Fontrieu

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Fontrieu
Fontrieu
Un des panoramas offert par Fontrieu.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux
Maire
Mandat
Didier Gavalda
2020-2026
Code postal 81260
Code commune 81062
Démographie
Population
municipale
940 hab. (2021)
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 55″ nord, 2° 30′ 50″ est
Altitude Min. 337 m
Max. 1 137 m
Superficie 102,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Hautes Terres d'Oc
Législatives Première circonscription
Localisation
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Fontrieu

Fontrieu [fɔ̃ʁjø] est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le Tarn en région Occitanie[1]. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux où l'élevage de brebis laitières est prépondérant.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Bertou, le Vernoubre, le Ruisseau de Falcou, le Ruisseau des Agrès, le ruisseau du Terral et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « tourbières du Margnès » et Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), trois espaces protégés (la « Sagne de Secun », le « Sagne d'Oules » et la « tourbière de Canroute ») et dix-sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Fontrieu est une commune rurale qui compte 940 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975.

Elle est issue du regroupement des trois communes de Castelnau-de-Brassac, Ferrières et Le Margnès.

De par sa superficie, Fontrieu est la seconde commune du Tarn derrière Montredon-Labessonnié.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Fontrieu est adhérente du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Anglès, Berlats, Le Bez, Brassac, Espérausses, Gijounet, Lacaune, Lacaze, Lamontélarié, Vabre, Le Margnès et Ferrières.

À l'ouest (et au sud de Vabre), la commune de Lacrouzette n'est qu'à une centaine de mètres du territoire communal[2].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Arcanic, l'Arcayrié, Armengaud, le Bac, Baffignac, Bagnolet, Balbiac, la Barbasanié, Barbazo, la Barque, Bartassade, le Barthas, la Barrayrié, la Barrouillé, la Bassine, la Bastisse, la Bessarié, Bessès, Bessière, Bessouze, le Bez de Fontbonne, Biège, Biot, Birac, Biron, Blanciala, Bonifasi, la Bonnefon, le Bonpas, la Borie de la Glévade, la Borie de Mialhe, la Bouffio, la Bouissonade, Bourguet Del Clot, Bourguet Sul Mouli, la Bouriette, le Bouscaillou, Bousquet, Cabanes, Cabrespine, la Cabrial, Cadoul, Caillé, Calvayrac, Cambous, Camp Darde, Camp Gourgui, le Camp Grand, Candouvrié, la Canipèze, Capette, Cap Negre, Castelnau de Brassac, Cauquil, la Caussade, Cazalits, Chabbert, la Chazottié, le Clapié, le Colombié, Combecaude, Combeginestouze, la Coste, les Couailles, Cros, Cugnasse, Entrevergnes, l'Escassot, l'Espagne, la Fabrié, la Fédial, la Ferrière, Ferrières, Fontbonne, la Fontdalbert, la Fontfrège, Fontguilhaumon, Fontmontagne, les Fortes, le Four, le Fraysse, Fumade, la Ginestière, la Goudarié, Gout, la Grange, le Griffoulas, l'Indienne, Jaladieu, la Jasse, le Jounié, Lacan, Ladrex, Larénas, Las Mexes, Lassouts, Longuecamp, Longuevergne, la Louvière, le Mas de Poux, le Mas de Prades, Maynadier, la Métairie Blanche, la Métairie Haute, la Métairie Neuve, le Moulin Haut, le Moulin du Pont, le Moulin de la Vergne, la Nastarié, Notre Dame, Ouillats, Oulès, Palus, la Pause, la Pauzarié, Pébiau, Penrieu, le Père, Pessols, le Peyrégas, Peyrolles, le Pial, les Planquettes, la Platé, Prat Lautié, le Provencas, le Pujol, la Ramade, Ramiès, le Rieu, Rieumalet, les Rivals, les Rivières, le Roc, les Roques, Rousergues, la Roussié, Sablayrolles, La Sagne, Sagnoles, le Salez, la Saumière, le Saut de Lègue, Sécun, Sigarède, Soulègre, le Soulié, la Soulière, le Suquet, le Teil, le Terrier, le Travez, la Trouchère, la Tour, le Vaissassou, la Vaissière, Valès, le Verdier, Vermillou, la Verrouillé, Vié, Vinelle.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Fontrieu est traversée par :

  • la RD 53 ;
  • la RD 54 ;
  • la RD 62 ;
  • la RD 66 ;
  • la RD 155 ;
  • la RD 622.

Ligne ferroviaire[modifier | modifier le code]

Fontrieu ne possède aucune gare sur son territoire.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

La ligne 763 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Lacaune. Huit arrêts de bus sont présents sur Fontrieu : Col de la Bassine ; Le Teil ; Oulès ; Ouillats ; Le Colombier ; Le Bonpas ; Biot ; Cugnasse.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le Bertou, le Vernoubre, le ruisseau de Falcou, le ruisseau des Agrès, le ruisseau du Terral, Rec des Canals, le ruisseau de Biège, le ruisseau de Costo Laxo, le ruisseau de Faydel, le ruisseau de Ferralde, le ruisseau de Gimbrarié, le ruisseau de Ser, le ruisseau de Vialou, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 74 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[5].

Le Bertou, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune de Gijounet et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Gijou à Vabre, après avoir traversé 6 communes[6].

Le Vernoubre, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au sud-ouest. Il se jette dans l'Agout au Bez[7].

Le ruisseau de Falcou, d'une longueur totale de 10,4 km, prend sa source dans la commune de Lacaune et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[8].

Le Ruisseau des Agrès, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune, près du mont Roucous, et s'écoule vers le sud-ouest. Il se jette dans l'Agout, aux abords du hameau de Sécum[9].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Fontrieu.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Provence, Languedoc-Roussillon »0[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 260 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[12], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[18]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[19],

Trois autres espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[26] :

  • les « tourbières du Margnès », d'une superficie de 2 787 ha, les dernières tourbières du massif central avant la zone méditerranéenne. Elles renferment quelques espèces et formations végétales remarquables[27] ;
  • Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatorze ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[29] :

  • les « landes de la Quille et de la bassine et pelouse sèche de combe Caude » (136 ha), couvrant 3 communes du département[30] ;
  • la « rivière Agoût entre le barrage de Ponviel et Brassac » (80 ha), couvrant 4 communes du département[31] ;
  • la « sagne de la Croix Saint Julien » (20 ha)[32] ;
  • la « sagne de Pieyre » (32 ha)[33] ;
  • la « sagne de Sète » (16 ha)[34] ;
  • la « sagne du bois de Cuns » (3 ha)[35] ;
  • la « sagne du Saut de Lègue et ruisseau de la Tine » (23 ha), couvrant 2 communes du département[36] ;
  • les « sagnes de la Teillouse » (98 ha), couvrant 3 communes du département[37] ;
  • les « sagnes de Lassouts ou Canroute » (83 ha), couvrant 2 communes du département[38] ;
  • les « sagnes d'Oulès » (94 ha)[39] ;
  • les « sagnes du ruisseau de Biège » (56 ha), couvrant 2 communes du département[40] ;
  • les « sagnes du ruisseau de Costo Laxo » (33 ha), couvrant 2 communes du département[41] ;
  • les « sagnes du ruisseau des Agrès (aval) » (38 ha)[42] ;
  • les « sagnes du ruisseau des Agrès et de Prat Lautié » (34 ha), couvrant 2 communes du département[43] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[29] :

  • la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du département[44] ;
  • les « zones humides des Monts de Lacaune » (10 888 ha), couvrant 9 communes dont une dans l'Hérault et huit dans le Tarn[45].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fontrieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[46],[I 1],[47]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Fontrieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[48]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[49].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le ruisseau de Falcou, le ruisseau des Agrès, le Vernoubre et le Bertou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[50]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1996, 1999, 2014, 2015, 2017, 2018 et 2020[51],[48].

Fontrieu est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[52].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fontrieu.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[53]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 65,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 968 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 847 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[54],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[55].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[56].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[58].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Fontrieu est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[59].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Lors de la création de la commune nouvelle, une séance de créativité a été organisé par les communes de Castelnau de Brassac, Ferrières et Le Margnès. Les participants à cette réunion proposèrent six noms au conseil de Fontrieu. Le nom de Fontrieu est issu de la modification de Nonrieu. Cette dernière est le nom de la section cadastrale qui est le centre de gravité de la commune. Le préfixe négatif "non" a été abandonné au profit de "Font" qui fait référence aux nombreuses sources du territoire.

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune de Fontrieu est une commune qui regroupe aujourd'hui quatre communes existantes au XVIIIe siècle.

Après la Révolution, Castelnau-de-Brassac, Ferrières, Le Margnès d'Anglès et le Margnès de Brassac composaient le territoire. Les contours de la commune de Fontrieu s'étalaient alors sur deux départements (l'Hérault et le Tarn) et sur trois cantons (Anglès, Brassac, Vabre).

À l'an V, le canton d'Anglès dans l'Hérault est cédé au Tarn en échange de celui de Saint Gervais sur Mare. Le Margnès d'Anglès est alors dans le département du Tarn.

En 1846, les communes du Margnès d'Anglès et du Margnès de Brassac fusionnent pour devenir la commune du Margnès.

Le 1er janvier 2016, les élus des trois communes de Castelnau de Brassac, Ferrières et du Margnès créent la commune Fontrieu dans un souci d'adaptation à la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République qui laisse peu de place aux petites communes[1].

Le château de Ferrières[modifier | modifier le code]

Dans un acte de 1276, la seigneurie de Ferrières est citée pour la première fois. Les familles de Ermengaud Saisset et Bernard Talhefer se le partagent. Lors de la guerre de cent ans, les familles des deux co-seigneurs laïcs disparaissent et c'est Jean Guilhot qui obtient la seigneurie.

Bien qu'aucun document historique ne le valide, c'est probablement Guillaume Guilhot, chef local huguenot, qui fait construire ou reconstruire le château dans la première moitié du XVIe siècle. Il fit de Ferrières une des places fortes des Réformés dans la région.

Un siècle plus tard, ses descendants, notamment Pierre III de Bayard devint, tout à l'opposé, persécuteur des protestants. Le château est alors transformé en garnison par le maréchal de Noailles. En effet, il est une place forte idéale de la lutte contre les protestants après la révocation de l'édit de Nantes.

Par décision royale, le château de Ferrières reçoit désormais une garnison permanente. Dans un mémoire de 1718, conservé aux archives communales de Fontrieu, le rôle de poste de surveillance du château est mis en avant.

Par la suite, en 1708, le château est transformé en prison. Plusieurs de ses tours sont restructurées pour accueillir les geôles. Certains prisonniers y sont enfermés sans jugement par lettre de cachet.

À la Révolution, le château de Ferrières est vidé de ses prisonniers et désarmé : il devient un bien national et sert de lieu de réunion.

Le 14 messidor an IV (3 juillet 1796) le citoyen Mialhe achète le bien pour la somme de 10 800 francs. Suivant le cahier des charges de la vente, les emblèmes de la féodalité devaient être immédiatement détruits et les tours abaissées au niveau des toitures. Les emblèmes féodaux sont alors plus ou moins mutilés et les deux tours de l'avancée découronnées.

Le 19 mai 1925, le château est inscrit aux Monuments Historiques.

En 1968, la communauté protestante installe le musée du protestantisme dans le château grâce aux dons de familles de la région. Le musée a quitté le château depuis et siège au lieudit de la Ramade à quelques mètres du château.

Le 10 mai 1988, le château est classé aux Monuments Historiques.

Le couvent d'Ouillats[modifier | modifier le code]

En 1815, après la bataille de Waterloo, Napoléon est envoyé en exil sur l'île de Sainte Hélène. Son oncle, le cardinal Fesch, archevêque de Lyon, obligé de quitter la France, se retire à Rome. Monseigneur Gaston de Pins administre le diocèse en son nom. Originaire de Montségou, à quelques kilomètres en amont de Brassac, il possède une grande maison dans le hameau d’Ouillats.

Dans le même temps, l’institut des sœurs de Saint-Joseph, fondé au Puy-en-Velay au XVIIe siècle connaît un nouvel essor après la Révolution, elles sont installées à Lyon.

Le cardinal Fesch souhaite établir une fondation de cet institut à Rome avec quatorze d'entre elles. Des circonstances empêchent la réalisation du projet et c'est monseigneur de Pins qui les oriente vers le Tarn : neuf d’entre elles s’arrêtent à Saint-Pons dans l’Hérault, les cinq autres arrivent dans sa demeure d’Ouillats, elle y fonderont une congrégation. En 1824, un couvent de l'institut des sœurs de Saint-Joseph voit le jour sur les flancs de la montagne du Clap à Ouillats, alors sur le territoire la commune de Castelnau-de-Brassac.

En 1834, l’aumônier Chamayou prend la décision de construire sur les hauteurs du couvent la Rotonde : une chapelle de forme ronde. En 1878, la Rotonde est agrandie : le large couloir servant de sacristie devient le chœur, tandis que l’on construit à l’arrière une nouvelle petite rotonde qui forme la nouvelle sacristie. La Rotonde ainsi que son chemin de croix paysager sont aujourd'hui protégés par une inscription au titre des monuments historiques.

Les sœurs de Saint-Joseph tiendront une école de filles à Ouillats, un pensionnat et une école d'enseignement ménagers. Les dernières sœurs quitteront les lieux en 1992.

La légende de la Poche du Diable[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, alors que messire Guilhot de Ferrières, chef des Huguenots, était accusé par les papistes d'avoir des relations avec Satan, les consuls de Ferrières ou de Vabre s'adressèrent au malin pour qu'il construise un pont à Thessauliès. Le Diable a peu d'imagination : il réclama l'âme du premier qui passerait sur l'ouvrage. (Voir l'article Pont du Diable.)

Guilhot avait voyagé et il conseilla aux consuls d'accepter.

« Nous y feront passer l’âne du meunier de Record. »

Les consuls en rirent beaucoup, dans l'alcove. Leurs épouses le confièrent à toutes leurs amies. Lucifer qui arrivait, les poches gonflées de rochers pour établir le pont, entendit les bavardes. Courroucé, il vida ses poches sur la pente et pris congé des Sidobriens. Les cailloux roulèrent, en éboulis, sur les contreforts des rives de l'Agout et formèrent la "poutsado dal Diablé" (la poche du Diable).

Le massacre de la Pierre Plantée[modifier | modifier le code]

En 1689, après la révocation de l'Édit de Nantes de 1685, les communautés protestantes sont contraintes de se retrouver en secret pour échapper aux troupes royales, c'est le temps des assemblées du désert.

Lors de l'une d'entre elles à Saint Jean Del Frech sur la commune de Lacaze, une cinquantaine de personnes furent massacrés par les dragons du Roi mis au courant par une dénonciation et sur ordre du baron de La Crouzette, Pierre III de Bayard. Le prédicant Corbière de la Sicardié s'échappa avec trois autres personnes. Après une course dans la forêt de Montagnol, les troupes royales rattrapèrent les quatre individus au lieudit Larénas à 4,7 km à vol d'oiseau de Saint-Jean. La tête du prédicant fut massacrée sur une pierre qui garde aujourd'hui encore les stigmates de ce jour funèbre. En effet, une tache de couleur rouge y est présente.

Un monument y fut érigé en 1922 et un rassemblement s'y tient chaque quatrième dimanche du mois d'août. La Pierre Plantée de Larénas bénéficie d'une protection au titre des Monuments Historiques par son inscription.

Le Petit Train[modifier | modifier le code]

En 1880 une loi permet aux élus du département de décider la création et la concession d'un chemin de fer d'intérêt local. Dès le début des années 1880, deux blocs s'affrontent. L'un veut relier Graulhet et ses produits issus de la mégisserie à une grande ligne existante. L'autre souhaite la réalisation d'un réseau qui désenclaverait la Montagne depuis Castres en desservant ainsi Roquecourbe, Vabre, Gijounet, Lacaune et Murat avec une ramification de Vabre à Brassac. Les débats sont vifs en raison des contraintes techniques mais plus sûrement pour des raisons politiques. Les principaux promoteurs de la ligne de la Montagne sont Dubernard, le baron René Reille et le Vicomte Ludovic de Naurois. Les hommes politiques d'alors n'arrivent pas à trouver un consensus, le projet est donc mis en veille. En 1892, de nouvelles élections départementales redessinent le paysage politique du Tarn. Édouard Barbey arrive à convaincre les derniers réticents et le projet du Petit Train s'enclenche.

Le chantier commence en 1902 et dès 1905, le train circule entre Castres et Vabre, puis Vabre à Brassac en empruntant la commune de Fontrieu.

Trois gares sont présentes sur le territoire : Luzières, Ferrières et Saint-Agnan. Ce moyen de locomotion est alors très usité par les habitants.

Après la seconde guerre mondiale, les progrès de l'industrie automobile réduisent la fréquentation. La ligne n'est plus rentable et le dernier train circule le 31 décembre 1962. Le réseau est rapidement déferré.

Aujourd'hui, plusieurs municipalités souhaitent un aménagement de l'ancien tracé à des fins touristiques. Le projet est en cours. Presque tous les ouvrages d’art et plusieurs abris sont encore visibles. Quelques-uns ont même été récemment restaurés, témoignages concrets de cette aventure ferroviaire exceptionnelle.

L'embuscade des maquisards de Longuecamp[modifier | modifier le code]

Le 5 août 1944, les maquisards planifient une embuscade entre Longuecamp et Cambous. Ils attendent dans l'après-midi un convoi de troupes allemandes au départ de Castres en direction de Lacaune. Les résistants doivent intercepter des unités blindées ainsi que trois ou quatre bus de troupes.

Malheureusement pour les maquisards, une probable dénonciation a mis les troupes ennemies au courant. Ces dernières empruntent le chemin inverse, de Lacaune à Brassac sur ce qui est aujourd'hui la route départementale 622. De plus, elles ont deux heures d'avance sur l'itinéraire prévu. L'effet de surprise est donc du côté allemand.

Les échanges de coups de feu sont nombreux. Grâce au courage des résistants et aux salves de leurs fusils mitrailleurs, l'ennemi bat en retraite. Trois officiers maquisards sont blessés : deux légèrement, un autre gravement atteint : Robert Chevallier. Le lieutenant Chevallier est transporté à l'hôpital de Lacaune où il succombe à ses blessures. Ses dernières paroles furent "Je n'ai plus qu'un souffle de vie, mais laissez-moi lutter".

Aujourd'hui, une stèle du maquis lui rend hommage sur les lieux de l'embuscade.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[1].

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Castelnau-de-Brassac
(siège)
81062 CC des Vals et Plateaux des Monts de Lacaune 72,88 752 (2013) 10


Ferrières 81091 CC des Vals et Plateaux des Monts de Lacaune 11,85 134 (2013) 11
Le Margnès 81153 CC des Vals et Plateaux des Monts de Lacaune 17,89 47 (2013) 2,6

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 En cours Didier Gavalda    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 940 habitants[Note 7], en stagnation par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2014 2015 2016 2017 2021
937940943947940
(Sources : Insee à partir de 2014[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Animations[modifier | modifier le code]

  • Fête de Biot ;
  • Fête de Ferrières ;
  • Fête de Sablayrolles ;
  • Marchés "Biot Gourmand" en période estivale ;
  • Concours de belote en période hivernale.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 478 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 965 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 930 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,5 % 7,3 % 8,8 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 554 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 198 emplois en 2018, contre 167 en 2013 et 189 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 365, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,3 %[I 10].

Sur ces 365 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 145 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

61 établissements[Note 10] sont implantés à Fontrieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 61
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
20 32,8 % (13 %)
Construction 10 16,4 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 13,1 % (26,7 %)
Information et communication 1 1,6 % (2,1 %)
Activités immobilières 5 8,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 18 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 3,3 % (15,5 %)
Autres activités de services 4 6,6 % (9 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,8 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 61 entreprises implantées à Fontrieu), contre 13 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 64 lors du recensement agricole de 2020[Note 12] et la surface agricole utilisée de 3788 ha[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Chemin de croix paysager d’Ouillats ;
  • Maison de la forêt de Montagnol ;
  • Menhir de Cambous ;
  • Menhir d'Entrevegnes ;
  • Menhir de la Soulière ;
  • Pierre à battre le grain dans la forêt de Montagnol ;
  • Pierre Plantée de Larénas, inscrite monument historique depuis le 3 juin 2015 ;
  • Piéta de Soulègre ;
  • Stèle du Maquis à Longuecamp ;
  • Tourbières du Margnès.

Architecture[modifier | modifier le code]

  • Château de la Barbazanié ;
  • Château de Ferrières ;
  • Rotonde d'Ouillats.

Musées[modifier | modifier le code]

Randonnée sur la commune[modifier | modifier le code]

Randonnées pédestres[modifier | modifier le code]

  • La boucle des Plos ;
  • Sentier de la maison de la forêt de Montagnol ;
  • Sentier de Peyrolles ;
  • Sentier de Puech Margot ;
  • Sentier du Luthier ;
  • Sentier du Puech du Singladou.
  • Sentier découverte des Tourbières de Canroute

Randonnées VTT FFC des Hautes Terres d'Oc[modifier | modifier le code]

  • Circuits 1, 2, 3 et 5 au départ de Brassac ;
  • Circuit 9 au départ de Puech Margot ;
  • Circuit 11 au départ de Caillé ;
  • Circuits 1, 2 et 3 au départ de Vabre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis Cavaillès (mécanicien de Jean Mermoz), né à Cadoul.
  • Louis-Abel Fontenai de Bonafous, dit abbé de Fontenay (1736-1806), journaliste et compilateur, né à Castelnau-de-Brassac.
  • François Hussenot, inventeur des premiers enregistreurs de vol communément appelés « boîtes noires », mort à la Métairie Blanche.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[57].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Fontrieu » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Fontrieu » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Fontrieu » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Fontrieu » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Fontrieu » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c [PDF]Arrêté du 18 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Fontrieu (site http://www.tarn.gouv.fr/) Consulté le mai 2017.
  2. a et b Carte IGN sous Géoportail
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Fontrieu », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « l'Agout »
  6. Sandre, « le Bertou »
  7. Sandre, « le Vernoubre »
  8. Sandre, « le ruisseau de Falcou »
  9. Sandre, « le Ruisseau des Agrès »
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Fontrieu et Laguiole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  16. « Les différents espaces protégés. », sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
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  19. [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
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  21. « la « Sagne de Secun » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  24. « la « tourbière de Canroute » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  27. « site Natura 2000 FR7300946 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « site Natura 2000 FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  57. Article R214-112 du code de l’environnement
  58. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  59. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  62. « Chapelle Notre-Dame de l'Immaculée Conception dite la Rotonde d'Oulias », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).