Corme-Royal

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Corme-Royal
Corme-Royal
Le centre-ville est dominé par l'église Saint-Nazaire.
Blason de Corme-Royal
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Alain Margat
2020-2026
Code postal 17600
Code commune 17120
Démographie
Gentilé Cormillons
Population
municipale
1 939 hab. (2021 en augmentation de 10,3 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 48″ nord, 0° 48′ 40″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 44 m
Superficie 27,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Corme-Royal
Géolocalisation sur la carte : France
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Corme-Royal
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Corme-Royal
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Corme-Royal
Liens
Site web www.cormeroyal.fr

Corme-Royal est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Cormillons et les Cormillonnes[1].

Géographie

Localisation et accès

La commune de Corme-Royal est située au centre du département de la Charente-Maritime. Appartenant au Midi atlantique[2], elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Sud-Ouest français et le Grand Ouest français.

OpenStreetMap
Limite communale.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Corme-Royal est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones urbanisées (4,1 %), prairies (2,1 %), cultures permanentes (1,9 %)[9].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

L'étymologie du nom de Corme-Royal proviendrait de l'ancienne forêt de Vidre s'étendant jusqu'à Pont-l'Abbé d'Arnoult, dans laquelle abondaient les cormiers.

Une visite supposée de Saint Louis, qui se serait arrêté dans un bois du village (dénommé depuis Bois du Roy) aurait fait rajouter au nom le terme de "Royal". Cependant, il pourrait provenir aussi de la dépendance de Corme à l'Abbaye Royale de Saintes.

À la Révolution, la commune est dénommée Corme-la-Forest, en référence à l'ancienne forêt.

Histoire

Administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1968 2008 René Linais PRG  
2008 2014 Jean-Pierre Bouchet DVG  
2008 En cours Alain Margat SE Employé
Les données manquantes sont à compléter.

Région

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Intercommunalité

Jusqu'à la fin de l'année 2012, la commune de Corme-Royal adhérait à la Communauté de communes des bassins Seudre-et-Arnoult qui comprenait dix communes et dont le siège administratif était situé à Saint-Romain-de-Benet; cette intercommunalité a été officiellement dissoute le 1er janvier 2013[10].

Depuis janvier 2013, Corme-Royal fait partie de la nouvelle Communauté d'agglomération de Saintes[11] qui regroupe 35 communes et dont le siège administratif est fixé à Saintes.

La commune fait également partie du pays de la Saintonge romane dont le siège est également fixé à Saintes.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

En 2021, la commune comptait 1 939 habitants[Note 3], en augmentation de 10,3 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1501 1151 0951 0671 2171 3761 4001 5021 420
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4041 3671 4141 4201 3521 2781 2781 2401 151
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1681 1291 0941 0291 0151 001995941944
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8788638339651 2041 3441 5071 6551 805
2021 - - - - - - - -
1 939--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Nazaire est une église romane du XIIe siècle qui était primitivement l'église du prieuré bénédictin qui dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Saintes. Elle a été fortifiée au XVe siècle par construction d'un chemin de ronde crénelé sur tout le mur sud de la nef[16],[17]. Typique du schéma saintongeais, la façade à deux étages présente, au niveau inférieur, un portail à deux arcatures aveugles, surmonté à l'étage supérieur, d'une grande baie centrale encadrée de deux fausses fenêtres. Le répertoire iconographique est aussi caractéristique de la région : Vierges sages et Vierges folles, et Psychomachie (combat des vices et des vertus) ; et il s'étend ici plus largement que dans les autres églises de la région[18].

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Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Corme-Royal Blason
D'azur au cormier [sorbier] d'argent, les racines brochant sur une champagne cousue de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

Bibliographie

  • Chanoine Tonnellier, Saint-Nazaire de Corme-Royal, Delavaud, Saintes. 1977, 24 pages.

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  10. Adoption de la carte de la coopération intercommunale de la Charente-Maritime, Préfecture de la Charente-Maritime, 28 novembre 2012
  11. Corme-Royal rejoint la Communauté d'agglomération de Saintes, un article du quotidien régional Sud-Ouest daté du 7 janvier 2013
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4)
  17. base mérimée
  18. « La France romane », Notre Histoire, no 146,‎ (ISSN 0761-8638)

Articles connexes

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