Congrès de Brest
Le congrès de Brest est le 71e congrès ordinaire du Parti socialiste qui se tient les 21, 22 et , quelques mois après la dissolution de 1997 de Jacques Chirac qui amène Lionel Jospin à l'hôtel de Matignon.
Trois motions sont soumises aux militants[1] :
- La motion A Réussir ensemble présentée par François Hollande, soutenue par Laurent Fabius, Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn obtient 84,07 % des suffrages ;
- La motion B Réussir à Gauche présentée par les ex-poperenistes de Marie-Thérèse Mutin, obtient 5,43 % des voix ;
- La motion C État d'urgence sociale : pour une autre cohérence présentée par la Gauche socialiste obtient 10,21 % des voix.
François Hollande convoque le le congrès à Brest et non à Paris comme le lui conseillait Lionel Jospin[2].
Le Congrès confirme François Hollande, qui exerce la fonction de premier secrétaire délégué depuis la nomination de Lionel Jospin à Matignon le 1er juin 1997 : il est élu le 27 novembre premier secrétaire avec 91,18 % des voix des militants, contre Jean-Luc Mélenchon[3].
Jean-Luc Mélenchon indiquera plus tard que François Hollande et lui-même avaient trouvé un compromis officieux sur leurs scores respectifs, que François Hollande n'avait finalement pas appliqué[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Votes aux congrès du PS sur le site France-politique.fr.
- François Fressoz, « François Hollande, un pédagogue au service de Lionel Jospin », lesechos.fr, (consulté le ).
- « PS : histoires de premiers secrétaires », Le Monde, (consulté le ).
- « Mélenchon sur Hollande, je ne lui pardonnerai jamais », Le Point, (consulté le )