Alice Guy

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Alice Guy Blaché
Description de cette image, également commentée ci-après
Alice Guy en 1896.
Nom de naissance Alice Guy
Naissance
Saint-Mandé (France)
Nationalité Française
Décès (à 94 ans)
Wayne, New Jersey
(États-Unis)
Profession Réalisatrice, productrice

Alice Guy Blaché, née Alice Ida Antoinette Guy le à Saint-Mandé et morte le à Wayne[1], dans l'État du New Jersey aux États-Unis, est une réalisatrice française de cinéma.

Avec La Fée aux choux, qu'elle tourne en 1896, elle est la première réalisatrice de l'histoire du cinéma. Elle fut aussi la première femme productrice au monde[2]. En 1910, elle est aussi la première femme créatrice d’une société de production de films, la Solax Film Co.

Biographie

Premières années

En 1863, Émile Guy, prospère propriétaire d’une chaîne de librairies au Chili, épouse à Paris, Marie Clotilde Franceline Aubert dite « Mariette ». Quelques jours après le mariage, Mariette et Émile se rendent à Santiago du Chili. Mariette revient dix ans plus tard à Paris pour y accoucher de son cinquième enfant ; Alice voit le jour le 1er juillet 1873 à Saint-Mandé, aux portes de Paris. Sa mère repart au Chili, Alice est confiée à ses grands-parents à Carouge, en Suisse, jusqu’à l’âge de trois ans, puis rejoint ses parents au Chili. Elle apprend l’espagnol avec ses nourrices chiliennes. À six ans, elle rentre en France et rejoint ses grandes sœurs en pension. Au Chili, la famille Guy fait faillite. Le frère d’Alice meurt à 17 ans d’une maladie cardiaque, suivi de près par son père. Alice vit alors avec sa mère à Paris et fait des études de sténographie, une profession rare à l’époque.

Carrière française : la première réalisatrice du cinéma

Alice Guy entre à 21 ans comme secrétaire au Comptoir général de la photographie où Léon Gaumont est employé.

Fichier:La Fée aux choux (1896) - yt.webm
La Fée aux choux (1896)

Alice Guy convainc Léon Gaumont qu’il serait bon d’initier à son tour quelques « vues comiques », comme L’Arroseur arrosé des frères lyonnais. Léon Gaumont finit par l’autoriser à tenter un essai. C’est La Fée aux choux, qui le décide à confier à son ex-secrétaire la mission de diriger un secteur de vues animées de fiction, ce qu’elle fait de 1896 à 1907, dirigeant elle-même les premiers bobineaux, choisissant ensuite ses collaborateurs. C’est ainsi qu’en 1904, Alice Guy embauche brièvement Ferdinand Zecca, qui réalise Les Méfaits d’une tête de veau[3]. Elle fait aussi débuter dans la profession comme réalisateur Louis Feuillade, comme décorateur Henri Ménessier,

En 1898-1899, Alice Guy innove dans le choix des sujets en tournant plusieurs scènes de la vie et de la Passion de Jésus Christ, l'ensemble de ces bobineaux, vendus séparément, constitue le premier péplum du cinéma. Le succès commercial inspire par la suite d’autres productions sur le même sujet (Lumière, Pathé…)[4]. En 1906, elle complète ces différents épisodes par une production à gros budget pour l'époque, avec 300 figurants et 25 tableaux, soit plus de 600 m de film. Elle reçoit pour celle-ci les félicitations de son patron et la médaille de la ville de Milan.

Entre 1902 et 1906, Alice Guy réalise, ou dirige, la production d’une centaine de phonoscènes, à l’aide d’un couple de machines développées par Georges Demenÿ, le Chronophone. Sont ainsi conservées pour la postérité des prestations de chanteurs d’opéra et de chansonniers populaires comme Dranem ou Félix Mayol, réalisant le rêve que n’a pas su atteindre Thomas Edison, qui imaginait le même couple dès 1887, qui aurait permis d’« assister à un concert du Metropolitan Opera cinquante ans plus tard, alors que tous les interprètes auraient disparu depuis longtemps[5] ». À cette occasion, Alice Guy fait tourner le premier making of d’un film, intitulé aujourd'hui Alice Guy tournant une phonoscène.

Ses réalisations personnelles sont de plusieurs centaines de films (très courts, comme le sont tous les films à l'époque) dans tous les genres possibles.

En 1907, elle épouse Herbert Blaché, un opérateur issu de l'agence Gaumont de Londres, rencontré à l'occasion d’un tournage. Léon Gaumont envoie Blaché comme directeur de la firme Gaumont aux États-Unis pour la vente et le développement du chronophone. Alice Guy met à sa place Louis Feuillade.

Carrière américaine

Alice Guy et son mari s'installent aux États-Unis à Flushing, près de New York, et tentent de promouvoir l'invendable chronophone de Gaumont.

En 1910, Alice Guy monte sa propre société, la Solax Film Co, dont elle est présidente et directrice de production[6]. Deux ans plus tard, la compagnie peut construire de nouvelles installations à Fort Lee (New Jersey). Solax devient l’une des plus grandes maisons de production des États-Unis juste avant l'émergence de Hollywood.

Alice Guy place un grand panneau sur les plateaux : « Be Natural » (soyez naturels !). Elle tourne des mélodrames (Falling Leaves, 1912), des westerns (Greater Love Hath no Man, 1911), des films sur la Guerre civile (For the Love of the Flag, 1912). Elle s'intéresse souvent aux problèmes ethniques[7] : Across the Mexican Line (1911), A Man is a Man (1912), Making of an American Citizen (1913). Au cours de ces années, les films d'une seule bobine, les One reel movies d'un quart d'heure, ne sont plus la durée préférée des spectateurs, les Three reel movies de 45 minutes sont désormais courants. Alice Guy livre ainsi un Fra Diavolo (1912) et un Dick Whittington Cat (1913).

Le couple travaille de concert, mais dès que son mari n'est plus en contrat avec Gaumont, en 1913, elle le nomme président de la Solax. « Je lui avais abandonné les rênes avec plaisir. Je n’assistais à aucune réunion des conseils où la Sales & Co composait les programmes, j’aurais, disait Herbert, “gêné les hommes qui désiraient fumer leur cigare en paix et cracher à leur aise tout en discutant des affaires”[8] ». Trois mois plus tard, Herbert Blaché démarre sa propre compagnie, Blaché Features, qui absorbe ensuite la Solax. Les Blaché rejoignent la Popular Plays and Players. En 1914, Alice tourne The Lure, un film (perdu) très osé pour l'époque [réf. nécessaire]puisqu'il évoque la traite des blanches ; en 1916, sept films longs dont Ocean Waif, et en 1917, The Empress, une histoire de chantage. Les étoiles de la Solax se nomment Olga Petrova, Bessie Love, Blanche Cornwall et son partenaire Darwin Karr, Vinnie Burns, ainsi que Claire Whitney, Lee Beggs, Mace Greenleaf, Marion Swayne, et Billy Quirk. Durant l'année 1917, Alice Guy produit et tourne pour Popular Play and players et pour US Amusements. Plus tard, elle met ses talents de réalisatrice au service d'autres compagnies sur des scénarios imposés. Le cinéma, devenu une grande industrie, migre sur la côte ouest des États-Unis, à Hollywood, où les indépendants ont peu de place, les studios de Fort Lee sont vendus pour apurer les dettes dues à la mauvaise gestion d'Herbert Blaché.

Après l'Amérique

Alice Guy divorce, et décide de rentrer en France en 1922 avec ses deux enfants. Elle ne pourra y retrouver sa place, ni à la Gaumont ni dans d'autres firmes de cinéma.

En 1927, elle retourne aux États-Unis pour tenter de retrouver ses films, en vain. Elle suit Simone, sa fille, et écrit des contes pour enfants sous divers pseudonymes, l'un d'eux est Guy Alix. Elle donne des conférences dans diverses universités et à l’occasion de rencontres cinématographiques.

En 1957, elle reçoit un hommage de la Cinémathèque française, initié par le fils de Léon Gaumont, Louis Gaumont. En 1963, alors qu’elle est âgée de 90 ans, Victor Bachy l'interviewe et publie sa biographie[9].

Elle meurt en 1968 aux États-Unis à l'âge de 94 ans, sans avoir pu retrouver les films de sa production et faire publier ses mémoires qui le seront en 1976[10].

Vie personnelle

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Résultats du féminisme (1906)

Alice Guy est une descendante de bonne famille qui doit travailler jeune à cause d’un revers de fortune familial. La chance veut qu'elle soit présente à la naissance du monde moderne et qu’elle fréquente les Lumière, Marey, Demenÿ, Eiffel, Zola… « On m’a souvent demandé pourquoi j’avais choisi une carrière si peu féminine. Or, je n’ai pas choisi cette carrière, ma destinée était tracée[11] ». Elle réussit dans ce milieu d'hommes parce qu'au début on ne prête guère attention aux films de fiction, ce qui lui permet de montrer ses qualités dans les multiples tâches que demandent la production et la réalisation d'un film, puis de conserver son poste quand la maison Gaumont grandit avec le cinéma.

Mais elle ne néglige pas pour autant ses devoirs de mère, et, vue l’époque, ses devoirs d’épouse.

Même si elle en fait en 1906 un contre-exemple amusant, Résultats du féminisme, un film qui montre l'organisation domestique inversée : les hommes à la cuisine et aux couches à changer, et les femmes confortablement allongées sur des sofas, bavassant, fumant et houspillant la gent masculine.

Elle suit son mari aux États-Unis où elle met au monde sa fille, Simone, en 1908. En 1910 elle monte son propre studio alors qu'elle est enceinte de son deuxième enfant, Reginald. En 1917, ses deux enfants tombent gravement malades et elle part avec eux pour la Caroline du Nord où elle sera aussi volontaire de la Croix-Rouge. En 1918, son mari la quitte. En 1920, elle faillit être emportée par la grippe espagnole alors qu'elle termine la direction de son dernier film. Elle suit sa fille dans ses postes aux ambassades des États-Unis : France, Suisse (durant la guerre et jusqu'en 1947), France, États-Unis, Belgique puis retour aux États-Unis où elle s'éteint.

Controverse autour de son premier film

D’après les archives Gaumont, le premier film d’Alice Guy serait Sage-femme de première classe, tourné pendant l’été 1902. La description qu’elle en fait plus tard correspond bien à ce remake inscrit au catalogue Gaumont de 1902[12]. Alice Guy date l'original de 1896 et lui donne pour titre La Fée aux choux.

Distinctions et citations

  • Exposition universelle de 1900 et exposition de Lille : diplôme de collaboratrice de la maison Gaumont.
  • Exposition universelle de Saint Louis en 1903, Liège 1905, Milan 1906 : Médaille d'or.
  • Palmes académiques 1907 : en tant que "directrice de théâtre".
  • Hommage à la Cinémathèque française en 1957.
  • Légion d'honneur en 1958.

Citations à propos d'Alice Guy

  • « Le premier film de fiction au monde s'est fait en 1896 chez Gaumont. C'était un court-métrage, La Fée aux choux, dont Alice Guy était à la fois auteur et réalisateur. Auteur complet en somme, dans le sens où l'entendait la nouvelle vague bien des années plus tard » (Nicolas Seydoux, président de la Gaumont, dans La Presse Montréal (1994)[13].
  • « Film buffs Griffith, Hitchcock and Ford. They know Wertmuller, Godard and Fellini, but before them all, came Alice Guy. We all owe a debt to her » (John Ewing, director of the Cleveland Cinématheque).
  • « C'est dans les choux, on le sait depuis longtemps, que se font les plus beaux bébés ; cette fée eut une descendance innombrable ; tous les films de fiction mis en scène dans le monde depuis cent ans » (Émile Breton, historien du cinéma).
  • « Alice Guy was largely responsible for creating the position of head of production, that later became basis for the modern studio system. She more than anyone else set the Gaumont style. » (Professor William, New York Times).
  • « Avec La Fée aux choux, pour la première fois, nous trouvons réunis : une idée, l'utilisation d'un plateau permettant l'emploi d'un décor, des costumes, et enfin, un effet de trucage. Alice Guy peut même revendiquer le titre pour les films parlants puisque, dès 1902, elle enregistre de nombreux chronophones. » (Louis Gaumont, 1954).
  • « Que le premier réalisateur de film, au sens précis qu'a pris cette expression, soit une réalisatrice ne manque pas de piquant, au vu de la misogynie qui régna ensuite dans le cinéma. » (Pascal Mérigeau, Le Monde).
  • « On a souvent contesté à Alice Guy le mérite d'avoir été, après Louis Lumière, la première personne au monde à réaliser des films, donc la première cinéaste, sans distinction de sexe. Aujourd'hui, il est rigoureusement établi que, contrairement aux affirmations hasardeuses de certains spécialistes de la question, Alice Guy a réalisé sa Fée aux choux au début de l'année 1896, quelques semaines avant l'entrée en lice de Georges Méliès. » (Charles Ford, historien du cinéma).
  • « Celle qui avait tant lutté pour défendre son titre de première femme cinéaste du monde s'éteignit sans plus savoir qu'elle avait fait du cinéma, avant la publication de ses mémoires, avant la redécouverte de ses films, avant que justice lui fût rendue. Sic transit gloria mundi. » (Victor Bachy, Institut Jean Vigo).

Filmographie

1896 :

1897 :

1898 :

1899 :

  • Au cabaret
  • L'Aveugle
  • La Bonne Absinthe
  • Le Chiffonnier
  • Courte échelle
  • Le Crucifiement
  • Les Dangers de l'alcoolisme
  • Le Déjeuner des enfants
  • La Descente de croix
  • Erreur judiciaire
  • La Mauvaise soupe
  • Mésaventure d'un charbonnier
  • Monnaie de lapin
  • La Résurrection
  • Le Tondeur de chiens
  • Le Tonnelier
  • Transformations
  • Un lunch

1900 :

  • Guillaume Tell
  • L'Habanera
  • Le Lapin
  • Leçon de danse
  • Little Tich et ses Big Boots
  • Le Marchand de coco
  • Le Matelot
  • Mort d'Adonis
  • Pas de grâce
  • Pas des éventails
  • Pas du poignard
  • Pas Japonais
  • La Paysanne
  • La Petite Magicienne
  • Le Polichinelle
  • La Poupée noire
  • La Reine des jouets
  • Retour des champs
  • Le Sang d'Adonis donnant naissance à la rose rouge
  • Saut humidifié de M. Plick
  • La Source
  • Suite de la danse
  • La Tarentelle
  • Une rage de dents
  • Valse directoire
  • Valse lente

1901 :

  • Charmant froufrou
  • Danses basques
  • Frivolité
  • Hussards et grisettes
  • Lavatory moderne
  • Lecture quotidienne
  • Pas de Colombine
  • Scène d'amour
  • Scène d'ivresse
  • Tel est pris qui croyait prendre
  • Les Vagues

1902 :

  • Bonsoir m'sieurs dames
  • Les Chiens savants
  • Les Clowns
  • La Cour des miracles
  • Lina Esbrard, Danse serpentine
  • Danse fantaisiste
  • Danse mauresque
  • La Dent récalcitrante
  • L'Équilibriste
  • En Faction
  • Farces de cuisinière
  • La Fiole enchantée
  • Fruits de saison

1903 :

  • Les Apaches pas veinards
  • Les Aventures d'un voyageur trop pressé
  • Les Braconniers
  • Cake-walk de la pendule
  • La Chasse au cambrioleur
  • Comment monsieur prend son bain
  • Comme on fait son lit on se couche
  • Compagnons de voyage encombrants
  • Enlèvement en automobile et mariage précipité
  • Faust et Méphistophélès
  • Le Fiancé ensorcelé
  • Illusionniste renversant
  • Jocko musicien
  • La Liqueur du couvent
  • Lutteurs américains
  • La Main du professeur Hamilton ou le roi des dollars
  • Modelage express
  • La Mouche
  • Ne bougeons plus
  • Nos bons étudiants
  • Potage indigeste
  • La Poule fantaisiste
  • Répétition dans un cirque
  • Secours aux naufragés
  • Service précipité
  • Les Surprises de l'affichage
  • La Valise enchantée
  • Le Voleur sacrilège

1904 :

  • Après la fête
  • L'Assassinat du courrier de Lyon
  • Comment on disperse les foules
  • Le Crime de la Rue du Temple
  • Les Deux rivaux
  • Les Enfants du miracle
  • La Gavotte de la reine
  • La Leçon de pipeau
  • L'Oiseau envolé
  • Paris la nuit
  • Pierrot assassin
  • Le Pompon malencontreux

1905 :

1906 :

1907 :

1910 :

    • A Child's Sacrifice

1911 :

  • The Doll
  • The Violin Maker of Nuremberg
  • Rose of the Circus
  • The Cure
  • Five O'Clock Tea
  • His Mother's Hymn
  • The Little Rangers
  • Road Leads Home

1912 :

  • The Face at the Window
  • L'Américanisé (Making an American Citizen)
  • A Fool and His Money
  • Harmonie en conserve
  • Phantom Paradise
  • The Blood Stain
  • Fra Diavolo
  • Micky's Pal
  • In the Year 2000
  • Child of the Tenements
  • Falling Leaves
  • Blighted Lives
  • Algie, the Miner
  • God Disposes
  • A Terrible Lesson
  • Mrs. Cranston's Jewels
  • Mignon
  • Playing Tramps
  • The Girl in the Arm-Chair

1913 :

  • The Pit and the Pendulum
  • A Terrible Night
  • The Little Hunchback
  • The Rogues of Paris
  • Shadows of the Moulin Rouge

1914 :

    • The Tigress
    • The Lure
    • The Woman of Mystery
    • The Dream Woman
    • The Monster and the Girl
    • Beneath the Czar

1915 :

    • My Madonna
    • The Song of the Wage Slave
    • The Vampire
    • The Heart of a Painted Woman

1916 :

    • The Ocean Waif
    • What Will People Say?

1917 :

    • Behind the Mask
    • When You and I Were Young
    • House of Cards
    • A Man and the Woman
    • The Empress
    • The Adventurer

1918 :

    • The Great Adventure

1920 :

    • Tarnished Reputations
    • Vampire

Productrice

1912 :

  • Making an American Citizen
  • A Fool and His Money
  • The Sewer
  • Hubby Does the Washing
  • Tarnished Reputations

1913 :

  • Shadows of the Moulin Rouge
  • Matrimony's Speed Limit
  • A House Divided
  • Beasts of the Jungle

1914 :

  • The Woman of Mystery

1915 :

  • Barbara Frietchie
  • My Madonna
  • The Song of the Wage Slave
  • The Vampire
  • The Shooting of Dan McGrew
  • The Heart of a Painted Woman

1916 :

  • What Will People Say?

Scénariste

1913 :

  • Shadows of the Moulin Rouge
  • Kelly from the Emerald Isle
  • Beasts of the Jungle
  • Dick Whittington and his Cat

1914 :

  • The Lure
  • The Woman of Mystery
  • The Dream Woman
  • Beneath the Czar

1915 :

  • My Madonna

1917 :

  • House of Cards
  • A Man and the Woman
  • The Empress

Autour d’Alice Guy

  • 1905 : Alice Guy tourne une phonoscène, réclame de la firme Gaumont
  • 1975 : Qui est Alice Guy, documentaire de Nicole Lise Berneim
  • 1983 : Elle voulait faire du cinéma film de Caroline Huppert elle-voulait-faire-du-cinema.blogspot.com
  • 1992 : Women who make the movies film de Gwendoln Foster
  • 1995 : Le Jardin oublié : La vie et l’œuvre d’Alice Guy-Blaché de Marquise Lepage
  • 1996 : Alice Guy pionnière du cinéma un film de Florida Sadki
  • 1996 : Alice Guy Blaché, un film de Katia Raganelli* 1998 : Une Multitude de Perles un film Lumière du regard atelierfiwe.com
  • 2000 : Reel Models un film de Barbra Streisand
  • 2008 : Looking for Alice dvd Claudia Collao
  • 2008 : Gaumont le cinéma premier dvd Pierre Philippe
  • 2009 : Cinéma premier Alice Guy dvd Alice Guy Jr
  • The Fort Lee Film Commission of Fort Lee, New Jersey, a travaillé avec la biographe d’Alice Guy-Blaché, Alison McMahan pour créer un lieu historique consacré au rôle d’Alice Guy-Blaché comme première cinéaste. Le lieu est situé sur l’avenue Lemoine à proximité de Fort Lee High School et sur le site des studios Solax
  • The Fort Lee Film Commission travaille actuellement avec d’autres organismes pour l’entrée d’Alice Guy-Blaché dans la Directors Guild of America et d’organiser également la pose d’une étoile sur le Hollywood Walk of Fame. Enfin, le Fort Lee Film Commission s’efforcera d’obtenir une plaque commémorative sur Bergen County, New Jersey, pour signifier son rôle pionnier dans l’histoire du cinéma mondial christina-koltar.blogspot.com

Annexes

Bibliographie

  • Alice Guy, Autobiographie d’une pionnière du cinéma (1873-1968), présentée par Musidora, Denoël/Gonthier, 1976. Préface de Nicole-Lise Bernheim.
traduit en anglais : The Memoirs of Alice Guy Blaché, édité par Anthony Slide, Scarecrow Press, 1996
  • Daniel Chocron, Alice Guy, pionnière du cinéma, Le Jardin d'Essai, 2013
  • Victor Bachy, Alice Guy-Blaché (1873-1968), la première femme cinéaste du monde, Institut Jean-Vigo, 1993
  • Alison McMahan, Alice Guy Blaché: Lost Visionary of the Cinema, Continuum International, 2002
  • Paule Lejeune, Le Cinéma des femmes, Atlas/Lherminier, 1987
  • (en) Joan Simon (dir.), Alice Guy Blaché, Cinema Pioneer, Yale University Press, 2009 (contributions de Jane Gaines, Alison McMahan, Charles Musser, Kim Tomadjoglou et Alan Williams) présentation du livre, des auteurs sur le site des éditions universitaires de Yale
  • (en) John Wakeman, World Film Directors (1890-1945), The HW Wilson Company, 1987
  • (es) De Lucas Ramon, La pionera occulta: Alice Guy en el origin del cine, Thèse université de Valence 2012

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

  1. Mention du décès en marge de l'acte de naissance du 3 juillet 1873 à Saint-Mandé, acte no 66, vue 91
  2. [1]
  3. D'après les mémoires d'Alice Guy, Zecca travaille en temps normal pour Pathé mais se retrouve momentanément sans emploi « à vendre du savon à Belleville ». M. Gianati donne 1903 pour cette embauche, Sadoul et McMahan 1904
  4. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, « Grammaire du cinéma », pages 37-38, Nouveau Monde éditions, Paris, 2010 (ISBN 978-2-84736-458-3), 588 pages
  5. (en) W.K.Laurie Dickson & Antonia Dickson, préface de Thomas Alva Edison, « History of the Kinetograph, Kinetoscope and Kineto-Phonograph », facsimile edition, The Museum of Modern Art, New York, 2000 (ISBN 0-87070-038-3)
  6. « M. H. Blache is the presiding spirit of the new company, and M. George A. Magie… is the business manager… But chiefest and most valuable of all the assets of the new company is the artistic personality of Mme Blache. » Moving Picture World, octobre 1910.
  7. McMahan, « Alice Guy. Lost visionary of cinema », 2002
  8. Alice Guy, « Mémoires »
  9. Victor Bachy, « Alice Guy, la première femme cinéaste au monde », Institut Jean Vigo, Collection "Les Cahiers de la Cinémathèque", Paris, 1993, (ISBN 978-2-90602-704-6), 390 pages
  10. Alice Guy, « Autobiographie d’une pionnière du cinéma », présentée par l'association Musidora (Nicole-Lise Bernheim / Claire Clouzot), Denoël/Gonthier, Paris, 1976
  11. Alice Guy, « Autobiographie…», opus cité
  12. Rapport à Léon Gaumont en 1939, dans une lettre à Louis Gaumont en 1953, dans ses mémoires en 1955 et dans une interview par V. Bachy en 1963. Textes recoupés et cités par Maurice Gianati, in Alice Guy a-t-elle existé ?, Conservatoire des techniques cinématographiques, conférence du 4 juin 2010, mis en ligne le 13 mars 2011 sur le site de la Cinémathèque française, voir 94' à 105'.
  13. La fée aux choux sur IMDb
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