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Gouvernement Beernaert[modifier | modifier le code]

Gouvernement Beernaert

Royaume de Belgique

Description de cette image, également commentée ci-après
Roi Léopold II
Chef de cabinet Auguste Beernaert
Formation
Fin
Durée 9 ans et 5 mois
Composition initiale
Coalition
Représentation
Chambre
87  /  138
Sénat
43  /  69
Drapeau de la Belgique

Le gouvernement Beernaert est un gouvernement catholique du Royaume de Belgique entre le 26 octobre 1884 et le 26 mars 1894, durant la législature de Théophile de Lantsheere à la chambre des représentants.

Dirigé par le catholique flamand de langue francophone Auguste Beernaert, il succède au gouvernement Malou II, dirigé par le catholique francophone Jules Malou. Il est constitué par une majorité catholique de 87 sur 138 à la chambre des représentants. Il est par la suite remplacé par le gouvernement de Burlet, catholique lui aussi.

Ce gouvernement reconnaît notamment la souveraineté de Léopold II sur l'État indépendant du Congo. Soutenant financièrement dans un premier temps l'entreprise coloniale du souverain, le gouvernement finit par se distancier de la politique coloniale de Léopold II au début des années 1890 suite à l'introduction du système domanial au Congo par le Roi (tout territoire non occupé est propriété «privée» du Roi).

Formation du gouvernement[modifier | modifier le code]

Ce sont les résultats des élections législatives fédérales de 1884 qui permettront la création du Parti Catholique la même année. À partir de là, le parti Catholique bénéficiera d’une hégémonie totale sur la scène politique durant les 30 années qui suivront, jusqu’à l’enclenchement de la Grande Guerre en 1914. Cette majorité absolue du parti permettra aux gouvernements catholiques d’appliquer la totalité de leur programme sans avoir à tenir compte des gauches libérale et socialiste.

Le gouvernement Beernaert fait suite au gouvernement Malou II, lequel n’aura duré que 5 mois. L'abrégement précoce de ce mandat est dû à la vaste ambition coloniale que nourrissait alors le roi Léopold II et pour laquelle l’accord patriotique des groupes était nécessaire. C’est pourquoi le roi exigea – dans la limite de ses prérogatives – la démission du ministre de la Justice, Charles Woeste et du ministre de l’Intérieur, Victor Jacobs, qu’il jugeait trop agressifs. Leur démission entraîna la démission générale du Cabinet. Léopold II chargea alors l’ex-ministre de l’Agriculture, de l’Industrie et des Travaux Publics, Auguste Beernaert, de former un nouveau ministère « de pacification politique et sociale »[1].

Historique du mandat[modifier | modifier le code]

Les interventions du premier ministre Beernaert ont exercé sur le Royaume de Belgique une forte influence tout au long de son mandat, celui-ci s’écoulant sur une période de près de dix ans. Pendant toute la durée de ce mandat, le premier ministre entretient une correspondance avec le Roi quant aux mesures à adopter. Si le Roi demeure a priori éloigné d’une multitude d’aspects de la politique intérieure, il conseille toutefois au premier ministre d’opter pour une politique d’apaisement dès la formation de son gouvernement. Léopold le consultera principalement au sujet de la gestion du Congo, mais aussi au sujet de la défense de la Meuse ainsi que pour la révision constitutionnelle qui aura lieu vers la fin de son mandat.

Acquisition et développement de l’Etat indépendant du Congo[modifier | modifier le code]

L'État indépendant du Congo

Dès les premiers mois du gouvernement Beernaert, le 15 novembre 1884, débute la conférence au congrès de Berlin durant laquelle les différentes puissances Européennes s’accordent pour la division et le partage de l’Afrique[2]. Quelques mois après la conclusion de celle-ci, le 26 février 1885, le gouvernement Beernaert fait accorder par les Chambres l’autorisation relative à la souveraineté du Congo à Léopold II. Le Roi écrira en 1894 à Auguste Beernaert : “Si le Congo existe, c’est grâce à vous[3].

Les deux États restent indépendants l’un de l’autre sur le plan militaire, diplomatique et, à l'origine, seule la trésorerie personnelle de Léopold II y est consacrée, afin d'améliorer les infrastructures du nouvel État du Congo sur le plan financier[4]. Durant ce gouvernement et grâce au soutien du premier ministre Auguste Beernaert, la Belgique va finalement faire un prêt de 25 millions de francs au Roi, en 1890, en échange de la garantie pour le Parlement d’annexer le Congo au royaume de Belgique en cas de non-remboursement[5]. Une révision de la Constitution va être établie en 1893 pour pouvoir permettre au royaume de posséder une colonie et ainsi se transformer en État fédéral et non plus en État unitaire[6].

Crise sociale de 1886[modifier | modifier le code]

La Grève au pays de Charleroi (1886) de Robert Koehler.

La Belgique du XIXe siècle est un paradis économique sous lequel se cache un enfer social. L’année 1886 est marquée par des troubles sociaux de grande ampleur. Une vague d’insurrections éclate parmi les classes ouvrières en réaction à une série de problématiques qui touchaient depuis un certain temps déjà le monde du travail: excès de production, concurrences étrangères, baisse de salaires, conditions de vie déplorables, etc.[7]. La vindicte populaire inquiète le Pouvoir établi et pousse le gouvernement à s’orienter vers une politique sociale à laquelle s’opposait jusqu’alors le parlement, plutôt non-interventionniste[8].

La grève belge de 1886 consiste en une vague de révoltes et d’émeutes prenant place entre les 18 et 29 mars de la même année, principalement dans les environs de Liège et du Hainaut. Cet événement, violemment réprimé par les autorités, survient dans un contexte de crise économique majeure où l’absence de politique sociale ainsi que la baisse des salaires renforcent les disparités économiques.  

À la suite de ces événements, Léopold II signe l’arrêté royal intitulé “Comité chargé de s'enquérir de la situation du travail industriel dans le royaume et d'étudier les mesures qui pourraient l'améliorer” le 15 avril 1886. Celui-ci est contre-signé par le premier ministre Beernaert, ainsi que par le ministre de l’industrie et de travaux publics, le chevalier Alphonse de Moreau. L’arrêté a pour objectif de servir de base juridique à la mise en œuvre d’une Commission du Travail chargée de mener une enquête sur la situation des classes ouvrières. L’arrêté prévoit également la liste des membres faisant partie de ladite Commission[9][10].

L’enquête de la Commission se divise en deux moyens : une enquête écrite d’une part et une enquête orale d’autre part. Les Commissaires livreront une série de rapports et de conclusions se clôturant généralement par des propositions d’avant-projets de loi. Le gouvernement voit alors s’amorcer les contours d’un tout nouveau programme législatif en matière de droit social. On voit en effet, pour la toute première fois, émerger une prise de conscience de la part de l’Etat pour la réalité ouvrière qui n’était jusque-là perçue que de manière subjective. Cependant, les propositions législatives de la Commission restent imprégnées d’une idéologie qui reste malgré tout non-interventionniste[11].  

C’est le gouvernement, ayant l’initiative législative, qui se chargera de traduire ces propositions d’avant-projets en lois durant la période s’écoulant entre 1887 et 1891. Les différentes lois adoptées durant cette période ne traduisent pas réellement une volonté de construire une législation sociale sur le long terme. En effet, seules six lois y seront votées par le parlement : la loi sur le paiement des salaires du 16 août 1887 ; la loi relative à l’incessibilité et à l’insaisissabilité des salaires des ouvriers du 18 août 1887 ; la loi instituant les Conseils de l’industrie et du travail du 16 août 1887 ; la loi sur les Conseils de prud’homme du 31 juillet 1889 ; la loi du 9 août sur les habitations ouvrières et la loi sur le travail des femmes et des enfants du 13 décembre 1889[11].  

Si ces lois témoignent d’une certaine rupture avec les mesures politiques des gouvernements précédents, elles restent hésitantes et ne touchent pas aux questions fondamentales telles que le salaire minimum, la réparation des accidents de travail ou le rôle des syndicats[11].

Ces violentes grèves serviront également d’élément déclencheur à l’organisation du premier Congrès des œuvres sociales de Liège du 26 au 29 septembre 1886 afin de régler le problème que soulève la question sociale. C’est à ce Congrès que l’on voit émerger un Parti Démocrate-Chrétien qui met en cause, avec l’historien Godefroid Kurth, la supériorité trop écrasante des classes les plus privilégiées et prône une forme d’interventionnisme de la part de l’Etat pour rappeler à ces mêmes classes leurs responsabilités sur le plan social. Les travaux menés par les congressistes inspireront la législation sociale non seulement au niveau national mais aussi au niveau international[12].

Défense du territoire[modifier | modifier le code]

Les tensions internationales survenant par la suite, laissant planer sur la scène internationale l’ombre d’une guerre imminente entre la France et l’empire Allemand d’une part, et entre l’Autriche-Hongrie et l'Empire Russe d’autre part, incitèrent Beernaert à faire voter les crédits pour la défense de la Meuse[8].

En effet, le 8 janvier 1887, le ministre d'Allemagne à Bruxelles rendit visite à Beernaert afin de s'assurer que la Belgique conserverait sa neutralité en cas d'agression par la France. Malgré l'assurance que lui en fit Beernaert, le roi encouragea le premier ministre à donner suite au projet de fortification de la Meuse, idée à laquelle songeait déjà le gouvernement depuis les événements du mois de mars 1886. Le 29 janvier, Beernaert convoqua une réunion au ministère de la guerre afin d'y examiner le projet de fortifier Liège et Namur. Le projet fut accepté à l'unanimité par les officiers généraux. Le 8 février 1887, Beernaert dépose devant la cour le projet de loi portant modification du budget de la guerre pour 1886, demandant de ce fait les crédits pour la défense de la Meuse. La Chambre votera les crédits le 14 juin de la même année par 80 voix contre 41[13].

Première révision constitutionnelle[modifier | modifier le code]

C’est également sous le mandat de ce gouvernement, le 18 avril 1893, qu’est actée la toute première révision constitutionnelle depuis 1831. Celle-ci vise à remplacer le suffrage censitaire par le suffrage universel masculin. Le législateur tempère toutefois celui-ci par un système de vote plural. Cette révision permet d’élargir le corps électoral belge à tous les hommes adultes de plus de 25 ans du pays, dont ceux répondant à différents critères de propriété, de situation familiale ou de diplomation disposent de 2, voire de 3 voix[14]. Le nombres d'électeurs passe ainsi de 136.775 à 1.354.891[15].

Cet élargissement du suffrage correspond également à l'introduction de l'obligation de voter afin d'éviter l'absentéisme électoral qui avait été de 27% en 1890 et de 16% en 1892, et qui était finalement tombé à 5,4% en 1894[16].

Cette révision permet l’accès au parlement au Parti Ouvrier Belge lors des élections d’octobre 1894. En effet, après la création de celui-ci en 1885, les socialistes revendiquent de plus en plus ouvertement la modification du système électoral. Après l’encyclique Rerum Novarum de 1891 ainsi que les violentes grèves de 1893, le premier ministre Auguste Beernaert appelle à voter le projet de révision constitutionnelle au nom du patriotisme malgré la division entre les partis[9][17].

La réforme constitutionnelle de 1893 comprend également un second volet, la réforme du Sénat.

Elle a pour but de représenter les intérêts des sénateurs dans les sciences, l'agriculture, le commerce et l'industrie. La réforme du Sénat introduit une nouvelle catégorie de sénateurs, les sénateurs provinciaux, qui étaient élus au second degré par les conseils provinciaux au nombres de 2, 3 ou 4 par provinces en fonction de la population de ladite province. Et, elle apporta une modification afin que tous les fils du roi régnant ou, à défaut, les princes de la famille royale deviennent sénateurs de droit à l'âge de 18 ans[18].

Composition[modifier | modifier le code]

Ministère Nom Parti De À
Ministre des affaires étrangères Joseph de Riquet de Caraman-Chimay
Auguste Beernaert
Henri de Merode-Westerloo

Catholique


26 - 10 - 1884

29 - 03 - 1892

31 - 10 - 1892

29 - 03 - 1892
31 - 10 - 1892

26 - 03 - 1894

Ministre de l’intérieur Jean-Joseph Thonissen

Joseph Devolder

Ernest Mélot

Jules de Burlet

Catholique

26 - 10 - 1884

24 - 10 - 1887

06 - 11 - 1890

02 - 03 - 1891

24 - 10 - 1887

06 - 11 - 1890

02 - 03 - 1891

26 - 03 - 1894

Ministre de la Justice Joseph Devolder

Jules Lejeune

Catholique

Extra-parlementaire

26 - 10 - 1884

24 - 10 - 1887

24 - 10 - 1887
26 - 03 - 1894
Ministre des finances Auguste Beernaert Catholique

26 - 10 - 1884

26 - 03 - 1894
Ministre de l’agriculture, de l’industrie et

des travaux publics  

Alphonse de Moreau

Léon De Bruyn

Catholique

26 - 10 - 1884
26 - 08 - 1888
26 - 08 - 1888
26 - 03 - 1894
Ministre des chemins de fer, postes

et télégraphes

Jules Vandenpeereboom Catholique

26 - 10 - 1884

26 - 03 - 1894
Ministre de la guerre Charles Pontus

Jacques-Joseph Brassinne

Extra-parlementaire 26 - 10 - 1884

04 - 05 - 1893

04 - 05 - 1893

26 - 03 - 1894

Remaniements[modifier | modifier le code]

  • 1891 :
    • Le 2 mars 1891, Jules de Burlet est nommé ministre de l’intérieur en raison de l’état de santé d’Ernest Mélot[23].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. GURICKX, A., « A la recherche de la pacification politique et sociale », sur www.histoire-des-belges.be
  2. Jules Gérard-Libois et Benoît Verhaegen, « Le Congo », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. n° 1077, no 12,‎ , p. 1 (ISSN 0008-9664 et 1782-141X, DOI 10.3917/cris.1077.0001, lire en ligne, consulté le )
  3. VAN DER MISSEN E, Léopold II et Beernaert, d'après leur correspondance inédite de 1884 à 1894, Bruxelles, Goemaere, p. 97
  4. GERARD-LIBOIS, J., VERHAEGEN, B.,, « Le Congo : Du domaine de Léopold II à l’indépendance », sur le Cairn
  5. LIBOTTE O, « Le Congo belge », sur Urome
  6. Const., Art. 1, modifié par la révision constitutionnelle du 5 mai 1893, M.B., 8 mai 1893.
  7. VAN KALKEN, F., Commotions populaires en Belgique (1834-1902), Bruxelles, Office de publicité, 1936, p. 100
  8. a et b VAN DER SMISSEN, E., "Léopold II et Beernaert, d'après leur correspondance inédite de 1884 à 1894", Goemaere (Bruxelles), 1920 (2 vol.), p.97.
  9. a et b DESTATTE, P., « Chapitre 5. - L’évolution des partis politiques de 1846 à 1894 » in Histoire de la Belgique contemporaine, Bruxelles, Éditions Larcier, 2019, p. 88.
  10. DUMONT, G-H., La Vie quotidienne en Belgique sous le règne de Léopold II (1865-1909), Paris, Hachette, 1974, 232 p., p. 91.
  11. a b et c NANDRIN, J-P., La Laborieuse Genèse du droit social belge : Une utopie récupérée, Bruxelles, Édition de l'université libre de Bruxelles, 1987, p. 263 - 283
  12. GERIN, P., Les écoles sociales belges et la lecture de Rerum novarum. In: « Rerum novarum ». Écriture, contenu et réception d’une encyclique. Rome : École Française de Rome, 1997, p. 267
  13. DUMOULIN, M., Défense nationale et crise européenne. La décision de construire les forts de la Meuse : 1886-1887. In: Opinion publique et politique extérieure en Europe. I. 1870-1915. Actes du Colloque de Rome (13-16 février 1980) Rome : École Française de Rome, 1981. p. 232-241.
  14. COPPEIN, B., DE BROUWER, J., « Fin de siècle (1883-1914) » in   Geschiedenis van de balie van Brussel /1811–2011, Bruxelles, Bruylant, 2012, p. 100.
  15. ADELMAN Loire, Biographie nationale, Bruxelles, L'Académie royale de Belgique, t. XXXIII, suppl. t. IV, fasc., , 448 p., p. 77
  16. MABILE, X., « Pourquoi on doit voter en Belgique », Revue belge d'analyse et de débat,‎ (www.revuepolitique.be)
  17. DUJARDIN, V., SINGELYN, M., “Les systèmes électoraux de la Belgique”, Bruxelles, Bruylant, 2012, p. 70
  18. SÄGESSER C., et ISTASSE C., « Le sénat et ses réformes successives », Courrier hebdomadaire du CRISP,‎ , p. 19 (www.cairn.info)
  19. MOREAU, G., Revue encyclopédique volume 2, Paris, Larousse, , p. 40
  20. (nl) CHRISTIAENSEN, S., « Tussen klassieke en moderne criminele politiek. Leven en beleid van Jules Lejeune (Samenleving, criminaliteit en strafrechtspleging 28) », Press. Univ. Louvain,‎ , p. 287
  21. a et b de HEMRICOURT de GRUNNE, F., et al., Vingt-cinq années de gouvernement, 1884-1909 : le parti catholique belge et son oeuvre, Bruxelles, Dewit, , p. 376 et 424
  22. TERWECOREN, E., BROECKAERT, J., BAESTEN, V., « Chronique du mois de novembre », Précis historiques : bulletin des missions belges de la Compagnie de Jésus, volume 39,‎
  23. TERWECOREN, E., BROECKAERT, J., BAESTEN, V., « Chronique du mois de mars », Précis historiques : bulletin des missions belges de la Compagnie de Jésus, volume 40,‎ , p. 204
  24. Académie royale des sciences d’outre-mer, Biographie belge d’outre-mer : Belgische overzeese biographie, Volume 4, Congo (Democratic Republic), L'Academie,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Académie royale des sciences d’outre-mer, Biographie belge d’outre-mer : Belgische overzeese biographie, Volume 4, Congo (Democratic Republic), L'Academie, 1956.
  • ADELMAN, L., "Biographie nationale", Bruxelles, L'Académie royale de Belgique, t. XXXIII, suppl. t. IV, fasc., 1965.
  • CHRISTIAENSEN, S., « Tussen klassieke en moderne criminele politiek. Leven en beleid van Jules Lejeune (Samenleving, criminaliteit en strafrechtspleging 28 », Press. Univ. Louvain,‎ 2004.
  • COPPEIN, B., De BROUWER, J., « Fin de siècle (1883-1914) » in Geschiedenis van de balie van Brussel /1811–2011, Bruxelles, Bruylant, 2012.
  • Const., Art. 1, modifié par la révision constitutionnelle du 5 mai 1893, M.B., 8 mai 1893.
  • DESTATTE, P., « Chapitre 5. - L’évolution des partis politiques de 1846 à 1894 » in Histoire de la Belgique contemporaine, Bruxelles, Éditions Larcier, 2019.
  • DUJARDIN, V., SINGELYN, M., “Les systèmes électoraux de la Belgique”, Bruxelles, Bruylant, 2012.
  • DUMONT, G-H., La Vie quotidienne en Belgique sous le règne de Léopold II (1865-1909), Paris, Hachette, 1974.
  • DUMOULIN, M., Défense nationale et crise européenne. La décision de construire les forts de la Meuse : 1886-1887. In: Opinion publique et politique extérieure en Europe. I. 1870-1915. Actes du Colloque de Rome (13-16 février 1980) Rome : École Française de Rome, 1981.
  • GERARD-LIBOIS, J., VERHAEGEN, B., « Le Congo : Du domaine de Léopold II à l’indépendance », Courrier hebdomadaire du CRISP 1985/12 (n°1077), pages 4 à 11.
  • GERIN, P., Les écoles sociales belges et la lecture de Rerum novarum. In: « Rerum novarum ». Écriture, contenu et réception d’une encyclique. Rome : École Française de Rome, 1997.
  • GURICKX, A., « A la recherche de la pacification politique et sociale », disponible sur www.histoire-des-belges.be
  • de HEMRICOURT de GRUNNE, F., et al., "Vingt-cinq années de gouvernement, 1884-1909 : le parti catholique belge et son oeuvre", Bruxelles, Dewit, 1910.
  • LIBOTTE, O., « Le Congo belge », Urome, p. 1.
  • MABILE, X., « Pourquoi on doit voter en Belgique », Revue belge d'analyse et de débat,‎ 6 septembre 2010.
  • MOREAU, G., Revue encyclopédique volume 2, Paris, Larousse, 1892.
  • NANDRIN, J-P., La Laborieuse Genèse du droit social belge : Une utopie récupérée, Bruxelles, Édition de l'université libre de Bruxelles, 1987.
  • SÄGESSER C., et ISTASSE C., « Le sénat et ses réformes successives », Courrier hebdomadaire du CRISP,‎ 2014.
  • TERWECOREN, E., BROECKAERT, J., BAESTEN, V., « Chronique du mois de novembre », Précis historiques : bulletin des missions belges de la Compagnie de Jésus, volume 39,‎ 1890.
  • TERWECOREN, E., BROECKAERT, J., BAESTEN, V., « Chronique du mois de mars », Précis historiques : bulletin des missions belges de la Compagnie de Jésus, volume 40,‎ 1891.
  • VAN DER SMISSEN, E., "Léopold II et Beernaert, d'après leur correspondance inédite de 1884 à 1894", Goemaere (Bruxelles), 1920 (2 vol.).
  • VAN KALKEN, F., Commotions populaires en Belgique (1834-1902), Bruxelles, Office de publicité, 1936.


Beernaert