Chemillé-en-Anjou

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Chemillé-en-Anjou
De haut en bas et de gauche à droite: le château de Chanzeaux; la gare de Chemillé-Melay; l'église de La Tourlandry; l'abbatiale de Saint-Georges-des-Gardes; l'église Notre-Dame de Chemillé-Melay; panorama de Chanzeaux; panorama de Sainte-Christine; le moulin à vent du Gué Robert à Valanjou; le château de Gonnord à Valanjou.
Image illustrative de l’article Chemillé-en-Anjou
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Intercommunalité Mauges Communauté
Maire
Mandat
Hervé Martin
2020-2026
Code postal 49120, 49310, 49670 et 49750
Code commune 49092
Démographie
Gentilé Chemillois
Population
municipale
21 386 hab. (2021)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 12′ 36″ nord, 0° 43′ 43″ ouest
Altitude Min. 19 m
Max. 216 m
Superficie 323,98 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chemillé-en-Anjou
(ville isolée)
Aire d'attraction Chemillé-en-Anjou
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Chemillé-en-Anjou
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Chemillé-en-Anjou
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Chemillé-en-Anjou
Liens
Site web http://www.chemille-en-anjou.fr/

Chemillé-en-Anjou est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, créée le [1]. Elle est issue de la fusion des communes de la communauté de communes de la région de Chemillé. Son chef-lieu est fixé à Chemillé-Melay.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte topographique de la commune de Chemillé-en-Anjou
Carte topographique de la commune de Chemillé-en-Anjou

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Avec environ 324 km2, Chemillé-en-Anjou est la quatrième commune la plus étendue de France métropolitaine (après Arles, Val-Cenis et Saintes-Maries-de-la-Mer).

Le chef-lieu de la commune nouvelle, Chemillé, se situe au sud-ouest du département de Maine-et-Loire.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 714 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1950 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records ST GEORGES GARD (49) - alt : 203 m 47° 09′ 00″ N, 0° 44′ 18″ O
Records établis sur la période du 01-01-1950 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 1,8 4 5,5 9,1 12 13,8 13,8 11,4 8,9 4,8 2,5 7,5
Température moyenne (°C) 4,7 5,1 7,9 10,1 13,8 17,2 19,2 19,2 16,4 12,6 7,9 5,1 11,6
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,4 11,9 14,7 18,6 22,4 24,6 24,6 21,4 16,3 10,9 7,7 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−14,9
17.01.1985
−16
15.02.1956
−10,4
01.03.05
−4,5
12.04.1986
−0,1
03.05.1981
1
11.06.1965
7
12.07.00
6,8
29.08.1986
2,1
11.09.1972
−3
30.10.1997
−7
25.11.1956
−11,7
28.12.1962
−16
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
17,6
01.01.22
21,2
27.02.19
23,7
30.03.17
28,8
30.04.05
33
25.05.1953
38,5
28.06.19
40,3
23.07.19
39,1
07.08.20
35,5
02.09.1961
30,3
02.10.11
21,5
07.11.15
17,3
07.12.00
40,3
2019
Précipitations (mm) 87,9 64,8 65,2 64,7 64,8 45 53,8 44 65,3 89,5 83,2 89,7 817,9
Source : « Fiche 49281001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chemillé-en-Anjou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chemillé-en-Anjou, une unité urbaine monocommunale[12] de 21 386 habitants en 2021, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chemillé-en-Anjou, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou naît de la fusion des 12 communes de la communauté de communes de la région de Chemillé, à savoir Chanzeaux, La Chapelle-Rousselin, Chemillé-Melay (constituée de Chemillé et Melay), Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Neuvy-en-Mauges, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin, La Salle-de-Vihiers, La Tourlandry et Valanjou[1].

À sa création, la commune est intégrée à l'arrondissement de Cholet. Les communes de Chanzeaux et Valanjou faisaient auparavant partie de l'arrondissement d'Angers et la commune de La Salle-de-Vihiers faisait partie de l'arrondissement de Saumur, ce qui a nécessité des modifications des limites d'arrondissements[17].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Jusqu'au renouvellement des conseils municipaux de 2020, la commune nouvelle était administrée par un conseil municipal constitué de l'ensemble des membres des conseils municipaux des anciennes communes[1].

La commune est constituée de treize communes déléguées : Chanzeaux, La Chapelle-Rousselin, Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Neuvy-en-Mauges, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin, La Salle-de-Vihiers, La Tourlandry et Valanjou, ainsi que Chemillé et Melay maintenues dans leur nom et limites territoriales[1].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 2020 Christophe Dilé[18] DVD Agriculteur
Ancien président de la CC de la région de Chemillé (2008 → 2015)
Ancien maire de Neuvy-en-Mauges (2001 → 2015)
mai 2020 En cours
(au 27 mai 2020)
Hervé Martin[19] DVD Agriculteur
Conseiller départemental (2015 → 2021)
1er vice-président de Mauges Communauté
Ancien maire de Saint-Georges-des-Gardes (2008 → 2015)

Communes déléguées[modifier | modifier le code]

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Chemillé
(siège)
49092 CC de la Région de Chemillé 49,20 7 028 (2010) 143


Chanzeaux 49071 CC de la Région de Chemillé 31,47 1 177 (2013) 37
La Chapelle-Rousselin 49074 CC de la Région de Chemillé 12,54 778 (2013) 62
Cossé-d'Anjou 49111 CC de la Région de Chemillé 13,29 430 (2013) 32
La Jumellière 49169 CC de la Région de Chemillé 29,09 1 419 (2013) 49
Melay 49199 CC de la Région de Chemillé 22,70 1 608 (2010) 71
Neuvy-en-Mauges 49225 CC de la Région de Chemillé 18,13 802 (2013) 44
Sainte-Christine 49268 CC de la Région de Chemillé 9,52 813 (2013) 85
Saint-Georges-des-Gardes 49281 CC de la Région de Chemillé 32,49 1 616 (2013) 50
Saint-Lézin 49300 CC de la Région de Chemillé 13,08 777 (2013) 59
La Salle-de-Vihiers 49325 CC de la Région de Chemillé 17,27 1 036 (2013) 60
La Tourlandry 49351 CC de la Région de Chemillé 19,34 1 344 (2013) 69
Valanjou 49153 CC de la Région de Chemillé 55,86 2 290 (2013) 41

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 21 386 habitants[Note 6], en diminution de 0,49 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2016 2021
21 60021 386
(Sources : Insee à partir de 2014[20].)

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 10 567 hommes pour 10 418 femmes, soit un taux de 50,36 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,63 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
6,8 
75-89 ans
9,8 
13,8 
60-74 ans
14,3 
19,5 
45-59 ans
19,1 
20,7 
30-44 ans
19,7 
16,6 
15-29 ans
14,1 
21,7 
0-14 ans
20,8 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2020 en pourcentage[22]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
6,9 
75-89 ans
9,4 
16 
60-74 ans
16,8 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,3 
30-44 ans
17,5 
18,7 
15-29 ans
17,6 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Arrêté n° DRCL-BCL-2015-58 en date du 24 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 71,‎ (lire en ligne [PDF]).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  8. « Fiche du Poste 49281001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Chemillé-en-Anjou », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Préfecture de Maine-et-Loire, « Recueil des actes administratifs du 15 décembre 2015 », (consulté le ), Arrêté 2015/SGAR/319 du 14 décembre 2015 portant modification des limites territoriales des arrondissements.
  18. Mauges Les communes nouvelles ont élu leur maire, Courrier de l'Ouest, 16 décembre 2015 (consulté le 16 décembre 2015).
  19. « Chemillé-en-Anjou. Election sans surprise du maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chemillé-en-Anjou (49092) », (consulté le ).
  22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
  23. Jardin Camifolia sur le site de Chemillé-en-Anjou.