Trémentines
Trémentines | |||||
La rue Pasteur à Trémentines. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Intercommunalité | Agglomération du Choletais | ||||
Maire Mandat |
Jacqueline Delaunay 2020-2026 |
||||
Code postal | 49340 | ||||
Code commune | 49355 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trémentinais | ||||
Population municipale |
3 081 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 88 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 07′ 24″ nord, 0° 47′ 07″ ouest | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 180 m |
||||
Superficie | 34,83 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Trémentines (ville isolée) |
||||
Aire d'attraction | Cholet (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cholet-2 | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site de Trémentines | ||||
modifier |
Trémentines est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés les Trémentinais et les Trémentinaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune angevine des Mauges, Trémentines se situe au nord de Nuaillé, sur les routes D 160E, Saint-Georges-des-Gardes / Nuaillé, D 160, Cholet, et D 65, Le May-sur-Èvre / Vezins[1].
Communes limitrophes de Trémentines :
May-sur-Èvre | La Chapelle-Rousselin | Saint-Georges-des-Gardes La Tourlandry |
||
Saint-Macaire-en-Mauges | N | Vezins Coron | ||
O Trémentines E | ||||
S | ||||
Saint-Léger-sous-Cholet Cholet |
Nuaillé Toutlemonde |
Chanteloup-les-Bois |
Les communes les plus proches sont : Nuaillé (3 km), Saint-Georges-des-Gardes (4 km), Vezins (5 km), La Tourlandry (7 km), Toutlemonde (8 km), Le May-sur-Èvre (8 km), Chanteloup-les-Bois (8 km), Mazières-en-Mauges (9 km), La Jubaudière (9 km) et Cholet (10 km)[2].
Relief et paysage
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans la vallée de l'Èvre et sur les collines de l'Anjou. Elle est située sur un double plateau, divisé par la vallée de l’Èvre qui arrose la commune sur un parcours de 10 100 mètres et animait autrefois les moulins de Picosson et de la Fôrétrie. L’Èvre est grossi des ruisseaux de l’Éperonnière, de la Génillière, de Montbault, de la Singère, de la Beillardière et des Ogeries.
Géologie et hydrologie
[modifier | modifier le code]La commune s'étend sur un terrain granitique, eurite et syénite[3].
Transports
[modifier | modifier le code]Transports routiers et autoroutiers
[modifier | modifier le code]La Route impériale d’Angers au Sables d’Olonne traverse la commune ainsi que l’autoroute Angers-La Roche-sur-Yon (A87).
Transports ferroviaires
[modifier | modifier le code]La ligne de chemin de fer Angers – Cholet traverse presque parallèlement la partie occidentale avec une gare de marchandises située à 2 200 mètres de l’agglomération, la station voyageurs ayant été fermée en 1999. La gare la plus proche est la celle de Cholet.
Transports péri-urbains
[modifier | modifier le code]La ligne 12 du réseau Choletbus assure les arrêts de Trémentines, Cholet et Angers[4]. La ligne 7 du réseau Anjoubus assure également ces arrêts.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée » et « Moyenne vallée de la Loire »[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 777 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cholet à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Trémentines est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Trémentines[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,9 %), prairies (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), cultures permanentes (0,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Ecclesia de Trementinis en 1122, Tourmentines aux XVIe-XVIIIe siècles[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Deux mégalithes se tiennent encore sur le territoire de la commune, le menhir du Pré de la Chapelle et la pierre Fiche ou la pierre qui tourne de la ferme du Parchambault où se trouve également un tumulus. De plus, ont été trouvés sur l'ensemble de la commune 19 haches polies et quatre silex taillés[3].
On retrouve la trace de deux voies romaines, une se dirigeant vers La Tourlandry, la seconde vers Vezins. En 1878, il est fait mention d'un tronçon dallé de larges dalles de granite[3], sans qu'il ait été prouvé qu'il s'agit d'une voie antique.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]L'église a probablement été fondée vers le XIe siècle par les seigneurs de Maulévrier. Au XIIe siècle, elle est la propriété de l'abbaye Saint-Florent-de-Saumur. Un prieuré y est créé au sud de l'église[3].
Période moderne
[modifier | modifier le code]Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Durant le mois de décembre 1793, les Vendéens s'emparent de la cloche de la chapelle du château de Mincé à Échemiré. Elle est convoyée à Trémentines et y est utilisée en toute clandestinité dès le mois de février 1794. La cloche Barbe de Mincé, bien qu'inscrite aux Monuments historiques en 1982 par la commune qui se déclare propriétaire, n'est vraiment révélée au public de façon officielle qu'en 2021 lors de sa redécouverte par Julien Daïffi lors d'une étude historique portant sur Échemiré et le Mincé[18]. La cloche fut si bien dissimulée que ni l'abbé Cottereau (célèbre érudit) ni Pierre Boisard (historien émérite) n'apprirent son existence. Elle n'est d’ailleurs pas présente sur l'inventaire de 1906 qui est complet à l'exception du contenu du tabernacle. Plusieurs habitants du Baugeois réclament son retour depuis 2021[19],[20].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune est membre de l'agglomération du Choletais. La commune était précédemment membre de la communauté d'agglomération du Choletais[24].
Autres circonscriptions
[modifier | modifier le code]Trémentines appartient au canton de Cholet-2.
Jumelages et partenariats
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 3 081 habitants[Note 3], en évolution de +5,8 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,6 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 511 hommes pour 1 537 femmes, soit un taux de 50,43 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements scolaires : l'école maternelle publique Le Petit Prince, l'école maternelle privée, l'école primaire publique Saint-Exupéry et l'école primaire privée Sacré-Cœur.
Santé
[modifier | modifier le code]Établissements de santé : une pharmacie et une maison de retraite.
Sports
[modifier | modifier le code]Installations sportives : deux terrains de football, où se pratique du football, deux terrains de tennis, un boulodrome, une salle multi-sport, la salle Audignane où se pratique du basket-ball, une salle d'arts martiaux (dojo), une salle multi-sports où se pratique du tennis, du tennis de table et du basket-ball, une salle de gymnastique, où se pratique la gymnastique et la zumba, un city-stade (terrain où l'on peut jouer au football et au basket-ball) et une salle de danse.
Culture
[modifier | modifier le code]RencArt : salon annuel de peinture et de sculpture, depuis [31].
Économie
[modifier | modifier le code]Sur 172 établissements présents sur la commune à fin 2010, 30 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 39 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[32]. Fin 2015, sur les 174 établissements actifs, 20 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 44 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santé[33].
Ce petit bourg près de Cholet est le siège d'une industrie horlogère avec la présence de l'entreprise Bodet[34].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices religieux :
- Église Saint-Euvert du XIXe siècle.
- Chapelle et croix : grand calvaire à la sortie du bourg vers Nuaillé : une croix est placée sur le globe terrestre, lui-même soutenu par 5 colonnes formées chacune de 4 rouleaux à battre le grain avec l’inscription : « Au Christ Roi Sauveur du Monde, mission de 1934 ».
Édifices civils :
- Ancienne gare à la sortie du bourg vers Le May-sur-Èvre fermée depuis 1999.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Félix-Pierre Fruchaud (1811-1874), né dans la commune, archevêque de Tours au XIXe siècle.
- Alfred Jungbluth (1865-1914), sculpteur et dessinateur né dans la commune.
- Henri Fruchaud (1894-1960), chirurgien, commandeur de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, inhumé dans la commune.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376, lire en ligne), p. 589-594.
- Alain Rigaudeau, Trémentines au 20e siècle – Le temps des conflits, 2021
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- IGN et BRGM, Géoportail Trémentines (Maine-et-Loire), consulté le 18 novembre 2012.
- Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Trémentines (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 18 novembre 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- Port 1996, p. 589.
- Choletbus, Réseau de transport Choletbus, consulté le 2 septembre 2013.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Trémentines et Cholet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cholet », sur la commune de Cholet - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cholet », sur la commune de Cholet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Trémentines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Trémentines ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cholet », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Célestin Port 1996, p. 589, formes anciennes du nom.
- « Cloche », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Bauge-en-Anjou, votre magazine N°22 », sur calameo.com (consulté le ).
- « Maine-et-Loire. Deux communes se disputent une cloche disparue pendant la Révolution de 1793 », sur angers.maville.com (consulté le ).
- Célestin Port 1996, p. 590, liste des maires jusqu'en 1995.
- Ouest-France, Maire, adjoints et délégués se sont répartis (sic) les tâches, article du 4 avril 2014.
- « Trémentines. Jacqueline Delaunay est première magistrate », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI du Choletais (244900700), consulté le 28 septembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Trémentines (49355) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- « Trémentines. Quinze artistes exposent au salon Renc’Art », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Trémentines (49), consultées le 16 juin 2013.
- « Dossier complet - Commune de Trémentines (49358) », sur Insee, (consulté le ).
- Hervé Gallet, « Et si vous osiez porter une horloge de gare au poignet ? », Le Point, (lire en ligne).