Saison 1970-1971 du Stade rennais UC
1970-1971
Président | Jean Rohou |
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Entraîneur | Jean Prouff |
Championnat |
11e 14V-9N-15D, 37 points 56 buts pour, 53 contre |
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Coupe de France |
Vainqueur Olympique lyonnais 1 - 0 |
Meilleur buteur |
Championnat : Serge Lenoir (16) Toute la saison : Serge Lenoir (18) |
Maillots
Chronologie
La saison 1970-1971 du Stade rennais Université Club débute le avec la première journée du Championnat de France de Division 1, pour se terminer le avec la dernière journée de cette compétition.
Le Stade rennais UC est également engagé en Coupe de France, et remporte la compétition pour la deuxième fois de son histoire.
Résumé de la saison
[modifier | modifier le code]Après une saison 1969-1970 compliquée, le Stade rennais peut s'attendre à vivre un exercice 1970-1971 tout aussi difficile. L'effectif n'a que peu évolué à l'intersaison, le seul changement majeur étant le remplacement du défenseur central Georges Jazdzyk par le solide Zygmunt Chlosta. Côté attaque, l'international André Betta arrive, et prendra rapidement la place de Lukić. Malgré ce recrutement limité, le Stade rennais UC commence sa saison en fanfare, et reste invaincu jusqu'à octobre. Il occupe au passage la première place du classement durant quatre journées, puis s'offre quelques résultats convaincants, comme face au FC Nantes (4 - 0), bien aidé par l'émergence d'un jeune talent nommé Raymond Keruzoré, encore étudiant en physique-chimie[1],[2].
Cependant, le Stade rennais UC souffre de l'absence d'un avant-centre[3]. Après six ans de bons et loyaux services, Daniel Rodighiero plie bagage au mois d'octobre, et ne sera remplacé qu'en janvier avec l'arrivée du Lyonnais André Guy. Alors que Victor Mosa quitte le club à son tour, le Stade rennais UC recrute un milieu de terrain argentin nommé Héctor Toublanc dont le duo avec Serge Lenoir deviendra rapidement populaire[3]. Malgré cet effort de recrutement, les résultats rennais vont peu à peu devenir décevants, peut-être comme conséquence de l'excellent parcours en Coupe de France réalisé lors de la deuxième partie de saison.
Longtemps classés parmi les quatre premiers (ce qui pouvait lui assurer une qualification pour la toute nouvelle Coupe UEFA), les « Rouge et Noir » lâchent du lest une première fois en février avec trois défaites de rang. La fin de saison est, elle, cauchemardesque, avec onze matchs sans victoire pour terminer l'exercice, dont sept matchs consécutifs sans but marqué. De troisièmes, les Rennais finissent par échouer à une décevante onzième place qui reflète mal l'excellence de leur parcours de début de saison. Heureusement, la Coupe de France viendra grandement rehausser le bilan de cet exercice 1970-1971.
Le parcours en Coupe de France
[modifier | modifier le code]Six ans après son premier succès dans l'épreuve, le Stade rennais va de nouveau goûter au bonheur de remporter la Coupe de France. De l'épopée de 1965, les seuls rescapés sont l'entraîneur Jean Prouff, et les défenseurs Louis Cardiet et René Cédolin, ce dernier n'ayant cependant pas disputé la finale rejouée contre Sedan.
Le parcours rennais débute par deux tours facilement gagnés contre des clubs amateurs. En trente-deuxièmes de finale, l'US Quevilly est aisément sortie (4 - 1) sur terrain neutre à Paris, dans un match disputé au Stade Jean-Bouin, le Parc des Princes étant alors en pleine rénovation. En seizièmes, c'est l'Entente Bagneaux-Fontainebleau-Nemours qui se fait éliminer (2 - 0). Le Stade rennais se qualifie pour la suite de la compétition, disputée sous forme de matchs aller-retour.
En huitièmes de finale, les amateurs du CA Mantes-la-Ville, se présentent. Tombeurs du Stade quimpérois et du RCFC Besançon aux tours précédents[4],[5], les Mantais se déplacent route de Lorient pour la rencontre aller. Lors de celle-ci, les Rennais frappent à trois reprises sur les montants[6] avant de finir par ouvrir la marque sur un penalty très controversé[6],[7] : le gardien mantais, qui venait de s'emparer du ballon, est pris soudainement de crampes. Le jeu s'arrête, ses coéquipiers lui étirant la jambe douloureuse. L'un de ces derniers s'empare du ballon à la main. L'arbitre M. Peauger, qui n'avait pas sifflé l'arrêt du jeu, désigne contre toute attente, et sans intervention rennaise, le point de penalty[6]. Lenoir ne se fait pas prier et marque le seul but du match. Au match retour, l'ambiance est délétère[7],[8]. Aubour, coupable selon une partie du public d'avoir brisé le péroné de l'un des ailiers mantais au match aller, se fait littéralement lyncher par quelques individus qui l'agressent physiquement[8]. Déjà visiblement déstabilisé par l'accueil qui lui avait été réservé (des « Aubour assassin ! » étant descendus des tribunes à l'entrée des deux équipes sur le terrain[8]), le portier rennais avait encaissé un but dès la première minute de jeu, sur une frappe pourtant anodine[8]. Dominateurs en première période[8], les Rennais finissent par égaliser par Lukić à quelques minutes de la pause. Le score n'évoluera plus et le Stade rennais se qualifie dans la douleur pour le tour suivant.
En quarts de finale, le Stade rennais UC retrouve l'AS Monaco, relégué en Division 2 deux saisons auparavant. Malgré l'écart hiérarchique entre les deux équipes, ce sont les Monégasques qui prennent le meilleur sur les Rennais au terme de la première manche, disputée en Principauté (0 - 2). Au retour, des Rennais déchaînés refont leur retard en l'espace d'un quart d'heure[7], puis rajoutent deux nouveaux buts pour parachever leur triomphe (4 - 0). Dans l'équipe adverse, l'ancien rennais Louis Floch reste beau joueur et souhaite à ses anciens partenaires de jouer la finale[2].
L'Olympique de Marseille se dresse face aux Rennais en demi-finale. L'obstacle est de taille : menés par leur attaquant-vedette Josip Skoblar (qui marquera 44 buts cette saison-là[9]), les Olympiens sont lancés à la conquête de leur troisième titre de champion de France, et comptent bien s'offrir leur huitième Coupe de France. Alors que l'autre demi-finale oppose Sochaux à Lyon, les pronostics avancent que le vainqueur de Rennes - Marseille remportera l'épreuve[2]. Avant la double confrontation, le hasard veut que les Rennais se déplacent une première fois au Stade Vélodrome un peu moins d'une semaine avant le match aller, pour le compte du championnat. La défaite rennaise est lourde (0 - 5, avec un quadruplé de Skoblar), mais Jean Prouff sait quelle est la priorité de la fin de saison, et remanie fortement son équipe, alignant d'entrée d'habituels remplaçants et changeant de postes quelques cadres (le défenseur Cédolin passera ainsi au milieu de terrain[10]), dans le but de tromper l'adversaire[7]. Prouff l'avoue lui-même à l'issue de la rencontre : « Jeudi, tout sera différent »[2]. Effectivement, quatre jours après la piteuse défaite en championnat, les Rennais tiennent longtemps tête aux Marseillais, et ne s'inclinent que 1 but à 0, conservant toutes leurs chances de qualification.
La demi-finale retour est explosive. Les deux équipes pénètrent dans un stade de la route de Lorient plein comme un œuf[11] puisque pas moins de 27 194 spectateurs s'entassent dans les gradins[2], sans compter ceux qui s'installent sur les toits des tribunes, sur des pylônes ou dans les arbres environnants[7]. Tôt dans le match, André Guy manque l'occasion d'ouvrir le score à la suite d'un tir de Rico détourné par un défenseur sur le poteau[11]. À la 29e minute, Guy marque finalement, mais son but est refusé pour une position de hors-jeu[11]. Dans la foulée, c'est Marseille qui réussit à ouvrir le score, sur un but de Loubet consécutif à un dégagement manqué par Cédolin (31e). Obligés de marquer deux fois, les Rennais égalisent avant la mi-temps : à la suite d'un coup franc, Cosnard prolonge le ballon de la tête pour Guy qui égalise au second poteau (44e)[11]. À l'heure de jeu, le Stade rennais refait totalement son retard : sur une contre-attaque, Betta est fauché dans la surface, mais l'action se poursuit et le centre parfait de Keruzoré parvient à Guy qui marque une nouvelle fois de la tête (61e), plongeant le stade de la route de Lorient dans un état de transe[11]. La fin de la rencontre, puis la prolongation, ne parviennent pas à départager les deux équipes. Pour la première fois de son histoire, le Stade rennais doit disputer une séance de tirs au but. Son gardien, Marcel Aubour y sortira le grand jeu[12],[13]. Il voit d'abord le tir de Skoblar passer au-dessus de sa barre transversale[11], alors que de leur côté, ses coéquipiers Lenoir et Guy battent Escale. Il est ensuite décisif en arrêtant magnifiquement la tentative de Kula[11] ce qui provoque l'envahissement du terrain par un public qui pensait la rencontre terminée[2]. Et si Betta manque un penalty qui aurait pu donner la victoire aux Rennais, Aubour est encore là pour détourner celui de Hodoul[11], devenant le héros de la qualification rennaise.
En finale, le Stade rennais UC trouve sur son chemin l'Olympique lyonnais, qui est difficilement venu à bout de Sochaux (1 - 0, 1 - 1), mais a réalisé un beau parcours en sortant notamment l'AS Saint-Étienne au prix d'une belle remontée au match retour (0 - 2, 3 - 0)[14]. Équipe qui s'est rapidement calée en milieu de classement en championnat[15], l'OL mise sur la jeunesse et l'ambition de ses joueurs[16] comme Raymond Domenech (19 ans) ou Serge Chiesa (20 ans) entourés par quelques éléments d'expérience, comme Fleury Di Nallo.
Du côté rennais, alors que Jean Prouff prépare ses joueurs au calme à Saint-Malo[17],[18], la confiance est là, et l'on compte sur le soutien massif du public breton qui envahira le Stade olympique de Colombes[17]. Prouff estime que son équipe a « au moins autant de chances, sinon plus », que Lyon de l'emporter[18], alors qu'André Guy ancien lyonnais, ne ressent aucun sentiment de revanche à l'égard de son ancien club[17].
La veille de la rencontre, les Rennais rejoignent la capitale en train et sont accueillis à la Gare Montparnasse par des supporters bretons[1],[19]. Le 20 juin, Rennais et Lyonnais en décousent enfin à Colombes. La première mi-temps est relativement à l'avantage des « Rouge et Noir », qui marquent un but. Celui-ci est refusé par M. Vigliani, Guy ayant bousculé le portier adverse Chauveau[19]. À la mi-temps, malgré quelques occasions lyonnaises, le score est toujours vierge, et l'on retient surtout la partie de pétanque improvisée par le facétieux Aubour avec des artichauts lancés par le public[12],[20]. La seconde période recommence sur les mêmes bases que la première, le Stade rennais UC manquant plusieurs fois la cible, par Guy notamment[19]. Un deuxième but marqué par Betta est refusé aux Rennais (58e), cette fois pour un hors-jeu de position de Rico[21]. Une décision mal comprise par les joueurs rennais[7]. La délivrance vient peu après l'heure de jeu : sur une perte de balle lyonnaise, Naumović transmet rapidement à Guy, qui contrôle et frappe du droit. Son tir est repoussé par le poteau, mais le ballon revient sur l'attaquant rennais qui est fauché dans la surface par Valette[22]. M. Vigliani siffle un penalty qualifié de litigieux[7],[23] qu'André Guy se charge lui-même de transformer d'un tir puissant en pleine lucarne droite[22]. Malgré plusieurs autres occasions rennaises, le score ne bougera plus. Le Stade rennais s'impose 1 but à 0 et remporte sa deuxième coupe de France. Le capitaine rennais Louis Cardiet peut alors soulever la coupe, reçue des mains du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas[24].
Dès la fin du match, les rues de Rennes se remplissent d'un concert de klaxon[21], et la ville fera la fête jusqu'au soir[19]. Au retour des joueurs, comme en 1965, c'est un public massif et enthousiaste qui accompagne les vainqueurs, de la gare jusqu'à l'hôtel de ville[21]. Les joueurs mettent deux à trois heures pour faire le trajet[25],[26], se frayant difficilement un chemin dans des rues noires de monde[7]. Trois jours après la finale, le Stade rennais retrouvera l'OL, cette fois en championnat, route de Lorient. Fair-play, les Lyonnais saluent leurs vainqueurs en leur faisant une haie d'honneur à leur entrée sur le terrain[27]. Dans le jeu, les Rhodaniens prendront leur revanche, s'imposant 3 buts à 2.
Transferts en 1970-1971
[modifier | modifier le code]Nom | Nationalité | Provenance/Destination | ||
Arrivées | ||||
André Betta | France | Girondins de Bordeaux | ||
Zygmunt Chlosta | France | AS Nancy-Lorraine | ||
André Guy | France | Olympique lyonnais[28] | ||
Héctor Toublanc | Argentine | ?[28] | ||
Départs | ||||
Louis Bocquenet | France | ASPTT Paris | ||
Georges Jazdzyk | France | EDS Montluçon | ||
Gérard Lefillatre | France | Olympique d'Alès | ||
Victor Mosa | France | SEC Bastia[29] | ||
Gilbert Robin | France | Stade Malherbe de Caen | ||
Daniel Rodighiero | France | US Valenciennes-Anzin[30] |
L'effectif de la saison
[modifier | modifier le code]- 1 : G, Gardien de but ; D, Défenseur ; M, Milieu de terrain ; A, Attaquant
- 2 : Nationalité sportive, certains joueurs possédant une double-nationalité
- 3 : sélection la plus élevée obtenue
Équipe-type
[modifier | modifier le code]Il s'agit de la formation la plus courante rencontrée en championnat.
Les rencontres de la saison
[modifier | modifier le code]Liste
[modifier | modifier le code]- 1 N : terrain neutre ; D : à domicile ; E : à l'extérieur ; drapeau : pays du lieu du match international
- 2 3 - 2 aux tirs au but
Détail des matchs
[modifier | modifier le code]Aller
[modifier | modifier le code]Journée 1 | Stade rennais UC | 0 – 0 | Stade de Reims | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mercredi 10e place, 1 point |
Spectateurs : 13 647 | ||||
Rapport |
Journée 2 | SEC Bastia | 2 – 2 | Stade rennais UC | Stade Armand-Cesari, Furiani | |
mercredi 12e place, 2 points |
Zevan Rakić 20e Jean-Pierre Serra 46e |
(1 - 0) | Victor Mosa 79e Serge Lenoir 85e |
Spectateurs : 4 286 | |
Rapport |
Journée 3 | Stade rennais UC | 0 – 0 | FC Metz | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
samedi 13e place, 3 points |
Spectateurs : 6 720 | ||||
Rapport |
Journée 4 | Stade rennais UC | 2 – 0 | Nîmes Olympique | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mercredi 6e place, 5 points |
Louis Cardiet 30e Robert Rico 75e |
(1 - 0) | Spectateurs : 9 578 | ||
Rapport |
Journée 5 | OGC Nice | 0 – 1 | Stade rennais UC | Stade du Ray, Nice | |
samedi 2e place, 7 points |
(0 - 1) | André Betta 29e | Spectateurs : 5 989 | ||
Rapport |
Journée 6 | Stade rennais UC | 3 – 0 | FC Girondins de Bordeaux | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mercredi 1re place, 9 points |
André Betta 12e 63e Serge Lenoir 85e |
(1 - 0) | Spectateurs : 13 000 | ||
Rapport |
Journée 7 | Red Star FC | 1 – 5 | Stade rennais UC | Stade de Paris, Saint-Ouen | |
dimanche 1re place, 11 points |
Jacky Simon 46e | (0 - 2) | Robert Rico 6e 48e 58e Pierre Garcia 22e Serge Lenoir 76e |
Spectateurs : 16 230 | |
Rapport |
Journée 8 | Stade rennais UC | 2 – 0 | RP Strasbourg-Meinau | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mercredi 1re place, 13 points |
Robert Rico 43e Daniel Rodighiero 47e |
(1 - 0) | Spectateurs : 20 000 | ||
Rapport |
Journée 9 | Angers SCO | 2 – 1 | Stade rennais UC | Stade Jean-Bouin, Angers | |
samedi 1re place, 13 points |
Jean-Paul Gaidoz 6e Albert Poli 55e |
(1 - 0) | Alain Cosnard 61e | Spectateurs : 10 323 | |
Rapport |
Journée 10 | Stade rennais UC | 0 – 3 | AS Saint-Étienne | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
dimanche 4e place, 13 points |
(0 - 1) | Salif Keïta 40e 62e Jean-Michel Larqué 75e |
Spectateurs : 18 500 | ||
Rapport |
Journée 11 | AS Angoulême | 1 – 0 | Stade rennais UC | Stade Camille-Lebon, Angoulême | |
dimanche 5e place, 13 points |
Jean Gallice 24e | (1 - 0) | Spectateurs : 3 880 | ||
Rapport |
Journée 12 | Stade rennais UC | 5 – 1 | AS Nancy-Lorraine | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
samedi 4e place, 15 points |
Ilija Lukić 18e 24e 28e Robert Rico 34e Serge Lenoir 43e |
(5 - 0) | Yves Mariot 76e | Spectateurs : 7 786 | |
Rapport |
Journée 13 | CS Sedan-Ardennes | 0 – 1 | Stade rennais UC | Stade Émile-Albeau, Sedan | |
dimanche 1er novembre 1970 3e place, 17 points |
(0 - 0) | André Betta 57e | Spectateurs : 4 144 | ||
Rapport |
Journée 14 | Stade rennais UC | 4 – 0 | FC Nantes | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mercredi 3e place, 19 points |
Pierre Garcia 20e 60e Serge Lenoir 21e 80e |
(2 - 0) | Spectateurs : 18 000 | ||
Rapport |
Journée 15 | AC Ajaccio | 3 – 0 | Stade rennais UC | Stade Timizzolo, Ajaccio | |
dimanche 3e place, 19 points |
Claude Le Roy 17e 30e Réginald Dortomb 22e |
(3 - 0) | Spectateurs : 2 422 | ||
Rapport |
Journée 16 | Stade rennais UC | 2 – 2 | Olympique de Marseille | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
dimanche 3e place, 20 points |
Serge Lenoir 43e Alain Cosnard 50e |
(1 - 2) | Alain Cosnard 13e (csc) Josip Skoblar 16e |
Spectateurs : 18 532 | |
Rapport |
Journée 17 | US Valenciennes-Anzin | 0 – 0 | Stade rennais UC | Stade Nungesser, Valenciennes | |
dimanche 3e place, 21 points |
Spectateurs : 5 934 | ||||
Rapport |
Journée 18 | Stade rennais UC | 4 – 0 | FC Sochaux-Montbéliard | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
dimanche 3e place, 23 points |
Serge Lenoir 46e 55e Ilija Lukić 61e Pierre Garcia 73e |
(0 - 0) | Spectateurs : 10 041 | ||
Rapport |
Journée 19 | Olympique lyonnais | 3 – 2 | Stade rennais UC | Stade de Gerland, Lyon | |
dimanche 3e place, 23 points |
Jean Baeza 43e Serge Chiesa 72e Fleury Di Nallo 78e |
(1 - 0) | Robert Rico 53e Serge Lenoir 85e |
Spectateurs : 5 600 | |
Rapport |
Retour
[modifier | modifier le code]Journée 20 | Stade rennais UC | 3 – 2 | SC Bastia | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
dimanche 3e place, 25 points |
André Betta 45e Serge Lenoir 52e 90e |
(1 - 1) | Jean-Pierre Giordani 31e Jean-Pierre Dogliani 83e |
Spectateurs : 9 659 | |
Rapport |
Journée 21 | FC Metz | 2 – 1 | Stade rennais UC | Stade Saint-Symphorien, Longeville-lès-Metz | |
dimanche 4e place, 25 points |
Gérard Hausser 44e Jacques Pauvert 83e |
(1 - 1) | André Guy 23e | Spectateurs : 12 088 | |
Rapport |
Journée 22 | Nîmes Olympique | 3 – 2 | Stade rennais UC | Stade Jean-Bouin, Nîmes | |
dimanche 5e place, 25 points |
Jacques Bonnet 16e 73e Jean-Marie Marcellin 32e |
(2 - 1) | André Guy 43e 77e | Spectateurs : 9 597 | |
Rapport |
Journée 23 | Stade rennais UC | 1 – 3 | OGC Nice | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
dimanche 5e place, 25 points |
Serge Lenoir 47e | (0 - 0) | Gabriel Latour 51e René Fioroni 71e Leif Eriksson 75e |
Spectateurs : 7 137 | |
Rapport |
Journée 24 | FC Girondins de Bordeaux | 0 – 1 | Stade rennais UC | Parc Lescure, Bordeaux | |
mercredi 5e place, 27 points |
(0 - 0) | Robert Rico 70e | Spectateurs : 6 347 | ||
Rapport |
Journée 25 | Stade rennais UC | 3 – 0 | Red Star FC | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
dimanche 5e place, 29 points |
André Betta 12e Robert Rico 22e Pierre Garcia 31e |
(3 - 0) | Spectateurs : 5 290 | ||
Rapport |
Journée 26 | RP Strasbourg-Meinau | 3 – 4 | Stade rennais UC | Stade de la Meinau, Strasbourg | |
mercredi 4e place, 31 points |
Marc Molitor 69e Wolfgang Kaniber 72e André Burkhard 80e |
(0 - 2) | Robert Rico 22e André Guy 27e Serge Lenoir 55e François Simian 87e |
Spectateurs : 7 369 | |
Rapport |
Journée 27 | Stade rennais UC | 1 – 0 | Angers SCO | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
samedi 3e place, 33 points |
Raymond Keruzoré 61e | (0 - 0) | Spectateurs : 11 064 | ||
Rapport |
Journée 28 | AS Saint-Étienne | 1 – 0 | Stade rennais UC | Stade Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne | |
mercredi 15e place, 33 points |
Salif Keïta 46e | (0 - 0) | Spectateurs : 14 243 | ||
Rapport |
Journée 29 | Stade rennais UC | 0 – 0 | AS Angoulême | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
samedi 4e place, 34 points |
Spectateurs : 9 283 | ||||
Rapport |
Journée 30 | Stade rennais UC | 0 – 0 | CS Sedan-Ardennes | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mercredi 4e place, 35 points |
Spectateurs : 7 200 | ||||
Rapport |
Journée 31 | AS Nancy-Lorraine | 5 – 0 | Stade rennais UC | Stade Marcel-Picot, Tomblaine | |
samedi 4e place, 35 points |
Finn Wiberg 39e 64e 70e Michel Lanini 41e Bernard Lech 73e |
(2 - 0) | Spectateurs : 8 580 | ||
Rapport |
Journée 32 | FC Nantes | 1 – 0 | Stade rennais UC | Stade Marcel-Saupin, Nantes | |
samedi 4e place, 35 points |
Bernard Blanchet 81e | (0 - 0) | Spectateurs : 23 013 | ||
Rapport |
Journée 33 | Stade rennais UC | 0 – 1 | AC Ajaccio | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mardi 5e place, 35 points |
(0 - 0) | Réginald Dortomb 56e | Spectateurs : 5 280 | ||
Rapport |
Journée 34 | Olympique de Marseille | 5 – 0 | Stade rennais UC | Stade Vélodrome, Marseille | |
dimanche 8e place, 35 points |
Josip Skoblar 22e 40e 43e 83e Gilbert Gress 29e |
(4 - 0) | Spectateurs : 30 798 | ||
Rapport |
Journée 35 | Stade rennais UC | 1 – 1 | US Valenciennes-Anzin | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
samedi 8e place, 36 points |
Serge Lenoir 58e | (0 - 1) | Jean-Marc Giachetti 3e | Spectateurs : 5 751 | |
Rapport |
Journée 36 | FC Sochaux-Montbéliard | 4 – 2 | Stade rennais UC | Stade Auguste-Bonal, Montbéliard | |
samedi 9e place, 36 points |
Vojislav Melić 11e 75e Philippe Piat 20e 27e |
(3 - 2) | André Betta 5e Robert Rico 23e |
Spectateurs : 2 979 | |
Rapport |
Journée 37 | Stade rennais UC | 2 – 3 | Olympique lyonnais | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mercredi 11e place, 36 points |
André Guy 36e Robert Rico 70e |
(1 - 2) | Serge Chiesa 13e Fleury Di Nallo 20e François Félix 78e |
Spectateurs : 25 000 | |
Rapport |
Journée 38 | Stade de Reims | 1 – 1 | Stade rennais UC | Stade Auguste-Delaune, Reims | |
samedi 11e place, 37 points |
Milan Galić 75e | (0 - 1) | Serge Lenoir 27e | Spectateurs : 7 466 | |
Rapport |
1/32 de finale | Stade rennais UC | 4 – 1 | US Quevilly | Stade Jean-Bouin, Paris | |
samedi |
Serge Lenoir André Guy Robert Rico |
? |
1/16 de finale | Stade rennais UC | 2 – 0 | Entente Bagneaux-Fontainebleau-Nemours | Stade municipal, Châteauroux | |
samedi |
André Guy Robert Rico |
1/8 de finale aller | Stade rennais UC | 1 – 0 | CA Mantes-la-Ville | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
dimanche |
Serge Lenoir 77e (pen.) | (0 – 0) | Spectateurs : 6 144 Arbitrage : M. Peauger |
1/8 de finale retour | CA Mantes-la-Ville | 1 – 1 | Stade rennais UC | Stade Léo-Lagrange, Mantes-la-Ville | |
dimanche Cumul : 1 - 2 |
Michel Appert 1re | (1 – 1) | Ilija Lukić 38e |
1/4 de finale aller | AS Monaco | 2 – 0 | Stade rennais UC | Stade Louis-II, Monaco | |
dimanche |
? ? |
1/4 de finale retour | Stade rennais UC | 4 – 0 | AS Monaco | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mercredi Cumul : 4 - 2 |
André Guy André Betta Hervé Guermeur Jean-Claude Piumi (csc) |
1/2 finale aller | Olympique de Marseille | 1 – 0 | Stade rennais UC | Stade Vélodrome, Marseille | |
jeudi |
Josip Skoblar 23e | (1 – 0) | |||
Rapport |
1/2 finale retour | Stade rennais UC | 2 – 1 | Olympique de Marseille | Stade de la route de Lorient, Rennes | |
mardi 1er juin 1971 Cumul : 2 - 2 |
André Guy 44e 61e | (1 – 1) | Charly Loubet 31e | Spectateurs : 27 194 Arbitrage : M. Frauciel | |
Rapport | |||||
Gardien : Marcel Aubour Serge Lenoir André Guy Zygmunt Chlosta André Betta |
Tirs au but 3 – 1 |
Gardien : Jean-Paul Escale Josip Skoblar Roger Magnusson Édouard Kula Jean-Louis Hodoul |
Finale | Stade rennais UC | 1 – 0 | Olympique lyonnais | Stade olympique Yves-du-Manoir, Colombes | |
dimanche |
André Guy 63e (pen.) | (0 – 0) | |||
Rapport | |||||
Aubour, Cosnard, Cédolin, Chlosta, Cardiet (cap.), Garcia, Naumović, Guy, Keruzoré, Betta, Rico | Équipes | Chauveau, Domenech, Baeza, Mihajlović, Valette (Lhomme, 79e), Prost, Perrin, Chiesa, Félix, Di Nallo (cap.), Ravier |
Bilan des compétitions
[modifier | modifier le code]Compétition | Vainqueur final | Débute au tour | Place ou tour final | Première rencontre | Dernière rencontre | Nombre |
---|---|---|---|---|---|---|
Division 1 | Olympique de Marseille | 1re journée | 11e | 38 | ||
Coupe de France | Stade rennais UC | 1/32 de finale | Vainqueur | 9 |
Division 1
[modifier | modifier le code]Classement
[modifier | modifier le code]Rang | Équipe | Pts | J | P | Diff |
---|---|---|---|---|---|
8 | Metz | 40 | 38 | 11 | -10 |
9 | Reims | 39 | 38 | 13 | +10 |
10 | Sochaux | 38 | 38 | 14 | +3 |
11 | Rennes | 37 | 38 | 15 | +3 |
12 | Angers | 35 | 38 | 18 | -5 |
13 | Nancy | 35 | 38 | 15 | -11 |
14 | Nice | 34 | 38 | 16 | -7 |
Résultats
[modifier | modifier le code]Total | Domicile | Extérieur | |||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Matchs | Points | V | N | D | BP | BC | Diff. | V | N | D | BP | BC | Diff. | V | N | D | BP | BC | Diff. |
38 | 37 | 14 | 9 | 15 | 56 | 53 | +3 | 9 | 6 | 4 | 33 | 16 | +17 | 5 | 3 | 11 | 23 | 37 | -14 |
Résultats par journée
[modifier | modifier le code]Journée | 01 | 02 | 03 | 04 | 05 | 06 | 07 | 08 | 09 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Terrain | D | E | D | D | E | D | E | D | E | D | E | D | E | D | E | D | E | D | E | D | E | E | D | E | D | E | D | E | D | D | E | E | D | E | D | E | D | E |
Résultats | N | N | N | V | V | V | V | V | D | D | D | V | V | V | D | N | N | V | D | V | D | D | D | V | V | V | V | D | N | N | D | D | D | D | N | D | D | N |
Points | 1 | 2 | 3 | 5 | 7 | 9 | 11 | 13 | 13 | 13 | 13 | 15 | 17 | 19 | 19 | 20 | 21 | 23 | 23 | 25 | 25 | 25 | 25 | 27 | 29 | 31 | 33 | 33 | 34 | 35 | 35 | 35 | 35 | 35 | 36 | 36 | 36 | 37 |
Place | 10 | 12 | 13 | 6 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 4 | 5 | 4 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 4 | 5 | 5 | 5 | 5 | 4 | 3 | 4 | 4 | 4 | 4 | 4 | 5 | 8 | 8 | 9 | 11 | 11 |
Source : Liste des rencontres
Terrain : D = Domicile ; E = Extérieur. Résultat: D = Défaite ; N = Nul ; V = Victoire.
Références
[modifier | modifier le code]- Nicolas Carnec, « Raymond Keruzoré, monsieur 100 % foot », Ouest-France, 3 mai 2009
- Loire 1994, p. 351.
- Loire 1994, p. 349.
- Résultats des trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France, FFF.fr
- Résultats des seizièmes de finale de la Coupe de France, FFF.fr
- Robert Vergne, « Lenoir et les Bretons souffriront à Mantes-la-Ville ! », France Football, 30 mars 1971
- « La victoire en Coupe de France en 1971 : Témoignage d'Alain Cosnard », Stade rennais online
- Daniel Watrin, « Mantes étonnant et... décevant », Rétro du CA Mantes-la-Ville
- Fiche et statistiques de Josip Skoblar, om1899.net
- Loire 1994, p. 350.
- Gilbert Bousquet, « Football » : résumé de la demi-finale retour de la Coupe de France 1970-1971 Rennes - Marseille, Bretagne actualités, INA.fr
- Nicolas Sabatier, « Marcel Aubour, des gants de légende », Var-Matin, 20 avril 2008
- Feuilles de matchs des demi-finales de la Coupe de France 1970-1971, FFF.fr
- Résultats des huitièmes de finale de la Coupe de France, FFF.fr
- Résultats et évolution du classement de l'Olympique lyonnais en Division 1 1970-1971, LFP.fr
- Paul Laporte, « Football : Interview des joueurs et de l'entraîneur de Lyon avant leur match contre Rennes », Rhône-Alpes actualités, 19 juin 1971, INA.fr
- « Rennes avant la Finale de la Coupe de France », Journal télévisé de 13h, 19 juin 1971, INA.fr
- « Stade rennais » : la préparation rennaise pour la finale de la Coupe de France, Bretagne actualités, 17 juin 1971, INA.fr
- « Football, Stade rennais, la coupe », Bretagne actualité, 21 juin 1971, INA.fr
- Antoine Blin, « Rennes-rétro 1971 : Aubour et Guy font le show », Le Télégramme, 7 mai 2009
- Charles Gérard, Michel Drucker, « Rennes vainqueur de la coupe », Les coulisses de l'exploit, 27 juin 1971, INA.fr
- Michel Drucker, « But rennais marqué sur penalty par André Guy », Télé dimanche, 20 juin 1971, INA.fr
- Feuille de match de la finale de la Coupe de France, FFF.fr
- Michel Drucker, « Les joueurs de Rennes reçoivent la Coupe de France de football », Télé dimanche, 20 juin 1971, INA.fr
- « Serge, ancien vainqueur de la Coupe de France », Ouest-France, 8 mai 2009
- A.B., « Marcel Aubour : "La folie contre l'OM" », Ouest-France, 7 mai 2009
- Loire 1994, p. 352.
- Les transferts d'André Guy et d'Héctor Toublanc au Stade rennais ne sont effectifs qu'en janvier
- Le transfert de Victor Mosa à Bastia n'est effectif qu'en janvier
- Le transfert de Daniel Rodighiero à Valenciennes n'est effectif qu'en octobre
- Match disputé à Paris, au Stade Jean-Bouin. Le Parc des Princes, situé à côté, est alors en rénovation et n'abrite aucune compétition de juin 1970 à mai 1972
- Match disputé à Châteauroux
- Match disputé à Colombes, au Stade olympique Yves-du-Manoir
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Éditions Apogée, .