Saint-Aubin-les-Forges
Saint-Aubin-les-Forges | |||||
![]() Mairie de Saint-Aubin-les-Forges. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Bertranges | ||||
Maire Mandat |
Bruno Verrain 2020-2026 |
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Code postal | 58130 | ||||
Code commune | 58231 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
398 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 08′ 29″ nord, 3° 12′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 195 m Max. 333 m |
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Superficie | 26,34 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Charité-sur-Loire | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | saintaubin.e-monsite.com | ||||
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Saint-Aubin-les-Forges est une commune française située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Aubin-les-Forges est une bourgade de la Nièvre, située à l'ouest du département.
Hameaux, écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]
La commune regroupe les hameaux, habitations isolées et lieux-dits suivants : les Brûlés, Chamilly, les Comtes, Crot Canard, la Douée, les Esserts, les Fontaines, la Forêt, Forgebas, Forge Neuve, Frasnay, la Gauthiérie, la Grande Mare, les Grandes Vallées, la Grange Neuve, le Gué de la Chaise, les Hapériaux, la Limantonnerie, la Mirandole, Montivert, les Murailles, Palissonnet, la Rioterie, les Petites Vallées, Pierre des Élus, la Pinauderie, la Roche, les Roses, Villemaigre et Vingeux[1].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Raveau | Murlin | Beaumont-la-Ferrière | ![]() |
Chaulgnes | N | Poiseux | ||
O Saint-Aubin-les-Forges E | ||||
S | ||||
Parigny-les-Vaux | Guérigny |
Toponymie[modifier | modifier le code]
Au fil du temps, la commune apparaît sous différents noms : Saint-Aulbin (1478), Saint-Aulbin-sous-Frasnay-les-Chanoines (1762), Val-Challier (pendant la Révolution) et Saint-Aubin-sur-Nièvre.
Histoire[modifier | modifier le code]
La première mention connue du nom de la commune remonte à 1355 : Sanctus-Albinus (censier du chapitre de Nevers)[2].
La fondation du village ne serait pas antérieure au XIIIe siècle et la commune devrait son nom à une chapelle construite à cette époque.
À la Révolution, l’église et le presbytère sont vendus comme biens nationaux. Il n’y a plus de service religieux dans la commune pendant de nombreuses années. En 1840, une modeste église, sans grand caractère, est construite au bourg[3].
La fondation de l’école des garçons remonte à 1843, celle des filles à 1873. Chacune compte à la fin du XIXe siècle une seule classe : celle des garçons a 95 élèves, celle des filles 70.
La première route traversant le bourg, conduisant de Guérigny à Entrains-sur-Nohain, aujourd’hui la D. 117, date de 1865. Il n’y avait auparavant que des chemins ruraux[4].
La commune a abrité une industrie métallurgique, à laquelle elle doit en partie son nom. Le site de Forgebas est mentionné pour la première fois en 1734 mais est certainement bien antérieur. La forge était capable de fabriquer des ancres de 1000 à 2000 kg. On y trouvait onze logements pour les ouvriers. Le site de Forgebas est abandonné dans les années 1870[5]. À la fin du XIXe siècle, la commune compte six moulins (cinq sur la Nièvre et un sur la Douée).
En 1872, alors que le nombre d'habitants s'élève à 1094, on trouve sur le territoire communal sept cabaretiers, trois épiciers, trois sabotiers, deux maréchaux, deux charrons, un armurier... mais la population laborieuse est composée pour l'essentiel de cultivateurs et, surtout, de manœuvres. Une vingtaine de familles ont en nourrice un petit Parisien, placé là par l’hospice de Nevers[6].
Tout au long du XXe siècle, la population ne cesse de décroître, atteignant son étiage en 1990 avec 368 habitants. Une légère remontée se fait depuis sentir : en 2014, la commune compte 418 habitants.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2018, la commune comptait 398 habitants[Note 1], en diminution de 6,79 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église (1840)
- Château de Frasnay-les-Chanoines, dont une tour date du XIIIe siècle ; propriété privée : ne se visite pas.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pierre Babaud de la Chaussade (1706-1792), maître de forges, baron de Frasnay-les-Chanoines.
- Marcel Charmant (1944-), homme politique socialiste, anciennement député, sénateur et maire de St-Aubin-les-Forges.
- Auguste Namy, instituteur à Saint-Aubin de 1883 à 1892, auteur d'une monographie de la commune[11].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Nièvre, INSEE, 1951.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, 1865.
- Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, Paris, 1875.
- Auguste Namy, Histoire de la commune de Saint-Aubin-les-Forges, 1887, Mémoires de la Société académique du Nivernais, tome LXI, 1976.
- Pierre Bornet, Forgebas, commune de Saint-Aubin-les-Forges, Le Marteau Pilon, tome X 1998.
- Recensement de 1872, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 231.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Mémoires de la Société académique du Nivernais, 1976.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Auguste Namy, Histoire de la commune de Saint-Aubin-les-Forges, 1887, Mémoires de la Société académique du Nivernais, tome LXI, 1976.
- Pierre Bornet, Forgebas, commune de Saint-Aubin-les-Forges, Le Marteau Pilon, tome X, 1998.