Champvoux
Champvoux | |||||
Champvoux. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Bertranges | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Rouez 2020-2026 |
||||
Code postal | 58400 | ||||
Code commune | 58056 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
303 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 09′ 23″ nord, 3° 05′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 170 m Max. 254 m |
||||
Superficie | 10,67 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Charité-sur-Loire | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier ![]() |
Champvoux est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Champvoux est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Cosne. La superficie de la commune est de 1 067 hectares. Son altitude varie entre 170 et 254 mètres[1]. Elle compte 309 habitants en 2017, appelés les Champvoussois et les Champvoussoises.
Le village est implanté dans le quart nord-ouest de la Nièvre, à environ 20 km de Nevers (par la route). Il est situé à 8 km de La Charité-sur-Loire et à 37 km au sud de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement.
La commune est jumelée avec deux villes européennes : Tiefenthal (Allemagne) et Grădiștea (Roumanie).
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts[modifier | modifier le code]
Le village se compose des lieux-dits Battoir (ferme du), Bel Air, Bois Gavard, Champ Barat, Grand Soury, Maison des Aucherelles, Moulin d’Ouvrault, Moulin de la Fontaine, Moulin des Coques, Moulin de la Sourde, Ouvrault, Petit Soury, Quatre Vents et Tuilerie (ferme de la).
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Raveau | ![]() | ||
La Marche | N | Chaulgnes | ||
O Champvoux E | ||||
S | ||||
Tronsanges |
Toponymie[modifier | modifier le code]
De campus, champ, et votum, vœu[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
- La première mention connue du nom de la commune remonte à 1287 : Campus votus.
- En 1741, Guillaume Herbert, le curé de Champvoux, engage une procédure contre divers habitants de la paroisse pour injures publiques[3].
- En 1906[4], le nombre d'habitants de Champvoux, qui compte 118 maisons, s'élève à 375 individus. La commune compte un instituteur, un curé, un garde champêtre et deux cantonniers. Les commerçants se comptent sur les doigts d’une main : deux aubergistes et deux épiciers. Les artisans sont plus nombreux : cinq couturières, trois maréchaux-ferrants, trois meuniers, deux charrons, un tonnelier et une lingère... La profession la plus représentée est celle d’ouvrier agricole (32), suivie par les journaliers agricoles (30)[5], les propriétaires-cultivateurs (19), les domestiques (17), les fermiers (14), les journalières (3) et les métayers (2). On recense également 21 rentiers ou rentières. Au total, on relève à Champvoux vingt professions différentes. Il n’y a, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme dans la commune.
- En août 1916, le maire de la commune, René Simonot, est frappé par la foudre au cours d’un violent orage et en meurt quelque temps plus tard[6].
- Dans la nuit du 17 au 18 septembre 2020, une jument est tuée et mutilée dans la commune, cet acte semblant s’inscrire dans une longue série d’attaques commises un peu partout en France sur des équidés[7].
Curés[modifier | modifier le code]
- 1667 : Michel Pérude
- 1679 : Dominique Pougin
- 1741 : Guillaume Herbert
- 1906 : Théodore Bonnard
Seigneurs[modifier | modifier le code]
- 1651 : Martin Rousset, écuyer, seigneur, conseiller du roi, prévôt provincial de Nivernois.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | Inconnu. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2018, la commune comptait 303 habitants[Note 1], en diminution de 2,57 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église romane, placée sous le vocable de Saint-Pierre, édifiée au XIIe siècle[12], et qui appartenait à l'important prieuré clunisien de Souvigny, en Bourbonnais, pourtant plus près de celui de La Charité-sur-Loire. L'édifice est protégé au titre des Monuments Historiques depuis son classement en 1897[13].
En 1875, l’historien nivernais Georges de Soultrait, dans son Répertoire archéologique du département de la Nièvre, décrit une ancienne église du prieuré (ordre de Cluny), maintenant paroissiale de Saint-Pierre ; grande et belle construction de la fin du XIe siècle, en partie ruinée. Il évoque également le prieuré de Soury, corps de logis dont la porte offre un écusson mutilé et la date 1647[14].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Mle Paturel, épouse Jeheune, qui fut, le 13 novembre 1873, la première femme bachelière ès lettres, est décédée à Champvoux en septembre 1930[15].
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre : Champvoux, 1875, sur gallica.
- « L’église prieurale de Champvoux », Revue archéologique, 1885, sur gallica.
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
- Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, département de la Nièvre, 1891.
- Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 056/1.
- Les journaliers agricoles, comme les ouvriers, connaissent généralement plusieurs employeurs.
- La Dépêche du Berry, 2 septembre 1916, sur retronews.
- Jean-Christophe Henriet, « Une jument tuée et mutilée à Champvoux », Le Journal du Centre, 18 septembre 2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/58-Nievre/58056-Champvoux/136564-EgliseSaint-Pierre(ancienprieureclunisien)
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00112822
- Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875.
- Le Progrès de la Côte-d’Or, 19 septembre 1930, sur retronews.