Sûreté du Québec

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Sûreté du Québec
Logo de l'organisation
Emblème de la Sûreté du Québec

Devise : « Service, Intégrité, Justice »

Situation
Création
Type Police provinciale
Siège Drapeau du Québec Montréal
Langue Français
Budget 945,2 millions $ (2013)[1]
Organisation
Effectifs 7 798 personnes (2016)[1]
Directrice générale Johanne Beausoleil (INTÉRIM) - Martin Prud'Homme (SUSPENDU)
Organisations affiliées Ministère de la Sécurité publique du Québec

Site web www.sq.gouv.qc.ca

La Sûreté du Québec (SQ) est le corps de police national du Québec[2]. Elle est l’une des plus anciennes institutions québécoises encore en existence. C'est aussi la seule organisation policière à servir tout le territoire québécois. Elle fut créée par l’Acte de police de Québec, sanctionné le . C’est le que l’organisation de la police provinciale de Québec est complétée.

La SQ est l'une des trois forces de police provinciales au Canada, les autres appartenant à l'Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador, alors que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) agit à titre de police provinciale dans les autres provinces.


Description

Étages supérieurs du quartier général de Montréal.

Son quartier général est situé au 1701, rue Parthenais à Montréal, au Québec.

Selon la Loi sur la police, sa mission est la suivante :

« La Sûreté du Québec, police nationale, concourt, sur l'ensemble du territoire québécois, au maintien de la paix et de l'ordre public, à la préservation de la vie, de la sécurité et des droits fondamentaux des personnes ainsi qu'à la protection de leurs biens. La Sûreté du Québec soutient aussi la communauté policière, coordonne des opérations policières d'envergure, contribue à l'intégrité des institutions étatiques et assure la sécurité des réseaux de transport qui relèvent du Québec. »

Afin d'assurer sa mission, la Sûreté du Québec peut compter sur plus de 3 194 véhicules de toutes sortes et elle fait état de dépenses de fonctionnement et d'investissement de plus de 833 millions de dollars canadiens. La Sûreté du Québec compte 120 postes répartis dans neuf grandes régions, regroupées au sein de quatre districts délimités de la façon suivante[3] :

  • Le district Est comprend les régions Capitale-Nationale– Chaudière-Appalaches et Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine ;
  • Le district Nord comprend les régions Côte-Nord-Saguenay-Lac-Saint-Jean et Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec ;
  • Le district Sud comprend les régions Montérégie et Estrie–Centre-du-Québec ;
  • Le district Ouest comprend les régions Mauricie–Lanaudière, Outaouais–Laurentides et la région autoroutière du grand Montréal.

Par ailleurs, la Sûreté du Québec est de plus en plus active au niveau international malgré son statut de corps policier provincial. En effet, elle entretient des rapports privilégiés avec plusieurs partenaires européens (France, Belgique, Suisse) en matière de coopération technique et participe aux missions de maintien de la paix de l'Organisation des Nations unies (MINUSTAH et ONUCI). Elle fait également partie du réseau international Francopol, voué à l'amélioration de la formation et des pratiques policières dans la Francophonie. Le quartier général de la Sûreté du Québec abrite le Secrétariat général de Francopol à Montréal.

Plusieurs controverses ébranlent la réputation de la sûreté du Québec, notamment au G8 en 2007[4],[5], alors que des agents provocateurs de la Sûreté du Québec auraient provoqué eux-mêmes, les policiers de la Sûreté du Québec, qui auraient par la suite riposté. Des contradictions ont été rapportés par Radio-Canada à la suite des événements de Victoriaville en mai 2012 lors des contestations étudiantes[6].

Juridiction

En 2014, 31 municipalités et 22 réserves autochtones possédaient leur propre service de police, la SQ assurant la desserte complète du reste du territoire québécois, y compris l'ensemble du réseau autoroutier.

Les municipalités qui n'ont pas de service de police doivent retenir les services de patrouille-gendarmerie de la SQ, moyennant un coût fonction de leur richesse foncière. Il s'agit principalement de localités peu populeuses et souvent rurales, mais certaines villes de taille moyenne ont tout de même choisi d'y avoir recours : Drummondville (75 000 hab.), Saint-Hyacinthe (55 000), Rimouski (47 000) et Victoriaville (45 000), etc[7].

Certaines petites villes maintiennent leur propre service de police, notamment Bromont, Mont-Tremblant et Thetford Mines[7]. Lorsque surviennent sur des territoires déjà couvert par une police municipale des crimes relativement graves (ex.: meurtre, infractions reliées au crime organisé, pornographie juvénile, etc.), c'est-à-dire dépassant le champ de compétence de leur corps policiers — tel que défini par la Loi sur la police et en fonction du palier de population servi, la SQ doit prendre la relève[7]. Par exemple, si un meurtre sans arrestation imminente survient dans une municipalité de moins de 250 000 habitants, c'est la SQ qui enquêtera[8], même dans des villes assez populeuses telles que Lévis, Saguenay ou Sherbrooke.

Sa compétence est exclusive pour des opérations tel qu'assurer la sécurité et l'intégrité de l'État québécois (y compris la protection du Premier ministre et de l'Assemblée nationale), enquêter sur des transactions mobilières frauduleuses, le terrorisme (en collaboration avec la GRC), la cybersurveillance, coordonner le rétablissement de l'ordre lors d'évènements sociaux d'envergure provinciale, orchestrer des enquêtes sur des meurtriers en série ou encore des pyromanes opérant sur une base interrégionale, etc., mais aussi assurer la liaison avec Interpol et Francopol[8].

Historique

Le , le juge Pierre-Antoine Doucet est nommé commissaire de la Police provinciale nouvellement formée. Le quartier général est établi à Québec dans la centrale de la Police municipale de Québec, qui fut dissoute le 26 mai. De petits détachements sont établis, à la demande et aux frais des municipalités. Les villes de Lévis, Hull et Sherbrooke sont les premières à s'en prévaloir.

En 1877, la Ville de Québec met de nouveau sur pied son propre corps de police. La police provinciale maintient un service réduit à Québec dirigé par le lieutenant-colonel Jean-Baptiste Amyot, mais de 1878 à 1883, les policiers provinciaux de la ville sont intégrés à ceux de Québec. En 1883, le gouvernement reprend la responsabilité de ses policiers, dirigés par un autre commissaire, le juge Alexandre Chauveau. Le corps de police reçoit le mandat de la garde de l'édifice du parlement complété en 1884.

Au cours de ces années, certaines municipalités en développement mettent sur pied leur propre corps de police pour assurer le maintien de l'ordre. En 1899, la Police provinciale passe sous l'autorité du Département du procureur général (ministère de la Justice) et de ses ministres, qui exerceront ce pouvoir durant plus de 90 ans. Elle est entièrement réorganisée, marquant une rupture avec le XIXe siècle.

En parallèle, des corps policiers spécialisés sont créés. Ainsi l'augmentation constante des affaires criminelles dans la grande région montréalaise amène le procureur général à y établir un Bureau de détectives provinciaux à Montréal, distinct de la Police provinciale. Une autre police gouvernementale, la Police du revenu veille à l'application des lois prévoyant la perception de certains droits et taxes. Les constables et rares détectives de Québec sont sporadiquement envoyés en mission en province.

Deux policiers de la Sûreté lors de la crise d'Oka en 1990

En 1922, la loi établit deux quartiers généraux de la Police provinciale, l'un à Québec dirigé par Augustin Mc Carthy et l'autre à Montréal, par Dieudonné Daniel Lorrain. La Police provinciale de Québec et le Bureau des détectives provinciaux de Montréal sont alors fusionnés. La division de Québec compte un effectif d'environ 35 policiers, dont deux détectives. Cette division englobe tout l'Est du Québec, ainsi que les régions de Trois-Rivières et de l'Abitibi. À partir de 1925, les policiers provinciaux séjournent à Rouyn-Noranda de façon régulière et amorcent la création d'un premier poste permanent.

Hélicoptère survolant Victoriaville, lors du conflit étudiant de 2012

Vu l'expansion du réseau routier et l'accroissement du nombre de véhicules au Québec, une Police de la circulation voit le jour et patrouille à motocyclette durant la saison estivale. Ce groupe relève à partir de 1924 du département de la Voirie mais sera éventuellement intégré à la Police provinciale. En 1929, l'augmentation constante des affaires policières force le gouvernement à modifier la structure de la Sûreté provinciale pour une plus grande efficacité.

Le , elle lance, en collaboration avec d'autres forces policières agissant au Québec, un site Web répertoriant les dix criminels les plus recherchés par son service[9].

L'état-major annonce en mai 2016 une modification dans l'apparence de l'uniforme de travail et des véhicules, afin de s'harmoniser avec les tendances en Amérique du Nord. L'uniforme arborait un vert olive distinctif depuis 1962, n'ayant été revu qu'en 1987 par le couturier Simon Chang qui n'a toutefois pas modifié la couleur[10]. À partir de 2017, les chemises et manteaux seront désormais d'une teinte de vert un peu plus foncée, alors que le reste — képi, pantalon, veste pare-balle et casquette - sera noir. Les nouveaux véhicules marqués, où le vert olive était également dominant et qui remplaceront progressivement les anciens, seront principalement peint en noir et blanc, et le mot « police « sera mis plus en évidence»[11]

Le 6 mars 2019, le directeur général de la Sûreté du Québec est suspendu de ses fonctions de manière immédiate en raison d'allégations de nature criminelle. [12]

Organisation

Grandes fonctions[13]

Emblème Description Administration
Direction générale
  • Cabinet de la Directrice Générale (Madame Liette-Abel Normandin)
  • Direction de la vérification (Monsieur Carl Gauthier - INTÉRIM)
  • Direction des normes professionnelles (I/C Martin Hébert)
  • Direction des Services Institutionnels (I/C Caroline Guay)
  • Direction des communications et des relations internationales (I/C Guy Lapointe)
Directrice générale :

DG Martin Prud'Homme (Suspendu)
Mme. Johanne Beausoleil [CIVILE] (intérim)


Directeur général adjoint exécutif:

DGA Yves Morency

Grande fonction des enquêtes criminelles
Sa mission est de « prévenir, d'élucider et de réprimer les crimes d'envergure ou de nature exceptionnelle sur l'ensemble du territoire québécois ». Elle est notamment responsable des enquêtes sur les crimes majeurs et sur les organisations criminelles.
  • Direction des enquêtes criminelles (I/C Dominique Lafrenière)
  • Direction des services spécialisés en enquête (I/C Pierre Allaire)
Directeur général adjoint :
DGA André Goulet
Grande fonction de la surveillance du territoire
La surveillance du territoire implique le maintien de l'ordre public partout au Québec et l'application des règlements municipaux dans les territoires ne possédant pas de service de police municipale. La Sûreté du Québec divise le territoire québécois en 4 districts.
  • Direction des mesures d’urgence (Insp. André Santerre)
  • District Nord -Saguenay- (Insp. Rachelle Caron (Intérim))
  • District Sud - Boucherville- (I/C Patrick Bélanger)
  • District Est - Québec- (Insp. Luc Belzile - INTÉRIM)
  • District Ouest - Mascouche - (I/C Patrice Cardinal)
Directeur général adjoint :
DGA Guy Tremblay
Grande fonction de l’administration
Elle administre la Sûreté du Québec en tant qu'organisation : ressources humaines, financières, matérielles, etc.
  • Direction des ressources financières (Madame Christine Faguy)
  • Direction des Services Juridiques (Monsieur Guy Léger (Intérim))
  • Direction des ressources humaines (I/C Mario Smith)
  • Direction des technologies et des acquisitions (I/C Jimmy Potvin)
Directeur général adjoint :
DGA Ronald Boudreault

Services spécialisés

Intervention de la Sûreté lors d'une manifestation en 2012
Un policier de la Sûreté du Québec surveillant la frontière avec un membre de la Gendarmerie royale du Canada.

Afin d'accomplir ses diverses missions, la SQ a réparti ses personnels entre plusieurs services chargés des crimes et délits relevant de ses compétences propres :

Missions de paix de l'Organisation des Nations unies

La Sûreté du Québec participe aux efforts de la communauté policière canadienne aux opérations de paix de l’ONU (les missions UNPOL) sous la coordination de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Les premières contributions de la Sûreté du Québec aux activités de police civile internationale ont eu lieu entre 1995 et 1998. Après une interruption, l’engagement de la Sûreté du Québec a été renouvelé en 2004. Pour l'instant, l’organisation provinciale envoie des policiers uniquement au sein de missions francophones.

Depuis 1995, plus de 250 policiers de la Sûreté du Québec ont contribué à l’effort de maintien de la paix de l’ONU. Les deux théâtres d’opérations où sont déployés les policiers de la SQ sont Haïti (MINUSTAH) et la Côte d’Ivoire (ONUCI). Aujourd’hui, la SQ déploie 26 policiers en opérations de paix avec l’objectif de déployer 50 policiers en Haïti à moyen terme à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.

Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH)

Policière UNPOL de la Sûreté du Québec déployée au sein de la MINUSTAH
Un casque bleu de la Surêté du Québec

Depuis 2004, le travail des membres de la Sûreté du Québec en Haïti s’inscrit dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Le mandat légal que l’ONU a confié à la MINUSTAH consiste alors à aider au rétablissement et au maintien de l’État de droit, de la sécurité publique et de l’ordre public en Haïti (résolution UNSC 1542 (2004)). La mission a donc pour but d’assurer la stabilisation du pays, la tenue d’élections libres, et la reconstruction des institutions haïtiennes dans un climat de sécurité. L’élément policier de la MINUSTAH a pour mandat de créer un environnement plus sûr et d’ «aider le gouvernement à surveiller, restructurer et réformer la Police nationale haïtienne, conformément aux normes d'une police démocratique ». Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti est cependant venu changer la donne. Les objectifs originaux de la mission se voient désormais joint aux besoins criants de reconstruction et de stabilisation du pays. Le 19 janvier 2010, le conseil de sécurité des Nations unies vote ainsi la résolution 1908 (2010) autorisant l’augmentation des effectifs militaires et civils de la MINUSTAH ; on consent alors au déploiement de 3 500 militaires supplémentaires, élevant à 8 940 le compte total de casques bleus dans le pays, ainsi qu’à l’augmentation de la présence des policiers civils (UNPOL) portant dorénavant leur nombre à 3 711.

Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)

La Sûreté du Québec participe depuis janvier 2008 à l’Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Deux membres y sont actuellement déployés pour une période de neuf mois. L’opération de paix en Côte d’Ivoire est une mission de maintien et de consolidation de la paix. Cette mission a pour but d’observer et de surveiller le cessez-le-feu établi le 3 mai 2003 entre l’armée ivoirienne et les forces rebelles ayant pris le contrôle de la partie nord du pays. Le rôle des policiers des Nations unies en Côte d’Ivoire est d’accompagner le processus de résolution de crise. Elle a pour mandat d’aider à rétablir une présence policière dans le pays pour sécuriser les populations, de conseiller les autorités locales sur la restructuration des Services de Sécurité, et d’apporter son expertise professionnelle à la Police et à la Gendarmerie locales.

Controverses

Plusieurs controverses ébranlent la réputation de la sûreté du Québec, notamment au sommet du G8 en 2007[14],[15], alors que des agents provocateurs de la Sûreté du Québec auraient provoqué les policiers pour justifier une escalade de la répression des manifestants. Des contradictions ont été rapportées par Radio-Canada dans le discours du porte-parole de la sûreté du Québec, le capitaine Jean Finet, à la suite des événements de Victoriaville en mai 2012, lors des contestations étudiantes[16].

Liste des directeurs généraux

Nom Mandat Titre
Pierre-Antoine Doucet 1870-1877 Commissaire de la Police provinciale de Québec
Jean-Baptiste Amyot 1877-1878
Poste aboli de 1878 à 1880
Alexandre Chauveau 1880-1899 Commissaire de la Police provinciale de Québec
Augustin McCarthy 1902-1922 Chef de la Police provinciale
1922-1928 Chef de la Sûreté provinciale à Québec
Dieudonné Daniel Lorrain Chef de la Sûreté provinciale à Montréal
Augustin McCarthy 1928-1932 Chef de la Sûreté provinciale à Québec
Maurice-Charles Lalonde Chef de la Sûreté provinciale à Montréal
1932-1936 Chef de la Sûreté provinciale
Philippe Aubé 1936-1937
Philippe-Auguste Piuze 1937-1940 Commissaire de la Sûreté provinciale du Québec
Marcel Gaboury 1940-1944 Directeur de la Sûreté provinciale du Québec
Joseph-Paul Lamarche 1944-1950 Directeur de la Sûreté provinciale du Québec
Hilaire Beauregard 1954-1960
Josaphat Brunet 1960-1965
J.-Adrien Robert 1965-1968
Maurice St-Pierre 1969-1973 Directeur général de la Sûreté du Québec
Paul-A. Benoît 1973-1974
Jacques Beaudoin 1974-1988
Robert Lavigne 1988-1995
Serge Barbeau 1995-1996
Guy Coulombe 1996-1998
Florent Gagné 1998-2003
Normand Proulx 2003-2008
Richard Deschesnes 2008-2012
Mario Laprise 2012-2014
Martin Prud'homme 2014-2017
Yves Morency (Intérim) 2017-2018 Directeur Général par Intérim de la Sûreté du Québec
Martin Prud'homme 2018-2019 Directeur Général de la Sûreté du Québec
Mario Bouchard (Intérim) 2019-2019 Directeur Général par Intérim de la Sûreté du Québec
Johanne Beausoleil 2019- Directrice Générale de la Sûreté du Québec (CIVILE)

Martin Prud'Homme sera nommé temporairement à la Direction du Service de Police de la Ville de Montréal en 2017, pour faire une réforme au sein du service de police. Son mandat d'une année se termine en décembre 2018. Il reviendra ensuite à la Sûreté du Québec. Il sera suspendu quelques mois plus tard par la Ministre de la Sécurité Publique pour des allégations de nature criminelle à son égard.

En Novembre 2019, la Ministre de la Sécurité Publique Geneviève Guilbault annoncera la nomination de Johanne Beausoleil au poste de Directrice Générale de la Sûreté du Québec. Madame Beausoleil sera la première femme à diriger le corps policier provincial. Plusieurs agents et hauts fonctionnaires de l'organisation font connaître le mécontentement du fait qu'une civile soit nommée pour diriger la SQ.

Véhicules

Les voitures sont assemblées par des mécaniciens employés par la Sûreté du Québec. Les voitures sont différentes des modèles que l'on retrouve sur le marché puisqu'elles sont équipées de ce qu'on appelle un «police pack». Par exemple, les freins sont plus gros ou encore la transmission est plus performante. Après 200 000 km, 7 ans ou un accident sérieux, les signes d'appartenance à la police (collant, gyrophare, etc.) sont retirés puis les véhicules sont vendus aux enchères.

Modèle Pays de fabrication Type de véhicule Photo
Véhicule de patrouille / affecté à la circulation
Ford Taurus Drapeau des États-Unis États-Unis Véhicule de Patrouille en MRC

Véhicule Autoroutier

Chevrolet Impala Drapeau du Canada Canada Véhicule de patrouille en MRC
Dodge Charger Drapeau du Canada Canada Véhicule de patrouille en MRC
Véhicule Autoroutier
Chevrolet Tahoe Drapeau des États-Unis États-Unis Véhicule de patrouille en MRC
Ford Explorer Drapeau des États-Unis États-Unis Véhicule de patrouille en MRC

Véhicule Autoroutier

Depuis 2017, les agents de la Sûreté du Québec utilisent des véhicules aux couleurs noir et blanc. En majorité, les véhicules sont des Ford Police Interceptor Utility et des Dodge Charger.

Voitures semi-identifiées, semi-banalisées et banalisées

Les voitures banalisées sont communément appelées « voitures de police fantômes », puisque ses feux d'urgences bleus et rouges, ainsi que certains détails, sont camouflés. L'appellation officielle de ces voitures est « voiture de police semi-identifiés ou semi-banalisés», puisque certains détails des voitures dites « identifiées» (gyrophares extérieurs, marquage du capot avant et de l'arrière de la voiture) ne sont pas présents sur celles-ci, qui sont toutefois partiellement identifiées, d'où leur appellation.

Autres véhicules

La Surêté du Québec possède pour d'autres tâches, entre autres, les véhicules suivants : camion, motocyclette, bicyclette, bateau hors-bord, bateau pneumatique, VTT, hélicoptère, véhicule amphibie, motomarine et motoneige.


Policiers morts en services


Nom du policier mort en service Année de décès Cause du décès Lieu du décès
Cst. Thomas Dobbin 1874 Noyade Outaouais
Cst. George Clarke 1875 Tué par un charretier Québec
Sgt. Lazare Doré 1877 Tué par balle Saint-Joseph-de-Beauce
Cst. Joseph Lafleur 1933 Accident de motocyclette Montréal
Cst. Bernard Juneau 1936 Accident de motocyclette Sherbrooke
Cst. J.-Léopold Châteauneuf 1937 Tué par balle Québec
Cst. Émile Perras 1937 Accident de motocyclette L'Assomption
Cst. Gérard Bouchard 1940 Accident de motocyclette Rimouski
Sous-Inspecteur Gérard Bourgeault 1940 Accident de motocyclette Montréal
Cst. Roland W.-J. Allen 1940 Accident de véhicule Montréal
Cst. Ovila Roy 1941 Accident de motocyclette Lévis
Cst. Charlemagne Bouchard 1946 Accident de motocyclette Québec
Cst. Robert Lévesque 1954 Accident de Véhicule Rivière-du-Loup
Cst. Fabien Galipeault 1954 Heurté par un véhicule L'Assomption
Cst. Florian Poirier 1955 Accident de Motocyclette Québec
Enq. Jean-Davila Lévesque 1958 Tué par balle Lambton
Cst. Roger Beaupré 1958 Accident de véhicule Sept-Îles
Matrone Émilia Samson Nadeau 1960 Accident de véhicule Chibougameau
Cst. Jean-Marc Godmer 1960 Écrasement d'avion St-Jovite
Sgt. Lucien Danis 1960 Écrasement d'avion St-Jovite
Agt. Gérard Richard 1961 Heurté par un véhicule Nicolet
Agt. Gérard Bernier 1961 Tué par balle (Embuscade) Cap-Saint-Ignace
Agt. Frédeau Simard 1961 Accident de véhicule Saint-Léonard-de-Portneuf
Agt-Enq. Robert Robidoux 1962 Tué par balle Montréal
Agt. Marius Trépanier 1962 Heurté volontairement par un véhicule Sainte-Blandine
Agt. Philippe Mailhot 1963 Accident de véhicule Montréal
Agt. Émile Lachance 1963 Accident de véhicule Boischâtel
Cpl. David Chénard 1964 Tué par balle Trois-Pistoles
Agt. Guy Renaud 1965 Accident de véhicule Louvicourt
Cpl. Georges Hélie 1965 Accident de véhicule Saint-Hubert
Cst. Claude Guay 1966 Décès accidentel causé par un train Hébertville
Agt. Ghyslain Martineau 1968 Accident de véhicule Stanstead
Agt-Enq. André Duhaime 1968 Accident de véhicule Cap-de-la-Madeleine
Agt. Alain Falardeau 1968 Accident de véhicule Sainte-Anne-de-la-Pérade
Cpl. Robert Dumas 1969 Tué par balle Montréal
Agt. Marc-André Gagnon 1973 Accident de véhicule Alma
Agt. J.-P. Richard Merette 1973 Accident de véhicule La Pèche
Agt. Normand Tremblay 1973 Accident de véhicule Montréal
Cpl Michel Bédard 1976 Tué par balle Laval
Agt. Gérald Desfossés 1976 Tué par balle Saint-Romain
Agt. Bernard Brassard 1977 Accident de véhicule Grande-Vallée
Agt. Robert Brabant 1977 Tué par balle Saint-Émile-de-l'Énergie
Agt. J.-D. Guy Samson 1977 Tué par balle Saint-Augustin-de-Desmaures
Agt. Gilles Lamare 1980 Accident de motocyclette Montréal
Agt. André Simard 1980 Accident de véhicule Beauceville
Agt. Serge Lamy 1981 Heurté par un véhicule Saint-Thomas-de-Joliette
Sgt. Jacques Martin 1981 Accident de véhicule Matane
Agt. Laurier Bédard 1982 Heurté par un véhicule Chicoutimi
Agt. Richard Dubé 1983 Accident de véhicule Sainte-Foy
Cpl. Jacques Hamel 1986 Heurté par un camion L'Étape
Agt. Danny Tremblay 1986 Heurté par un camion L'Étape
Agt. Roland Larochelle 1988 Accident de véhicule -
Agt. Mario Camiré 1988 Accident de véhicule Pontiac
Agt. Gaétan Boutin 1988 Accident de véhicule Pontiac
Agt. Richard Rochefort 1988 Écrasement d'avion Rimouski
Cpl. Marcel Lemay 1990 Tué par balle Oka
Sgt. Jean-Claude Cadieux 1990 Accident de véhicule Mont-Laurier
Agte. Chantale Mattio 1992 Accident de véhicule Sainte-Agathe-des-Monts
Agt. Gaston Paradis 1993 Écrasement d'avion Québec
Agt. Stéphanne Roy 1994 Accident de véhicule Duparquet
Cpl. Antonio Arsenault 2002 Heurté par un véhicule Laval
Agt. Patrick Lévesque 2003 Écrasement d'avion Gaspé
Stagiaire Sophia Rigas 2010 Accident de véhicule Les Cèdres
Agt. Sébastien Coghlan-Goyette 2010 Accident de véhicule Les Cèdres
Agte. Katia Hadouchi 2012 Accident de véhicule Saint-Ambroise-de-Kildare
Agt. Donovan Lagrange 2012 Heurté par un véhicule Bois-des-Fillions
Sgt. Jacques Ostigny 2016 Arrêt cardiorespiratoire Tadoussac


Équipement

L'arme de service est le Glock 17 et 26 en calibre 9 mm.

Identification visuelle

Identification des insignes de grades

Grade Chef d'équipe Sergent Lieutenant Capitaine
Insigne
Grade Inspecteur Inspecteur-chef Directeur général adjoint Directeur général
Insigne

Notes et références

  1. a et b Rapport annuel de gestion 2012-2013
  2. « Sûreté du Québec », Gouvernement du Québec (consulté le ) : « La Sûreté du Québec, corps de police national, agit sous l'autorité du ministre de la Sécurité publique et a compétence pour prévenir et réprimer les infractions aux lois sur l'ensemble du territoire du Québec. »
  3. « Site officiel de la Sûreté du Québec », sur sq.gouv.qc.ca (consulté le )
  4. https://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/291854/g20-la-police-aurait-utilise-des-agents-provocateurs
  5. http://blogues.lapresse.ca/lagace/2007/08/23/montebello-la-sq-se-met-a-table/
  6. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/03/27/009-manifestations-victoriaville-policiers.shtml.
  7. a b et c « La desserte policière municipale, provinciale et autochtone au Québec : profil organisationnel 2014 », sur Ministère de la Sécurité publique.
  8. a et b « Les six niveaux de services policiers en fonction du nombre d'habitants », sur Ministère de la Sécurité publique, Québec.
  9. Les 10 criminels les plus recherchés du Québec
  10. « Sûreté du Québec : évolution d'un uniforme », sur LaPresse+, .
  11. « La SQ affiche ses couleurs », sur Journal de Montréal, .
  12. « Le DG de la SQ suspendu le temps d'une enquête », sur HuffPost Québec, (consulté le )
  13. « Site officiel de la Sûreté du Québec », sur sq.gouv.qc.ca, (consulté le )
  14. G20: la police aurait utilisé des agents provocateurs - Les demandes d'enquête publique se font plus pressantes, Alec Castonguay, Le Devoir, 2 juillet 2010.
  15. Montebello : la SQ se met à table, Patrick Lagacé, La Presse, 23 août 2007
  16. Nouveau regard sur la manifestation de Victoriaville en mai dernier, Radio-Canada, 27 mars 2013

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes