Thetford Mines est située à environ 100 km au sud-ouest de la ville de Québec et à équidistance au nord-est de Sherbrooke. La ville est traversée par la rivière Bécancour.
Thetford Mines a été fondée en 1876, après la découverte d'un gisement éponyme d'amiante (plus précisément chrysotile) par Joseph Fecteau. D'abord connue sous le nom de Kingsville, elle fut renommée Thetford Mines en 1905.
Vers 1930, Amiante a été annexée à la cité de Thetford Mines.
Thetford Mines a fusionné avec Rivière-Blanche le , et depuis les fusions municipales au Québec, le , Thetford regroupe la municipalité de Saint-Antoine-de-Pontbriand, la municipalité du village de Robertsonville, la municipalité du canton de Thetford-Partie-Sud ainsi que les villes de Black Lake et bien sûr, Thetford Mines.
Étant la plus grande ville de la région de Thetford (MRC des Appalaches), la ville de Thetford Mines regroupe sur son territoire différentes institutions de services publics telles que l’hôpital général, le Cégep de Thetford et, depuis , le nouveau Centre de congrès de Thetford.
La ville est le lieu de plusieurs activités culturelles comme le Festival Promotuel de la Relève et l'équipe de hockey locale, l'Assurancia, qui évolue dans la LNAH en plus de l'équipe de baseball majeur, les Blue Sox de Thetford.
L'usine d'amiante en 1909. Les chemins de fer constituent une condition nécessaire pour l'ouverture d'une mine en raison des coûts élevés de transport du minerai vers les marchés. Les mines d'amiante ont profité du passage du Québec Central à Thetford Mines pour faciliter l'exportation de leur production aux États-Unis. Ainsi, toutes les mines sont richement pourvues de lignes ferroviaires qui sillonnent leur site de part en part et qui passent bien entendu à proximité du moulin.
Le quartier Saint-Maurice a été touché à deux occasions par l'exploitation de la mine Beaver. En 1953, l'agrandissement du puits a englouti un secteur dont il ne reste plus de traces[5]. Entre 1970 et 1973, un second déménagement a eu lieu[5]. L'objectif consistait à laisser l'emplacement libre pour les futures exploitations minières, ainsi qu'à éloigner la population des sites où on utilisait des explosifs[réf. souhaitée]. Certains bâtiments n'ont pas été déménagés, dont l'église Saint-Maurice qui a dû être démolie.
Aujourd'hui, plusieurs[précision nécessaire] disent que le déménagement fut inutile, puisqu'il n'y a jamais eu d'utilisation du terrain pour exploitation minière. De plus, plusieurs[précision nécessaire] citoyens ont été dérangés par la façon dont le quartier a été réaménagé, puisque les habitations furent regroupées selon leur style, valorisant ainsi l'esthétique au détriment de l'aspect humain[réf. souhaitée].
: Le village de Kingsville devient la ville de Thetford Mines.
: Érection du village de Lac Noir.
: Le village de Lac Noir devient la ville de Black Lake.
: Érection du village de Robertsonville.
: Érection de la paroisse de Saint-Antoine de Pontbriand.
: La ville de Thetford Mines devient la cité de Thetford Mines.
: Érection du village d'Amiante.
1929 : Annexion du village d'Amiante à la cité de Thetford Mines.
1949: Grève de l'amiante à Asbestos et à Thetford Mines. (5 000 grévistes)
: La paroisse de Saint-Antoine de Pontbriand devient la paroisse de Saint-Antoine-de-Pontbriand.
: La cité de Thetford Mines devient la ville de Thetford-Mines.
1980 : Construction de la piscine intérieure de la polyvalente de Thetford Mines.
: La ville de Thetford-Mines devient la ville de Thetford Mines.
: La paroisse de Saint-Antoine-de-Pontbriand devient la municipalité de Pontbriand.
: Annexion du canton de Thetford-Partie-Sud, de la ville de Black Lake, de la municipalité de Pontbriand et du village de Robertsonville à la ville de Thetford Mines.
Rue Notre-Dame vers 1904.
Quartier St-Maurice vers 1905 (photo coloriée).
Mine d'amiante (vue stéréoscopique, vers 1923).
Des ouvriers de la Société Asbestos au moment de leur repas du midi, assis à des tables fournies par l'entreprise, .
D'argent à la salamandre d'or dans sa patience de gueules, accompagnée en pointe d'une montagne à trois coupeaux de sable, au chef d'azur à la croix d'or, à deux pics de mineur passées en sautoir, et une lampe de mineur de gueules brochante sur eux, le tout brochant sur le chef[6].
La situation de l’emploi sur le territoire de la MRC des Appalaches a progressé d’une façon très significative depuis 10 ans avec un gain net de plus de 1 500 nouveaux emplois;
Le département d’économie de BMO Groupe Financier classe Thetford Mines au 8e rang au Canada et au 3e rang au Québec quant au nombre de PME par 1 000 habitants;
À l’automne 2009 une étude réalisée par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), classait la Ville de Thetford Mines 6e au Québec et 12e au Canada en ce qui a trait au palmarès des villes canadiennes les plus dynamiques en matière d’entrepreneuriat;
En pleine période de crise financière mondiale, Emploi Québec apprenait que la variation annuelle du nombre de prestataires de l'assurance-emploi sur le territoire était de 16,9 % alors que ce même taux est de plus de 50 % dans le reste de Chaudière-Appalaches;
L’étude « Bilan et perspectives économiques (2009-2010)», réalisée par PÔLE Québec Chaudière-Appalaches, explique que la MRC des Appalaches a connu une augmentation de 120 % de la valeur des permis de bâtir émis entre 2004 et 2008. Ce pourcentage correspond à la plus forte augmentation de toutes les MRC de Chaudière-Appalaches;
Depuis 2004, près de 250 millions d’investissements ont été réalisés dans la MRC des Appalaches.
Le plus vieux bâtiment de Thetford Mines est la première gare du canton construite en 1878[25]. Depuis 2002, elle est convertie en centre culturel nommé Station des Arts[25].
L'Église de Saint-Alphonse a été érigée en 1907-1908 selon les plans de l'architecte Joseph-Pierre Ouellet[26]. Elle remplace une première église détruite par le feu le [27]. Construit en 1901, le presbytère actuel témoigne de cette époque[28]. Les rénovations réalisées sur l'église en 1990 lui ont mérité un prix d'excellence au niveau national[29].
Plusieurs autres lieux de cultes ont été construits entre les décennies 1940 et 1970 soit les églises Saint-Noël-Chabanel[30], La-Présentation-de-Notre-Dame[31], Sainte-Marthe[32] et Saint-Maurice[33].
Dans le secteur de Pontbriand, l'église Saint-Antoine-de-Padoue a été érigée entre 1896 et 1907 selon les plans de David Ouellet[34]. Le même architecte a également conçu l'église de Saint-Désiré en 1892 dans le secteur Black Lake[35]. Elle est le plus ancien lieu de culte sur le territoire de la municipalité[36]. Dans le secteur de Robertson, l'église Immaculée-Conception-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie a été érigée en 1940[37]. L'architecte René Audet a dessiné ses plans[38].
Le , la municipalité a cité l'église de Saint-Alphonse et son presbytère ainsi que les églises de Sainte-Marthe et de Saint-Désiré comme immeubles patrimoniaux[39]. L'intérêt de l'église de Sainte-Marthe réside dans sa modernité architecturale et le maintien du culte[40]. Son presbytère fait partie de l'ensemble patrimonial cité par la municipalité[41].
L'église United Church a été construite en 1956-1957[42]. Le lieu de culte anglican Saint John The Divine a été bâti durant la même période[43].
L'hôtel de ville a été bâti entre 1923 et 1925 afin de remplacer les bâtiments en bois utilisés jusqu'à ce moment[44].
Sur le plan du patrimoine immatériel, les deux grèves ayant touché le secteur minier sont désormais inventoriées dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec, soit la grève de l'amiante de 1949[45] et celle de 1975[46]. Le , un monument a été inauguré dans la municipalité afin d'honorer les mineurs travaillant dans des conditions difficiles[47].
Parmi les sites miniers de la région, citons Lac d'amiante[48], Carey[49], National[50], British Canadian[51], Johnson[52], Normandie[53], Vimy Ridge[54], Beaver[55], Bell[56] King[57]. Ces trois dernières sont parfois identifiées comme le site des anciennes mines King-Beaver-Bell[58]. Les anciens bureau[59], magasin général[60] et maison de pension[61] de la mine Johnson à Black Lake sont toujours visibles. L'ancien magasin général de la mine King, aussi connu sous le nom de KIng Cash Store, a été construit entre 1903 et 1905[62].
Enfin, plusieurs exploitations de gisements miniers ont laissé dans traces dans le paysage sans être accompagnées de bâtiments importants. Dans cette perspective, citons les mines Cyr Thetford[63], Rumpelville[64], Stewart[65], Robertsonville[66], Pennington[67], Kitchener[68], Houle[69] et Hall[70].
Le déplacement du quartier Saint-Maurice à cause de l'exploitation de la mine Beaver est souligné par une croix et une inscription pouvant se lire ainsi :« St-Maurice Hommages (aux) ancêtres 1907 1967 »[71]. Le cimetière de Saint-Maurice est recouvert de résidus miniers[5].
« Thetford Mines est sise au pied des Appalaches et sa vallée présente un paysage unique manifestement dû au fort contraste opposant les immenses haldes minières à ses nombreux lacs et sa généreuse végétation. »« À l'occasion de son 125e anniversaire de fondation, la Ville de Thetford Mines en collaboration avec plusieurs organismes locaux présentera diverses activités culturelles et touristiques tout au long de l'année 2017[72]. »Centre-Ville de Thetford Mines :
Héritage Centre-ville est un organisme à but non lucratif dont la principale mission est d'animer, protéger, revitaliser et développer le centre-ville de Thetford Mines en plus de promouvoir les activités de ses membres[73].
Piste cyclable et pédestre de plus de 21,7 km reliant les secteurs Black Lake au secteur Robersonville en passant par le centre-ville du secteur Therford Mines
La vue du haut du Mont Adstock, situé dans la ville de Thetford Mines.Sentier équestre de la SEDA
Club de Golf et de Curling (centre-ville)
Club de Ski et Golf Adstock (à quelques kilomètres vers le sud)
Sentiers de motoneige (VTT et motoneiges sont autorisés à circuler sur certaines artères de la ville)
2 piscines dont une semi-olympique (Polyvalente de Thetford Mines et édifice municipal à Black Lake)