Quai Malaquais

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6e arrt
Quai Malaquais
Voir la photo.
Le quai Malaquais.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 6e
Quartier Monnaie
Saint-Germain-des-Prés
Début Pont des Arts et 2, rue de Seine
Fin Pont du Carrousel et 1, rue des Saints-Pères
Morphologie
Longueur 330 m
Largeur 24 m
Géocodification
Ville de Paris 5871
DGI 5943
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Quai Malaquais
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Quai Malaquais
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Le quai Malaquais est un quai situé le long de la Seine, à Paris, dans le 6e arrondissement.

Situation et accès

Il est situé entre les quais Conti et Voltaire.

Ce site est desservi par la ligne (M)(4) à la station de métro Saint-Germain-des-Prés.

Origine du nom

Dans son entreprise foncière au Pré-aux-Clercs, qui appartenait à l'Université, la reine Margot « emprunte pour payer ses acquisitions, échange, trafique, à toutes conditions, beaucoup suspectes, d'où le nom de Malacquet — mal acquis — donné au quai qui borde son domaine sur la Seine », rapporte en 1932 Louis Batiffol[1].

Historique

Plan de Truschet et Hoyau
(vers 1550).
Passé la porte de Nesles, et la rue de Seine, s'étend le Pré-aux-Clercs.
Plan de Mérian (vers 1615).
Hôtel de la reine Marguerite, avec sa façade rue de Seine et une partie de son domaine.

Avant la construction de ce quai, le bord de la Seine se nommait en cet endroit le « port Malaquest », et une partie de l'espace qui forme le quai s'appelait « l'Écorcherie » ou « la Sablonnière[2] ».

Des titres qui proviennent des archives de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés indiquent plusieurs baux de terrains, faits en 1540, à la charge de bâtir le long de la rivière.

On appela alors cette communication « quai de la Reine Marguerite » parce que l'hôtel de cette princesse, première femme de Henri IV, était situé à l'angle de la rue de Seine. Ce quai reprit ensuite son premier nom, et fut pavé, sous Louis XIV, par arrêt du Conseil du 1er juillet 1669.

La construction d'un quai commence vers 1552 quand, dans le cadre de l'opération du lotissement de l'îlot de la Butte qui avait succédé au Petit Séjour de Nesle, qui avait été construit par le duc de Berry de l'autre côté des fossés, face à l'hôtel de Nesle, en 1385, et de l'aliénation du petit Pré-aux-Clercs, on a protégé la zone contre les inondations en établissant une levée en dos d'âne.

À l'origine, le quai Malaquais s'étendait jusqu'au pont Royal et comprenait l'actuel quai Voltaire.

Les rois ont édicté que vis-à-vis du château du Louvre, alors hors la ville, rien ne serait bâti afin de ménager la vue depuis la demeure royale. Aussi les terrains du Pré-aux-Clercs sont-ils longtemps restés vierges de construction. Au retour de la reine Marguerite de Valois à Paris, en 1605, elle habite l'hôtel de Sens, dans le Marais. Y ayant vu assassiné son amant Gabriel Dat de Saint-Julien, elle décide de changer de quartier et achète tous les terrains entre les murs de la ville et le chemin — future rue de Bellechasse. Henri IV, son roi de mari, laisse faire[1].

Elle fait construire un hôtel face au palais du Louvre, entre 1606 et 1615, entre la rue de Seine et la rue des Saints-Pères par l'architecte Jean Autissier[3]. Pour rembourser les dettes de la reine Margot après sa mort, l'hôtel est vendu à un groupe de cinq financiers le 22 mars 1622[4].

Entre 1622 et 1624, l'hôtel va être loti, entre la rue de Seine et le chemin de la Petite-Seine, ou rue des Petits-Augustins, car la reine y avait établi le couvent des Petits-Augustins[5], actuelle rue Bonaparte. Dans cette partie de l'hôtel de la reine Marguerite se trouvait l'aile nord, actuel no 1 du quai, décrite dans l'acte de vente de 1625 comme « les trois pavillons qui sont à l'encoignure de port Malaquest ». Cette partie devait appartenir à Jacques de Vassan, dès 1622, un des membres du groupe de financiers.

Au début du quai Malaquais se trouve une allégorie de la République, statue due à Jean-François Soitoux. Première représentation officielle de la République française commandée par le gouvernement de la IIe République, à l'issue d'un concours lancé le 18 mars 1848, implantée devant l'Institut (anciennement collège des Quatre-Nations) le 24 février 1880, elle a été restaurée aux frais de la ville de Paris et réimplantée quai Malaquais par Jacques Chirac, maire de Paris, le 23 septembre 1992 à l'occasion du bicentenaire de la proclamation de la République.

L'École nationale supérieure des beaux-arts y possède deux entrées : l'une, aux nos 11-13, à l'endroit qui fut de 1795 à 1815, le ministère de la Police dirigé par Joseph Fouché (détruit à partir de 1820), l'autre à l'hôtel de Chimay, au no 17.

Dans les arts

Le poète Guy Béart prête sa voix à Marcel Aymé, qui le met en scène dans une de ses chansons, Ah quelle journée, probablement sensible à l'allitération forte entre « quai » et « Malaquais ». Daniel Prévost le chante aussi.

Dans le romain Splendeurs et misères des courtisanes par Honoré de Balzac, le ménage de Carlos Herrera et Lucien de Rubempré se trouve quai Malaquais :

« Lucien avait pris l’appartement de garçon de Beaudenord, sur le quai Malaquais, afin de se rapprocher de la rue Taitbout, et son conseil s’était logé dans trois chambres de la même maison, au quatrième étage[6]. »

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Plaque au no 3.
  • No 3 : hôtel Dorat, construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle pour Claude-Joseph Dorat, auditeur à la cour des Comptes. Le maréchal de Saxe y habita entre 1744 et 1747. Le peintre Joseph-Marie Vien y est mort en 1809[7]. Ici vécut de 1804 à 1824 Alexandre von Humboldt, naturaliste, explorateur, humaniste, membre de l'Institut[8]. Une plaque lui rend hommage. Le graveur Ephraïm Conquy y vécut également autour de 1841.
  • No 5 : hôtel de Châteauneuf[9].
  • No 6 : Quittance donnée par Julliot de Fromont à Antoine Joseph Philippe Walsh de Serrant (1744-1817), lieutenant-général des armées du roi, second comte de Serrant pour deux termes du loyer d’un hôtel sis 6 quai Malaquais. 5 février 1787 [10]
  • No 7 : l'hôtel a été construit en 1624 pour Jacques de Garsanlan[11] ;
  • No 9 : hôtel de Transylvanie, construit entre 1622 et 1624 pour Jacques de Hillerin, prêtre et conseiller au Parlement sur une parcelle située à l'angle du quai et de la rue de la Petite Seine (actuelle rue Bonaparte), acquise en 1622 lors du lotissement du domaine de l'hôtel de la reine Marguerite (emplacement des nos 3, 5 et 7). Auparavant, les cinq frères de Saint-Jean-de-Dieu, appelés à Paris en 1602, y auraient eu leur premier logis modeste à Paris qu'ils furent contraints d'abandonner à Marguerite de Valois quelques années plus tard (voir nos 2-4, rue Bonaparte).
L'hôtel de Transylvanie doit son nom à François Rakoczy, prince de Transylvanie, proscrit en 1711, qui l'occupa en 1714. Le prince étant impécunieux, sa suite transforma l'hôtel en maison de jeux, activité qui cessa rapidement, le prince ne pouvant plus acquitter le loyer.
L'hôtel de Jacques de Hillerin passa, par héritage, à son neveu, Jean de Hillerin, puis à son cousin, Pierre de Hillerin et à Jean-Baptiste de Hillerin. Ce dernier le loua à Camille de La Baume d'Hostun, maréchal de Tallard vers 1705. En 1720, l'hôtel fut vendu à dame Pélard de Givry, qui le céda en 1723 à la duchesse de Gramont, veuve d'Antoine-Charles de Gramont, morte en 1737, qui le laissa à Daniel François de Gélas de Lautrec, maréchal de France en 1757, décédé sans postérité en 1762. L'hôtel passa alors à sa nièce, Anne Claude Louise d'Arpajon, épouse de Philippe de Noailles-Mouchy, tous deux guillotinés en 1794, qui l'avait en 1782 loué à Vergennes, secrétaire d'État des Affaires étrangères de Louis XVI, avant de le vendre, en 1791, à Marie-Sébastien-Charles-François Fontaine de Birée. Le nouveau propriétaire fit redécorer le premier étage dans le style Directoire. En 1809, le notaire Péan de Saint-Gilles acheta l'hôtel qui restera en possession de sa famille jusqu'en 1836, année où il fut vendu au notaire Jean-Jacques Defresnes dont la famille le gardera jusqu'en 1892. Adélaïde-Louise d'Eckmühl de Blocqueville a habité l'hôtel et a reçu dans son salon de nombreuses personnalités. Liszt s'y est fait entendre[12].
  • No 11-13 : ce bâtiment se trouve sur ce qui était le grand Pré-aux-Clercs. Le terrain appartenait à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Les écoliers de l'Université ont le droit d'y établir le siège de leurs ébats.
Au XVIe siècle, le terrain situé entre la rue Bonaparte et la rue du Bac s'appelait « l'Escorcherie ». François Ier commence à faire construire l'hôpital de la Charité pour y accueillir les lépreux et les autres contagieux. Le terrain entre la rue Bonaparte et la rue des Saints-Pères va prendre le nom de « Le Sanitat ». Mais ce projet d'Hôtel-Dieu est abandonné quand Jean Bouyn, barbier-chirurgien, achète, en 1541, un lot à l'abbaye qui a fait aménager le terrain pour y construire un clos et une maison couverte d'ardoises. Cette construction va amener une révolte des écoliers au nom de leur prétendu droit sur le Pré-aux-Clercs et a entraîné un procès car ils avaient à moitié démoli la maison. Prosper Bouyn, son fils, devient propriétaire de la maison ; il a acheté une charge de conseiller au Parlement. Prosper Bouyn est un des électeurs des échevins de Paris en 1567. Le 7 septembre 1585 il a vendu la maison à Hugues de Castellan, seigneur de Castelmore, chevalier servant de la reine de Navarre. Deux ans plus tard, Hugues de Castellan vend la partie méridionale de sa propriété à l'Université. Quand Hugues de Castellan vint occuper sa maison après l'entrée du roi dans Paris, en 1594, elle n'était plus qu'une masure. Le 7 juin 1599, Renée Forget, veuve d'Hugues de Castellan, vend la propriété à Renée Lebeau, veuve d'Étienne Hue, qui la revend dès 1603 au sieur Gillet, adjugée finalement par décret le 18 février 1604. Il signe un bail avec la congrégation des frères Jean-de-Dieu, appelés frères de la Charité. La maison devient un hôpital. Les frères de la Charité étaient aussi installés à l'emplacement de l'actuel hôtel de Transylvanie dès le début du XVIIe siècle grâce à l'appui de Marie de Médicis qui avait fait venir de Florence Jean Bonelli et quatre frères et obtenu des lettres patentes d'Henri IV en 1602. Mais en 1606, Marguerite de Valois, à la suite du meurtre de son amant Saint-Julien près de l'hôtel de Sens, décide d'acquérir le terrain entre la rue de Seine et la rue des Saints-Pères. La maison de Jean Bouyn est alors détruite après 1608 quand les frères de la Charité quittent le lieu après un échange[13].
Le terrain fait alors partie des jardins de l'hôtel de la reine Marguerite de Valois jusqu'à sa mort, en 1615. Louis XIII en devient propriétaire par héritage, mais l'ensemble est vendu le 22 mars 1622 pour rembourser les dettes de la reine.
Emplacement de l'hôtel de Créquy, entre 1680 et 1722, aujourd'hui disparu. Il s'est appelé successivement hôtel Le Barbier, hôtel de Loménie de Brienne, hôtel du Plessis-Guénégaud, puis hôtel de Mazarin. Le financier Louis Le Barbier avait fait construire cet hôtel en 1630-1632 par l'entrepreneur Étienne Gousseault suivant les plans de l'architecte du roi Clément Métezeau[14].
Actuellement, se trouve le bâtiment de l'École des beaux-arts construit par Félix Duban entre 1858 et 1862.
Plaque au no 15.
Plaque au no 19.
  • No 15 : Anatole France (né en 1844 au no 19) grandit dans cette maison de 1844 à 1853, comme le rappelle une plaque fixée sur la façade.
    Honoré Champion y fonde sa librairie en 1873, son fils Pierre y naît en 1880.
  • No 17 : hôtel de Chimay, partie de l'école nationale supérieure des beaux-arts. Il y a d'abord eu à cet emplacement l'hôtel de La Bazinière construit par François Mansart pour Macé-Bertrand de La Bazinière. La reine Christine de Suède y a été accueillie en 1658. Son fils Macé II de La Bazinière a été envoyé à La Bastille comme ami de Nicolas Fouquet, libéré, il a vendu son hôtel en 1681 à Godefroy de La Tour d'Auvergne et Anne-Marie Mancini, duchesse de Bouillon. L'hôtel est reconstruit en 1740-1756 par François Debias-Aubry pour le duc de Bouillon. L'hôtel est saisi à la Révolution. Il est donné en 1808 par Napoléon à Stéphanie Tascher de La Pagerie, cousine de l'impératrice Joséphine. Puis l'hôtel est vendu en 1852 à la famille de Chimay[15].
  • No 19 : une plaque fixée sur la façade indique : « Ici est la mansarde bleue où George Sand vécut de 1832 à 1836. Elle y écrivit Lélia ».
    C'est aussi la maison natale d'Anatole France qui y est né le , mais grandit un peu plus loin au no 15, où son père s'installe en cette même année 1844 (voir no 15).

Références

  1. a et b Louis Batiffol, La Vie de Paris sous Louis XIII, Éditions Calmann-Lévy, 1932, p. 14.
  2. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
  3. Jean Autissier, architecte, maître maçon, entrepreneur des bâtiments de la Reine, s'engage à construire l'hôtel de la Reine par contrat du 6 juillet 1606. Paul et Marie-Louise Biver, Abbayes, monastères et couvents de Paris, Nef, 2008 (ISBN 978-2-72331553-1), p. 194 (lire en ligne). Sa fille Marie Autissier s'est mariée en 1631 avec Pierre Le Muet.
  4. Le consortium des cinq financiers comprenait Jacques de Vassan, « conseiller d'État et commissaire général des vivres, munitions et magasins de France », Jacques de Garsanlan, « maître ordinaire de la chambre aux deniers », Jacques Potier, « conseiller et contrôleur des bois d'Île-de-France », Louis Le Barbier, « secrétaire du Roi et maître d'hôtel de Sa Majesté », Joachim de Sandras, « commissaire de l'artillerie ». À ce premier groupe se sont ajoutés Guillaume Moynerie, « secrétaire ordinaire de la Chambre du Roi » et Étienne Bryois, « secrétaire du Roi ». Dès la vente de 1622 se sont ajoutés Jean Hillerin, « maître d'hôtel du Roi » et Jacques de Hillerin, « conseiller clerc en la Grand'Chambre du Parlement ». Après la vente de 1622, des parcelles sont revendues rapidement à des tiers, tels Macé I Bertrand de La Bazinière, laquais puis « trésorier de l'épargne », et Louis de Falconi, « maître des comptes ».
  5. Ce qui reste du couvent des Petits-Augustins, la chapelle et le petit cloître a été englobé dans l'École des beaux-arts.
  6. Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, La Comédie humaine, tome VI, Éditions Gallimard, coll. « La Pléiade », (ISBN 2-07-010850-3).
  7. Voir Marc Gaillard, p. 59.
  8. « L'hôtel Dorat, 3, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, p. 57.
  9. « L'hôtel de Châteauneuf, 5, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, , p. 58.
  10. 6 AZ 542. Archives de Paris
  11. « L'hôtel de Garsalan, 7, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, p. 59-60.
  12. « L'hôtel de Transylvanie, 9, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, p. 64-66.
  13. Léo Mouton, Le Manoir de Jean Bouyn, p. 1-15.
  14. « Hôtel de Créquy », www.centrechastel.paris-sorbonne.fr.
  15. « L'hôtel de La Bazinière ou de Bouillon, 17, quai Malaquais », dans Le Faubourg Saint-Germain, Éditions des Deux-Mondes, Paris, 1966, p. 69-73.

Bibliographie

  • Adolphe Berty, L.-M. Tisserand et Th. Vacquer, Histoire générale de Paris. Topographie historique du vieux Paris, tome III, Région du bourg Saint-Germain, Imprimerie nationale, Paris, 1876, p. 189-200 (lire en ligne).
  • Maurice Dumolin, Études de topographie parisienne, Nogent-le-Rotrou, Imprimerie Daupeley-Gouverneur, 1929, volume 1, p. 221-.
  • Marc Gaillard, Quais et Ponts de Paris, Éditions du Moniteur, Paris, 1982 (ISBN 2-281-00008-7), p. 59-61.
  • Jacques Hillairet, Évocation du Vieux Paris, tome 2 : Les Faubourgs, Éditions de Minuit, Paris, 1953, p. 405-406, 408-409.
  • Jacques Hillairet Dictionnaire historique des rues de Paris, tome 2, Éditions de Minuit, 1963, p. 90.
  • Léo Mouton, Le Manoir de Jean Bouyn et l'École des beaux-arts. Un coin du Pré-aux-Clercs, Paris, Honoré Champion, 1912 (lire en ligne).
  • Évelyne Saint-Paul, « Le quai Malaquais au XVIIe siècle. Formation d'un paysage urbain », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1986, p. 21-56 (lire en ligne).