Philippe Gille
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Philippe François Émile Gille |
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Académie des beaux-arts |
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Philippe François Émile Gille, né le dans l'ancien 3e arrondissement de Paris[1] où il est mort le dans le 17e arrondissement[2],[3], est un journaliste, librettiste d’opéra français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Secrétaire du Théâtre Lyrique en 1861, il était un ami intime de Jules Verne ayant fait partie, dans sa jeunesse, du groupe des Onze-sans-femme[4].
Il tenait une chronique littéraire au Figaro sous le titre « Bataille littéraire ».
Il épousa la fille du compositeur Victor Massé. Leur fils Victor Gille (1884-1964), à qui Franz Liszt aurait donné sa première leçon de piano à l’âge de deux ans, fut élève de Louis Diémer au Conservatoire et plus tard un interprète reconnu de Chopin.
Il travailla aussi avec Eugène Labiche pour des pièces de théâtre comme Garanti dix ans ou Les Trente Millions de Gladiator.
Philippe Gille fut élu à l’Académie des beaux-arts[5] en 1899.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Georges Bizet
- La Prêtresse
- Pastel
- Jacques Offenbach
- Vent du soir (1857)
- Le Carnaval des revues (1860)
- Jeanne qui pleure et Jean qui rit (1864)
- Les Bergers (1865)
- Pierrette et Jacquot (1876)
- Le Docteur Ox (1877)
- Léo Delibes
- Monsieur de Bonne-étoile (1860)
- Le Serpent à plumes (1864)
- Jean de Nivelle (1880), avec Edmond Gondinet
- Lakmé (1883), avec Edmond Gondinet
- Kassya (1893)
- Jules Costé
- Les Charbonniers (1877)
- Charles Koechlin
- Sous-Bois (1897)
- Robert Planquette
- Rip van Winkle (1882)
- Jules Massenet
- Manon (1884)
- Charles Lecocq
- Les Prés Saint-Gervais (1874), avec Victorien Sardou
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'Honneur (décret du 28 janvier 1882 du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts). Parrain : le compositeur Victor Massé.
- Officier de la Légion d'Honneur (décret du 29 octobre 1889 du ministre du Commerce). Parrain : le peintre Pierre Puvis de Chavannes.
Références
[modifier | modifier le code]- Archives en ligne de Paris, état civil reconstitué, extrait des actes de naissances, cote 5Mi1 356, vues 19/51 à 21/51
- Acte de décès n° 598 (vue 20/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1901. Gaston Calmette, directeur du Figaro, figure comme déclarant dans l'acte.
- Georges Moreau, Revue universelle : recueil documentaire universel et illustré, vol. 11, Paris, Larousse, 1901, p. 430.
- Voir le Bulletin de la Société Jules-Verne 166 (juin 2008) pages 16-22, avec cinq lettres de Verne à Gille.
- Section VI : Membres libres Fauteuil 8.
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
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- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Journaliste français du XIXe siècle
- Critique littéraire français
- Librettiste français d'opéra
- Académie des beaux-arts (France)
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1889
- Naissance en décembre 1830
- Naissance dans l'ancien 3e arrondissement de Paris
- Décès en mars 1901
- Décès dans le 17e arrondissement de Paris
- Décès à 70 ans