Michèle André (femme politique)

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Michèle André
Illustration.
Fonctions
Sénatrice du Puy-de-Dôme

(16 ans et 8 jours)
Élection 23 septembre 2001
Réélection 25 septembre 2011
Groupe politique SOC
Présidente de la commission
des Finances du Sénat

(2 ans, 11 mois et 24 jours)
Élection 23 septembre 2014
Prédécesseur Philippe Marini
Successeur Vincent Éblé
Secrétaire d'État
chargée des Droits des femmes et de l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

(2 ans, 10 mois et 22 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur Georgina Dufoix
Successeur Véronique Neiertz
Conseillère générale du Puy-de-Dôme

(17 ans et 11 jours)
Circonscription Canton de Clermont-Ferrand-Nord-Ouest
Prédécesseur Michel Cornil

(3 ans, 2 mois et 28 jours)
Circonscription Canton de Clermont-Ferrand-Nord-Ouest
Prédécesseur Serge Godard
Successeur Michel Cornil
Présidente de la Délégation aux droits des femmes du Sénat

(2 ans, 9 mois et 27 jours)
Prédécesseur Gisèle Gautier
Successeur Brigitte Gonthier-Maurin
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Saint-Jacques-d'Ambur
(Puy-de-Dôme)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Directrice d'établissement médico-social

Michèle André, née le à Saint-Jacques-d'Ambur (Puy-de-Dôme), est une femme politique française, membre du Parti socialiste. Directrice d'établissement médico-social public, elle est secrétaire d'État chargée des Droits des femmes dans le deuxième gouvernement de Michel Rocard. Elle est sénatrice du Puy-de-Dôme de 2001 à 2017. Durant son mandat, elle est élue vice-présidente du Sénat jusqu'en 2008 et présidente de la commission des Finances du Sénat de 2014 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Fille d'un ouvrier d'aciérie, Michèle André suit d'abord des études de droit avant de les interrompre faute de moyens financiers. Elle passe par la suite des concours pour devenir cadre hospitalier[1].

En 1975, elle devient directrice d'une école pour enfants sourds à Clermont-Ferrand[2],[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Débuts militants[modifier | modifier le code]

Elle rejoint le Parti socialiste et se rapproche de Michel Rocard en 1976[1].

En 1977, Michèle André est nommée déléguée du Parti socialiste aux luttes des femmes pour le Puy-de-Dôme. Elle occupe cette fonction jusqu'au congrès de Metz en 1979[3].

Fonctions ministérielles[modifier | modifier le code]

Michèle André est nommée secrétaire d'État, chargée des droits des femmes et de l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, dans le gouvernement Michel Rocard (2), du au .

Sénatrice du Puy-de-Dôme[modifier | modifier le code]

Elle est sénatrice socialiste du Puy-de-Dôme du au . Elle a été vice-présidente du Sénat jusqu'au , date de renouvellement du bureau du Sénat. À ce titre, elle était membre de la commission des Lois constitutionnelles, de la Législation, du Suffrage universel, du Règlement et d'Administration générale[4].

Elle a été conseillère régionale d'Auvergne, vice-présidente du conseil général du Puy-de-Dôme et adjointe au maire de Clermont-Ferrand, ainsi que membre de l'Office parlementaire d'évaluation de la législation et du Conseil national de la montagne.

Michèle André siège à la commission des Finances du Sénat, et devient sa présidente en 2014 après que le Sénat soit redevenu majoritairement à droite[5]. Elle est également membre de l'Assemblée parlementaire de la francophonie[6]. Elle est également présidente du groupe interparlementaire d'amitié France-Croatie et de la délégation sénatoriale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes[7],[8].

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Véronique Helft-Malz et Paule H. Lévy, Encyclopédie des femmes politiques sous la Ve République, P. Banon, coll. « Opinions publiques », (ISBN 978-2-84192-016-7, lire en ligne).
  2. Durant une trentaine d'années, elle a dirigé l'Institut départemental de jeunes sourds des Gravouses à Clermont-Ferrand, au sein duquel elle a mené une politique d'intégration en milieu scolaire ordinaire.
  3. « Secrétaire d'Etat chargée des droits des femmes Michèle André, pragmatique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Anciens sénateurs Vème République : ANDRÉ Michèle », sur www.senat.fr (consulté le ).
  5. Sénat : Michèle André (PS) à la tête de la commission des Finances, Les Échos avec AFP, 7 octobre 2014.
  6. « Le débat - Francophonie : combats de femmes », sur France 24, (consulté le ).
  7. « La sénatrice Michèle André en Croatie », sur La Montagne, (consulté le ).
  8. « Liste des contributeurs », dans Égalité - Parité : Une nouvelle approche de la démocratie ?, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, coll. « Actes de colloques de l’IFR », (ISBN 978-2-37928-030-6, DOI 10.4000/books.putc.710, lire en ligne), p. 263–271.
  9. Source : Geneviève Colonna d'Istria, "Les repaires des francs-maçons", Le Point, 01/03/2012.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]