Soulages-Bonneval

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Soulages-Bonneval
Soulages-Bonneval
Le bourg de Soulages-Bonneval.
Blason de Soulages-Bonneval
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène
Maire
Mandat
Lionel Pigot
2020-2026
Code postal 12210
Code commune 12273
Démographie
Gentilé Soulageois
Population
municipale
299 hab. (2021 en augmentation de 1,36 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ 37″ nord, 2° 47′ 24″ est
Altitude Min. 760 m
Max. 978 m
Superficie 15,16 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aubrac et Carladez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Soulages-Bonneval
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Soulages-Bonneval
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Soulages-Bonneval

Soulages-Bonneval est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le territoire de cette commune matérialise une fraction centre-sud du Massif central sur le plateau de la Viadène[précision nécessaire]. Il est traversé par la Selves, un affluent de la Truyère.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Soulages-Bonneval est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Cassuéjouls, Huparlac, Laguiole, Montpeyroux et Saint-Amans-des-Cots.

Communes limitrophes de Soulages-Bonneval
Huparlac Cassuéjouls
Saint-Amans-des-Cots Soulages-Bonneval Laguiole
Montpeyroux

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Soulages-Bonneval.

La commune est drainée par la Selves, le ruisseau d'Auriac, le Merlan, le ruisseau de Maganiou, le ruisseau de la Roque et par divers petits cours d'eau[1].

La Selves, d'une longueur totale de 44,5 km, prend sa source dans la commune de Laguiole et se jette dans la Truyère à Campouriez, après avoir arrosé 7 communes[2]. Elle baigne la commune sur huit kilomètres dont la moitié lui servent de limite territoriale au sud-ouest.

Le ruisseau d'Auriac, sous-affluent du Selvet, d'une longueur totale de 9,8 km, prend sa source dans la commune de Laguiole et se jette dans le ruisseau de Galdun en limite de Cassuéjouls et d'Huparlac, après avoir baigné 4 communes[3].

Le lac des Galens complète le réseau hydrographique. Il est situé sur la limite séparative des communes de Soulages-Bonneval et de Montpeyroux[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 228 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [12] et d'une superficie de 220 284 ha sur 62 communes, dont 24 dans l'Aveyron, 12 dans le Cantal et 26 dans la Lozère. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[13] ,[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Soulages-Bonneval comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 1],[15] :

  • les « Tourbières de la Fonvergne et Mezeyrac » (14,9 ha), couvrant 3 communes du département[16] ;
  • les « Zones humides de la Gardelle » (91,5 ha), couvrant 2 communes du département[17] ;
  • les « Zones humides des ruisseaux de Galdun et de Merlan » (168,4 ha), couvrant 4 communes du département[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Soulages-Bonneval est une commune rurale[Note 2],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Soulages-Bonneval.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (86 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), forêts (4,7 %), eaux continentales (1,6 %)[21].

Planification[modifier | modifier le code]

La commune disposait en 2017 d'un plan d'occupation des sols approuvé et un plan local d'urbanisme était en révision[22]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[23].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Soulages-Bonneval est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[24],[25].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[26].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[24], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[27]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[28]

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Soulages-Bonneval est classée à risque moyen à élevé[29]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[30] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Entre 1790 et 1794, Soulages-Bonneval absorbe trois communes : Lagardelle, Les Salles et Soulaguet. La commune est ensuite rattachée à celle de Cassuéjouls de 1833 jusqu'en 1844[32].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Soulages-Bonneval est membre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Laguiole. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aubrac et Carladez pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[34].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Soulages-Bonneval, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[35] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[36]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les quatorze candidats en lice[37], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[38]. Alice Veyre est élue nouvelle maire de la commune en , fonction dont elle démissionne[39], remplacée au mois d'août suivant par Lionel Pigot[40].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[41]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[42].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1796 Guillaume Birou    
1972 1983[43] Suzanne Cresteil    
1983 1995 Anne-Marie Calmels    
1995 2014 Gérard Alazard UMP  
2014 mai 2020 Cyrille Bourrier SE Entrepreneur en bâtiments
mai 2020 août 2020[39] Alice Veyre    
août 2020 En cours Lionel Pigot    

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

En 2021, la commune comptait 299 habitants[Note 4], en augmentation de 1,36 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
322301458555498406416442411
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
450398406353350329300294274
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
289287281267257230260255259
1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021 - -
235269278270292291299--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 123 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 279 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 160 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 5,8 % 3,1 % 2,5 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 159 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (74,7 % ayant un emploi et 2,5 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 88 emplois en 2018, contre 81 en 2013 et 84 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 127, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 11].

Sur ces 127 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 49 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 79,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

33 établissements[Note 7] sont implantés à Soulages-Bonneval au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 33
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 30,3 % (17,7 %)
Construction 4 12,1 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 33,3 % (27,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 12,1 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 3 % (12,7 %)
Autres activités de services 3 9,1 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantées à Soulages-Bonneval), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans l'Aubrac, une petite région agricole occupant le nord du département de l'Aveyron[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 28 25 23 21
SAU[Note 10] (ha) 1 573 1 759 1 742 1 796

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 28 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 25 en 2000 puis à 23 en 2010[49] et enfin à 21 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 25 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[50],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 573 ha en 1988 à 1 796 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 56 à 86 ha[49].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Non loin du village se trouve le Château du Bousquet avec ses mâchicoulis et ses tours. Un vrai château autrefois habité par la puissante famille des seigneurs de Roquefeuil et qui évoque un peu celui de la belle au Bois Dormant.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Le lac des Galens, un petit lac de plaine d’à peine 50 hectares, alimenté par la Selves avec ses berges en pente douce et ses barques de pêcheurs, est fréquenté par les amateurs de carnassiers qui peuvent y prendre perche et sandre. Il est relié à la commune par un sentier de randonnée, le chemin de la Montagne de Crestou[51].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Raymond Capoulade, créateur d'un musée de la vie rurale en Aubrac et chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Soulages-Bonneval Blason
D’azur, à une sainte vierge d’argent, tenant une croix d’or de sa main senestre contre sa poitrine, adextrée d’un donjon aussi d’argent, maçonné de sable, sommé de trois œufs de même. Le donjon posé sur un mont d’argent, s’étendant en pente douce aux pieds de la vierge.
Détails
La sainte Vierge et le fond azur proviennent des armoiries de l’abbaye de Bonneval, seigneur de Soulages. La reprise intégrale des blasons de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

Le donjon symbolise la tour de la Gardelle, donjon flanqué d’une tourelle, vestiges de l’ancien château de la famille La-Gardelle. Il est posé sur un mont pour indiquer que ce secteur est montagneux, à l’inverse de Bonneval qui, comme l’indique son nom est dans une vallée.

Les œufs au sommet du donjon représentent une des particularités du grenier de Capou, site où l’on peut admirer entre autres outils anciens, une collection de nids d’oiseaux.

Les ornements sont deux taureaux de la race Aubrac de sable qui honorent l’élevage et indiquent que le village est inscrit dans le périmètre de ce territoire en cours de préservation. Ils sont posés sur une prairie herbeuse de sinople qui symbolise les pâturages et la polyculture du village.

Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Molinier, Une famille rouergate, à travers quatre siècles d'histoire (1598-1950), 1993.
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Guy Dumas), La Guiòla : Cassuèjols, Curièiras, Mont-Peirós, Solatges / Christian-Pierre Bedel e les estatjants del canton de La Guiòla, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 372 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-51-3, ISSN 1151-8375, BNF 37658504)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Le périmètre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène est identique à celui du canton d'Aubrac et Carladez.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Soulages-Bonneval » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Soulages-Bonneval » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Soulages-Bonneval » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Soulages-Bonneval » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Soulages-Bonneval » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche communale de Soulages-Bonneval », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Selves »
  3. Sandre, « le ruisseau d'Auriac »
  4. « Lac des Gallens », sur tourisme-aveyron.com (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  9. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
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