Coutouvre
Coutouvre | |||||
![]() Église de Coutouvre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Roannais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Laurence Boyer 2020-2026 |
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Code postal | 42460 | ||||
Code commune | 42074 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coutouvrais, Coutouvraises [1] | ||||
Population municipale |
1 091 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 04′ 24″ nord, 4° 12′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 303 m Max. 538 m |
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Superficie | 21,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Charlieu | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.coutouvre.fr | ||||
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Coutouvre est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Coutouvre se trouve à 15 km du centre de Roanne.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Coutouvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
L’origine de Coutouvre remonterait à l’existence d’un village gallo-romain appelé « Costolbrum », déformé en « Costobrum » ce qui signifie « le coteau ouvert ».
Vers 970, sous le règne de Lothaire, est mentionné « Villa Cotobrio », devenu vers 1410 « Cothobrio ». Le village et ses environs furent ravagés pendant la guerre de Cent Ans par les grandes compagnies.
Le village de Coutouvre s’appela d’abord « Combouare », nom que l’on retrouve sur les cartes anciennes (et qui, par déformation, a donné « Combière », quartier que l’on retrouve à la sortie d’agglomération, le long de la route départementale 31 conduisant à Thizy), puis « Cotvre », devenu « Coultoure ». Ces noms ont été utilisés au cadastre.
Au XVIe siècle, il fut le fief de la Varenne (nom conservé par le château), pour ensuite passer à la famille d’Arcy en 1601, puis au XVIIIe siècle, aux Damas d’Audour.
Avant la Révolution, il dépendait de l'archiprêtré de Beaujeu, diocèse de Mâcon, donc en Beaujolais. Et c’est le prieur de l’abbaye de Saint-Vincent-de-Mâcon qui nomme le curé depuis le IXe siècle.
Le 29 juillet 1440, le roi Charles VII traverse la paroisse. Ce jour de la Saint-Denis deviendra fête paroissiale. Le premier registre paroissial est ouvert en 1668.
La tour de Morland est un ancien relais de chasse des ducs de Bourgogne au XVIe siècle, alors que le pays était encore couvert de forêts. À la Révolution la commune comptait 950 habitants.
Coutouvre fut et reste une commune rurale. L’agriculture était autrefois plus diversifiée. On y cultivait davantage de céréales, mais la viticulture était également présente.
Dans le milieu du XIXe siècle, la population était deux fois plus importante. Imaginons l’animation qui pouvait y régner avec pas moins de 17 épiciers, boulangers et de nombreux commerces sans compter les cafés (11 en 1901).
Outre l’agriculture, la région tout entière a été fortement marquée par le tissage. D’abord à domicile, puis à la fin du XVIIIe siècle il s’industrialisa avec la venue de la machine à vapeur.
Coutouvre connut la création de deux usines en 1847 et 1854. L’entreprise Lacroix fait encore aujourd’hui du moulinage de fibres synthétiques.
La fonderie de cloches Burnichon Père & Fils, établie à Coutouvre dans la seconde moitié du XIXe siècle, fondit de nombreuses cloches de qualité qui allèrent peupler nombre de clochers dans toute la région.
L’électricité arriva au bourg vers 1928, en campagne en 1938. L’eau courante et le tout-à-l’égout furent installés dans l’agglomération en 1961. Puis ce dernier fut étendu et complété par un bassin de décantation en 1980. Les rues et les chemins furent goudronnés en 1962. Le gaz naturel dessert l’agglomération depuis fin 2002.
Il n’existe pas en France de village du même nom.
Depuis le , la communauté de communes du Pays de Perreux dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le maire sortant ne s'est pas représenté aux élections municipales de 2014 ; Laurence Boyer est élue, seule représentante ; elle seule représente la commune au conseil communautaire ; le taux de participation est de 59 %[7].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2018, la commune comptait 1 091 habitants[Note 3], en diminution de 1,36 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La mairie
- L'église
- La Madone Notre-Dame-de-Prompt-Secours
- L'école Publique
- L'école privée Notre-Dame-de-Prompt-Secours
- La grotte
- La salle Paul-Lagresle
- Textile Henri Lacroix
- Zone artisanale communale
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jeanne-Marie Chavoin[12](° 1786 - † 1858), religieuse, fondatrice de la congrégation des sœurs maristes.
- Jean Théodore Durosier (1793-1855), conseiller général et député de la Loire, mort au château de la Varenne.
- Claude-Marie Dubuis (° 1817 - † 1895), évêque catholique de Galveston au Texas de 1862 à 1892. Né à Coutouvre.
- Louis Mercier (° 1870 - † 1951), poète et journaliste, né à Coutouvre.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/loire-42
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 28 mars 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 28 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 28 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 28 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 28 mars 2021).
- Résultats des élections municipales de 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « 'Jeanne-Marie Chavoin' », sur Bibliothéque Nationale de France (consulté le 24 décembre 2017).