Saint-Léger-sur-Roanne

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Saint-Léger-sur-Roanne
Saint-Léger-sur-Roanne
Rond-point de Saint-Léger-sur-Roanne
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Roannais Agglomération
Maire
Mandat
Marie-Christine Bravo
2020-2026
Code postal 42155
Code commune 42253
Démographie
Gentilé Ligérots
Population
municipale
1 162 hab. (2021 en augmentation de 2,83 % par rapport à 2015)
Densité 258 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 27″ nord, 3° 59′ 52″ est
Altitude Min. 296 m
Max. 339 m
Superficie 4,51 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Roanne
(banlieue)
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roanne-2
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Léger-sur-Roanne
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Liens
Site web www.saintlegersurroanne.fr

Saint-Léger-sur-Roanne est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Au pied de la Côte Roannaise, en périphérie de Roanne, la commune est située sur deux axes : la D 9 et la D 51, à 6 km à l'ouest de Roanne, à 80 km au nord de St Etienne, à 90 km au nord-ouest de Lyon, et à 380 km de Paris.

Sa superficie est de 451 ha et l'altitude est de 320 m.

La densité est de 209 habitants au km2 (moyenne du département : 152).

46°02 de latitude nord, 4°00 de longitude est

St Léger sur Roanne est traversé par la petite rivière le Renaison qui se jette à Roanne dans la Loire.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Saint-Romain-la-Motte, Riorges Rose des vents
Pouilly-les-Nonains N Riorges
O    Saint-Léger-sur-Roanne    E
S
Pouilly-les-Nonains, Riorges

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,1 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records ROANNE-RIORGES_AERO (42) - alt : 337m, lat : 46°03'17"N, lon : 4°00'16"E
Records établis sur la période du 01-10-2005 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,5 0,3 2,5 5,4 8,9 12,6 14,5 13,7 10,5 8 3,9 1 6,8
Température moyenne (°C) 3,9 4,5 7,6 11,1 14,4 18,5 20,6 19,9 16,4 12,7 7,8 4,6 11,8
Température maximale moyenne (°C) 7,3 8,6 12,6 16,9 20 24,3 26,7 26 22,3 17,5 11,7 8,1 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−12,8
25.01.07
−15,6
05.02.12
−7,1
06.03.10
−5
08.04.21
−0,4
07.05.19
4,2
14.06.08
7,2
23.07.08
4,8
26.08.18
0,9
28.09.08
−5,2
29.10.12
−7,4
28.11.13
−11,1
30.12.05
−15,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,3
10.01.15
21,7
25.02.21
25,2
31.03.21
27,5
29.04.10
33,7
20.05.22
39,3
27.06.19
39,8
19.07.22
41,4
24.08.23
35,2
10.09.23
31,8
02.10.23
22,2
03.11.05
19,4
08.12.10
41,4
2023
Précipitations (mm) 36,9 29,7 41,8 50,2 75,5 75,5 81 66,1 54,6 57,6 57,8 41,4 668,1
Source : « Fiche 42253001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Léger-sur-Roanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[9] et 79 928 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,2 %), terres arables (20,8 %), zones urbanisées (19,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (10 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Paroisse fondée avant 1153, St Léger devient commune en 1790 mais elle a cessé d'exister de 1824 à 1914 !

En 1824, elle est absorbée par la commune voisine de Pouilly les Nonains.

Alors, une guerre de clochers va, durant une centaine d'années, opposer les habitants des deux communes !

Dès 1822, Pouilly avait supprimé le sacristain de St Léger. Après 1824, l'église fut fermée. En 1887 même, la municipalité décide de la transformer en école publique mais doit reculer devant les manifestations des Ligérots.

Victoire ! Le , la commune de St Léger est rétablie.

En mai suivant, elle élit maire Joseph Auclair, professeur honoraire à la Sorbonne.

Toutefois, les tensions subsistent et Matray, maire de 1919 à 1922, accuse, dans une brochure, le curé de Pouilly d'avoir supprimé le catéchisme à St Léger puis, en , fermé l'église. Celle-ci fut rouverte par ordre de l'évêché mais on n'y célébrait ni baptêmes, ni mariages, ni enterrements... Peu à peu, les difficultés s'estompèrent et finirent par disparaître... en 1935, lors de la nomination d'un nouveau curé à Pouilly !

Ces querelles de clochers sont maintenant dépassées, et les deux villages sont désormais unis dans une même communauté de communes : Roannais Agglomération.

St Léger a été électrifiée en 1923. À cette époque, les Ligérots prenaient "le Tacot", petit train qui desservait la Côte Roannaise. En 1933, l’autobus a supplanté "le Tacot". L'année suivante, la commune fut alimentée en eau potable.

En a été inauguré l’aérodrome de St Léger, qui accède au grade d’aéroport en 1971, à l’occasion de l’ouverture de la ligne Roanne-Paris. La piste fut allongée en 2001. Aujourd'hui, l’aéroport accueille de nombreuses activités : vol à voile, baptême de l’air, initiation au parachutisme, ULM, vol en montgolfière… Chaque année paire est organisé un meeting aérien de renommée internationale.

St Léger possède d'anciens châteaux : Sévrac et le Châtelard sont maintenant habités par des particuliers. Quant à celui de Pierrefitte, construit sous Louis XII, son propriétaire était le comte de Pons. Les descendants de son dernier héritier, Jacques de Pina, l'habitent actuellement, mais il tombe un peu à l'abandon. Dans cette propriété se trouve un fort joli lac (Etang) en cours de transformation - projet de maisons d'habitation aux alentours.

Depuis le , la communauté de communes de l'Ouest roannais dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération. La commune abrite une école primaire, une bibliothèque.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Jean-Louis Lagarde est battu par Marie-Christine Bravo. De à , en attendant que le nouveau conseil municipal puisse se réunir il continuera à expédier les affaires courantes avant de céder sa place. Depuis le Marie Christine Bravo a officiellement été élu maire par le nouveau conseil municipal en place.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1914   Joseph Auclair    
1919 1922 Joseph Matray    
    Benoît Auclair    
1959 1965 Chauffaille    
1977 2001 André Fillon    
Mars 2001 Mai 2020 Jean-Louis Lagarde DVD Cadre,Vice-président de Roannais Agglomération
mai 2020 En cours Marie-Christine Bravo DVG Conseillère departementale remplaçante, cadre de la fonction publique

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

En 2021, la commune comptait 1 162 habitants[Note 3], en augmentation de 2,83 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1921 1926 1931 1936 1946
180150169249332310323374385
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
3765355787128599479439981 038
2009 2014 2019 2021 - - - - -
1 1331 1191 1571 162-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

En a été inauguré l’aérodrome de St Léger, qui accède au grade d’aéroport en 1971, à l’occasion de l’ouverture de la ligne Roanne-Paris. La piste fut allongée en 2001. Aujourd'hui, l’aéroport accueille de nombreuses activités : vol à voile, baptême de l’air, initiation au parachutisme, ULM, vol en montgolfière… Chaque année paire est organisé un meeting aérien de renommée internationale.

St Léger possède d'anciens châteaux : Sévrac et le Châtelard sont maintenant habités par des particuliers. Quant à celui de Pierrefitte, construit sous Louis XII, son propriétaire était le comte de Pons. Les descendants de son dernier héritier, Jacques de Pina, l'habitent actuellement, mais il tombe un peu à l'abandon. Dans cette propriété se trouve un fort joli lac (Etang) en cours de transformation - projet de maisons d'habitation aux alentours.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Lucien Jailler (1889-1921), militaire, as de l'aviation lors de la première guerre mondiale, mort à Saint-Léger-sur-Roanne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Station Météo-France « Roanne-Riorges_aéro » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Roanne-Riorges_aéro » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  6. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Roanne », sur insee.fr (consulté le ).
  10. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]