Aller au contenu

Cormenon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cormenon
Cormenon
Carte postale de la gare de Cormenon vers 1910.
(Edition Ferrez)
Blason de Cormenon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes des Collines du Perche
Maire
Mandat
Gilles Boulay
2020-2026
Code postal 41170
Code commune 41060
Démographie
Gentilé Cormenonais, Cormenonaises[1]
Population
municipale
700 hab. (2021 en évolution de +0,14 % par rapport à 2015)
Densité 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 58′ 09″ nord, 0° 53′ 40″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 210 m
Superficie 5,76 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cormenon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cormenon
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Cormenon
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Cormenon

Cormenon est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Située au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, la commune fait partie de la grande région du Perche, caractérisé par une forme mouvementée de relief. Elle est drainée par la Grenne, le Parc et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 7 en 1988 à 1 en 2010.

Les zones urbanisées sont situées au nord-ouest du territoire communal, aux abords de la commune de Mondoubleau. Deux zones d'activité sont présentes sur la commune : la zone d'activité « le Charme » et la zone industrielle « le Boulay ».

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Carte

La commune de Cormenon se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la région agricole du Perche[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 53,2 km de Blois[4], préfecture du département, à 23,3 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 11,9 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mondoubleau[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Mondoubleau (1,4 km), Baillou (3,8 km), Choue (4,2 km), Saint-Marc-du-Cor (4,4 km), Rahay (4,6 km) (Sarthe), Le Temple (5,1 km), Sargé-sur-Braye (5,9 km), Beauchêne (6,5 km) et Valennes (7 km) (Sarthe).

Communes limitrophes de Cormenon
Baillou Mondoubleau Choue
Cormenon
Sargé-sur-Braye Le Temple

Paysages et relief

[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage du « Perche Gouët », au sein du Perche[11].

Le Perche Gouët présente des successions de vallons et de collines, dégageant des vues alternativement intimes et ouvertes et offrant de riches paysages, contrastant avec les autres paysages du département, marqués par de grandes étendues des plateaux et de larges vallées, et constituant ainsi une exception. Cette forme mouvementée des reliefs s'explique par la nature argileuse des sols dans lesquels les rivières et ruisseaux y ont facilement sculpté des vallons et vallées successives aux profils arrondis[12].

L'altitude du territoire communal varie de 102 mètres à 210 mètres[13],[14].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Cormenon.

La commune est drainée par la Grenne (1,888 km), le Parc et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6,54 km de longueur totale[15].

La Grenne traverse la commune en s'écoulant de l'est vers l'ouest. D'une longueur totale de 28,2 km, elle prend sa source dans la commune de La Chapelle-Vicomtesse (Loir-et-Cher) et se jette dans la Braye à Sargé-sur-Braye (Loir-et-Cher), après avoir traversé 7 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[17].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Choue à 4 km à vol d'oiseau[20], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 645,6 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[24],[25],[26].

Au , Cormenon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[28],[29].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (91,1 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (55,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), prairies (5,6 %), forêts (10,9 %), zones urbanisées (8,9 %)[15].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[30],[31].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan d'occupation des sols approuvé, un plan local d'urbanisme était en révision[32].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cormenon en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (5,5 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Cormenon en 2016.
Cormenon[33] Loir-et-Cher[34] France entière[35]
Résidences principales (en %) 80,1 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,5 18 9,6
Logements vacants (en %) 14,4 7,5 8,1

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Cormenon est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque industriel[36],[37].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[36]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

la société DEC (Dépôts électrolytiques et chimiques), spécialisée dans le traitement et revêtement des métaux est une entreprise de statut Seveso seuil bas.

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale

[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[40], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Cormenon devient formellement « commune de Cormenon »[40],[41].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mondoubleau et au district de Mondoubleau[41]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[42],[43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[42]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[44]. Cormenon est alors rattachée au canton de Mondoubleau et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[45],[41],[46]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[47], dont Cormenon[48]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[49]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[50].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Cormenon est membre de la communauté de communes des Collines du Perche, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [51].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[52] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[53].

Politique et administration municipale

[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Cormenon, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[54] avec liste ouvertes et panachage[55]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[56].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? ? Henri Cochelin DVG Conseiller général
mars 2014 En cours Gilles Boulay[57],[58]   Ancien employé

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement

[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[59].

Alimentation en eau potable

[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[60]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal à vocation multiple de Mondoubleau qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez dont le contrat arrive à échéance le [61].

Assainissement des eaux usées

[modifier | modifier le code]

En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Cormenon est assurée par le syndicat intercommunal à vocation multiple de Mondoubleau. Cet établissement public a délégué le service à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le 21 décembre 2020[62].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. Le Syndicat intercommunal à vocation multiple de Mondoubleau assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[64].

Sécurité, justice et secours

[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mondoubleau qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[65].

En matière de justice, Cormenon relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[66], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[67].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].

En 2021, la commune comptait 700 habitants[Note 2], en évolution de +0,14 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
350420432479465485464477474
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
418446454480551696529606690
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
772717667607670655605602520
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
557655756733717690694695695
2017 2021 - - - - - - -
690700-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 335 hommes pour 356 femmes, soit un taux de 51,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,8 
90 ou +
2,3 
12,4 
75-89 ans
15,3 
23,5 
60-74 ans
24,3 
20,7 
45-59 ans
16,3 
16,4 
30-44 ans
13,9 
13,1 
15-29 ans
14,3 
12,1 
0-14 ans
13,6 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Cormenon selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[74] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[75]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 43 100,0 (100) 24 14 0 2 3
Agriculture, sylviculture et pêche 2 4,7 (11,8) 1 1 0 0 0
Industrie 6 14,0 (6,5) 0 3 0 0 3
Construction 3 7,0 (10,3) 2 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 27 62,8 (57,9) 20 6 0 1 0
dont commerce et réparation automobile 8 18,6 (17,5) 6 1 0 1 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 5 11,6 (13,5) 1 3 0 1 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (27 entreprises sur 43)4,7) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 43 entreprises implantées à Cormenon en 2016, 24 ne font appel à aucun salarié, 14 comptent 1 à 9 salariés, .2 emploient entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[76]

Agriculture

[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[77]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[78]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 7 en 1988 à 3 en 2000 puis à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 44 ha en 1988 à 99 ha en 2010[77]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Cormenon, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Cormenon (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[77]
Nombre d'exploitations (u) 7 3 1
Travail (UTA) 8 3 1
Surface agricole utilisée (ha) 306 229 99
Cultures[79]
Terres labourables (ha) 220 207 s
Céréales (ha) 143 121 s
dont blé tendre (ha) 88 86 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 25 s s
Tournesol (ha) 24 s
Colza et navette (ha) 12 s s
Élevage[77]
Cheptel (UGBTA[Note 3]) 158 39 11

.

Produits labellisés

[modifier | modifier le code]
Vue de trois bœufs du Maine à la robe claire.
Bœuf du Maine.

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine[80], les porcs de la Sarthe[81], le vin Val-de-loire[82], les volailles de Loué[83], les volailles de l’Orléanais[84], les volailles du Maine[85] et les œufs de Loué[86],[87].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Cormenon se blasonnent ainsi :

D'argent aux trois fers de moulin de gueules, à la bordure de sable chargée de huit abeilles volantes d'or.

Création J.J Silly adoptée par délibération municipale du 17 janvier 1997.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Cormenon" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Cormenon" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Cormenon" et "Savigny-sur-Braye" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Cormenon ».
  8. « Communes les plus proches de Cormenon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Le Perche Gouët - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. « Le Perche Gouët - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  13. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  14. Carte de Cormenon, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  15. a et b « Fiche communale de Cormenon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  16. Sandre, « la Grenne ».
  17. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  20. « Orthodromie entre Cormenon et Choue », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Choue », sur la commune de Choue - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Choue », sur la commune de Choue - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cormenon » (consulté le ).
  25. « Liste des ZNIEFF de la commune de Cormenon » (consulté le ).
  26. « Liste des espaces protégés sur la commune de Cormenon » (consulté le ).
  27. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur scottgv.wordpress.com (consulté le ).
  31. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
  32. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Cormenon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  34. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  35. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  36. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  37. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  38. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  39. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Cormenon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  40. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  41. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cormenon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  42. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  43. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  44. Christian Poitou 1997, p. 48.
  45. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  46. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  47. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
  48. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
  49. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
  50. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
  51. « CC des Collines du Perche - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté en ).
  52. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  53. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  54. Article L. 252 du Code électoral
  55. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  56. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  57. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  58. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  59. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  60. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  61. « syndicat intercommunal à vocation multiple de Mondoubleau - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  62. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  63. « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  64. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté en ).
  65. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  66. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  67. « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Cormenon », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  68. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  69. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  70. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  71. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  72. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cormenon (41060) », (consulté le ).
  73. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  74. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Cormenon (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  75. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  76. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  77. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cormenon », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  78. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  79. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cormenon », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  80. « Fiche produit - le Bœuf du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  81. « Fiche produit - le Porc de la Sarthe », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  82. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  83. « Fiche produit - les volailles de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  84. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  85. « Fiche produit - les volailles du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  86. « Fiche produit - les œufs de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  87. « Liste des produits par commune - Cormenon », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).