Corinne Masiero

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Corinne Masiero
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Corinne Masiero en juin 2013.
Naissance (60 ans)
Douai, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Actrice
Films notables Louise Wimmer
De rouille et d'os
Les Invisibles
Séries notables Capitaine Marleau

Corinne Masiero est une actrice française, née le à Douai[1].

Biographie

Corinne Masiero est la petite-fille d'un immigré italien mineur. Son père travaille dans la mine également puis prend la tête d'une auto-école. Sa mère fait des ménages. Ses parents sont militants communistes et emmènent la jeune Corinne à des manifestations[2]. À 15 ans, elle part faire un tour d'Europe en auto-stop, revient en France passer un bac littéraire, puis sombre dans l'alcool, la drogue et la prostitution, avant de trouver sa voie dans le théâtre[2],[3], à l'âge de 28 ans.

Elle joue ses premiers rôles dans des pièces de Rainer Werner Fassbinder, de Georges Feydeau, avec la compagnie de théâtre de rue Collectif Organum. Au cinéma, elle apparaît dans Germinal de Claude Berri (1993), puis La Vie rêvée des anges d'Érick Zonca (1998).

Pendant plusieurs années, elle joue des rôles secondaires à la télévision (Ambre a disparu en 2003, Pierre et Jean en 2004). Mais son visage, son phrasé, sa démarche atypique sont remarqués, et elle passe en quelques années de la simple figuration à des seconds rôles remarqués, que ce soit dans les téléfilms de Thierry Binisti (qui la fait tourner trois fois) ou ceux de Peter Kassovitz : Beau Masque en 2005 et Le Sang noir deux ans plus tard.

Corinne Masiero sur le tournage de Louise Wimmer.

Corinne Masiero apparaît dans L'Emmerdeur de Francis Veber (2008), avant de tourner, toujours par le biais de personnages peu importants mais marquants, avec des réalisateurs connus tels Xavier Giannoli, pour le remarqué À l'origine (2009), et Patrice Chéreau pour Persécution, aux côtés de Romain Duris. On peut aussi la voir dans la série Engrenages et donnant la réplique à Robinson Stévenin dans la mini-série Les Vivants et les Morts en 2010. Son accent du Nord lui permet de tenir des rôles gouailleurs ; elle apparaît ainsi dans la série Fais pas ci, fais pas ça dans le rôle de la sœur excentrique de Mme Lepic. La consécration arrive en 2012 avec son premier « premier rôle », pour le film Louise Wimmer, rôle sur mesure[réf. nécessaire] écrit et réalisé par Cyril Mennegun. Son interprétation est saluée par tous, et elle devient, à 47 ans, l'une des révélations[4] du cinéma français. Une reconnaissance qui lui ouvre les portes d'un autre projet, De rouille et d'os de Jacques Audiard, où elle se retrouve face à une autre révélation, Matthias Schoenaerts. En 2013, elle est nommée au César de la meilleure actrice pour Louise Wimmer.

Depuis 2015, elle incarne le capitaine Marleau dans la série de ce nom sur France 3.

Engagement politique

Corinne Masiero à La fête à Macron.

Depuis 2003, elle est membre du Parti communiste français[5] et de la section « Bourrins » de la Coordination des intermittents et précaires du Nord-Pas-de-Calais[2].

En 2014, lors des élections municipales, elle se présente sur la liste du Front de gauche à Roubaix[6].

Lors des élections législatives de juin 2017, elle apporte son soutien à François Ruffin, candidat dans la Somme soutenu par La France insoumise[7]. Elle participe le de l'année suivante à la manifestation d'opposition La fête à Macron, organisée par celui-ci[8].

À l'occasion des César 2020, elle dénonce la mainmise « des bourgeois hétéros catholiques blancs de droite »[9]. Cette déclaration lui attire notamment les critiques de Gilles-William Goldnadel, qui lui décerne le « César de la stupidité raciste et anti-chrétienne »[10].

Vie privée

Elle rencontre le directeur d'une troupe de théâtre de rue, Nicolas Grard, lors d'une manifestation anti-Medef. Il est son compagnon depuis les années 2000. Le couple vit à Roubaix[2].

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

  • Le sac de Julien Dara et Yohan Manca
  • Tourette et Péroné[11] de Justine et Germain Pluvinage
  • Automne de Louise Legaye
  • Corps solidaires de P.Roy
  • Augusta de F.Renaud
  • Exhausted Renegade Elephants de N Nicolas.
  • Peter Pan de Nicolas Duval
  • Orphyr de Jonathan Degrelle
  • Le kiosque de P. Sourdeval
  • La salle d'attente de S. Boulanger
  • Surprise ! de Fabrice Maruca
  • Prochainement sur vos écrans de Fabrice Maruca
  • Violette au Travail de Kita Bauchet.
  • J'suis ravagé de P Allart.
  • Les Bouillaveurs de Niglo de Corinne Masiero.
  • Hétérox de Maxime Pourbaix
  • Je les aime tous de Guillaume Kozakiewiez (2016)

Télévision

Théâtre

Corinne Masiero en 2013 au festival du film de Cabourg.

Séries

Distinctions

Corinne Masiero au déjeuner des nommés des César du cinéma 2013.

Récompenses

Nominations

Voir aussi

Bibliographie

  • Propos recueillis par Elisabeth Perrin, « Corinne Masiero : Être connue, ça ne veut absolument rien dire ! », TV Magazine, Le Figaro, Paris, , p. 6-8.
  • Propos recueillis par Julia Baudin, « Devoir gérer ma notoriété, c'est un problème de riche », TV Magazine, Le Figaro, Paris, , p. 6-7.

Notes et références

  1. Corinne Masiero, sur canalplus.fr (consulté le 25 janvier 2013).
  2. a b c et d Anne-Cécile Beaudoin, « Corinne Masiero prend du galon », Paris Match, semaine du 19 au 25 avril 2018, p. 96-99.
  3. De la prostitution au cinéma : les secrets de Corinne Masiero Planète.fr, 19 janvier 2019
  4. « Corinne Masiero, la révélation de Louise Wimmer, vue par son réalisateur », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  5. « Corinne Masiero. Camarade actrice », sur Libération.fr, (consulté le )
  6. « L'actrice Corinne Masiero sur la liste Front de gauche à Roubaix », sur liberation.fr, (consulté le ).
  7. Camille Caldini, « Prolo, gaucho, Capitaine Marleau : qui est Corinne Masiero ? », sur France Info, (consulté le ).
  8. Sarah Lecœuvre, « Capitaine Marleau prête pour « La fête à Macron » : l'autre visage de Corinne Masiero », sur Le Figaro, (consulté le ).
  9. BFMTV, « César 2020: Corinne Masiero fustige la mainmise « des bourgeois hétéros catholiques blancs de droite » », sur BFMTV (consulté le )
  10. « Goldnadel: «Et pour Corinne Masiero, le César de... la stupidité raciste et anti-chrétienne! » , Le Figaro, 17 février 2020
  11. Tourette et Péroné, sur justinepluvinage.com.
  12. Sur scène avec Corinne Masiero, la renaissance d’Adolpha, sur actu.fr, consulté le 1er novembre 2019
  13. « Académie des lumières », sur academielumieres.com, (consulté le ).
  14. « Nominations 2013 », sur academie-cinema.org, (consulté le ).

Liens externes

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