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Bernard Boutet de Monvel

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Bernard Boutet de Monvel
Bernard Boutet de Monvel en 1926,
photographie anonyme.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Charles Louis André Bernard Boutet de Monvel
Pseudonyme
Monvel, Bernard Boutet deVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Française
Activité
Père
Fratrie

Bernard Boutet de Monvel est un peintre, graveur, illustrateur, sculpteur et décorateur français né le à Paris[1] et mort le sur l'île de São Miguel aux Açores.

Sa mort a un retentissement d'autant plus important qu'elle survient dans le même avion que le célèbre boxeur français Marcel Cerdan et la violoniste Ginette Neveu lors d'un vol Paris - New York.

Bernard Boutet de Monvel est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Lorraine[2], issue de François Boutet, dit Monvel (1720-1780), ancêtre de la famille subsistante Boutet de Monvel. Il était musicien et acteur à la Comédie-Française, directeur des menus plaisirs du roi de Pologne, Stanislas Leszczynski à la Cour de Nancy. Noël Barthélémy Boutet de Monvel (1768-1847), était secrétaire des commandements de l'archichancelier de l'Empire Jean-Jacques de Cambacérès.

Bernard Boutet de Monvel est le fils du peintre et illustrateur pour enfants Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913)[3] . Il grandit entre Paris et Nemours[4] .

Carrière en France

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Bernard Boutet de Monvel se destina à devenir peintre en 1897. Il devint d’abord l’élève de Luc-Olivier Merson (1846-1920), dont il suivit les cours à partir de pâques 1897[5], avant d’étudier également la sculpture avec Jean Dampt (1854-1946), à partir de l’automne de cette même année.

À l’automne 1898, Louis McClellan Potter (1873-1912), un peintre américain lui aussi élève de Merson, l’initie à l’eau-forte[6]. Bernard Boutet de Monvel, qui se lie à cette époque avec l’imprimeur et graveur Eugène Delâtre (1854-1938), se tourne alors vers l’eau-forte en couleurs au repérage[7], technique alors redécouverte et dont Bernard Boutet de Monvel en devient très vite un maître. Les premières eaux-fortes qu’il réalise, toujours d'après une huile sur toile, présentent, dans un format étiré évoquant l’œuvre de James Abbott McNeill Whistler (1834-1903), des proches — son frère Roger chez Maxim’s (L’Habitué, 1902[8]) ou avec ses molosses (L’Homme aux chiens 1905[9]), son ami Louis Potter (1900[10]) — ou encore des humbles de Nemours et des bords du Loing (L’Éclusière, 1901[11]; Les Haleurs, 1899[12] ; Le Chaland, 1899[12] ; La Péniche, 1899…). La revue britannique The Studio consacre un article à ses eaux-fortes sous le titre « Colored Etching in France » dès 1901[12]. Par la suite, ses eaux-fortes traiteront essentiellement des dandys du temps passé (Le Beau, 1906 ; Le Lion, 1907 ; La Merveilleuse, 1906 ; Les Hortensias, 1911[13]…) et de la campagne des environs de Nemours à laquelle Bernard Boutet de Monvel est de plus en plus attaché (L’Heure du repos, 1908[14]…). En 1912, l’Art Institute of Chicago consacre une rétrospective à ses estampes en couleurs[15].

Parallèlement à cette activité d’aquafortiste, Bernard Boutet de Monvel pratique la peinture à l’huile, notamment comme portraitiste, et il commence à exposer au Salon de la Société nationale des beaux-arts dès 1903[16]. Très vite, il envoie également des œuvres au Salon d'automne et au Salon des indépendants. À partir de 1907, alors que son talent est reconnu aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, il envoie régulièrement des œuvres aux expositions du Carnegie Institute de Pittsburgh (Pennsylvanie)[17]. Sa matière, dans un premier temps tortueuse et brutale, traitée en pleines pâtes vivement colorées et cernées d’ombres bleu marine (La Boucherie, 1904[18]) devient brusquement pointilliste en 1904, après un voyage d’étude à Florence[19]. La lumière se fait alors légère et vibrante, le motif se cerne d’un fin halo jaune pâle, la perspective disparaît et déjà, la droite, tracée à la règle, commence, çà et là, à faire son apparition (Rita del Erido, Salon de 1907[20] ; Le Sophora, vers 1907[21]…).

Le Portrait que Bernard Boutet de Monvel envoie au Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1908[22] — en fait un autoportrait le montrant dans la campagne de Nemours un jour d’orage et flanqué de deux lévriers — lui vaut la reconnaissance définitive de la critique et de ses pairs qui le nomment sociétaire de cette société.

Le Pensionnat de Nemours (1909), musée des Beaux-Arts de Pau.

Pourtant, Bernard Boutet de Monvel expose un an plus tard, en février 1909, un tableau manifeste intitulé Esquisse pour un portrait[23] et pour la première fois entièrement travaillé à la règle et au compas. Cette vision géométrique d’un dandy place de la Concorde, qui fut peinte à l’automne 1908[23], et que Bernard Boutet de Monvel présente à Paris dans le cadre d’une exposition que lui consacre la galerie Devambez, ne manque pas de déchaîner la critique. On moque alors cette « peinture rectiligne »[24], qui annonce pourtant les fondements de ce que sera plus tard la peinture Art déco[23], et accessoirement de ce qui est dorénavant, et sera jusqu’en 1926, la nouvelle manière de Bernard Boutet de Monvel. Sa pâte devient alors à nouveau ferme et solide ; sa palette se réduit à quelques gris, à quelques terres et à beaucoup de noir ; sa figure, toujours traitée en aplat, est saisie en contre-plongée afin d’en accentuer l’aspect monumental ; et surtout sa ligne désormais uniquement constituée de droites et d’arcs de cercle s’épure à l’extrême afin que la figure soit rigoureusement réduite à l’essentiel (Comte Pierre de Quinsonas, 1913 ; André Dunoyer de Segonzac, 1914 ; Jean-Louis Boussingault, 1914…).

« Battue d'automne », illustration pour la Gazette du bon ton, no 1, pl. IV (1912 ou 1913).

Parallèlement à sa carrière de peintre et de graveur — et de manière plus alimentaire — Bernard Boutet de Monvel livre très régulièrement des dessins d’illustration humoristiques, et surtout des dessins de mode, à des revues comme Femina ou Jardin des modes nouvelles… Le couturier Paul Poiret, qui a très tôt admiré son talent, s’assure, dès 1908, la collaboration du peintre qui passe, en raison de sa grande beauté et pour son goût irréprochable, pour le prince des dandys parisiens. La rencontre de Bernard Boutet de Monvel avec l'éditeur Lucien Vogel, lors d’un vernissage de ses œuvres à la galerie Barbazanges en 1911, sera à l’origine de sa collaboration très active à la Gazette du bon ton[25], dont le premier numéro parait à la Librairie centrale des beaux-arts en novembre 1912. Il y retrouve son cousin Pierre Brissaud, Georges Lepape, Charles Martin, George Barbier… Cette même année, il devient également collaborateur du Journal des dames et des modes, que relance Georges Barbier, Paul Poiret et Tommaso Antogini.

Il fait partie du cercle des Mortigny, fondé par Dimitri Oznobichine, en 1908[26], qui regroupe de nombreux artistes et habitués de la vie parisienne : Paul Poiret, Pierre Brissaud, Georges Villa, Guy Arnoux, Joë Hamman, Lucien-Victor Guirand de Scévola, Joseph Pinchon, André Warnod, Pierre Troisgros, Jean Routier, Henri Callot, Pierre Falize, Pierre Prunier, cercle qui fonctionne jusque dans les années 50[27].

Un artiste sous les drapeaux

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Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, en , Bernard Boutet de Monvel est appelé comme réserviste, et blessé lors de la bataille de la Marne[28]. Après un court passage dans le train, il intègre le 4e Groupe de bombardement comme bombardier. À la dissolution du 4e GB, en novembre 1915, il se fait affecter au Groupe de bombardement d’Orient (GBO), basé à Salonique, en Macédoine. En , lorsque le GBO est dissout à son tour, il reste en Orient, et intègre une nouvelle escadrille, la C389. C’est alors qu’en , il réussit l’exploit de rallier avec son pilote Salonique à Bucarest, un haut fait d’armes qui lui vaut la reconnaissance, tant de la France que de la Roumanie. Durant l’hiver, il entreprend la création de l'album Les Mois de la guerre 1914-1918, qui ne sera finalement pas publié[28]. *Après plusieurs accidents d’avion et la disparition de plusieurs de ses pilotes, Bernard Boutet de Monvel, dont le courage fut maintes fois salué, quitte la Macédoine en , décoré de la Légion d’honneur et de cinq citations[28].

Il demande à être affecté au Maroc et s’installe à Fez, où est basé la 551e escadrille, en [29]. À la demande du général Lyautey, qui était alors Résident général de France au Maroc, il reprend ses pinceaux qui n’avait plus touché depuis la déclaration de guerre. De sa terrasse, il peint la ville de Fez à toutes les heures du jour, dont les murs, à la matière solide qu’il maçonne au couteau et synthétise à l’extrême, deviennent une juxtaposition de rectangles que délimitent rigoureusement des segments de droites tracés à la règle. Mais de Fez, il peint également ses ruelles vides ou animées, ses mendiants, ses porteurs d’eaux, ses esclaves noires ou ses femmes en haïks, mais toujours comme un témoin respectueux qui jamais ne cherche à forcer l’intimité, à dévoiler le regard ou le corps. Il peint également Rabat, dont il capte en des toiles fortement imprégnées d’arrangement décoratifs, les femmes voilées de blanc et assises sur les terrasses des maisons. Au vaste aplat bleuté de la façade, qui occupe l’essentiel de la composition, répond alors leurs silhouettes compactes regroupées dans la moitié supérieure du tableau. Enfin, il peint Marrakech, dont il saisit essentiellement les processions d’ânes ou de chameaux devant les murailles, et les palmiers dont les feuillages s’inscrivent dans un cercle parfait tracé au compas.

L'après guerre

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Retour en France

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Démobilisé en mars 1919[29], Bernard Boutet de Monvel laisse en un an et demi une vision singulière et puissante du Maroc, loin des clichés orientalistes, des harems de pacotilles et des palettes criardes ; une vision s’attachant à dégager les lignes de force et les valeurs de cette architecture séculaire ; une vision n’ayant jusqu’alors pas d’égal et ayant, pour cette raison, profondément influencé son ami Jacques Majorelle, qui en reconnut le bien-fondé dix ans plus tard, en mars 1928, lorsqu’il confessa à La vigie marocaine : « Mais songez bien que mon erreur première a été de faire comme les autres : multiplier les couleurs. À la longue seulement je me suis parfaitement rendu compte que les divers ensembles de ce pays pouvaient être rendus par de simples valeurs »[30].

Ses peintures et ses bas-reliefs marocains, que Bernard Boutet de Monvel considéra toujours comme la plus belle partie de son œuvre, furent exposés en 1925 à la galerie Henri Barbazanges[31], sous le haut patronage du maréchal Lyautey. Le texte d’introduction au catalogue, que rédigèrent à cette occasion Jérôme et Jean Tharaud, s’achevait par ces mots : (« Du Maroc ») « Boutet de Monvel a fixé l’apparence d’un jour et de toujours juste au moment où cette profonde unité risque de disparaître ; à l’instant dramatique où la vieille cité d’islam commence à sentir peser sur elle la menace de notre civilisation. »[32] Le , il épouse l’héritière chilienne Delfina Edwards Bello (1896-1974), qu'il avait rencontrée à Biarritz. Elle pose régulièrement dans Vogue[33].

Portrait de Georges-Marie Haardt (1923), Paris, musée du Quai Branly - Jacques-Chirac.

Lorsque Bernard Boutet de Monvel rentre à Paris, il reprend en premier lieu sa carrière de peintre, particulièrement de portraitiste des sportsmen et des dandys, qui avait fait sa célébrité avant-guerre. Il peint ainsi le Portrait du Prince Sixte de Bourbon-Parme (Salon de 1921[34]) et le Portrait de Georges-Marie Haardt (1924)[35]. Il reprend également sa collaboration avec la Gazette du Bon Ton et avec plusieurs magazines de mode, dont Vogue, avant de travailler pour Harper's Bazaar en 1925, qui le prend sous contrat d’exclusivité de 1926 à 1933[36]. Il illustre par ailleurs Général Bramble d’André Maurois (1920)[37] et La Première Traversée du Sahara en automobile de Georges Marie-Haardt et Louis Haudouin-Dubreuil (1924). Enfin et surtout, il intègre, à la demande de Louis Süe, et ce dès sa création en 1919, La Compagnie des arts français[38]. Il participe ainsi à l’aménagement de l’hôtel parisien de Jean Patou (1923), de la villa de Jane Renouardt à Saint-Cloud (1924-1925) ; et décore pour son propre compte la salle à manger biarrote de Mme Jacques Edeline (1925).

Lorsqu'il peignait, il prenait d'abord une photographie du paysage ou de la personnalité dont il allait brosser le portrait, puis travaillait en atelier à partir du cliché[33].

Carrière aux États-Unis

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Une rétrospective de ses œuvres organisée en novembre et , Anderson Galleries à New York[36], que suit en 1927 une exposition de ses peintures au musée d'Art de Baltimore[17], est pour lui l’occasion de ses premiers voyages aux États-Unis. Il s’y rend désormais chaque année, tandis qu’il devient le portraitiste le plus demandé par la Café society américaine (grâce à l'entremise de Mary Benjamin Rogers, épouse de l'industriel Henry H. Rogers[33]), et l’un des peintres les plus fêtés. Ses modèles ont alors pour nom Frick, du Pont, Vanderbiltetc. Le krach de 1929, et l’annulation de plusieurs commandes de portraits, sont pour lui l’occasion de peindre enfin librement une série de paysages de New York[36], par lesquels il s’attache à saisir la modernité froide et déshumanisée d’une ville en construction. Réalisée entre abstraction et réalisme photographique, cette partie de l’œuvre de Bernard Boutet de Monvel, à laquelle il faut ajouter plusieurs vues d’une aciérie de Chicago qu’il exécute en 1928, fait de lui l’égal de figures majeures du mouvement précisionniste, telles Charles Sheeler.

Le Maharadjah d'Indore (1933-1934), Musée des Années Trente, Boulogne Billancourt

En 1934, il expose à la galerie Wildenstein de New York[39] les portraits du Maharadjah et de la Maharane d’Indore en costumes de cour. En 1936, tandis qu’il se fait construire à Palm Beach par Maurice Fatio (en) un pavillon octogonal appelé La folie Monvel, il entreprend une série de portraits de profil dont les figures les plus emblématiques sont celles de Lady Charles Mendl (1936[40]) et du marquis de Cuevas (1938).

De retour à Paris lorsque la Seconde Guerre mondiale est déclarée, il choisit de ne pas quitter la France et travaille essentiellement à une série de Bouquinistes des quais de la Seine.

En , tandis qu’il est de retour à New York, la galerie Wildenstein lui propose d’organiser une exposition Profiles. Bernard Boutet de Monvel[17], qui se tiendra finalement un an plus tard chez Knoedler[41]. Bernard Boutet de Monvel reprend alors l’habitude de se rendre aux États-Unis pour y peindre des portraits comme celui de Millicent Rogers (en) (1949[42]). C’est lors d’un de ces voyages entre Paris et New York qu’il meurt, le , dans l'écrasement du vol Paris - New York sur l'île de São Miguel aux Açores, dans le même avion[43],[44] que le célèbre boxeur français et amant d'Édith Piaf, Marcel Cerdan.

Œuvres dans les collections publiques

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États-Unis
France

Expositions

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Expositions anthumes

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  • 1908 : Cinquante gravures en couleurs de Berrnard Boutet de Monvel, galerie Devambez à Paris.
  • 1909 : Peintures, aquarelles et gravures par Bernard Boutet de Monvel, Jacques Brissaud, Pierre Brissaud, Maurice Tacquoy, sculptures de Philippe Besnard, galerie Devambez à Paris.
  • 1909 : April Ausstellung, galerie Eduard Schulte à Berlin.
  • 1911 : Œuvres de Bernard Boutet de Monvel, Georges Lepape, Jacques et Pierre Brissaud, galerie Henri Barbazanges à Paris.
  • 1913 : Colour Etchings by Bernard Boutet de Monvel, The Leicester Galleries à Londres.
  • 1914 : exposition des collaborateurs de la Gazette du Bon Ton, galerie Levesque à Paris.
  • 1915 : The Panama Pacific International Exposition, San Francisco (Californie).
  • 1918 : exposition France - Maroc, hôtel Excelsior à Casablanca.
  • 1921 : Exhibition by Pierre Brissaud and Bernard Boutet de Monvel, Belmaison Galleries à New York.
  • 1924 : Exposition de l’Association des peintres et sculpteurs du Maroc, galerie Georges Petit à Paris.
  • 1925 : Le Maroc, Peintures et bas-reliefs de Bernard Boutet de Monvel, galerie Henri Bargazanges à Paris.
  • 1926 : Société des artistes indépendants, Grand Palais à Paris.
  • 1926 : The Art of Bernard Boutet de Monvel, Anderson Galleries à New York.
  • 1927 : Exhibition of etchings in colours by Bernard Boutet de Monvel, C. W. Kraushaar Art Galleries à New York.
  • 1927 : Exhibition of paintings bas-reliefs and décorations by Bernard Boutet de Monvel, The Arts Club of Chicago (Illinois).
  • 1932 : Paintings by Bernard Boutet de Monvel, C. W. Kraushaar Art Galleries à New York.
  • 1932 : Bernard Boutet de Monvel, Reinhardt galleries à New York.
  • 1933-1934 : A century of progress, World’s Fair de Chicago (Illinois).
  • 1934 : Portraits by Bernard Boutet de Monvel, Wildenstein Galleries à New-York.
  • 1937 : Bernard Boutet de Monvel, The Society of the Four Arts à Palm-Beach (Floride).
  • 1944-1945 : Paris et ses peintres, galerie Charpentier à Paris.
  • 1947 : Profils, Bernard Boutet de Monvel, Knoedler Galleries à New York.

Expositions posthumes

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  • 1951 : Rétrospective Bernard Boutet de Monvel, Palais Galliera à Paris.
  • 1952 : Portraits of Personalities, Portraits Inc à New York.
  • 1975 : Bernard Boutet de Monvel, galerie du Luxembourg à Paris.
  • 1976-1977 : Cinquantenaire de l’exposition de 1925, musée des Arts décoratifs de Paris.
  • 1977 : Tendenzen der Zwanziger Jahre, Neuen Nationalgalerie de Charlottenburg, Berlin (Allemagne).
  • 1984 : Images et imaginaires d’Architecture, Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou à Paris.
  • 1987 : Costumes of Royal india, The Metropolitan Museum of Art de New York.
  • 1991 : The 1920’s Age of Métropolis', musée des beaux-arts de Montréal.
  • 1993 : Bernard Boutet de Monvel, galerie Verneuil-Saints-Pères à Paris.
  • 1994-1995 : Bernard Boutet de Monvel, galerie Barry Friedman Ltd à New York.
  • 1999 : Maroc, les trésors du royaume, Petit palais à Paris.
  • 2001 : Rétrospective Bernard Boutet de Monvel, Fondation Mona Bismarck à Paris.
  • 2001 : Bernard Boutet de Monvel décorateur, galerie du Passage à Paris.

Postérité

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Après la mort du peintre, sa veuve Delfina ferme l'atelier et range ses œuvres au dernier étage de leur hôtel particulier parisien[51]. Elle meurt en 1974 et leur fille unique, Sylvie, se cloître dans le même immeuble. Après la mort de cette dernière en 2015, ses enfants décident de vendre la maison et les tableaux[52]. Un portrait du Maharadjah d'Indore de 1933 atteint 2 499 000 euros aux enchères, soit cinq fois plus que l'estimation ; un autoportrait du peintre, lui, part pour 1 743 000 euros[33].

Le musée Galliera, dont la Ville de Paris avait alors fait un lieu d'exposition d'art contemporain, organise une rétrospective de son œuvre de janvier à [53].

En 1975, la galerie du Luxembourg à Paris, qui avait permis en 1972 la redécouverte de l’œuvre de Tamara de Lempicka, organise une importante exposition de ses tableaux.

En 2001, Stéphane-Jacques Addade publie aux Éditions de l’Amateur la première monographie consacrée à Bernard Boutet de Monvel. Cette publication est précédée, en 1999, par une salle que Stéphane-Jacques Addade consacre aux œuvres marocaines de l'artiste au musée du Petit Palais à Paris dans le cadre de l’exposition Maroc, les trésors du royaume, et s’accompagne en 2001 d’une importante rétrospective des œuvres de Bernard Boutet de Monvel que Stéphane-Jacques Addade organise à la fondation Mona-Bismarck à Paris.

Une aquarelle de Bernard Boutet de Monvel peinte en 1932, depuis le clocheton du Radiator Building, qui lui permettait d’observer différentes perspectives tracées par les rues, a été adjugée le à Paris pour 600 000 euros, remportant un record mondial pour une aquarelle de l’artiste[54].

Notes et références

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  1. Consultation des Archives numérisées de Paris.
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, Éd. Sedopols, 2012, p. 151.
  3. Addade 2001, p. 29 et suiv..
  4. Addade 2001, p. 34-35.
  5. Addade 2001, p. 37 et suiv..
  6. Addade 2001, p. 42 et suiv..
  7. Addade 2001, p. 44 et suiv..
  8. Addade 2001, p. 73.
  9. Addade 2001, p. 58.
  10. Addade 2001, p. 45.
  11. Addade 2001, p. 52-53.
  12. a b et c Addade 2001, p. 47.
  13. Addade 2001, p. 76.
  14. Addade 2001, p. 88.
  15. [PDF] AIC 1912 Monvel.
  16. Addade 2001, p. 56.
  17. a b et c Archives familiales du peintre, inédites et non localisées.
  18. Addade 2001, p. 60-62.
  19. Addade 2001, p. 63-66.
  20. Addade 2001, p. 79-81.
  21. Addade 2001, p. 90-92.
  22. Addade 2001, p. 100-103.
  23. a b et c Bernard Boutet de Monvel ou la naissance de l'Art déco.
  24. Addade 2001, p. 68.
  25. Addade 2001, p. 117 et suiv..
  26. "Les Modes, revue mensuelle illustrée des Arts décoratifs appliqués à la femme", février 1906 sur Gallica
  27. Bec et ongles, satirique hebdomadaire, sur Gallica.
  28. a b et c Les mois de guerre 1914-1918
  29. a et b Stéphane-Jacques Addade, « La parenthèse marocaine de Bernard Boutet de Monvel », in: Maroc, les trésors du royaume, Petit-Palais, musée des beaux-arts de la ville de Paris, 1999, p. 234-239.
  30. Addade 2001, p. 173.
  31. Addade 2001, p. 175.
  32. Catalogue de l’exposition « Le Maroc Peintures et bas-reliefs de B. Boutet de Monvel », p. 1-3.
  33. a b c et d Dominique Paulvé, « Un dandy en Amérique », Vanity Fair, no 43, , p. 128-133.
  34. Addade 2001, p. 183.
  35. Addade 2001, p. 185.
  36. a b et c Addade 2001, p. 202 et suiv..
  37. Le Figaro, .
  38. Boutet de Monvel Décorateur
  39. Addade 2001, p. 262 et suiv..
  40. Addade 2001, p. 269-271.
  41. Addade 2001, p. 301 et suiv..
  42. Addade 2001, p. 307.
  43. La fiche « F-BAZN », sur AviaTechno.free.fr (consulté le ), fournit la liste des membres d'équipage et celle des passagers.
  44. Hervé de Chalendar, « Histoires. Les trajectoires brisées du "Constellation" », sur www.lalsace.fr, (consulté le ) : « 
    Toutes les catastrophes aériennes marquent les opinions. Celle-ci les a d’autant plus frappées que les voyages en avion n’étaient pas encore devenus banals, et que celui-ci embarquait deux « vedettes » de l’époque : le boxeur Marcel Cerdan et la violoniste prodige Ginette Neveu […] Dans cet avion avaient aussi pris place l’homme qui a convaincu Walt Disney de se mettre au merchandising (Kay Kamen), un peintre renommé (Bernard Boutet de Monvel) […] »
  45. photo.rmn.fr.
  46. photo.rmn.fr.
  47. https://www.photo.rmn.fr/archive/17-510597-2C6NU0ATW5Y6Q.html photo.rmn.fr].
  48. https://www.photo.rmn.fr/archive/96-020185-2C6NU0SITQAB.html photo.rmn.fr].
  49. https://www.photo.rmn.fr/archive/96-020183-2C6NU0SIT73R.html photo.rmn.fr].
  50. Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°165
  51. Les sources mentionnent soit le 14, rue Las-Cases, soit le 11, passage de la Visitation, dans le 7e arrondissement de Paris.
  52. Collection Boutet De Monvel
  53. Addade 2001, p. 309.
  54. « Bernard Boutet de Monvel (1881-1949), Étude de trois réservoirs du 55 West 39th Street depuis le Radiator Building à New York, 1932, aquarelle et crayon noir sur papier fort, monogrammée « BMB », 35,7 × 24,3 cm », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 1, , p. 67.

Bibliographie

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  • Bernard Boutet de Monvel, Guerre et Fêtes - Mémoires, posthume-inédit, éd. illustrée, ouvrage établi, préfacé et annoté par Stéphane-Jacques Addade, Paris, Éditions Séguier, 496 p., 2023 (ISBN 978-2840499633)
  • Lynne Thomton, Les Africanistes, peintres voyageurs, ACR. éditions, 1990.
  • Jérôme Coignard, « Boutet de Monvel dans l'enfer de la mondanité », L'Œil, no 527, .
  • Stéphane-Jacques Addade, Bernard Boutet de Monvel, Éditions de l'Amateur, , 318 p. (ISBN 2859173218).
  • Stéphane-Jacques Addade, Bernard Boutet de Monvel, Paris, Flammarion, , 364 p.. — Prix du cercle Montherlant 2016, décerné par l'Académie des beaux-arts.

Articles connexes

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Liens externes

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