Roujan
Roujan | |||||
La mairie de Roujan. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Avant-Monts | ||||
Maire Mandat |
Jean Blanquefort 2020-2026 |
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Code postal | 34320 | ||||
Code commune | 34237 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 260 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 133 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 30′ 20″ nord, 3° 18′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 49 m Max. 246 m |
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Superficie | 17,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Roujan (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cazouls-lès-Béziers | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Roujan [ʁu.ʒɑ̃] (en occitan Rojan [ru.'d͡ʒan]) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Roujanais.
Géographie
Situé à égale distance de la mer Méditerranée et des montagnes (Cévennes), Roujan est situé sur une petite colline au fond de la plaine héraultaise à 10 km de Pézenas et 20 km de Béziers. Les alentours proches de Roujan sont constitués de collines recouvertes par une dense garrigue.
Communes limitrophes
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[6]et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 631,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 33 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Urbanisme
Typologie
Roujan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roujan, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 158 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (69,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,9 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), forêts (4,6 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Domaine gallo-romain : gentilice latin Roius + suffixe -anum[25] Sources : Royani (893, Histoire générale du Languedoc, V, c.7); castelli de Royano (vers 1059, Histoire générale du Languedoc, V, c.496); ecclesiae S. Laurentii de Rojano ; castro de Rojano (1147, cartulaire d'Agde, p. 301); ecclesiae S. Laurentii de Roiano (1152, cartulaire d'Agde, p. 37); etc.
Histoire
Le village était à ses débuts « un castrum », un camp fortifié, occupé par les Romains. Son plan de ville en circulade en témoigne. Organisé autour d’un noyau, les murs des maisons tournées vers l’extérieur du village constituent les remparts. Le dispositif offrait l’avantage par l’absence d’angle mort de pouvoir être mieux défendu en cas d’attaque. Aujourd'hui, trois des quatre portes d’accès au castrum sont encore visibles et témoignent du passé du village.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2021, la commune comptait 2 260 habitants[Note 4], en augmentation de 8,81 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Santé
Cultes
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Abbaye-Château de Cassan, protégé au titre des monuments historiques[30]
- Église Saint-Laurent, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [31]. Église d’architecture gothique méridionale. Reconstruite au début du XIIIe siècle lorsqu'elle devient propriété du prieuré de Cassan. On remarquera facilement le portail monumental situé à l’ouest du bâtiment qui fut muré au XVIIIe siècle, et le grand clocher carré situé sur son côté sud.
- Chapelle Saint-Nazaire de Roujan, pré-romane, classé au titre des monuments historiques depuis le [32]
Animal totémique
L'animal totémique de Roujan est le hérisson.
La légende raconte que Sainte Marthe, partie à la poursuite de la Tarasque qui semait la terreur dans la Basse-Vallée du Rhône, leva une armée de hérissons pour combattre le monstre et protéger le village. Mais la Tarasque ne vint pas et les hérissons furent autorisés à rentrer dans leurs quartiers. Seul l'un d'entre eux décida de rester au village où il fut nourri et choyé par les habitants qui en firent leur animal fétiche.
Si l'épopée de sainte Marthe contre la Tarasque se situe dans les années 48 à 68 du début de notre ère, il semble que l'origine de la légende de Roujan soit plus tardive. Elle semble être issue d'un évènement survenu au Moyen Âge dont voici l'histoire : autour de l'an mil, le consul de Roujan avait offert le couvert et le logis à un étranger qu'il avait rencontré sur les bords du ruisseau de l’Oum. Or il s'avéra que cet étranger n'était qu'un espion à la solde de pillards qui écumaient la région. Plus tard, le seigneur de Roujan narrait cette histoire en occitan. Et disait « A romegat e me soi levat ! ». Ce que les Roujanais interprétèrent comme étant une référence au hérisson, qui avait crié quand l'homme l'avait écrasé. Depuis, l'animal totémique de Roujan porte le nom de "Romegaire" ([rrume'ɣajre], c'est-à-dire celui qui rouspète).
Héraldique
Les armoiries de Roujan se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune
- Damien Blanquefort, vice-champion de France 2010 de sport électronique sur le jeu vidéo Team Fortress 2, natif du village.
- Jules Roucairol
- Jérôme Carnus officier public et ministériel de 1792-1808
- Mirèio DORYAN, poétesse (Roujan 1901 - Paris 1989). Pseudonyme de Germaine Maestre-Drilhé, poétesse primée cinq fois pas l'Académie Française. Une rue de la commune porte son nom.[33],[34]
Voir aussi
Bibliographie
- A. M. Balzac et B. Bélaman, Contribution à l'étude démographique du canton de Roujan : 1787-1851, S.l., s.n., , 119 p.
- Michel-Edouard Bellet, La justice de paix dans le canton de Roujan à la fin du XVIIIe siècle, dans Etudes Héraultaises n° 56 , 2021, pages 165-178
- Alfred Crouzat, Histoire de la ville de Roujan et du prieuré de Cassan : suivie d'une notice sur les diverses communes du canton, Béziers, Vve Millet, , 284 p.
- Michel Dhénin et Christian Landes, « Le trésor de Roujan (VIe siècle) », Études héraultaises, Montpellier, Impr. centrale du Midi-Hamelin frères, nos 26-27, , p. 11-14 (lire en ligne)
- Albert Fabre et Paul de Rouville, Roujan et les communes du canton : Fos - Fouzilhon - Gabian - Magalas - Margon - Montesquieu - Neffiès - Pouzolles - Roquessels - Vailhan, coll. « Histoire des communes de l'Hérault » (no XXVI), 32 p. (lire en ligne)
- Mission Archives 34, Archives modernes de la commune de Roujan : répertoire numérique détaillé (1790-1985), Montpellier, Mission Archives 34, , 82 p.
- Katia Turrel et Serge Sotos, « Premiers résultats de la fouille partielle du cimetière médiéval du prieuré de Cassan (Roujan - Hérault) », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 43, , p. 5-16
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Roujan (1258-1791) [4,65 ml]. Cote : 237 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Pezenas-Tourbes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Roujan et Tourbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pezenas-Tourbes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Roujan et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Roujan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Roujan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Roujan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Roujan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 332
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00103685, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00103684, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00103683, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- https://data.bnf.fr/fr/11900469/mireio_doryan/
- http://www.academie-francaise.fr/mireio-doryan
Liens externes
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