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Brey-et-Maison-du-Bois

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Brey-et-Maison-du-Bois
Brey-et-Maison-du-Bois
Vue du village du Brey.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs
Maire
Mandat
Didier Minniti
2020-2026
Code postal 25240
Code commune 25096
Démographie
Population
municipale
171 hab. (2021 en évolution de +64,42 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 42″ nord, 6° 15′ 08″ est
Altitude Min. 868 m
Max. 1 055 m
Superficie 6,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Frasne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Brey-et-Maison-du-Bois
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Brey-et-Maison-du-Bois
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Brey-et-Maison-du-Bois

Brey-et-Maison-du-Bois est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Brey-et-Maison-du-Bois se trouve dans le massif du Jura, dans le département du Doubs, à 914 m d'altitude à environ 19 km au sud-ouest de la ville de Pontarlier (à vol d'oiseau). Le village est situé à l'origine de la vallée du Lhaut, au nord du Val de Mouthe et à l'ouest du Mont de la Croix. Le territoire de la commune couvre une superficie de 6,18 km² et se compose de deux parties, Le Brey (914 m) dans la vallée du Lhaut et Maison-du-Bois (975 m) dans un vallon au nord du val de Mouthe. La disposition des habitations du Brey sous forme de village-rue est due principalement aux contraintes liées aux zones inondables du Lhaut et à la présence de plusieurs sources qui ont favorisé les constructions avant l'apparition de l'adduction d'eau.

La partie sud-ouest du site est constituée par une zone marécageuse donnant naissance au ruisseau du Lhaut, affluent du Doubs. Le Lhaut traverse tout le village du Brey en s'écoulant vers le nord-est et rejoint peu après le Lac de Remoray en empruntant une vallée fossile creusée par le Doubs avant sa capture et son passage par les gorges du Fourpéret. La vallée du Lhaut est flanquée à l'est par le mont de la Croix (975 m). À l'ouest, la commune s'étend sur les hauteurs des Buclées et des Essarts (1 015 m) puis rejoint le vallon de Maison-du-Bois à la hauteur du Bois de la Roche (1 055 m), point culminant de la commune.

La forêt communale représente environ 191 ha répartis entre Maison du Bois (56 ha) et le Brey (135 ha).

Communes limitrophes

Rose des vents Labergement-Sainte-Marie Rose des vents
Remoray-Boujeons N Rochejean
O    Brey-et-Maison-du-Bois    E
S
Gellin
Les Villedieu

Urbanisme

Typologie

Brey-et-Maison-du-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), zones agricoles hétérogènes (37,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,8 %), zones humides intérieures (0,7 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Toponymie

Carte de Cassini.

Le nom de « Brey » semble venir soit du gaulois bracu = marécage, soit du gaulois broglio = prairie. La première origine renvoie à d'autres sites ayant la racine Br[8].

En 1241, la commune s'appelle Bre. La Carte de Cassini mentionne Le Brey et Maisons du Bois.

Histoire

L'apparition de la commune est attesté par la toponymie à partir de 1241. Le territoire est ensuite rattaché au château de Rochejean dès sa fondation en 1267 par Jean Ier de Chalon. À la fin du XVe, l'exploitation du minerai de fer du Mont d'Or et la création de forges entraîne un développement de la population qui passe à environ 200 habitants en 1614. Mais cette évolution est contrariée entre 1634 et 1644 par la guerre de Dix Ans qui fait retomber la population à moins de 150 en 1668. Avec la Franche-Comté, elle est rattachée à la France en 1678 par le traité de Nimègue. Le nom du hameau de Maison-du-Bois est rattaché au nom de la commune au XVIIe siècle.

De la fin du XIXe au milieu du XXe, la commune subit un exode rural régulier, aggravé par les deux guerres mondiales. De 119 habitants en 1901, on passe à 99 en 1926, puis 74 en 1950. L'école a fermé en 1972 puis la fromagerie en 1991.

Le renouveau est venu avec le développement du travail frontalier et de la forte demande en logement qu'il a entraîné. La population a dépassé les 100 habitants en 2000 et avoisine les 140 actuellement. Le développement de la nouvelle zone d'activité du Fuverat mise en service en 2019 va également contribuer à cette tendance.

Aujourd'hui, Brey-et-Maison-du-Bois fait partie des 32 communes de la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
vers 1845   Royet    
1919 1958 Joseph Deniset    
1958 mars 2001 Jean-Marie Saillard    
mars 2001 décembre 2009 Régine Pagnier[9]    
mars 2010 En cours
(au 1er juin 2020)
Didier Minniti [10]
Réélu pour le mandat 2020-2026
  Représentant de commerce
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

La commune de Brey-et-Maison-du-Bois compte parmi les plus petites communes du Département du Doubs. La population est restée stable pendant le XXe siècle puis a augmenté dans les années 1990. La tendance est à la baisse actuellement.

Évolution démographique dans le XVIIe siècle
1600 1614 1688
28 feux 39 feux 149 hab.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

En 2021, la commune comptait 171 habitants[Note 2], en évolution de +64,42 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
205187164172208192197183206
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
189190173152155146166135121
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11911912411599101111120124
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
97101917474100104103101
2015 2020 2021 - - - - - -
104163171------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

La source du bas du village était exploitée par une scierie et une forge dès la fin du XVIIIe.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, l'activité principale était l'élevage et la production laitière. La sylviculture était aussi présente.

L'électricité arrive en 1916 en provenance de l'usine électrique de Mouthier-Haute-Pierre. L'eau courante est arrivée dans la première moitié du XXe siècle avec l'achat en 1936 d'une source aux Villedieu et l'installation d'une conduite de 1,9 km traversant le Doubs.

Actuellement, le village accueille deux exploitations agricoles et un garage mais devient de plus en plus un lieu de résidence. Une partie importante de la population est constituée par des frontaliers travaillant en Suisse. Une zone d'activités comptant 13 parcelles a ouvert en 2011 au lieu-dit le Fuverat.

Le village est situé sur la route départementale D 437 qui va de Saint-Laurent-en-Grandvaux à Pontarlier. Une route communale rejoint Boujeons par Maison-du-Bois à l'ouest. Une autre route rejoint Rochejean à l'est.

Entre 1900 et 1950, la ligne de tramway Pontarlier-Mouthe a desservi le Brey avec un arrêt à côté de l'actuelle mairie et un autre au pont du Lhaut. Le tracé est encore visible par ses passages en remblai le long de la route départementale.

Les établissements d'enseignement les plus proches sont à Mouthe, Labergement-Sainte-Marie et Pontarlier.

Dans le cadre du plan France Très Haut Débit, l'accès à Internet à très haut débit est mis en place progressivement sur la commune au cours de l'année 2021 grâce à l'extension du réseau FTTH.

Lieux et monuments

Vue du belvédère des 2 lacs
Vue du belvédère des 2 lacs.
  • L'église Saint-Sébastien du Brey date de 1837[15]. Elle fut précédée par une chapelle construite en 1485 au même emplacement. Une cure et un cimetière jouxtait alors l'église.
  • La chapelle Sainte-Barbe de Maison-du-Bois a été construite en 1673[16]. Elle est dédiée à Sainte-Barbe, patronne des artilleurs, des sapeurs et des pompiers. Elle fut longtemps un lieu de prières et de pèlerinages puis tomba en désuétude après la Première Guerre mondiale. À l'initiative de l'abbé Humbert, curé de la paroisse, elle a été restaurée en 1941. En 1948, un clocher y est ajouté. Le prêtre y fait transférer une cloche datant de 1663 [17] et provenant de l'église du Brey. Elle porte l'inscription « A FVLGVRE ET TEMPESTATE LIBERA NOS, DMN » (SEIGNEUR, LIBÈRE NOUS DE LA FOUDRE ET DE LA TEMPÊTE). La cloche est endommagée en décembre 1960 et remplacée en 1962 par une nouvelle cloche. La chapelle a été complètement rénovée en 2013 à l'initiative de la commune.
    Accolée à la chapelle se trouve une croix monumentale datant du XVe siècle et ornée de deux sculptures de saints[18].
  • La maison commune (école et fromagerie) édifiée en 1833, devenue mairie en 1998.
  • Les deux fontaines-lavoirs construits en 1883 et rénovés en 2018.
  • Le belvédère des deux lacs.

La commune possède également depuis 1927 la ferme d'alpage des Charbonnières sur le territoire de Chatelblanc.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. « Noms de lieux de Suisse Romande, Savoie et Environs - Bra, (...), Brey, (...) », sur http://henrysuter.ch.
  9. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  15. « Eglise Saint-Sébastien », notice no IA00014131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. « Chapelle », notice no IA00014132, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  17. « Cloche », notice no IM25002075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  18. « Croix », notice no IA00014133, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. « Autoportrait Marius Laithier », sur pop.culture.gouv.fr

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Michel Deniset, Le Brey, d'hier à aujourd'hui : authentique village-rue, tourné vers l'avenir, , 100 p. (ISBN 979-10-699-3448-1).

Liens externes

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