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Richard Descoings

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Richard Descoings
Olivier Duhamel (à gauche) et Richard Descoings (à droite), à l'Institut d'études politiques de Paris en 2010.
Fonction
Directeur
Institut d'études politiques de Paris
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
ManhattanVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Pernes-les-Fontaines (d), cimetière du Père-LachaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Richard Jean Marc DescoingsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Conjoint
Nadia Marik-Descoings (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Première tombe de Richard Descoings au cimetière de Pernes-les-Fontaines.

Richard Descoings, né le à Paris et mort le à New York, est un haut fonctionnaire français.

Conseiller d'État, il est de 1996 jusqu'à sa mort, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris et administrateur de la Fondation nationale des sciences politiques. Les circonstances de son décès, puis le rapport très critique de la Cour des comptes concernant les dérives de la gestion de Sciences-Po durant sa direction altèrent son bilan.

Biographie

Origines et formation

Issu d'une famille protestante originaire du canton de Vaud en Suisse[réf. nécessaire], Richard Jean Marc Descoings naît en 1958 dans le 14e arrondissement de Paris, fils de Jean-Claude Descoings et Arlette Meylan, deux médecins catholiques qui demeurent dans le 7e arrondissement. Il effectue ses études secondaires aux lycées Montaigne, Louis-le-Grand et Henri-IV, avant d'obtenir le baccalauréat en 1976.

Après une classe préparatoire littéraire, il étudie de 1977 à 1980 à l'IEP de Paris, dont il sort diplômé de la section Service public. Admis après trois tentatives à l'École nationale d'administration (ENA), il y est élève de 1983 à 1985 et, classé parmi les premiers de la promotion Léonard-de-Vinci, choisit d'entrer au Conseil d'État. Il fait partie des premiers membres de l'association AIDES, jusqu'en 1986[1], aux côtés de Daniel Defert[2]. Il découvre son homosexualité et le monde de la nuit (les bars du quartier du Marais, le Palace, le Boy's de la rue de Caumartin, plus tard le Queen's) pendant ses années d'études[3].

Famille et vie privée

Richard Descoings entretient une relation amoureuse avec Guillaume Pepy, rencontré au Conseil d'État en 1986. Guillaume Pépy est témoin de son mariage, le 28 mai 2004 à la mairie du 6e arrondissement de Paris, avec Nadia Marik (de parents d'origine tchèque, divorcée en premières noces du journaliste libanais Georges Ghosn et en deuxième noce du publicitaire Thierry Granier-Deferre).

Son épouse, nommée par Richard Descoings directrice adjointe de Sciences-Po, a démissionné à la suite de sa mort[4],[5].

Paru en 2015, le livre Richie[6], de la journaliste du Monde Raphaëlle Bacqué, brosse un portrait privé de Richard Descoings avec d'une part ses réformes de Sciences-Po et d'autre part sa vie privée, son autoritarisme et son rapport à l'argent[7].

Carrière

Richard Descoings est auditeur au Conseil d'État, affecté à la section du contentieux, de 1985 à 1989. Il enseigne également le droit public à l'IEP de Paris en tant que maître de conférences, où il devient en 1987 conseiller d'Alain Lancelot, puis en 1989 directeur adjoint. Il est aussi enseignant à IPESUP en 1985[8].

En 1988, il est nommé maître des requêtes affecté aux sections du contentieux et des travaux publics, et est de 1988 à 1989 conseiller juridique du ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du bicentenaire. De 1988 à 1991, il est rapporteur général à la Commission d'accès aux documents administratifs. En 1991, il devient conseiller technique pour les questions d'éducation au cabinet de Michel Charasse, ministre délégué au Budget. Au printemps 1992, il devient chargé de mission dans le cabinet de Jack Lang au ministère de l'Éducation nationale et de la Culture, où il est responsable des questions budgétaires de l'Éducation nationale[9].

De 1993 à 1996, il est rapporteur général adjoint à la section du rapport et des études du Conseil d'État et participe à la mission sur les responsabilités et l'organisation de l'État, et il devient en 1995 commissaire du gouvernement près le Conseil d'État. En 2000, il est nommé conseiller d'État.

Le 12 janvier 2009, il est chargé par Nicolas Sarkozy de mener une concertation en vue de préparer une nouvelle réforme du lycée. Il a remis son rapport le 2 juin 2009[10]. Les priorités qui se dégagent du rapport sont une amélioration de l'orientation, un développement de la voie technologique, d'équilibrer les trois filières généralistes du baccalauréat et d'axer l'apprentissage des langues vivantes sur l'oral[11],[12],[13].

Richard Descoings était membre du club le Siècle[14].

Sciences Po

Directeur adjoint de l'Institut d'études politiques de Paris de 1989 à 1991 et membre du conseil de direction depuis 1995, Richard Descoings succède en 1996 à Alain Lancelot en tant que directeur de l'institut et administrateur de la Fondation nationale des sciences politiques.

Ses premières réformes à l'IEP (internationalisation de l'IEP, allongement de la scolarité à cinq ans, permission de redoubler la première année d'étude[15]) ne font pas débat. Les suivantes, plus controversées, font de lui un personnage médiatique auquel on prête l'intention de faire carrière en politique :

  • En 1993, Richard Descoings permet, sous la direction du professeur Jean-Jacques Rosa, le lancement du premier Master of Business Administration de Sciences Po (MBA SciencesPo), formation bilingue diplômante et accréditée à l’étranger dédiée au management et au monde des affaires.
  • En 2001, il décide de créer une filière d'accès à l'IEP de Paris pour les élèves issus des zones d'éducation prioritaire (ZEP). Cette mesure suscite un important débat sur la discrimination positive ; l'organisation universitaire de droite UNI dépose plusieurs recours devant la justice et réussit à faire annuler le 6 novembre 2003 le dispositif et à faire condamner l'IEP dans un arrêt de formation plénière. L'IEP se voit alors enjoint par la Justice de résilier l'ensemble des conventions ZEP. L'IEP est condamné à payer 1 500  à l'UNI au titre des frais de procédure[16]. Contrairement à ce qui a été déclaré à la presse avant le prononcé de l'arrêt de la cour[17], l'IEP ne se pourvoit pas en cassation devant le Conseil d'État. Mais, malgré cette victoire juridique de l'UNI, qui fait suite à une réserve d'interprétation du Conseil constitutionnel de 2001 défavorable à l'IEP[18], le vote postérieur d'une nouvelle délibération par le conseil de direction de l'IEP fait finalement échouer la tentative de faire annuler les conventions éducation prioritaire (CEP) passées avec des lycées de ZEP.
  • En 2004, à la suite du départ de l'ENA à Strasbourg, il fait racheter ses bâtiments jusque-là installés dans l'hôtel particulier du 13, rue de l'Université, augmentant les locaux de l’IEP de 7 500 m2, deux amphithéâtres et vingt salles de cours[19].
  • En 2004, il augmente les frais de scolarité. Les élèves dont les parents ont les plus hauts revenus doivent payer jusqu'à 5 150 euros par an[20]. À la rentrée 2005, les syndicats UNEF et IDÉE, respectivement de gauche et de centre-droit, lancent une campagne contre l'augmentation des droits de scolarité. Par ailleurs, il met en place un système amélioré de bourses d'étude. Les frais de scolarité atteindront jusqu'à 13 820  par an pour les élèves issus des familles les plus aisées en 2011[21].
  • Le , il reçoit Condoleezza Rice à la FNSP[22]. Elle y prononce le seul discours de sa première tournée européenne en tant que secrétaire d'État américain.
  • Les 18 et 19 février 2005, alors que l'Assemblée nationale a voté à l'unanimité, avec le soutien de François Fillon, ministre de l'éducation, une généralisation à toutes les universités et grandes écoles de la possibilité d'accompagner les élèves issus de milieux modestes pour leur permettre de mieux réussir leurs études supérieures et afin de favoriser l'ouverture sociale[23], il obtient que le gouvernement recule et fasse annuler ce vote, dans le but de maintenir le dispositif des conventions ZEP qui avait été écarté par l'ensemble des acteurs du monde de l'éducation[24].
  • 2006 marque l'année de sortie de la première promotion comprenant des élèves admis par le biais de CEP. Leur nombre augmente chaque année avec de nouvelles conventions signées avec d'autres lycées, parallèlement à une augmentation générale du recrutement.
  • Lors des élections étudiantes de , l'UNI Sciences Po lance une pétition contre la suppression du concours d'entrée à Sciences Po. Au cours du Talk-Orange-Le Figaro, Richard Descoings explique qu'aucune suppression n'est envisagée pour 2010 mais que la question se posera à l'avenir.
  • En 2011, le journal Mediapart révèle que Richard Descoings perçoit 25 000  de salaire mensuel tout en profitant d'un chauffeur et en jouissant d'un appartement de fonction, ce qui est une exception pour un directeur d'établissement du supérieur. En 2012, il déclare au journal Libération qu'il perçoit 27 000  brut de salaire mensuel[25]. Des « superbonus » sont également évoqués pour lui et tout le directoire de Sciences Po Paris (dont son épouse fait partie) ; cette révélation intervient dans un contexte de hausse importante et répétée des frais de scolarité pour les parents d'élèves (allant jusqu'à 9 800  en collège universitaire et 13 500  en master[26]).
  • En 2012, le journal Le Monde publie certains éléments du rapport de la Cour des comptes qui révèlent l'opacité de la gestion de l'IEP pendant la présidence de Richard Descoings, en fustigeant entre autres les primes que la direction s'est fait attribuer[27]. Ce rapport révèle également que la rémunération brute annuelle de Richard Descoings pour l'année 2010 était d'un montant de 537 000 . Ce rapport dénonce l'absence de tout contrôle interne : « la politique de développement de Sciences Po n'a pu être mise en œuvre qu'au prix d'une fuite en avant financière et d'une gestion peu scrupuleuse des deniers publics. »

Alors que l'hommage national, partagé par des politiques comme François Hollande, Martine Aubry, François Bayrou, Alain Juppé, Bertrand Delanoë[28] ou Nicolas Sarkozy, qui fait suite à son décès semble unanime, le rapport de la Cour des comptes est par la suite largement commenté par la presse française. Pour Marianne, ce rapport déboulonne « la statue Descoings » qui était « porté aux nues il y a quelques mois ». Le média énumère les éléments les plus importants de la gestion critiquée de Richard Descoings : des commandes élémentaires n’ont pas été réalisées dans l’intérêt de l’institution, des dîners au Lutetia aux frais de l'école, une mission sur le lycée confiée à Richard Descoings par Nicolas Sarkozy et financée par la Fondation nationale des sciences politiques, qui aurait ainsi déboursé un million d'euros pour un rapport rédigé par son propre directeur, une augmentation de rémunération de 54 % par rapport à 2009, des augmentations salariales qui n’ont pas fait l'objet d'un rapport du commissaire aux comptes[29]. Le Monde parle de « gabegie » et de « gaspillage de ressources publiques » estimant que le rapport « condamne les années Descoings »[27]. Les dérives de gestion sont largement attribués au directeur bien que les médias soulignent l'absence totale de contrôle interne et externe[30],[31],[32]. L'ensemble de ces dérives entraînera la saisine de la cour de discipline budgétaire et financière par la Cour des comptes en raison des irrégularités constatées dans la gestion de Sciences Po[33].

Mort

En déplacement aux États-Unis à l’occasion d’un colloque (« Global Colloquium of University Presidents ») organisé à l'université Columbia par le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies réunissant les directeurs de grandes écoles et universités, il meurt d'une crise cardiaque dans une chambre de l'hôtel Michelangelo (en) à Manhattan[34], le [35] à l'âge de 53 ans. Il aurait été accompagné de deux prostitués très peu de temps avant sa mort[3]. Son téléphone portable et son ordinateur portable ont été retrouvés sur un balcon du troisième étage de l'hôtel, probablement jetés par la fenêtre de sa chambre[36].

Ses obsèques sont célébrées le en présence de plusieurs ministres, hauts fonctionnaires et trois mille personnes en l'église Saint-Sulpice de Paris. Étonnante ubiquité du personnage : il possède à la fois une tombe au cimetière de Pernes-les-Fontaines (Vaucluse), ainsi que dans la 86e division du cimetière du Père-Lachaise, les deux étant en tout point similaires[37].

Décorations

Françaises

Étrangères

Distinctions

Procès en diffamation

Le , Richard Descoings est condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation envers Jean-Marie Le Pen, qu'il a accusé, sur son blog d'être à l'origine de violences contre un cameraman de France 3 en marge de sa participation au forum Elle organisé à l'IEP de Paris. En le condamnant à 1 000  euros d'amende avec sursis et à 1  de dommages et intérêts, les magistrats considèrent que les affirmations de Richard Descoings ont été formulées « de manière péremptoire et fausse »[43].

Hommages

Inauguration de la plaque à son nom dans l'ancien collège des Jésuites de Reims.
  • En 2012, une plaque est apposée en son honneur dans l'ancien collège des Jésuites de Reims qui héberge le campus de Sciences Po.
  • Le bâtiment de Sciences Po situé au n° 9 rue de la Chaise a été rebaptisé « site Richard-Descoings ».
  • Depuis 2016, le concours d'éloquence inter-campus de Sciences Po porte le nom de « Prix Richard Descoings »[44]. Ce concours bilingue franco-anglais rend hommage à la création des campus et à l'internationalisation promue par l'ancien directeur[45]. Après une première édition sur le campus de Reims, le concours est organisé et hébergé chaque année par un campus différent selon un système de rotation[46]. Nadia Marik-Descoings est traditionnellement jurée d'honneur de ce prix.

Publications

Préfaces
  • Jean Picq, Une histoire de l'État en Europe : Pouvoir, justice et droit du Moyen Âge à nos jours, coll. « Manuels », Presses de Sciences Po, 1re édition, 2009, 3e édition 2015

Notes et références

  1. Raphaëlle Bacqué, page 57.
  2. Ancien compagnon de Michel Foucault.
  3. a et b Raphaëlle Bacqué, op. cit..
  4. « Richard Descoings, M Thevenin ne tue pas les morts », Rue89, 9 avril 2012.
  5. Nadia Marik, SciencesPo.fr, 2013.
  6. Le Journal du dimanche, « Les derniers secrets de Richard Descoings », 12 avril 2015.
  7. Gilles Martin-Chauffier, « En libres excès », publié dansParis Match n° 3444, semaine du 21 au 27 mai 2015, page 10.
  8. Le Point, magazine, « La prépa qui agace », sur Le Point.fr, (consulté le ).
  9. Raphaëlle Bacqué, pages 73-75.
  10. Richard Descoings, « Préconisations sur la réforme du lycée » [PDF], .
  11. Maryline Baumard, « Réforme du lycée : les propositions de Richard Descoings », sur lemonde.fr, .
  12. « Réforme du lycée : "Ne rien faire serait explosif" », sur tempsreel.nouvelobs.com, .
  13. « Réformes du lycée : Descoings a rendu sa copie », sur ouest-france.fr, .
  14. « Notice de Richard Descoings »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) sur le site de l’Organisation de coopération et de développement économiques.
  15. Raphaëlle Bacqué, page 100.
  16. CAA Paris plén., 6 novembre 2003.
  17. Déclaration dans Le Monde du 24 octobre 2003.
  18. Décision no 2001-450 DC.
  19. Raphaëlle Bacqué, pages 188-189.
  20. En 2007/2008.
  21. Bourses et frais de scolarité.
  22. « Sciences-Po sous haute surveillance pour accueillir Condoleezza Rice », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  23. Extrait d'un article du Monde du 19 février 2005.
  24. « Les conventions ZEP de Sciences Po ont eu chaud », dans Le Parisien du 19 février 2005.
  25. « Si je trouve que je suis trop payé, la réponse est non », dans Libération du 31 janvier 2012.
  26. Le Figaro, .
  27. a et b Maryline Baumard et Benoit Floc'h, La Cour des comptes dénonce la gabegie de Sciences Po Paris, Le Monde du 8 octobre 2012.
  28. Raphaëlle Bacqué, Richard Descoings, le roi secret, lemonde.fr, 13 avril 2015
  29. Agathe Ranc, Comment la Cour des comptes a déboulonné la statue Descoings, marianne.net, 12 juillet 2012
  30. la Cour des comptes fustige la gestion de Sciences Po Paris durant l'ère Richard Descoings, Challenges.fr, 8 octobre 2012
  31. Assma Maad, Sciences Po : la Cour des comptes accable Descoings, lefigaro.fr, 8 octobre 2012
  32. La Cour des comptes dénonce le train de vie fastueux de Sciences Po, bfmtv.com, 8 octobre 2012
  33. La Cour des comptes ouvre la voie à des poursuites contre Sciences Po, france24.com, 22 novembre 2012
  34. Maurin Picard, « Descoings : enquête à l'hôtel Michelangelo de New York », sur Le Figaro, .
  35. « Richard Descoings, le Directeur de Sciences Po, est mort. », Le Figaro, 4 avril 2012.
  36. Voir sur The New York Times, 4 avril 2012.
  37. Cimetières de France et d'ailleurs: DESCOINGS Richard (1958-2012)
  38. « Décret du 31 décembre 2004 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  39. « Décret du 13 novembre 2009 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  40. « Décret du 14 mai 1997 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  41. Voir sur ihest.fr.
  42. (en) « Honorary Doctorates, Prize and Awards », sur le site de l'université Waseda (consulté le ).
  43. « Richard Descoings condamné pour avoir diffamé Le Pen », Le Nouvel Observateur, 3 février 2009.
  44. « La naissance des « Collégiades de l’Eloquence » », sur La Péniche (consulté le )
  45. « https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/sciences-po-poitiers-l-eloquence-a-l-honneur », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  46. prixrd, « Présentation du Prix Richard Descoings (FR) », sur Les Collégiades de l'éloquence, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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