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Micropsychanalyse

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La micropsychanalyse est une méthode thérapeutique inspirée à l'origine de la psychanalyse. Son inventeur est le psychiatre suisse Silvio Fanti, en 1953.

Présentation

La « micropsychanalyse » est créée en 1973 par Silvio Fanti, qui crée la « Société internationale de micropsychanalyse » pour développer son concept et publie en 1981 un ouvrage dédié, L’homme en micropsychanalyse : continuer Freud[1]. Fanti a développé un modèle théorique, l'« organisation énergétique du vide »[2]. Il expose son dispositif en 1970 dans l’introduction de Contre le mariage[3].

Dispositif

Il s'agit d'« une analyse menée selon les critères suivants : a) les séances durent plusieurs heures ; b) elles ont lieu au moins cinq fois par semaine ; c) la moyenne hebdomadaire de travail ne doit pas être inférieure à quinze heures »[3]. le patient est sur un divan et le thérapeute sur un fauteuil. La méthode procède par associations libres.[réf. nécessaire]

Durée des séances

Les séances sont « non-stop de plusieurs heures, en moyenne trois ou quatre, ayant lieu tous les jours ou au moins cinq fois par semaine »[2].

Ces « longues séances » ont pour objectif de « réguler et potentialiser la dynamique associative » et de permettre que « la pensée rationnelle et logique, c’est-à-dire le mental », cède plus facilement la place au psychique, en particulier au préconscient où se déroule la pensée par associations libres[4].

Rencontres conviviales hors séances

Les patients sont invités à partager des « moments de convivialité », « sans interférer dans leur vie »[5] et « pour autant que cela n’interfère pas négativement avec le travail en cours »[2]. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre des « longues séances » mais ne sont pas envisagées pour les psychothérapies micropsychanalytiques. Leur but serait de « donner des points d’appui concrets au transfert »[6] et « d’en faciliter l’analyse »[7].

Références

  1. Silvio Fanti, L'homme en micropsychanalyse : continuer Freud, Denoël, Paris, 1981
  2. a b et c Silvio Fanti avec la coll. de P. Codoni et de D. Lysek, Dictionnaire pratique de la psychanalyse et de la micropsychanalyse, Buchet/Chastel, Paris, 2003, p. 43-57
  3. a et b Silvio Fanti, Contre le mariage, Flammarion, Paris, 1970, p. 15-16
  4. Véronique Caillat, « La micropsychanalyse », Nervure - Journal de Psychiatrie, no 3, t. XXI, 04/2008, p. 14-17
  5. Vadim Frosio (dir.), « Panorama », Psychoscope - Fédération suisse des psychologues, vol. 29, no 12, 2008, p. 53
  6. Pierre Codoni (dir.), op. cit., p. 16
  7. Psychoscope, art. cit., p. 53

Voir aussi

Bibliographie

  • Véronique Caillat, « La micropsychanalyse », Nervure - Journal de Psychiatrie, no 3, t. XXI, 04/2008, p. 14-17.
  • Pierre Codoni (dir.), Micropsychanalyse, Le Bouscat, L'Esprit du Temps, 2007, (ISBN 978-2-8479-5121-9)
  • Silvio Fanti
    • Le désir d'inceste, Buchet/Chastel, Paris, 1993, 2e éd. (1re éd. 1985) (ISBN 978-2-7020-1595-7)
    • avec la coll. de P. Codoni et de D. Lysek., Dictionnaire pratique de la psychanalyse et de la micropsychanalyse, Buchet/Chastel, Paris, 1983, (ISBN 978-2-2830-1962-7)
    • Contre le mariage, Flammarion, Paris, 1970, (ISBN 978-2-0806-0444-6)
    • L'homme en micropsychanalyse, Denoël, Paris, 1981, rééd. Buchet/Chastel, Paris, 1988,
  • (pt) [compte rendu] Suely Mizumoto, « Uma nova técnica para a psicanálise: a micropsicanálise de Silvio Fanti », Mudanças–Psicologia da Saúde, 13(1), jan-jun 2005, p. 223-245 PDF [lire en ligne].

Liens externes