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1re division d'infanterie bavaroise

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1re division d'infanterie bavaroise
Création 1815
Dissolution 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Garnison Munich[1]
Guerres Guerre austro-prussienne
Guerre franco-allemande de 1870
Première Guerre mondiale
Batailles Guerre franco-allemande de 1870
Bataille de Frœschwiller-Wœrth
Bataille de Beaumont
Bataille de Sedan
Bataille de Loigny
Bataille d'Orléans
Siège de Paris
Première Guerre mondiale
1914 - Bataille des Frontières
(Bataille de Sarrebourg)
1914 - Bataille de la trouée de Charmes
1914 - Bataille de la Haute Meurthe
1914 - bataille d'Albert
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1918 - Offensive Michael
1918 - Bataille de Champagne
1918 - Offensive des Cent-Jours

La 1re division d'infanterie bavaroise est une unité de l'armée bavaroise rattachée à l'armée allemande qui combat lors de la guerre franco-allemande de 1870 et lors de la Première Guerre mondiale. Au déclenchement de ce conflit, la 1re division d'infanterie bavaroise forme avec la 2e division d'infanterie bavaroise le Ier corps d'armée bavarois rattaché à la VIe armée allemande. La division combat au début de la guerre en Lorraine, puis est transférée et combat dans la Somme. Elle occupe un secteur du front dans cette région jusqu'en .

En , la 1re division d'infanterie bavaroise est engagée dans la bataille de Verdun ; au cours de l'automne, la division est transférée et combat lors de la bataille de la Somme. En 1917, elle tient un secteur du front en Champagne, puis participe à la bataille du Chemin des Dames. En 1918, la division participe à l'offensive Michael, puis à la bataille de Champagne avant d'être engagée dans les opérations défensives de l'été et de l'automne. À la signature de l'armistice, la division est rapatriée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Première Guerre mondiale

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Composition

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Les hommes formant la 1re division d'infanterie bavaroise sont originaires du Sud de la Bavière. Un certain nombre d'entre eux viennent des Alpes bavaroises et seront transférés à l'Alpenkorps.

Temps de paix, début 1914

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Régiment d'infanterie du Corps royal bavarois (de) (Munich)
1er régiment d'infanterie royal bavarois (de) (Munich)
2e régiment d'infanterie royal bavarois (de) (Munich)
16e régiment d'infanterie « grand-duc Ferdinand de Toscane » bavarois (de) (Passau) et (Landshut)
1er régiment de cavaliers lourds royal bavarois (de) (Munich)
2e régiment de cavaliers lourds royal bavarois (de) (Landshut)
1er régiment d'artillerie de campagne « Prinzregent Luitpold » bavarois (de) (Munich)
7e régiment d'artillerie de campagne « Prinzregent Luitpold » bavarois (de) (Munich)

Composition à la mobilisation

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  • 1re brigade d'infanterie bavaroise
régiment de gardes du corps bavarois
1er régiment d'infanterie « du roi » bavarois
  • 2e brigade d'infanterie bavaroise
2e régiment d'infanterie « du prince-héritier » bavarois
16e régiment d'infanterie « grand-duc Ferdinand de Toscane » bavarois[n 1]
  • 1re brigade d'artillerie de campagne bavaroise
1er régiment d'artillerie de campagne « Prinzregent Luitpold » bavarois
7e régiment d'artillerie de campagne « Prinzregent Luitpold » bavarois

1915 - 1916

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  • 2e brigade d'infanterie bavaroise
1er régiment d'infanterie « du roi » bavarois
2e régiment d'infanterie « du prince-héritier » bavarois
24e régiment d'infanterie bavarois
  • 1re brigade d'artillerie de campagne bavaroise
1er régiment d'artillerie de campagne « Prinzregent Luitpold » bavarois
7e régiment d'artillerie de campagne « Prinzregent Luitpold » bavarois
  • 8e régiment de chevau-légers bavarois
  • 1er et 3e compagnies du 1er bataillon de pionniers bavarois
  • 2e brigade d'infanterie bavaroise
1er régiment d'infanterie « du roi » bavarois
2e régiment d'infanterie « du prince-héritier » bavarois
24e régiment d'infanterie bavarois
  • 1er commandement d'artillerie divisionnaire bavarois
1er régiment d'artillerie de campagne « Prinzregent Luitpold » bavarois
  • 2 escadrons du 8e régiment de chevau-légers bavarois
  • 1er et 3e compagnies du 1er bataillon de pionniers bavarois
  • 2e brigade d'infanterie bavaroise
1er régiment d'infanterie « du roi » bavarois
2e régiment d'infanterie « du prince-héritier » bavarois
24e régiment d'infanterie bavarois
  • 1er commandement d'artillerie divisionnaire bavarois
1er régiment d'artillerie de campagne « Prinzregent Luitpold » bavarois
9e bataillon du régiment d'artillerie à pied bavarois
  • 2 escadrons du 8e régiment de chevau-légers bavarois
  • 1er et 3e compagnies du 1er bataillon de pionniers bavarois

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, la 1re division d'infanterie bavaroise forme avec la 2e division d'infanterie bavaroise le Ier corps d'armée bavarois rattaché à la VIe armée allemande.

1914 - 1915

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 : combat autour de Combles[n 2].
 : combat autour de Maricourt.
Au cours de cette période, la division est réorganisée, le régiment de gardes du corps bavarois rejoint l'Alpenkorps, le 16e régiment d'infanterie bavarois rejoint la 10e division d'infanterie bavaroise (en) unités nouvellement créées. La 1re division d'infanterie bavaroise est renforcée par l'arrivée du 24e régiment d'infanterie bavarois[2].
  • 9 -  : retrait du front, transport par V.F. vers le front de Verdun.
  • -  : engagée dans la bataille de Verdun dans le secteur de Douaumont, actions violentes les , 1er et avec de lourdes pertes.
  • 8 -  : retrait du front, repos et réorganisation autour de Romagne-sous-les-Côtes.
  • -  : engagée à nouveau dans la bataille de Verdun.
  • -  : retrait du front, puis mouvement vers l'Est ; occupation d'un secteur dans la région de Saint-Mihiel et d'Apremont-la-Forêt. La division est complétée avec l'arrivée de recrues de la classe 1916[2].
  • -  : transport dans la région de Caudry, près de Cambrai. Engagée dans la bataille de la Somme, dans le secteur de Sailly-Saillisel et de Morval, les pertes sont très élevées.
  • -  : retrait du front, transport par V.F. en Lorraine. Occupation d'un secteur du front dans la région de Saint-Mihiel et d'Apremont-la-Forêt.
  • -  : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Laon. Jusqu'au , la division est placée en réserve. À partir du , engagée dans la bataille du Chemin des Dames dans le secteur d'Hurtebise. Impliquées dans plusieurs attaques entre le et le .
  • -  : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Mézières.
  • -  : occupation d'un secteur du front en Champagne, dans la région de Sainte-Marie-à-Py.
  • -  : retrait du front, repos et instruction.
  • - 1er mars : relève de la 80e division de réserve (en), occupation d'un secteur du front vers Vauquois, en Argonne. À partir du 1er mars, la 80e division de réserve occupe à nouveau la position[3].
  • 2 -  : retrait du front et mouvement par V.F. puis par marche de nuit dans la région de la Somme, mise à la disposition de la XVIIIe armée allemande.
  • 21 -  : engagée dans l'offensive Michael, le 21 en seconde ligne dans le Sud de Saint-Quentin ; puis à partir du la division combat au nord de Chauny et subit de fortes pertes.
  • -  : relevée par la 7e division de réserve ; retrait du front, repos.
  • 6 -  : relève de la 3e division d'infanterie bavaroise à l'Ouest de Lassigny ; la division est ensuite relevée par la 3e division bavaroise[3].
  • 13 -  : retrait du front, repos et reconstitution.
  • 1er mai -  : relève de la 52e division de réserve[3], occupation d'un secteur calme en Champagne au Nord de Souain. La division est ensuite relevée par la 30e division d'infanterie[3].
  • 1er -  : retrait du front, repos.
  • 15 -  : engagée dans la bataille de Champagne, renforcement du front dans la région de Souain.
  • 1er -  : retrait du front, mouvement vers Laon.
  • 11 -  : occupation d'un secteur du front au Nord-Est de Soissons. La division est relevée par la division de jäger (de)[3].
  • 20 -  : mouvement de rocade, la division est en ligne à Cuts au Sud-Est de Noyon, à partir du la division est contrainte au repli devant la pression des troupes alliées.
  • -  : le repli se poursuit, le la division combat à Folembray et se maintient dans le secteur jusqu'au .
  • 13 -  : retrait du front, mouvement vers l'Est.
  • -  : occupation d'un secteur dans la région de Vouziers. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps

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Grade Nom Date
Generalleutnant Baptist von Stephan (de) -
Generalleutnant Karl von Dietl (de) -
Generalleutnant Karl von Orff -
Generalleutnant Anton von Täuffenbach (de) -
Generalleutnant Hugo von Diehl (de) -
Generalleutnant Léopold de Bavière -
Generalleutnant Arnould de Bavière -
Generalleutnant Hugo von Helvig -
Generalleutnant Franz Berg (de) -
Generalleutnant Heinrich von Xylander (de) -
Generalleutnant Albert von Könitz (de) -
Generalleutnant Rupprecht de Bavière -
Generalleutnant Otto Kreß von Kressenstein (de) -
Generalleutnant Eugen von Benzino (de) -
Generalleutnant Albert von Schoch (de) -
Generalmajor Rudolf Dänner (de) -

Notes et références

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  1. C'est au 16e régiment d'infanterie que Adolf Hitler sert comme estafette tout au long du conflit.
  2. Du début de la guerre jusqu'au 4 novembre 1914, le 1er régiment d'infanterie bavarois subit la perte de 63 officiers et 2 090 hommes de troupe[2].

Références

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  1. Wegner 1990, p. 660
  2. a b et c US Army 1920, p. 40
  3. a b c d et e US Army 1920, p. 41

Bibliographie

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  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes

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