Histoire de la céramique

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Une céramique est un objet en argile cuite. La céramique est le matériau, ou bien la technique qui permet de le confectionner. Par extension, de nombreux matériaux contemporains non métalliques et inorganiques entrent dans le champ des céramiques techniques.

Le terme céramique provient du grec ancien κέραμος, kéramos (« terre à potier », « argile »), mais n'apparaît dans son sens moderne qu'à la moitié du XIXe siècle[a], période durant laquelle la science étudie le matériau et l'archéologie (la céramologie) commence véritablement à s'intéresser à la céramique ancienne. Le terme poterie — art du potier — ne suffit alors plus pour désigner toute la variété de la production.

On distingue deux catégories de céramiques :

les céramiques poreuses
  • la poterie ou terre cuite[b], la plus ancienne, brute et poreuse, de coloration souvent rouge, orangé ou brune due à la présence d'oxyde de fer dans la pâte, la terre cuite est cuite entre 850 et 1 000 °C ;
  • la faïence, apparue dès le VIIIe siècle au Moyen-Orient. Après le façonnage et séchage, les pièces en faïence sont cuites une première fois entre 800 et 1 050 °C selon le type de faïence : c'est la cuisson du biscuit. La pièce biscuitée est poreuse, ce qui permet d'émailler. La pièce subit une dernière cuisson à 980 °C pour fixer l’émail ;
  • les produits réfractaires, à base d'argiles réfractaires, de kaolin et de chamottes, faits pour résister à de hautes températures.
les céramiques vitrifiées
  • le grès, particulièrement résistant, composé d'une argile à très forte teneur en silice. Cuite une première fois entre 800 et 1 000 °C, la pièce reste poreuse, c'est le « dégourdi ». Le dégourdi permet d'émailler facilement grâce à la porosité de la pièce. La deuxième cuisson, à 1 280 °C, permet l'auto-vitrification de la terre et la fixation de l'émail ;
  • la porcelaine, résultat de l'évolution de la céramique chinoise, produite en Occident à partir du XVIIIe siècle, à base de kaolin. Elle se caractérise par son exceptionnelle dureté et son aspect translucide. Elle est cuite à 800-900 °C pour le biscuit et 1 250-1 400 °C pour la pièce finale.
Panneau mural à décor d'azulejos, à l'entrée du marché central de Funchal (île de Madère).

Généralités

La céramique devient éventuellement objet du céramiste qui peut désigner tout métier attenant à la céramique: porcelainier, faiencier, fabricant de grès, de poteries (potier), de produits réfractaires, de céramiques spéciales, briquetier, tuilier[1]etc.

Cérame est un terme d'archéologie désignant les vases en terre cuite dont les Grecs se servaient[2], le Céramique, un quartier d'Athènes où se retrouvaient les potiers et fabricants de tuiles et de briques.

La céramique fut le premier « art du feu » à apparaître, bien avant la métallurgie et le travail du verre.

Parmi les usages les plus répandus de la céramique, actuellement, on peut distinguer :

Une première branche, la terre cuite, recouvre l’ensemble des objets, fabriqués à partir de terre argileuse, qui ont subi une transformation physico-chimique irréversible au cours d’une cuisson à température élevée. Elle reste actuellement le matériau le plus répandu dans les arts de la table ou la construction. Le grès et la porcelaine présentent des caractéristiques spécifiques en fonction de leur composition et de leur cuisson. Terre cuite, grès et porcelaine peuvent recevoir des revêtements, d'aspect mat et peint à l'engobe ou d'aspect plus ou moins brillant : glaçure (de cendre ou peint), et couverte (pour la porcelaine), de couleur plus ou moins unie ou présentant des motifs décoratifs, peints avec des émaux.

Une seconde branche de matériaux céramiques a vu le jour au cours du XXe siècle. Ce sont les céramiques techniques dotées de nouvelles propriétés (tenue à très haute température, tribologie, conductivité thermiqueetc.). Elles se rencontrent dans les applications médicales, sanitaires ou industrielles. La céramique technique utilise des matériaux à base d'oxydes, de carbures, de nitruresetc.

On peut donner cette définition actualisée d'un matériau céramique : un matériau solide à température ambiante qui n'est ni métallique, ni organique. Les objets en céramique sont réalisés par solidification à haute température d'une pâte humide plastique (verres minéraux), ou frittage (agglutination par chauffage) d'une poudre sèche préalablement comprimée, sans passer par une phase liquide (céramiques polycristallines) ; par assimilation, on désigne sous le terme « céramique » les objets ainsi fabriqués.

Vocabulaire

  • Faïence : céramique, poterie, par métonymie, objet de terre (terre cuite à base d'argile) émaillée ou vernissée, ordinairement à fond blanc[3]. Il en existe deux types : la faïence stannifère, recouverte d'une glaçure stannifère opaque appelée engobe, qui masque totalement la pâte avec laquelle elle a été façonnée et lui donne son aspect caractéristique blanc et brillant, et la faïence fine, dont la pâte blanche ou légèrement ivoire, précuite puis décorée, est recouverte d'une glaçure plombifère transparente. La faïence peut prendre suivant l'objet et l'époque les noms de azulejos, majoliqueetc.
  • Glaçure : appelée aussi émail, enduit vitrifiable posé à la surface d'une céramique afin de la durcir, de la rendre imperméable ou de la décorer.
  • Grès : céramique caractérisée par une très grande dureté et une excellente résistance aux agressions chimiques ou climatiques. Les terres à grès sont des argiles secondaires ou sédimentaires, plastiques et à forte teneur en silice, appelées argiles grésantes, et dont la vitrification s’effectue entre 1 200 °C et 1 300 °C.
  • Porcelaine : céramique fine et translucide produite à partir du kaolin par cuisson à plus de 1 200 °C. Elle est majoritairement utilisée dans les arts de la table. Les techniques de fabrication de la porcelaine atteignent leur perfection en Chine au XIIe siècle, et à Limoges, en France, au XIXe siècle.
  • Poterie : toute sorte vaisselle de terre et l'art du potier.
  • Terre crue : terre utilisée avec le moins de transformations possible en tant que matériau. Le terme terre crue permet surtout de marquer la différence avec la terre cuite. Préalablement à la terre cuite, a existé dans toutes les civilisations une poterie ou des briques réalisées en terre crue. Bien qu'objet de la poterie, objet d'étude la céramologie, on ne parle pas ici de céramique.
  • Terre cuite : matériau céramique obtenu par la cuisson d'argile (ou glaise). Elle est utilisée pour réaliser des poteries, des sculptures et pour la fabrication de matériaux de construction, briques, tuiles ou carreaux. Aujourd'hui, la locution « terre cuite » désigne généralement une céramique poreuse[c], par opposition au grès ou à la porcelaine qui sont des terres cuites vitrifiées à la porosité négligeable. L'expression « terre cuite » désigne également par métonymie une statuette réalisée dans cette matière brute sans autre apprêt.

Évolution historique

L'homme a de temps immémoriaux réalisé les possibilités plastiques qu'offraient une terre humide, réduite à l'état de pâte ou de boue, façonnée, et simplement laissée à sécher à l'air ou au soleil. Placées sur les bords des grands fleuves les premières sociétés ont trouvé dans les limons déposés par les eaux une matière ductile facile à travailler prenant et conservant sans peine une forme convenable pour contenir les grains et acquérant assez de solidité pour être transportée sans rupture à quelque distance du lieu de fabrication[4].

Il a dû de même remarquer très tôt qu'une terre, abandonnée à côté du feu, acquérait en solidité et en dureté. On lui enlevait surtout l'inconvénient de se délayer dans l'eau[4]. L'archéologie fait état dans toutes les sociétés de poteries non-cuites, ensuite des poteries cuites.

Mais les vases qui ne sont pas cuits à des températures élevées ou qui ne doivent pas à des compositions convenables la propriété d'être imperméables restent poreux et absorbants. Un grand et nouveau progrès a donc encore été réalisé le jour où l'on a su recouvrir cette terre poreuse d'une couche vitreuse imperméable, d'une glaçure. C'est alors que les poteries ont présenté les deux éléments caractéristiques des poteries modernes, le corps du vase ou la pâte et la glaçure — c'est-à-dire le vernis, l'émail ou la couverte. C'est en perfectionnant les pâtes et les glaçures qu'on a développé les progrès de cette industrie[4] qui sera d'abord présente dans des usages domestiques, comme matériau de construction, puis sera étendue à tous les usages de l'industrie.

À partir du XIXe siècle, toutes les industries ont avec la céramique des rapports plus ou moins directs, recevant des ustensiles indispensables, qui doivent beaucoup aux progrès réalisés par la céramique. La construction, la chimie, les manufacturiers, l'agriculture, la métallurgie, la verrerie, empruntent à l'art céramique de nombreux matériaux: briques, tuiles, carreaux, porcelaine sanitaire, appareils pyrotechniques, tuyaux de drainage, briques réfractaires, pots de verreries, etc. Et par réciprocité naturelle, l'art céramique se développe et prospère à son tour sous l'influence des progrès réalisés par le mécanicien, le chimiste, le physicien[4]. Dans les sociétés industrielles occidentales, l'art céramique devient aussi l'art de l'ingénieur. Les céramiques sont sollicitées, thermiquement, chimiquement, électriquement, mécaniquement et caractérisées. On utilise de nouvelles pâtes, on trouve aux céramiques de nouvelles définitions, des applications dans de nouvelles disciplines: en électricité, en aérospatiale, etc.

Des considérations historiques d'une puissante valeur rattachent les céramiques à l'étude de l'histoire des peuples, à celle des diverses phases de la civilisation, à celle enfin des progrès des arts[4] toutes rassemblées dans une discipline annexe de l'archéologie, la céramologie. Si les premiers indices d'utilisation de la céramique au Paléolithique (~29000 av. J.-C.) relèvent du domaine cultuel, son utilisation domestique (plats et jarres) apparait au Néolithique (~10000 av. J.-C.), avec la sédentarisation des peuplades. Son utilisation comme moyen d'expression artistique se développe ensuite et témoigne de l'art de vivre des civilisations qui lui donnent des formes et des décorations de plus en plus élaborées : vases grecs, poteries précolombiennes, céramique et porcelaine chinoises, céramique et porcelaine d'Europe et du Moyen-Orient.

Préhistoire

L'homme préhistorique, dès le paléolithique supérieur, a façonné des objets en terre cuite, dans un but non utilitaire (statuettes d'animaux tels que des ours, lions, rhinocéros, chevaux, et de femmes dites Vénus paléolithiques) mais des populations de chasseurs-cueilleurs d'Asie ont commencé à façonner dès cette époque des céramiques pour la cuisson des aliments, dix millénaires avant l'apparition de l'agriculture traditionnellement associée[5] à la révolution néolithique et la nécessité de stockage[6]. Les préhistoriens situent cette découverte de façon indépendante dans plusieurs régions du monde : en Europe, la Vénus de Dolní Věstonice — une Vénus gravettienne datée de 29 000 à 25 000 avant le présent découverte sur le site archéologique de Dolní Věstonice en République tchèque — est l'un des plus anciens témoignages de création en terre cuite[7]. La céramique est ensuite attestée :

D'abord fondée sur la poterie en colombins, la technique de travail évolue vers la fin du Néolithique avec l'invention du tour rapide, qui apparaît en Chine dans la culture de Longshan, entre 3000 et 2000 ans av. J.-C. Le tour lent apparaît même plus tôt, dès la culture de Yangshao, vers 4000 ans av. J.-C. Les récipients les plus utilitaires ou encore les poteries allant sur le feu sont peu, voire pas décorées. Ces céramiques sont dites « grossières » comparativement aux céramiques « fines » qui sont décorées mais aussi moins épaisses. Selon le décor, les archéologues établissent une typologie de céramiques : céramique rubanée, cardiale, cordée, campaniforme[11].

Extrême-Orient

Chine

Coupe noire « coquille d'œuf » typique de la culture de Longshan, datant de près de 5 000 ans (université de Pékin).

Si la céramique chinoise est universellement connue pour la porcelaine, inventée sous la dynastie Han de l'est (de 25 à 220 apr. J.-C.)[12], elle est aussi riche d'une longue tradition d'innovations techniques et stylistiques.

En effet, la poterie est en Chine un art d'une extrême ancienneté : si la culture de Yangshao, qui date de plus de 4 000 ans av. J.-C., est la première à fournir des poteries en grand nombre, les tout premiers exemplaires de terres cuites datent de 6 000 ans av. J.-C., avec les cultures Cishan (au Hebei) et Peiligang (au Henan)[13]. À l'époque néolithique, après la culture Yanshao, puis la culture de Majiayao, les productions de Longshan témoignent de l'apparition du tour rapide, indispensable du fait de la finesse et de la hauteur de certaines pièces de prestige dites « coquille d'œuf »[14].

La céramique se développe encore, tant sur le plan des formes et des décors que sur le plan technique, sous les dynasties des Shang et des Zhou.

Beaucoup de pièces notables proviennent du mobilier funéraire (mingqi) : armée enterrée de Qin Shi Huangdi ; représentations de bâtiments, de fermes et figurines humaines des Han ; danseuses et musiciennes, représentations humaines ou animales « trois couleurs » des Tang, parfois de grande taille.

Les vases « bleu et blanc », qui apparaissent sous la dynastie mongole des Yuan, se développeront pleinement sous les Ming, puis encore au début de la dynastie des Qing, lors du règne de l'empereur Kangxi. Sous les Qing également se développent les porcelaines de la « famille rose » et de la « famille verte ».

Les céramiques et porcelaines chinoises ont eu une grande influence sur le développement des techniques et des styles en Corée, au Japon puis en Europe.

Corée

En Corée, l'influence de la céramique chinoise se fit sentir très tôt, dès l'occupation du pays par la Chine de 108 av. J.-C. à 313 apr. J.-C. C'est à ce moment qu'apparurent les premiers fours élaborés, sans doute au plus tard vers le IIIe siècle apr. J.-C.[15] L'art de la céramique en Corée connut un développement rapide et produisit des pièces de céladon raffinées. La porcelaine coréenne blanche connut une grande popularité au XVe siècle, et était souvent décorée de cuivre.

Vers le milieu de la période Joseon, vers la fin du XVIIe siècle, les potiers coréens produisirent des céramiques « bleu et blanc », faisant appel à l'oxyde de cobalt.

Japon

Plat à décor Imari (Arita, Japon, XVIIIe siècle).

Après la Période Jōmon, les premières céramiques japonaises sont les haniwa (埴輪?, cylindres de terre cuite), qui sont des figurines funéraires japonaises. On les a retrouvés dans de nombreuses tombes du Kofun (古墳時代, kofun jidai?, IIIe siècle au VIe siècle) à travers tout le Japon. Ils sont le sujet de recherches scientifiques et archéologiques depuis l'époque d'Edo (江戸時代?) mais sont manipulés le moins possible car ils sont très fragiles.

Les sources anciennes évoquant les haniwa de la période des kofun, v. 250–538, (au cours de la période Yamato), sont peu nombreuses. On compte parmi elles le Nihon shoki (日本書紀?, Annales du Japon, début du VIIIe siècle).

Puis, c'est vers l'époque de Nara, au VIIIe siècle, que fut tentée la première assimilation de la céramique chinoise. La Cour japonaise connaissait d'élégants vases sancai (« trois couleurs »), caractéristiques de la dynastie Tang. La beauté de ces céramiques faisait d'elles des objets rituels, comme le montre l'une de ces pièces conservées au Shōsō-in. Ces grès sāncǎi firent plus qu'influencer la céramique japonaise : elles apportèrent au Japon la révélation de la couleur[16]. Au sein de l'aristocratie de la période de Muromachi (1392-1573) d'utiliser des ustensiles et des plats laqués lors de banquets, plus ou moins formels. La mode de bouquets sans formalité se répandit au XVIe siècle et permit le véritable développement de la céramique, avec des recherches dans la composition de nouveaux matériaux et de nouveaux décors[17]. Par ailleurs, c'est au Japon que naquit une technique particulière de réparation des céramiques : le kintsugi.

À partir de 1616 se développa une production autochtone de porcelaine, inspirée de la production chinoise, au travers des potiers coréens ramenés de force de leur pays après l'invasion de la Corée par le Japon à la fin du XVIe siècle[18]. De plus, l'invasion de la Chine par les Mandchous se traduisit à partir de 1640, et pendant plusieurs décennies, par un afflux de potiers chinois vers la région d'Arita, au Japon, ce qui contribua à l'amélioration des techniques. La production de porcelaine japonaise la plus connue est la porcelaine d'Imari, produite à Arita, et par ailleurs largement exportée vers l'Europe.

Inde

La production céramique de haute qualité dans l'Empire moghol est quasiment inexistante. Ceux-ci se servaient presque exclusivement de vaisselle chinoise en porcelaine. On peut pourtant signaler une production de carreaux de revêtement aux couleurs vives réalisés par la technique de la cuerda seca, sans doute principalement à Lahore. Une série d'entre eux, conservée au musée Guimet, provient de la tombe de Madani à Srinagar.

Moyen-Orient, Méditerranée et Europe

Carreau de revêtement aux lapins, aux serpents et à la tortue utilisé pour illustrer Les Merveilles des choses créées et les curiosités des choses existantes d'Al-Qazwini (XIIIe siècle) ; céramique siliceuse à décor moulé et peint sous glaçure réalisée en Iran au XIXe siècle.
Four à céramiques. Miniature du XIIe siècle, Bibliothèque vaticane, Rome.
Vase de la Manufacture de Sèvres, offert par Louis XVIII au futur Charles X.
Le Déluge, embarquement sur l'Arche de Masseot Abaquesne, 1550. Exposé au musée national de la Renaissance d'Écouen.

La céramique apparaît au Proche-Orient plusieurs millénaires av. J.-C., à Çatal Höyük (entre -6500 et -5700) en Anatolie, et en Mésopotamie au Néolithique avec en particulier les cultures de Hassuna (entre -6500 et -6000) et Samarra (entre -6200 et -5700). En Égypte antique, la culture de Badari (dès -5500) offre une belle céramique rouge polie à bord noir.

L'apparition du tour au Proche-Orient puis en Europe permet la production rapide de nombreux récipients standardisés. La pose de vernis noir à base d'oxydes métalliques permet d'améliorer les techniques de décor. La technique est reprise par les potiers de la Grèce antique puis dans l'Empire romain, notamment avec la technique de la céramique sigillée dont un des principaux centres de production est le site de La Graufesenque, dans le sud-ouest de la Gaule. La céramique romaine, dans les premiers temps de l'Art de la Rome antique hérite de l'apport de la céramique étrusque puis du contact avec toutes les formes de céramique du monde antique.

D'après Viollet-le-Duc, des carrelages en briques de couleur sont en usage dès l’époque carolingienne ; on pouvait ainsi, à peu de frais, obtenir des pavages présentant à peu près l'aspect des mosaïques romaines plus coûteuses. Toutefois on ne connaît aucun carrelage de terre cuite antérieur au XIIe siècle. L'Angleterre et la France se spécialisent dans les carreaux à décor d'engobe qui succèdent aux carreaux mosaïques. Ces carreaux qui reçoivent une glaçure seront largement reproduits selon le même procédé mais mécanisé au XIXe siècle.

La découverte du décor vitrifié (à base d'eau, de silice et d'oxydes métalliques), déjà employé dans l’Empire byzantin et en terre d’Islam, permet au Xe siècle le développement de la poterie vernissée. Les Arabes qui occupent l'Espagne jusqu'au XVe siècle et l'Italie du Sud jusqu'au XIIe siècle introduisent la technique en Europe. Les techniques empruntées aux potiers ottomans et arabes transmises à l’Espagne où les carreaux de céramique prennent le nom d'azulejo, permettent aussi aux Italiens de découvrir le sgraffiato et les majoliques. Le décor à istoriato apparaît à Florence et à Faenza au XVe siècle et la faïence est fréquemment utilisée. La technique de la porcelaine est redécouverte et affinée, mais s'interrompt au début du XVIIe siècle. En Italie, au Quattrocento, la poterie vernissée atteint des sommets avec les bas-reliefs en terracotta invetriata des Della Robbia. La technique de la terre vernissée est redécouverte en France entre le XIVe et le XVIe siècle, notamment avec les travaux sur l'émail de Bernard Palissy dont les Italiens et les Espagnols avaient jusque-là le quasi-monopole en Europe.

À partir du XVIe siècle, l'art des potiers italiens se répand. Au XVIIe siècle, l'Europe subit deux influences : l’une italienne à Nevers, l’autre chinoise à Delft. La faïence française du XVIIIe siècle, avec des décors cuits à température de petit feu, se développe avec des centres de production comme Marseille, Strasbourg, Niderviller.

Le secret de fabrication de la porcelaine est réétudié. Ehrenfried Walther von Tschirnhaus et Johann Friedrich Böttger découvrent la façon de faire de la porcelaine véritable en 1708 alors qu'ils travaillent pour la manufacture de Meissen en Allemagne. Les premiers échantillons de kaolin sont introduits en France par François-Xavier d'Entrecolles en 1712. En 1765, on découvrira les gisements de kaolin à Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges, ce qui permettra enfin de reproduire en France la porcelaine chinoise[d]. Dès lors la fabrication devient intensive, variée et abondante. La Manufacture de Sèvres devient Manufacture nationale en France. Au XIXe siècle, ses collections sont alimentées par son directeur, Alexandre Brongniart.

En Europe comme en Orient, la céramique connut un essor particulièrement important durant la Renaissance. Le château d'Écouen (devenu musée national de la Renaissance, Val d'Oise) fut bâti par Anne de Montmorency, grand amateur de céramiques. L'imposante demeure contient donc de très nombreuses faïences et céramiques de l'époque Renaissance, dont une partie fut réalisée par Masséot Abaquesne. On peut citer notamment le triptyque en faïence Le Déluge, embarquement sur l'arche, ainsi que les pavements en céramique. Ce sont des œuvres typiques de la Renaissance, probablement réalisées vers 1550, et très colorées du fait de leur fonction d'ornement. Mais on peut aussi admirer au château d'Écouen des assiettes de faïence réalisées par Nicola da Urbino en 1525 ainsi que des céramiques de Bernard Palissy. D'origine différente mais de la même époque, le musée national de la Renaissance d'Écouen expose également 522 pièces uniques de céramique ottomane (plats, bouteilles, coupes, etc.). Elles furent pour l'essentiel réalisées dans la deuxième moitié du XVIe siècle, à İznik, en Turquie. De très nombreuses autres faïences et céramiques provenant du monde entier sont visibles dans ce musée, dans la collection des Arts du feu. Toutes les œuvres datent de la Renaissance.

L'industrialisation croissante à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle modifie le rapport à la céramique. La généralisation de procédés de fabrication pour la production de masse et les nouveaux moyens de transport (notamment le chemin de fer), signent l'arrêt de la pièce unique artisanale au profit des Arts appliqués. Les ateliers se transforment en fabriques et la petite industrie se développe dans des centres comme Limoges, Vallauris ou encore Saint-Uze. En Angleterre, à Stoke-on-Trent, Staffordshire, la manufacture Mintons, produit en grande série des carreaux estampés à l'imitation de ceux du Moyen Âge, en plein Gothic revival anglais. Ils seront fabriqués selon le même procédé, partout en Europe, mais aussi aux États-Unis jusque début XXe siècle.

La « Céramique parlante »[19] se caractérise par l'emploi de texte dans le décor (sous forme de strophes, poésies, proverbes, etc.) et d'illustrations associées.

Sous la révolution française, des milliers d'assiettes accompagnent au jour le jour les évènements politiques en les illustrant de bonnets phrygiens, de coqs, de canons ou de drapeaux.
On trouve les grands personnages de l'histoire de France : Bayard, Jeanne d'Arc, Henri IV, Thiers, Gambetta, Mac-Mahonetc.
Lorsque le conflit éclate en 1914, l'assiette participe à l'effort d'union nationale en exprimant des accents guerriers (« Vive le son du canon !»), humoristiques ou satiriques.

Au début du XXe siècle, l'art nouveau fait rentrer l'art — et en particulier la céramique — dans la majorité des foyers. Il est prolongé après la Première Guerre mondiale par l'art déco et les recherches sur le design. Mais la crise économique de 1929 et l'arrivée de matériaux comme la fonte, l'aluminium ou l'inox vont amener — sauf pour la porcelaine sanitaire — un désintérêt pour la céramique utilitaire. L'apparition après la Seconde Guerre mondiale des matières plastiques va aggraver la situation des artisans et des petites fabriques.

En parallèle, l'évolution de la chimie et de l'étude des matériaux va aussi permettre la création de nouveaux matériaux céramiques pour des applications industrielles.

Face à cette désaffection de l'artisanat utilitaire, un nouveau courant artistique apparaît dans l'immédiat après-guerre : la céramique contemporaine naît des échanges entre artistes, souvent des peintres venus à la céramique. Les techniques de céramique orientales, notamment celles de Chine et du Japon — par l'intermédiaire de l'anglais Bernard Leach — sont popularisées. En France, des villages de potiers revivent. C'est le cas de La Borne sous l'impulsion de Jean et Jacqueline Lerat et leurs travaux sur le grès. Vallauris vit une véritable renaissance avec l'arrivée de nombreux artistes, suivis rapidement par une célébrité : Picasso.

De nombreux artistes travaillent aussi en Italie à Albisola : Jorn, Wifredo Lam, Lucio Fontana, Capogrossi, Arroyo, Recalcati, Rougemont, Mondino, Laveri, etc. Depuis les futuristes jusqu'aux artistes les plus contemporains du movimento artistico mediterraneo, les ateliers de cette petite ville balnéaire sont restés ouverts à toutes les tendances contemporaines.

Amériques

Amérique du Nord et États-Unis

Bol anasazi en céramique peinte, XIe – XIIIe siècle, Chaco Canyon.

Les populations indiennes d'Amérique du Nord ont développé un art de la céramique important. Les Anasazis en particulier ont, dès le VIe siècle, mis au point un style de poteries décorées de figures (lignes, points) reprenant sans doute des décors simples de vannerie. Plus tard, le style devint plus complexe : des représentations d'animaux ou d'êtres humains furent dessinées. Les couleurs utilisées étaient différentes selon les régions : noir et blanc dans le Colorado, noir et rouge dans le nord de l'Arizona, rouge et chamois dans l'Utah. La poterie était souvent richement décorée de motifs incrustés, avant cuisson, au moyen de divers objets (épis de céréales, tige de yucca ou coquillages).

De nos jours, aux États-Unis, la technique des cuissons rapides, notamment celle du raku japonais, est réappropriée par des artistes comme Paul Soldner. Sa simplicité apparente conjuguée à la vague des rencontres professionnelles de potiers permet une large démocratisation de l'art céramique à partir des années 1970 en Amérique, puis de 1981 en Europe.

Mésoamérique

Les différentes civilisations mésoaméricaines ont développé un art de la céramique très élaboré. La plus ancienne pièce céramique de Mésoamérique est une petite figurine provenant du site de Tlapacoya-Zopihalco. Elle est datée de 2300 av. J.-C.

Amérique du Sud

Vase-portrait mochica anse-goulot en forme d'étrier, Ier siècle av. J.-C.-VIIIe siècles, musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris.

Si la céramique apparaît tardivement dans les Andes centrales vers 1800-1000 av. J.-C., elle est bien plus précoce dans les zones côtières d'Équateur, de Colombie et du Venezuela où elle apparaît au moins dès le Ve millénaire av. J.-C. Mais c'est à la basse Amazonie que revient la palme de la plus ancienne céramique avec la céramique des sites de Taperinha et de Caverna da Pedra Pintada, datée des septième-huitième millénaires av. J.-C.
Elle apparait également plus précocement dans l'Amazonie au pied des Andes qu'au Pérou même, comme l'atteste le Complexe Mayo-Chinchipe[20] situé sur le versant oriental des Andes équatoriennes, ainsi que les cultures Tutshcaynio et Shakimu dans le bassin versant de l'Ucayali péruvien.

Au Pérou, son apparition semble surtout liée à un but utilitaire, notamment pour la cuisson des nouveaux produits agricoles. Cependant, on connaît aussi quelques figurines féminines, comme la Vénus de Curayacu, du musée national du Pérou, datée du IIe millénaire avant notre ère[réf. nécessaire]. Ce personnage féminin se présente dans une attitude frontale et hiératique, les bras plaqués sur le corps, le décor se résumant à des incisions.

La céramique de Chavin apparaît vers 1200/800 – 300 av. J.-C. Elle agit comme un médium qui véhicule l’iconographie de Chavin vers les régions éloignées de la cité principale. Les formes de céramique les plus fréquemment rencontrées sont des vases globulaires à anse-goulot en étrier et des bouteilles à haut col. En général, les surfaces sont de couleurs sombres (gris, noir ou brun) ; un décor de félins, de fleurs ou d'oiseaux est incisé, gravé ou modelé.

Vers 100 à 600 apr. J.-C., la poterie polychrome des Nazcas reprend en grande partie les thèmes iconographiques des Paracas, mais une nouveauté technique fondamentale y apparaît : les couleurs sont désormais appliquées avant cuisson, et non plus séparées par des incisions. Les types de céramiques s’enrichissent également, de vases sphériques à goulots reliés par une anse pont (qui existaient déjà chez les Paracas), de gobelets, de bols, de terrines, de jarres, de récipients anthropomorphes. Les couleurs, posées en aplat, sont le plus souvent délimitées par un contour noir, formant divers motifs décoratifs, avec une grande dislocation dans les figures.

Vers 100 à 700 apr. J.-C., la culture mochica est la seule culture qui crée de véritables scènes complexes avec interaction de personnages multiples, notamment dans sa poterie funéraire. Les spécialistes distinguent cinq phases différentes, reconnaissables à la forme de l’anse-goulot en étrier. Les décors sont variés, entre le modelage, le relief, l'incision, la peinture, ou encore le dessin au trait, le tout dans des tons lie de vin sur crème en général. Parfois, ces poteries peuvent également être noires (phase 3) ou à engobes gris ou polychromes (phase 5). L'évolution a lieu vers plus de réalisme, de vie et une plus grande complexité, et la poterie mochica est la première qui parte à la conquête de l’expression (personnages en train de rire). Les thèmes sont donc riches et variés : félins, guerriers portant bouclier rond, masse d'arme, tunique en coton et casque, ou encore chamans mastiquant de la coca mêlée à de la chaux.

Enfin, au XVe siècle, la céramique inca est marquée par l'apparition de différentes formes comme l’aryballe (grande jarre accrochée dans le dos) et le florero (avec un long col évasé). Les décors sont de préférence géométriques, mais il existe tout de même des motifs floraux, des représentations d'animaux et d'humains.

Afrique

Vase Teke, RD Congo.

Même si l'étude des céramiques africaines n'a pas fait l'objet de la même attention que celles du Proche-Orient, de la Chine ou de l'Europe, des céramiques ont été produites en Afrique de l'Ouest, on l'a vu, dès le IXe millénaire av. J.-C., soit 500 ans avant les premières céramiques égyptiennes et 2000 ans avant le Proche-Orient. Ces céramiques ne semblent pas associées à l'invention de l'élevage et de l'agriculture, ce qui modifie la vision classique de la révolution néolithique.

Les fouilles de Hasi Uenzga au Maroc, dans le Rif oriental, ont mis au jour des tessons de céramique encore plus anciens, qui pourraient également dater du IXe millénaire av. J.-C.

Photographie des carreaux de céramique lustrée, monochromes et polychromes, qui ornent le mihrab et son mur. Leurs décors variés comportent divers ornements géométriques, floraux et végétaux.
Carreaux lustrés monochromes et polychromes, décor peint. Partie supérieure du mihrab de la Grande Mosquée de Kairouan, Tunisie.

La terre cuite, du fait de sa faible valeur, a rarement été réemployée alors que les métaux ont été transformés et refondus tandis que le bois était la proie des termites. C'est donc en terre qu'ont été modelées les plus anciennes figures retrouvées.

La barrière physique du Sahara, en limitant les échanges, a créé des conditions de développement différentes entre le nord et le sud du continent africain.

  • Les pays du Maghreb, sous l'influence phénicienne, puis romaine et arabe, ont découvert deux innovations majeures :
    1. le tour de potier a permis l'apparition d'une céramique régulière produite en quantité ;
    2. les émaux et les glaçures, introduits par les arabes, ont favorisé la production de céramique décorative et architecturale. L'un des plus anciens et des plus remarquables ensembles de céramiques lustrées du Maghreb et même de tout le bassin méditerranéen, est celui composé de 139 carreaux de céramique à reflets métalliques ornant la partie supérieure du mihrab (niche de prière) de la Grande Mosquée de Kairouan en Tunisie ; cet ensemble précieux de carreaux monochromes et polychromes date du début de la seconde moitié du IXe siècle (vers 862)[21].
  • Les régions d'Afrique subsaharienne, à l'écart de ces innovations, ont créé des styles de poteries plus centrés sur les valeurs plastiques et symboliques du travail de la terre.

Révolution industrielle et Céramique

Avec la révolution industrielle, le savoir-faire des artisans migre de l'atelier à l'usine. La mécanisation, la standardisation, le développement des fours industriels, permettent la production en série de matériaux céramiques tant pour la construction ou l'industrie que pour l'usage domestique.

En Angleterre, des entreprises de renom se créent comme Wedgwood (1759) et Mintons (1793) dans le Staffordshire qui se spécialisent respectivement dans la production de porcelaine et de carreaux estampés.

Un autre usage est de fabriquer des pavés pour les rues, comme au centre ville de Sofia : les Pavés jaunes de Sofia.

Porcelaine sanitaire

Céramique technique

En parallèle, l'évolution de la chimie et de l'étude des matériaux va aussi permettre la création de nouveaux matériaux céramiques pour des applications industrielles ; aussi appelée néocéramique, c'est la céramique technique.

Notes et références

Notes

  1. Céramique apparaît dans le Dictionnaire de l'Académie française après 1932, et dans le Littré en 1872.
  2. La poterie désigne les produits domestiques (pots, assiettes, etc.), tandis que la terre cuite se réfère aux produits de construction (tuiles, briques, etc.). Ces deux termes recouvrent cependant la même technique.
  3. Particulièrement au Québec.
  4. Porcelaine véritable, donc dure, alors que les principaux centres de production européens (Rouen, Saint-Cloud, Chantilly, Mennecy, Vincennes et Sèvres) utilisaient une porcelaine tendre.

Références

  1. Pour le céramiste: porcelainier, faiencier, fabricant de grès, de poteries, de produits réfractaires, de céramiques spéciales, briquetier, tuilier, Volume 2. Dunod, 1954, 284 pages
  2. Émile Littré: Dictionnaire de la langue française (1872-77)
  3. Dictionnaire de l'Académie française, 6e édition (1835)
  4. a b c d et e Louis Alphonse Salvétat. Leçons de céramique professées à l'École centrale des arts et manufactures, ou Technologie céramique: comprenant les notions de chimie, de technologie et de pyrotechnie, applicables à la fabrication, à la synthèse, à l'analyse à la décoration des poteries. Mallet-Bachelier, 1857, 458 pages. Consulter en ligne
  5. La poterie est si bien associée au Néolithique que les archéologues appellent une période le Néolithique précéramique.
  6. a et b Marc Azéma, Laurent Brasier, Le beau livre de la préhistoire: De Toumaï à Lascaux 4, Dunod, (lire en ligne), p. 189.
  7. (en) Pamela B. Vandiver, Olga Soffer, Bohuslav Klima & Jiři Svoboda, « The Origins of Ceramic Technology at Dolni Věstonice », Science, vol. 246, no 4933,‎ , p. 1002-1008.
  8. (en) O. Bar-Yosef et al, « Early Pottery at 20,000 Years Ago in Xianrendong Cave, China », Science, vol. 336, no 6089,‎ , p. 1696-1700 (DOI 10.1126/science.1218643)
  9. http://www.visual-arts-cork.com/east-asian-art/xianrendong-pottery.htm
  10. É. Huysecom, "Un néolitihique 'très' ancien en Afrique de l'Ouest ?", Dossier Pour la Science no 76, juillet-septembre 2012.
  11. Henriette Alimen, René Lavocat, Atlas de préhistoire. Généralités, méthodes en préhistoire, N. Boubée et Cie, , p. 152.
  12. He Li, La céramique chinoise, Thames & Hudson, (ISBN 9782878112702), p. 39
  13. He Li, La céramique chinoise, Thames & Hudson, (ISBN 9782878112702), p. 19
  14. Tour de potier et céramiques « coquilles d'œuf » dans la culture de Longshan
  15. Influence de la céramique chinoise en Asie de l'est et du sud-est
  16. Elisseeff D. et V. : La Civilisation japonaise (1974), p. 305. Les Grandes Civilisations, Arthaud. (ISBN 2-7003-0014-9)
  17. Michel Maucuer, Céramiques japonaises : Un choix dans les collections du musée Cernuschi, Paris, Paris musées, , 183 p. (ISBN 978-2-7596-0038-0), p. 38-39
  18. Importance des potiers coréens pour le développement de la céramique japonaise au XVIIe siècle
  19. Françoise Marcard, La France de 1870 à 1918, Armand Colin, Paris, 2005
  20. http://www.arqueo-ecuatoriana.ec/fr/galerie-ceramologique/59-oriente/102-complejo-mayo-chinchipe
  21. La céramique lustrée (Qantara patrimoine méditerranéen)

Voir aussi

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Bibliographie

  • Cécile et Michel Beurdeley, La Céramique chinoise - Le Guide du connaisseur, Office du livre, Fribourg-Vilo, Paris,
  • Christine Lahaussois, La céramique, coll. Arts et techniques, éd. Massin, (ISBN 2-7072-0255-X)
  • He Li, La Céramique chinoise, Thames & Hudson, (ISBN 2-87811-270-9)
  • Vocabulaire technique de la céramique, ouvrage collectif, éditions du patrimoine, 2001 (ISBN 2-85822-657-1)
  • Hermann Salmang, La Céramique du point de vue physique et chimique, vol. 2, Paris 92 rue Bonaparte, Dunod (traduit de l'allemand par Gertrude Biéler), , 266 p.. Il s'agit de la traduction de Die physikalischen und chemischen Grundlagen der Keramik, édité chez Julius Springer, à Berlin en 1933.

Articles connexes

Liens externes