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Antony est une ville de la banlieue sud de [[Paris]], située dans le [[Hurepoix]] traversée par la rivière [[Bièvre (rivière)|Bièvre]], chef-lieu d'arrondissement des [[Hauts-de-Seine]], à 12,5 kilomètres au sud-ouest (cap de 196°) de la [[cathédrale Notre-Dame de Paris]]<ref>[http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_orthodromie.php?Insee1=92002&Insee2=75056] Calcul de l'orthodromie entre Antony et Paris</ref>. Son altitude<ref name="commune">Site officiel de la ville d'Antony - [http://www.ville-antony.fr/1-9168-Geographie--Territoires.php Présentation géographique]</ref> est de 48 m pour le point le plus bas au niveau de la vallée de la [[Bièvre (rivière)|Bièvre]] et 100 m pour le point le plus élevé à la limite de [[Châtenay-Malabry]].
Antony est une ville de la banlieue sud de [[Paris]], située dans le [[Hurepoix]] traversée par la rivière [[Bièvre (rivière)|Bièvre]], chef-lieu d'arrondissement des [[Hauts-de-Seine]], à 12,5 kilomètres au sud-ouest (cap de 196°) de la [[cathédrale Notre-Dame de Paris]]<ref>[http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_orthodromie.php?Insee1=92002&Insee2=75056] Calcul de l'orthodromie entre Antony et Paris</ref>. Son altitude<[http://www.ville-antony.fr/files/PLU/PLU-septembre-2006/91%20Environnement.pdf Présentation géographique dans le PLU]</ref> est de 48 m pour le point le plus bas au niveau de la vallée de la [[Bièvre (rivière)|Bièvre]] et 100 m pour le point le plus élevé à la limite de [[Châtenay-Malabry]].


Antony a la particularité d'être au confluent de trois [[département français|départements]] :
Antony a la particularité d'être au confluent de trois [[département français|départements]] :

Version du 5 mai 2008 à 23:22

Antony
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nom de région ou de collectivité mal rédigé ou absent pour en savoir plus cliquez-ici ou pour l'outre-mer cliquez-ici. Par défaut, la carte de géolocalisation est celle de la France métropolitaine.
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Antony
(chef-lieu)
Intercommunalité communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre
Maire Jean-Yves Sénant
Code postal 92160
Code commune 92002
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 14″ nord, 2° 17′ 51″ est
Altitude Min. 48 m m
Max. 100 m m
Élections
Départementales Antony (chef-lieu)
+ canton de Bourg-la-Reine
Localisation
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Antony
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Antony

Antony est une commune française, sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Antoniens.

Géographie

Localisation

Antony est une ville de la banlieue sud de Paris, située dans le Hurepoix traversée par la rivière Bièvre, chef-lieu d'arrondissement des Hauts-de-Seine, à 12,5 kilomètres au sud-ouest (cap de 196°) de la cathédrale Notre-Dame de Paris[1]. Son altitude<Présentation géographique dans le PLU</ref> est de 48 m pour le point le plus bas au niveau de la vallée de la Bièvre et 100 m pour le point le plus élevé à la limite de Châtenay-Malabry.

Antony a la particularité d'être au confluent de trois départements :

Antony est traversé par trois cours d'eau : la rivière Bièvre[2] et ses deux affluents : le ruisseau des Godets[3] et le ru d'Aulnay. La Bièvre coule à ciel ouvert en amont du parc Heller dans un site apprécié des promeneurs. Elle y est entretenue par le Syndicat intercommunal d'aménagement de la vallée de la Bièvre. Elle est ensuite canalisée et recouverte depuis la décison du Consei municipal le [4] sur presque tout son parcours jusqu'à Paris. Elle fait alors partie des réseaux du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne.

Climat

Le climat d'Antony est de type océanique dégradé. La station de référence pour Antony est celle de Courbevoie[5]. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Antony est cependant celle de Paris-Montsouris. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 650 mètres par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4.7°C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20°C. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune d'Antony en comparaison avec des stations emblématiques du pays[6] :

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Brest 1 749 h/an 1109 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Antony 1797 h/an 615 mm/an 16 j/an 20 j/an 31 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly, commune située à sept kilomètres au sud-ouest de Créteil et dont le climat est très semblable :

  Relevés Orly 1961-1990 [7]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
Températures moyennes (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1 10,9
Températures maximales moyennes (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 51.9 44.8 50.8 46.6 57.8 50.5 50.1 46.5 52.0 53.2 58.1 53.1 615.4

Réseaux de communication

L'autoroute A86 entre Vélizy et Antony

Antony est principalement desservie par la RN 20 qui la traverse sur toute sa longueur, par l'A6, l'A10 et par l'A86. Cette dernière autoroute est très empruntée par les franciliens aux heures de pointe en semaine travaillée, particulièrement le matin et en fin d'après-midi à la sortie des bureaux. Elle permet de se déplacer de banlieue à banlieue et de contourner Paris en évitant le périphérique. Elle a permis de remplacer dans cette fonction la RN 186, cette dernière ayant été toutefois conservée en axe urbain. Plusieurs parties de l'A86 sont couvertes ou en tunnel à Antony. Les travaux, commencés il y a plus de trente ans, sont quasiment terminés. La construction de ce tunnel a détruit une section d'un aqueduc souterrain, réalisé pour Catherine de Médicis en 1610, une plaque sur la paroi sud en informe les automobilistes. Placée assez haut, cette plaque est pratiquement invisible, seuls les passagers d'autocars lors d'embouteillages peuvent la découvrir.

Transports

6 stations du RER sont sur la commune :

Modèle:Bus Optile/correspondances nombreuses; Daniel Meyer?DM151DM152; N21

Par ailleurs, depuis 1991, on peut en quelques minutes rejoindre l'aéroport d'Orly par l'Orlyval à partir de la station Antony du RER B.

Urbanisme et logement

Toponymie

Les origines connues[8] de la ville remontent au IIIe siècle. Le nom « Antony » est d'origine latine, il provient d'un propriétaire gallo-romain du nom d’Antonius, il est cité[9] dans une confirmation du roi Louis Ier le Pieux, faite aux abbés de Saint-Germain-des-Prés en 829, de la possession d'Antony où il est écrit Antoniacum cum ipsa capella. La commune s'est appelée Anthoniaco, Anthognyaco, Antoigni, Antongni, Antoni et Antony depuis le XVIIIe siècle, à l'exception d'une courte période pendant la révolution française où elle prit le nom d'Antony-Révolution.

Histoire

Héraldique

Armes d'Antony

Les armes d' Antony, adoptées le [10], ont été depuis simplifiées. Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd'hui :

écartelé : au 1 et au 4 d'azur à trois fleurs de lys d'or avec, en abîme, un écu de sable à trois besants d'argent, qui est de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés ; au 2 et 3 de gueules à une colonne d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'un lion passant d'or.

Le pont qui se trouvait sur la rivière a disparu récemment du blason, mais la devise est restée : « parvus ubi pagus fuit Urbem jam alluit unda », c'est-à-dire : « là où il n'y avait qu'un petit village, la rivière arrose maintenant une ville ».

Historique de la ville

Les origines

Du Xe siècle au XVe siècle, Antony est l'une des principales dépendances de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Les habitants sont tous serfs de cette abbaye. Ils ont été affranchis à partir de 1248.

Le désenclavement (XVIe siècle - XVIIIe siècle)

La route de Paris à Orléans est pavée sous François 1er, elle franchi la Bièvre au « Pont d'Antony » d'ou un chemin conduit au centre du village proche de l'église Saint-Saturnin. 1702[11] voit la fondation de la fabrique de cires. À la fin du XVIIIe siècle et début du XVIIIe siècle, Antony devient une ville de villégiature proche de Paris : La Fontaine et Charles Perrault[12] y prennent leurs quartiers d'été. C'est également la période durant laquelle de nombreuses maisons de maître sont construites, dont la plupart subsistaient encore au milieu du XXe siècle[13] : l'ancien château, la propriété de l'acteur François Molé[14], la folie[15] de la famille de Castries au sein du parc Heller aujourd'hui démolie mais dont il reste une dépendance[16], la maison de la Belle Levantine (aujourd'hui Maison Saint-Jean), la propriété des Dames de Saint-Raphaël, la propriété achetée en 1860 par le chirurgien Alfred Velpeau.

Le développement au XIXe siècle

Antony reste essentiellement agricole jusqu'au XIXe siècle. La ville est connue pour son relais de poste aux chevaux[17] qui accueille les voyageurs au carrefour dénommé « Croix de Berny ». La construction du chemin de fer transforme profondément l'activité de la ville lorsque la ligne de Sceaux est ouverte en 1854, ainsi que l'Arpajonnais en 1893[18]. La construction de maisons de maître se poursuit : la propriété du marquis de Castries est démolie et remplacée au second empire par le château Sarran[19], le parc Bourdeau et sa demeure devenue aujourd'hui Maison des Arts[20]. Antony devient le siège de nombreuses congrégations religieuses qui vont marquer la ville. Antony qui depuis 1720, connaissait :

  • les Sœurs de la Croix Saint-André, religieuses qui tenaient l'école de filles, qui deviendra en 1928 l'Institut de la Croix, puis La Croix avant d'être intégrée à l'Institution Sainte-Marie d'Antony

voit arriver plusieurs congrégations religieuses :

  • Les Marianistes achètent la propriété Chénier, et y installent leur séminaire français. Ils quitteront Antony en 1903 pour s'installer à Fribourg[21] en Suisse. Revenus dans leur bâtiment, devenu Maison Saint-Jean, aujourd'hui maison de retraite des marianistes, il ont créé en 1968 l'Institution Sainte-Marie d'Antony.
  • Les Rédemptoristes (Congrégation du Très Saint Rédempteur) achètent le la propriété du chirurgien Velpeau pour y construire leur noviciat. À la suite de la Séparation des Églises et de l'État en 1905, ils devront quitter Antony dont ils sont expulsés le [22]. Ils avaient entre temps construit de très importants bâtiments qui, repris par le département de la Seine, deviendront la pouponnière Paul Manchon[23].
  • Les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny achètent en 1890 les bâtiments de l'ancienne manufacture royale des cires. Toujours présentes à Antony, le bâtiment principal est aujourd'hui la maison de retraite de cette congrégation.
  • les Dames de Saint-Raphaël s'installent en 1893[24]. Cette oeuvre qui accueille des mamans célibataires et gère une école, a été fondée par l'abbé Ferrand de Missol. La congrégation qui en est née, les Filles du Coeur Miséricordieux de Marie fusionnera avec l' Union de Notre-Dame de Charité en 1972, date à laquelle les religieuses quitteront Antony, après avoir créé une oeuvre identique en Colombie. L'école sera alors fermée et l'association sera reprise par des laïcs. Le nom de Mère Geneviève (1911 - 1983), la dernière mère supérieure, a été donné au square attenant.

L'essor au XXe siècle

Points à développer[25] :

L'urbanisation sauvage

Les mal-lotis (voir Auguste Mounié)

Antony est la première ville du département de la Seine libérée par les troupes de la 2e division blindée du général Leclerc.

Politique et administration

Entrée arrière de l'Hôtel de ville

Administration municipale et tendances politiques

Antony est l'une des deux sous-préfectures du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France et la principale commune de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre. Le canton d'Antony ne comprend que les deux-tiers de la commune dans sa partie sud, l'autre partie appartient au canton de Bourg-la-Reine.

Pour les échéances électorales de 2007, Antony a fait partie des 82 communes[26],[27] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter.

Les maires d'Antony

Les mandatures précédentes sont décrites dans l'article Les maires d'Antony de 1790 à 1971.

Liste des mandatures successives
Période Identité Parti Qualité
- mars 2014 Jean-Yves Sénant UMP Cadre à la SNCF
- Jean-Yves Sénant UMP Cadre à la SNCF
- Raymond Sybille [28] UMP
- Patrick Devedjian [29] RPR Avocat
- Patrick Devedjian RPR Avocat
- Patrick Devedjian RPR Avocat
- Patrick Devedjian RPR Avocat
- François-Noël Charles (nommé par le Préfet)
- réélection d'André Aubry annulée [30]
- André Aubry (1931 - ) PCF
- Georges Suant (1913 - 1993) Professeur de lettres

Instances judiciaires et administratives

Politique environementale

Jumelage

Le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels. Antony est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Modèle:DemogFR

Enseignement

La ville est située dans l'académie de Versailles. Deux instituts universitaires de formation des maîtres y sont implantés : l'IUFM Val-de-Bièvre et l'IUFM Léon-Jouhaux.

La ville dispose de quinze écoles maternelles et treize écoles élémentaires communales, qui accueillent environ 5 300 élèves[31].

Cinq collèges et deux lycées dont les noms rappellent des hommes illustres auxquels la ville a voulu rendre hommage :

  • le collège Anne Frank, dont le bâtiment, construit en 1978-1980, est une construction très originale. Il est le résultat de la « politique des modèles » : la municipalité ayant choisi l'un des modèles proposés par le ministère, et ayant ensuite demandé à deux architectes Jean Nouvel et Gilbert Lézenès d'adapter le modèle en fonction de leur inspiration créative et des contraintes du terrain.
  • le collège Descartes qui est un lycée général et technologique. Il propose les sections économique et sociale, scientifique, littéraire et enfin science des techniques de gestion. Il a 1 300 élèves
  • le collège François Furet, qui a remplacé l'ancien collège Ferdinand-Buisson dans un nouveau bâtiment, inauguré le par Luc Ferry, ministre de l'Éducation nationale, et par Mona Ozouf, historienne, directeur de Recherche au CNRS.
  • le collège Henri-Georges Adam
  • le collège La Fontaine
  • Le lycée Descartes qui est un lycée général et technologique. Il propose les sections économique et sociale, scientifique, littéraire et enfin science des techniques de gestion. Situé dans un environnement agréable et calme, avec un parc. L’établissement accueille 1 200 élèves. Il comprend un second cycle polyvalent, des classes préparatoires aux Grandes Écoles et une section de Technicien Supérieur. Les Prépas occupent une place importante : Le rythme de travail en classes préparatoires est soutenu. La densité des programmes, les exigences de la préparation des concours, les interrogations orales (colles) nécessitent une discipline rigoureuse et un travail personnel intense et régulier. Ce rythme permet d’acquérir non seulement des méthodes de travail utiles à la poursuite de tout type d’études, mais encore un niveau de connaissances approfondi, véritable garantie d’une culture authentique et d’une large ouverture d’esprit. Les classes préparatoires ont des salles réservées ainsi qu’une salle de travail ouverte toute la journée en accès libre pour un travail personnel autonome.
  • le lycée Théodore Monod et son annexe qui est un lycée professionnel.

Elle compte également trois établissements privés :

Résidence universitaire

C'est en 1955 qu'est construite la résidence universitaire Jean-Zay, qui avec ses 2 500 chambres, représente l'un des plus grands ensembles de logements étudiants en Europe.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

La pratique du sport est une priorité depuis de longues années à Antony : 40 disciplines y sont pratiquées dans 40 salles et stades grâce à plus de 50 clubs sportifs.

Tous les ans en juillet, Antony organise au parc de Sceaux (La Grenouillère) le tournoi international de tennis handisport qui reçoit les meilleurs joueurs du monde. Le dernier tournoi s'est déroulé du mardi 26 juin au dimanche 1er juillet 2007.

Les associations sportives sont regroupées au sein du Conseil du sport antonien (CSA).

Le complexe sportif dit « stade de la croix de Berny », ou « Union sportive métropolitaine » : Gaston Vrolix[33], ingénieur en chef de la RATP, crée en 1928 l'Union sportive métropolitaine (actuelle USMT). Il construit un complexe sportif sur l'emplacement d’une partie de l'ancien champ de courses de la croix de Berny, dont il transforme les écuries en vestiaires. La première tranche est commencée en 1928, le long de la R.N. 186 ; elle comprend : terrains de football, de rugby, de hockey, de basket-ball, de tennis, piscine, jeux pour enfants, gymnase, tir. Vers 1932 est construite la deuxième tranche plus au nord : terrains de rugby et de tennis, stade d’athlétisme. La troisième tranche comprend un fronton de pelote basque, et un vélodrome bâti en 1938 par un architecte hollandais (réplique en béton, de la piste de bois de Vigorelli à Milan).

Autres équipements : le stade municipal Georges-Suant (anciennement stade Salvador Allende), le parc Georges-Heller, le stade Velpeau, le centre sportif Lionel-Terray, le gymnase Pierre-de-Coubertin, le gymnase des Rabats, le gymnase La Fontaine, le centre André-Malraux, le clos Jacques-Cadet, le gymnase Anatole-France, le gymnase Pajeaud, 6 terrains de basket en accès libre en ville, les installations sportives dans le Parc de Sceaux, les salles et tennis de la Résidence Universitaire, le Poney Club, le boulodrome, le skate Park, les 3 piscines (Lionel-Terray, Iris, Grenouillère) et tous les équipements sportifs des établissements scolaires (collèges et lycées).

Personnalités liées à la commune

Sont nés à Antony (classés par âge) :

Ont vécu une partie importante de leur vie, ou sont morts à Antony (classés par ordre alphabétique) :

  • Augustin Barié, organiste et compositeur français, mort à Antony en 1915
  • Flaminio Bertoni, designer automobile[36], père de la Traction Avant, de la 2CV, de la DS et de l'Ami6, mort à Antony en 1964
  • Léon Bloy, romancier et essayiste français, habitait 53 route d'Orléans jusqu'au [37] avant de s'établir à Bourg-la-Reine où il mourut
  • François Louis Bouchu, militaire français, mort à Antony en 1838
  • Spéranza Calo, cantatrice d'origine grecque, son mari Jean Charles Séailles, inventeur, et leurs enfants Simone Séailles, résistante, dont une rue d'Antony porte le nom, Jean Séailles, résistant, et Pierre Séailles, résistant ; le caveau familial de l'ancien cimetière d'Antony est orné d'une sculpture de Jan et Joël Martel
  • Georges Chaulet, écrivain, créateur de Fantômette, né en 1931
  • Patrick Devedjian, maire de la ville de 1983 à 2002, ancien ministre, né en 1944
  • Didier Drogba, footballeur évoluant dans le club de Chelsea passa une partie de son enfance dans le quartier des Baconnets a Antony.
  • Richard Guino, sculpteur d'origine catalane, mort à Antony en 1973
  • François Molé, acteur de théâtre. Après sa mort le 11 décembre 1802, et comme il l'avait souhaité, il fut enterré dans sa propriété dont l'entrée est toujours visible au 1 rue des sources, ainsi que son tombeau près de l'entrée du parc Heller, dans l'avenue qui porte son nom.
  • Auguste Mounié, maire de 1912 à 1940, mort dans son bureau à la mairie d'Antony en 1940 et enterré au cimetière d'Antony
  • Georges Nomarski, inventeur du microscope à contraste interférentiel, mort à Antony en 1997
  • Jean-Charles Persil, ministre de Louis-Philippe, mort dans sa maison à Antony en 1870
  • Jonathan Zebina, footballeur évoluant dans le club de la Juventus
  • les membres du groupe Tryo

Voir aussi les résidents célèbres de la résidence universitaire Jean Zay.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et Commerces

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Église Saint-Saturnin
Fichier:Antony St François.jpg
Église Saint-François d'Assise
Ancienne manufacture royale de cires

Église Saint-Saturnin : chœur de la fin du XIIe siècle, clocher du XIVe, nef du XVe siècle, chapelle sud moderne. Beaux vitraux de la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle - orgue de qualité. Le beffroi soutient quatre cloches dont la plus ancienne, Charlotte-Geneviève, date de 1730. Ce monument, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 19 octobre 1928 (référence PA00088057), a été l'objet d'importants travaux de rénovation ces dernières années. Le presbytère a été restauré en 1989. Inventaire Base Mérimée : IA00121273

Église Saint-François d'Assise : construite en 1972 (Paul Henry, architecte)

Église Saint-Jean-Porte-Latine : construite en 1967 (Pierre Pinsard, architecte). Le « signal urbain », surmonté d'une croix géante, a été inauguré le .

Église Sainte-Jeanne-de-Chantal : le bâtiment provient de l'exposition coloniale de 1931. Pour ne pas la confondre avec l'église Sainte-Jeanne-de-Chantal située à Paris, on a ajouté le qualificatif « hors-les-murs » pour préciser qu'elle n'était pas dans les murs de Paris.

Église Saint-Maxime : construite de 1978 à 1980 (Paul Henry, architecte), très bel orgue. L'église a été consacrée au culte catholique le .

Église Sainte-Odile : construite en 1933 (Charles Venner, architecte) dans le cadre des « chantiers du Cardinal ». Inventaire Base Mérimée : IA00121272

Chapelle « Sainte-Marie Mère de l'Église » de l'Institution Sainte-Marie d'Antony : construite en 1968 (Georges Dengler et Zunz, architectes), très belle et très grande paroi ajourée en briques, œuvre du maître-verrier Henri Martin-Granel, grande fresque de céramique de 41 m², œuvre de Jacqueline Bechet-Ferber

Église évangéliste baptiste : entièrement reconstruite, inaugurée en mars 2001, architecture moderne, importants vitraux.

La Maison Saint-Jean, ancienne propriété Chénier dite de la Belle Levantine. Ce bâtiment a été construit par Louis-Sauveur Chénier, fils cadet de Louis Chénier, et frère d'André Chénier sur les plans de l'architecte Georges Auguste Ranchon. En 1820[38], cette maison est achetée par Jean-Charles Persil, ministre de Louis-Philippe, qui y meurt en 1870. Elle appartient aujourd'hui à la communauté marianiste d'Antony. Les façades et la toiture de ce bâtiment ont été inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du (référence PA00088059). Inventaire Base Mérimée : IA00121237

Ancienne manufacture royale des cires (14 avenue du Bois-de-Verrières) dont le nom exact était « Manufacture d'Antony pour le blanchissage des cires & la fabrique des bougies ». Cette manufacture a été fondée en 1702 par Péan de Saint-Gilles, elle devient manufacture royale en 1719 et sa devise était Deo, regique laborant, c'est-à-dire Elles (les abeilles) travaillent pour Dieu et pour le Roi[39].
Le bâtiment d'origine a été construit en 1714, on y produisait bougies et chandelles pour la cour de Versailles et les autres châteaux de la région. Une horloge avec timbre à marteau surmonte le toit. On la surnomme « la Trudonne » en souvenir de Madame Trudon qui a offert cette horloge aux ouvriers de son mari. Ce bâtiment est aujourd'hui occupé par les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny qui s'y sont installées en 1890. Il a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du (référence PA00088060). Inventaire Base Mérimée : IA00121241.
La chapelle a été construite en 1930 sur les plans de l'architecte Hardy. La maison de maître a été démolie en 1961 après la vente du parc, pour laisser place à un ensemble d'immeubles collectifs.

Patrimoine environnemental

Plusieurs parcs se trouvent sur la commune, dont les deux plus importants : le parc de Sceaux et le parc Heller.

Patrimoine culturel

Au début du XXe siècle, Antony disposait de trois salles de cinéma[40], dont :

  • le Family Palace (2 rue de Fresnes), construit en 1922, exploité jusqu'en 1981
  • L'Artistic, construit en 1928, municipalisé en 1981, rebaptisé Le Sélect Louis-Daquin et classé cinéma Art et Essai
  • le Ciné du Solieil-Levant (6 rue du Soleil-Levant), construit en 1930, rebaptisé L'Eden en 1948, peu avant sa fermeture.

En 1967 à l'initiative du maire, Georges Suant, un théâtre de 500 places, le théâtre Firmin-Gémier, a été installé dans la halle construite en 1930 sur la place du marché. Quelques améliorations ont été apportées : les sièges ont été disposés sur des gradins. Le premier directeur fut Jacques Sarthou (acteur, metteur en scène), alors directeur du Théâtre de l'Île de France. Plusieurs directeurs très créatifs ont animé ensuite ce théâtre et ont ainsi apporté à Antony une vie culturelle qui a trouvé rapidement un public fidèle. En 2003 a été créé un « espace cirque », scène nationale, où les chapiteaux de « nouveaux cirques » s'installent régulièrement. En 2007, dans le cadre de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre, le théâtre Firmin Gémier a été associé au Théâtre La Piscine de Châtenay-Malabry.

Au mois de juin a lieu le festival Solstice tourné vers les arts du cirque et de la rue.

Le Conservatoire Darius Milhaud, la Bibliothèque et la Maison des Arts

Notes et références

  1. [1] Calcul de l'orthodromie entre Antony et Paris
  2. La Bièvre sur le site du SANDRE (Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau)
  3. Le ruisseau des godets sur le site du SANDRE (Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau)
  4. Délibération du Conseil municipal (sur le site de l'APPA)
  5. Fiche sur Antony sur le site meteofrance.com
  6. Données sur le climat d'Orly sur le site linternaute.fr Les données pour Antony n'existant pas sur le site linternaute.fr, celles d'Orly sont présentées par défaut, sauf pour l'ensoleillement qui est la donnée de Paris-Montsouris.
  7. Relevés Orly 1961-1990
  8. Antony d'Y. Firino, éd. Maury
  9. Antony et son église d'A. Fontaine
  10. Antony, cinq siècles de rues et de lieux-dits, APPA édions, page 5
  11. Site du Patrimoine de France
  12. Les écrivains et les Hauts-de-Seine de Ph. Barthelet 1994 ISBN 2950860915
  13. Antony, du petit village à la grande cité de banlieue 1980
  14. La Propriété Molé (sur le site de l'APPA)
  15. La propriété du marquis de Castries (sur le site de l'APPA)
  16. Dépendance de la folie (sur le site d el'APPA)
  17. Le relais de poste (sur le site de l'APPA)
  18. http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-47-14375-101321.html#fiche Site du Patrimoine de France
  19. Le château Sarran (sur le site de l'APPA)
  20. La Maison des arts (sur le site d el'APPA)
  21. Bulletin d'information de la ville de Fribourg
  22. Revue de l'APPA n°12)
  23. La pouponnière Paul Manchon (sur le site de l'APPA)
  24. Revue de l'APPA n°6)
  25. [2]
  26. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
  27. Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92
  28. meurt le 4 avril 2003
  29. démissionne le 30 mai 2002 après avoir été nommé ministre
  30. après l'annulation de la réelection du maire sortant pour fraude électorale [3]
  31. Chapitre Vie scolaire du site de la ville
  32. annuaires annuels de l'Institution
  33. Site du Patrimoine de France
  34. Manuela Ramin-Osmundsen
  35. Pascale Doniguian
  36. Biographie de Flaminio Bertoni
  37. Bulletin n°12 de l'APPA
  38. La maison Chénier (sur le site de l'APPA)
  39. La manufacture de cires (sur le site de l'APPA)
  40. Le cinéma et les Hauts-de-Seine, éditions Sogemo, 1993

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Monographie Antony, des origines à nos jours, sous la direction de Anne Fontaine, avec Alix Pouzet, Thérèse Chenot, Marie Claude Watrin, Jeannine Héreil et Françoise Libbe, ed. Connaissance d'Antony, 1987
  • Antony cinq siècles de rues et de lieux-dits, Yvonne Firino, association pour la promotion du patrimoine d'Antony, APPA éditions 1998

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