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== Enseignement ==
== Enseignement ==
[[Image:Yerevanstateun.jpg|thumb|right|300px|Nouveau bâtiment de l'Université d'État d'Erevan]]
[[Image:Yerevanstateun.jpg|thumb|right|300px|Nouveau bâtiment de l'Université d'État d'Erevan]]
Erevan, en tant que capitale d'État, rassemble le plus grand nombre de centres d'enseignement du pays. On y trouve en outre 27 collèges<ref>Liste, adresses et directeurs des 83 collèges d'Arménie sur le [http://www.edu.am/DownloadFile/229arm-ADDRESS_BOOK_of_COLLEGES.pdf site du ministère de l'Éducation].</ref> et 12 écoles d'art<ref>Liste, adresses et directeurs des 32 écoles d'Arménie sur le [http://www.edu.am/DownloadFile/233arm-ADDRESS_BOOK_of_CRAFTSMANSHIP_COLLEGES.pdf site du ministère de l'Éducation].</ref> administrés par le minisère de l'Éducation.
Erevan, en tant que capitale d'État, rassemble le plus grand nombre de centres d'enseignement du pays. On y trouve en outre 27 collèges<ref>{{hy}} Liste, adresses et directeurs des 83 collèges d'Arménie sur le {{lien web|url=http://www.edu.am/DownloadFile/229arm-ADDRESS_BOOK_of_COLLEGES.pdf|titre=site du ministère de l'Éducation|consulté le=22 mars 2008}}.</ref> et 12 écoles d'art<ref>{{hy}} Liste, adresses et directeurs des 32 écoles d'Arménie sur le {{lien web|url=http://www.edu.am/DownloadFile/233arm-ADDRESS_BOOK_of_CRAFTSMANSHIP_COLLEGES.pdf|titre=site du ministère de l'Éducation|consulté le=22 mars 2008}}.</ref> administrés par le minisère de l'Éducation.


Les plus grandes universités, publiques ou privées, d'Arménie sont établies à Erevan. Elles attirent énormément d'étudiants étrangers, notamment d'[[Inde]], grâce à des prix très compétitifs et un enseignement de la médecine en langue anglaise<ref>Explications et conditions d'inscription sur le [http://www.indianembassy.am/eng/studying_in_armenia.html site de l'ambassade d'Inde en Arménie].</ref>.
Les plus grandes universités, publiques ou privées, d'Arménie sont établies à Erevan. Elles attirent énormément d'étudiants étrangers, notamment d'[[Inde]], grâce à des prix très compétitifs et un enseignement de la médecine en langue anglaise<ref>{{en}} Explications et conditions d'inscription sur le {{lien web|url=http://www.indianembassy.am/eng/studying_in_armenia.html|titre=site de l'ambassade d'Inde en Arménie|consulté le=22 mars 2008}}.</ref>.


Les plus anciennes universités d'Erevan datent de la [[Première République d'Arménie|première république]] ([[1918]]-[[1920]]) :
Les plus anciennes universités d'Erevan datent de la [[Première République d'Arménie|première république]] ([[1918]]-[[1920]]) :
* L'Université d'État d'Erevan (Ե.Պ.Հ. - YSU) ouvre le {{Date|16|mars|1919}} et accueille aujourd'hui 10&nbsp;450 étudiants<ref>[http://www.ysu.am Site officiel de la YSU].</ref>.
* L'Université d'État d'Erevan (Ե.Պ.Հ. - YSU) ouvre le {{Date|16|mars|1919}} et accueille aujourd'hui 10&nbsp;450 étudiants<ref>{{en}} {{hy}} {{ru}} {{lien web|url=http://www.ysu.am/|titre=Site de la YSU|consulté le=22 mars 2008}}.</ref>.
* En [[1921]], juste avant la soviétisation du pays, ouvre le Conservatoire d'État de musique<ref>[http://www.conservatory.am Site officiel du Conservatoire].</ref>.
* En [[1921]], juste avant la soviétisation du pays, ouvre le Conservatoire d'État de musique<ref>{{en}} {{ru}} {{lien web|url=http://www.conservatory.am/|titre=Site du Conservatoire|consulté le=22 mars 2008}}.</ref>.


Les [[années 1930]] voient l'ouverture des universités soviétiques :
Les [[années 1930]] voient l'ouverture des universités soviétiques :
* L'Université d'État de médecine (Ե.Պ.Բ.Հ. - YSMU)<ref>[http://www.ysmu.am Site officiel de la YSMU].</ref> en [[1930]].
* L'Université d'État de médecine (Ե.Պ.Բ.Հ. - YSMU)<ref>{{en}} {{hy}} {{ru}} {{lien web|url=http://www.ysmu.am/|titre=Site de la YSMU|consulté le=22 mars 2008}}.</ref> en [[1930]].
* L'Université d'État d'ingénieurs<ref>[http://www.seua.am Site officiel de la SEUA].</ref> en [[1933]] (10&nbsp;000 étudiants).
* L'Université d'État d'ingénieurs<ref>{{en}} {{ru}} {{hy}} {{lien web|url=http://www.seua.am/eng/index.html|titre=Site de la SEUA|consulté le=22 mars 2008}}.</ref> en [[1933]] (10&nbsp;000 étudiants).
* L'Université d'État de langues<ref>[http://www.brusov.am Site de l'université de langues d'Erevan].</ref> en [[1935]].
* L'Université d'État de langues<ref>{{en}} {{hy}} {{ru}} {{lien web|url=http://www.brusov.am/|titre=Site de l'université de langues d'Erevan|consulté le=22 mars 2008}}.</ref> en [[1935]].


Depuis l'indépendance, des universités étrangères ont également ouvert leurs portes :
Depuis l'indépendance, des universités étrangères ont également ouvert leurs portes :
* L'Université américaine d'Arménie (Հայաստանի Ամերիյան Համալսարան)<ref>[http://www.aua.am Site de l'American University of Armenia].</ref>, qui a ouvert l'année même de l'indépendance du pays en [[1991]].
* L'Université américaine d'Arménie (Հայաստանի Ամերիյան Համալսարան)<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.aua.am/|titre=Site de l'American University of Armenia|consulté le=22 mars 2008}}.</ref>, qui a ouvert l'année même de l'indépendance du pays en [[1991]].
* L'Université d'État arméno-russe (Հ.Ռ.Հ. - RAU), qui accueille 1&nbsp;600 étudiants bilingues depuis [[1997]].
* L'Université d'État arméno-russe (Հ.Ռ.Հ. - RAU), qui accueille 1&nbsp;600 étudiants bilingues depuis [[1997]].
* L'Université française en Arménie (UFAR)<ref>[http://ufar.am/ Site officiel de l'UFAR].</ref>, qui a ouvert ses portes en [[2000]].
* L'Université française en Arménie (UFAR)<ref>{{fr}} {{hy}} {{lien web|url=http://ufar.am/|titre=Site de l'UFAR|consulté le=22 mars 2008}}.</ref>, qui a ouvert ses portes en [[2000]].


== Culture et loisirs ==
== Culture et loisirs ==

Version du 22 mars 2008 à 03:07

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Modèle:Communearménienne

Erevan ou Yerevan[1] (en arménien : Երևան, Yerevan) est la plus grande ville et la douzième[2] capitale de l'Arménie[3]. Elle fut fondée en 782 av. J.-C. à l'ouest du pays, à l'extrémité orientale de la plaine de l'Ararat, au-dessus des gorges de la rivière Hrazdan. Malgré ses près de 2 800 ans, Erevan n'est devenue la capitale de l'Arménie qu'en 1922, et la majorité de ses constructions ne date que du XXe siècle.

La cité est le principal centre culturel, artistique et industriel du pays. Elle est également le siège de toutes ses institutions politiques.

Forte de ses 1 245 700 habitants (estimation officielle actuelle), l'agglomération erevanaise regroupe plus de 42 % de la population arménienne. Ses habitants sont appelés les Erevanais et les Erevanaises.

Étymologie et symboles

Le nom Erevan trouve son origine dans celui de la forteresse urartéenne d'Erebouni, érigée à côté du centre-ville actuel et dont il ne subsiste que des ruines. C'était à l'époque l'une des principales villes de l'Urartu. Un des douze districts d'Erevan, Erebouni, porte toujours ce nom[4].

Le principal symbole de la ville d'Erevan est le mont Ararat, visible par beau temps depuis n'importe quel endroit de la ville. Il est d'ailleurs représenté sur les armes de la ville (cf. ci-dessous).

Les armes de la ville reprennent le symbole du lion couronné[5] déjà utilisé par la République d'Arménie. Ce symbole représente le royaume arménien fondé par le premier roi de Cilicie, Lévon II (dont le nom est apparenté à leo, lion en latin). Ce symbole héraldique très fréquent, tant en Orient qu'en Occident, évoque force et majesté. Le lion de Lévon, ainsi que de tous les rois de la dynastie roupénide, est représenté couronné, un sceptre à la patte antérieure droite, un bouclier — sur lequel est dessiné le mont Ararat — sur la poitrine et marchant à quatre pattes (« passant »[6]), la tête de face[7].

Depuis 2004, Erevan s'est dotée d'un hymne, Erépouni-Yerevan, écrit par Barouïr Sévag et composé par Edgar Hovhannissian, sélectionné à l'issue d'un concours pour représenter au mieux la ville, et d'un drapeau, basé sur les armes de la ville[8]. Le drapeau reprend l'écu avec le lion. Celui-ci est sur fond blanc, entouré de douze petits triangles rouges représentant les douze capitales successives de l'Arménie.

Histoire

Ruines de la forteresse d'Erebouni

Antiquité

Erevan est l'une des villes les plus anciennes du monde. Elle est aussi l'une des rares villes à pouvoir se targuer de posséder son « certificat de naissance », dont l'authenticité ne prête à aucun doute : une inscription cunéiforme gravée[9] sur pierre sur ordre du roi Argishti Ier en 782 av. J.-C. indique que celui-ci fit construire une forteresse militaire pour se défendre des attaques en provenance du nord Caucase et la nomma Erebouni (origine du nom « Erevan ») — bien qu'il y ait des traces d'occupation antérieure. C'est à cette époque de la pleine puissance urartéenne que la ville fut dotée de canaux d'irrigation et d'un réservoir artificiel. Un siècle plus tard, pour pallier l'abandon d'Erebouni, le roi Rusa II fit édifier la forteresse de Teishebani ; celle-ci fut néanmoins détruite par les Scythes en 590 av. J.-C..

À la fin de l'époque urartéenne, la dynastie des Ervandounis ou Orontides régnant sur le pays contribue grandement au redressement de la ville. Du VIe au IVe siècle avant J.-C., Elle est un des principaux centres de la satrapie arménienne de l'empire achéménide.

Du fait de l'absence de données, de preuves ou de témoignages historiques, la période entre le IVe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle apr. J.-C. est connue comme l'âge sombre d'Erevan.

Moyen Âge

Le développement de la ville est incessant au début du Moyen Âge (vers les Ve et VIe siècles), et la première église d'Erevan, l'église Saints-Pierre-et-Paul, est bâtie au Ve siècle[10] (elle s'effondrera en 1931). Dans les années 640, les Arabes tentent en vain d'envahir la ville, avant d'y parvenir en 658[11]. Au Xe siècle, forte de sa puissance militaire et économique, Erevan devient le véritable centre de l'Arménie orientale. Elle fait partie jusqu'au XIe siècle du royaume des Bagratides, avant de passer aux mains des Seldjoukides, puis d'être prise et pillée par Tamerlan en 1387[12].

Temps modernes

Erevan en 1672

Les XVIe et XVIIe siècles sont une autre période sombre de la ville : d'abord sujet de la Perse, elle est plus tard un champ de bataille entre Perses et Turcs et est en majeure partie détruite après le séisme de 1679.

Lorsqu'elle est occupée par les Russes, vers 1827, la ville ne compte que 12 500 habitants, dont près de la moitié n'est pas arménienne. La paix revenue, la croissance démographique commençe à décoller timidement[13], et la ville obtient le statut de capitale de province puis de gouvernorat.

Timbre de l'époque soviétique - statue de David Sassountsi

Au début du XXe siècle, Erevan n'est qu'une petite bourgade de province de 30 000 habitants[13], aux portes de l'empire russe. En 1918, elle est déclarée capitale de la nouvelle République indépendante de l'Arménie, devenant ainsi le centre de l'Arménie indépendante jusqu'en 1920. L'urbaniste en chef Alexandre Tamanian a remodelé toute la ville pour la transformer en capitale digne de cette république. Cette croissance exceptionnelle a totalement bouleversé le visage de cette cité : construction de nouveaux quartiers, de nouvelles routes et ponts, d'un aéroport international, installation du métro en 1980, etc.

C'est tout naturellement qu'elle devient la capitale de l'Arménie à sa soviétisation le 29 novembre 1921. Peu après, c'est Tbilissi qui devient la capitale de la République socialiste soviétique fédérale de Transcaucasie en 1922. À son éclatement en 1936, Erevan redevient la capitale de la nouvelle République socialiste soviétique d'Arménie, et enfin, celle de la troisième république à l'indépendance du pays en 1991.

Les manifestations en faveur de l'indépendance du Haut-Karabagh en 1988 sont une des conséquences de la mise en œuvre de la perestroïka en Union soviétique et de la volonté d'indépendance des quinze républiques soviétiques. Le séisme du 7 décembre 1988 ralentit le processus et l'Arménie est l'une des dernières républiques à obtenir son indépendance.

Après la sévère crise économique des années 1990, due en partie au blocus imposé par la Turquie et l'Azerbaïdjan, les années 2000 voient le retour de la croissance et le visage d'Erevan se transforme de jour en jour.

Géographie

Vue satellite d'Erevan

Topographie et situation

  • Altitude : moyenne 990 m - min. 865 m - max. 1 390 m[14].
  • Situation : au bord de la rivière Hrazdan, au nord-est de la plaine d'Ararat.

Erevan se situe au centre-ouest du pays, à l'extrémité nord-est de la grande plaine d'Ararat, là où les plateaux et les montagnes prennent le relais. Elle est construite sur sept collines. Cet emplacement donne à la capitale arménienne une de ses grandes caractéristiques géographiques : certains de ses quartiers sont situés en plaine, d'autres sur les collines, en bord de falaise ou même en montagne, à plus de 1 300 mètres d'altitude.

Les quartiers sud et sud-ouest de la ville se trouvent à 900 mètres d'altitude, en bordure de la plaine d'Ararat. Le temps y étant très chaud et peu aéré en été, ce sont surtout des quartiers populaires et industriels où le développement économique se fait moins sentir qu'ailleurs. On y trouve notamment les deux aéroports de la ville, plusieurs dizaines d'anciennes usines à l'abandon, ainsi qu'en grande banlieue, plusieurs centrales électriques, dont la centrale nucléaire de Metsamor, à une trentaine de kilomètres à l'ouest.

Le centre-ville et les quartiers nord-ouest, également situés dans la partie basse de la ville, à quelque 950-1 000 m, sont construits autour des collines du Tsitsernakapert et du canyon de la rivière Hrazdan, le seul endroit frais de la zone centrale en été. Plusieurs dizaines de restaurants et de clubs s'y sont d'ailleurs installés et les touristes et les locaux aiment s'y rafraîchir lors des chaudes soirées estivales. Le district du Kentron (centre-ville) est situé sur la rive droite, tandis que la rive gauche abrite le district beaucoup plus populaire d'Ajapnyak. Les sols y sont sableux et le climat aride y rend l'air poussiéreux. À la sortie ouest de la ville, la rivière se jette dans le lac Erevanian, sur les rives duquel a été construite l'ambassade des États-Unis.

Situation de l'agglomération

Le nord et l'est de la ville, en altitude (jusqu'à 1 300m), boisés et frais en été, sont les quartiers les plus prisés, notamment les districts d'Avan, Nork-Marach, Arabkir et Kanaker-Zeytun. Le panorama sur le mont Ararat et sa plaine est quasi-omniprésent. C'est en outre à l'est, perchées sur une petite colline, que se trouvent les ruines de la forteresse d'Erebouni, à l'origine de la ville .

Erevan, contrairement aux autres villes d'Arménie, ne fait pas partie d'un marz (province), étant elle-même une communauté spécifique[15],[16], entourée au nord par le marz de Kotayk', au sud par celui d'Ararat, au sud-ouest par celui d'Armavir et au nord-ouest par celui d'Aragatsotn.

Climat

Erevan possède un climat continental, du fait de sa situation dans une plaine entourée de montagnes. Ce climat continental est plus ou moins affirmé selon les quartiers de la ville : en altitude, il peut parfois être altéré par une influence de climat montagnard (nuits plus fraîches et orages plus fréquents en été, gelées et chutes de neige plus abondantes en hiver). En moyenne, la ville possède un ensoleillement annuel approchant les 2 700 heures[14].

Les hivers sont rudes partout (chutes de neige et gelées courantes) et les étés souvent très chauds (il peut faire jusqu'à 35°C, voire 40°C dans la plaine de l'Ararat). Les rares précipitations (318 mm/an) sont souvent dues à de violents orages d'été.

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre année
T° max (moyenne) [°C] -2 1 10 19 24 31 34 33 28 21 10 3 17,7
T° max (records) [°C] 12 16 27 29 33 36 40 39 34 27 20 16
T° min (moyenne) [°C] -9 -8 -1 6 10 14 17 18 13 7 1 -3 5,4
T° min (records) [°C] -27 -25 -18 -3 3 6 9 10 2 -2 -12 -16
Précipitations [mm] 23 25 28 48 53 23 15 8 13 23 31 28 318

Source : BBC Weather[17]

Risques naturels

L'Arménie entière est située dans une zone à fort risque sismique[18]. Elle est en effet à la limite convergente (zone de subduction) des plaques arabique et eurasienne[19],[20].

Le pays, et Erevan en particulier, a déjà subi plusieurs séismes conséquents par le passé. Le plus récent et le plus marquant est le séisme du 7 décembre 1988, dont l'épicentre était situé à une centaine de kilomètres plus au nord, dans la région de Spitak, et qui a fait entre 30 000 et 100 000 morts[21]. D'une magnitude de 6,9 sur l'échelle de Richter, ses secousses furent ressenties jusque dans la capitale, et plusieurs centaines de bâtiments furent éprouvés mais restèrent debout. Quelques siècles plus tôt, au XVIIe, la région subissait déjà un séisme d'une même ampleur qui détruisait une grande partie de la ville.

Aujourd'hui, certains sismologues arméniens craignent un séisme catastrophique qui ravagerait toute la ville et ferait plusieurs centaines de milliers de morts. Les inquiétudes sont surtout fondées sur le fait que la plupart des bâtiments erevanais sont soit fragilisés par le séisme de 1988, soit construits aux anciennes normes soviétiques qui sous-estimaient de beaucoup les risques réels[22].

Politique

Capitale

Erevan est la capitale de l'Arménie depuis la Première république en 1918. Alors petite capitale du gouvernorat arménien et située dans la plaine de l'Ararat, terre ancestrale des Arméniens, c'est logiquement qu'elle s'impose comme capitale de la toute jeune république.

Lorsque l'Arménie devient une république de l'Union soviétique, Erevan en reste la capitale et toutes les institutions politiques de la république y sont installées. En 1991, à l'avènement de la troisième république arménienne, Erevan reste le centre politique du pays et accueille toutes les institutions nationales : parlement, ministères, palais présidentiel, organismes publics et institutions judiciaires.

Municipalité

Police municipale d'Erevan

La Constitution arménienne adoptée le 5 juillet 1995 a octroyé le statut de marz (région) à Erevan[23]. Son mode de fonctionnement est donc actuellement similaire à celui des autres régions du pays, avec quelques spécificités[24].

L'autorité administrative à Erevan est ainsi représentée par :

  • le maire, désigné par le président (qui peut le démettre à tout instant) sur proposition du premier ministre[25], et entouré d'une équipe de quatre secrétaires (dont l'adjoint) dirigeant onze bureaux (dont les finances, les transports, l'emploi, etc.)[26],
  • le Conseil d'Erevan, regroupant, sous l'autorité du maire, les dirigeants des communautés de districts[27],
  • douze communautés de district (ou douze districts), disposant chacune de leur dirigeant et de leur conseil élus, placés sous la tutelle du maire[28]. De par ce découpage, Erevan possède un hôtel de ville principal et douze mairies de district.

La dernière modification de la Constitution (27 novembre 2005) a toutefois transformé la ville en communauté ; la Constitution dispose depuis lors que cette communauté doit être dirigée par un maire élu, directement ou indirectement, et qu'elle doit être régie par une loi spécifique[29], la loi relative à Erevan. Cette loi est actuellement en préparation au parlement arménien, qui l'a adoptée en première lecture en décembre 2007, et devrait en faire de même en seconde lecture au printemps 2008[30]. Le projet de loi prévoit une élection indirecte du maire[31].

Hambartsoum Galstian fut en même temps le dernier maire de la deuxième république et le premier de la troisième. Depuis l'avènement de celle-ci en 1991, huit maires se sont succédé. Le maire actuel est Yervand Zakarian[32].

Depuis 1998, la ville est membre de l'Association internationale des maires francophones (AIMF)[33]. En tant que telle, elle a par exemple participé à l'assemblée générale de Casablanca les 24 et 25 octobre 2001.

En plus de la police nationale et de la police de la route, Erevan possède une police municipale. Ces trois corps de maintien de l'ordre travaillent généralement ensemble.

Districts

Erevan est divisée en douze districts (Համայնք)[34], chacun dirigé par un maire de district.

Chaque district est lui-même divisé en quartiers (Թաղամաս). Un district peut compter jusqu'à sept quartiers.

Les douze districts d'Erevan
Districts et quartiers d'Erevan
Districts (Համայնք) Nombre d'habitants Superficie Quartiers (Թաղամաս)
Ajapnyak
Աջափնյակ
125 800
25,68 km2
Ajapnyak, Norachen, Nazarbekian, Silikian,
Lukachin, Haghtanak, Vahakni
Arabkir
Արաբկիր
150 200
12,35 km2
Nor Arabkir, Aygedsor
Avan
Ավան
50 400
8,37 km2
Avan, Avan Arech 1 et 2
Davtachen
Դավթաշեն
50 500
6,71 km2
Davtachen, Narek
Erebouni
Էրեբունի
126 200
48,41 km2
Erebouni, Nor Arech, Sari Tagh, Vardachen,
Muchavan, Verin Jrachen
Kanaker-Zeytun
Քանաքեր-Զեյթուն
102 700
8,10 km2
Kanaker, Nor Zeytun
Kentron
Կենտրոն
179 100
14,20 km2
Pokr Kentron, Noragyugh, Nor Kilikia, Aygestan,
Kond
Malatia-Sebastia
Մալաթիա-Սեբաստիա
158 700
25,80 km2
Nor Malatia, Nor Sebastia, Zoravar Antranik,
Shahumian, Araratian
Nork-Marach
Նորք-Մարաշ
14 600
4,60 km2
Nork, Nor Marach
Nor Nork
Նոր Նորք
132 100
14,47 km2
Nor Nork
Noubarachen
Նուբարաշեն
9 300
18,11 km2
Noubarachen
Shengavit
Շենգավիթ
146 100
4,05 km2
Nerkin Shengavit, Verin Shengavit, Koghb,
Nerkin Charbakh, Verin Charbakh, Noragavit
Panorama d'Erevan

Démographie

À l'origine un petit village, Erevan est devenue, en même temps que la capitale de l'Arménie, une grande ville de plus d'un million d'habitants. Alors qu'en 1827, la ville ne compte encore que de 6 parcs publics, 851 boutiques, 7 caravansérails, 10 bains publics et 1 736 petites maisons en pierre habitées par 12 500 âmes, c'est plus d'1 200 000 habitants qui peuplent la ville en 1989, soit un tiers de la population totale du pays.

Jusqu'à la chute de l'Union soviétique, la population était majoritairement composée d'Arméniens, mais aussi de minorités russe, kurde, azérie et iranienne. Depuis, à la suite de la guerre du Haut-Karabagh entre 1988 et 1994, la minorité azérie a complètement disparu, la crise économique des années 1990 a fait fuir une grande partie de la population russe et aujourd'hui, les Erevanais sont principalement arméniens.

Comme dans le reste du pays et des autres anciennes républiques soviétiques, la crise économique a fait fuir beaucoup de personnes vers l'étranger (principalement l'Europe et l'Amérique du nord). Erevan a vu sa population chuter de près de 1 250 000 en 1989[14] à 1 103 488 en 2001[35] et 1 091 235 en 2003[36]. La population de l'agglomération serait de 1 245 700 habitants en 2006, selon la municipalité d'Erevan[37].

Erevan est la moins peuplée des trois capitales du Caucase.

Modèle:Demography 12col Sources : Municipalité d'Erevan, ArmStat

  • Taux de croissance de la population : 0,29 % (en 2006)[38].
  • Taux de natalité : 1,12 % (en 2006)[38].
  • Taux de mortalité : 0,83 % (en 2006)[38].
  • Taux de mortalité infantile : 1,05 % (en 2006)[39].

Économie

La centrale nucléaire de Metsamor

Industrie

Du fait de sa position géographique sur les rives de la rivière Hrazdan, la ville d'Erevan a développé la production d'énergie hydroélectrique : deux centrales sont en effet implantées sur le territoire de la municipalité[40]. Par ailleurs, une centrale thermique, située au sud de la ville, fournit également un peu d'électricité.

Outre une carrière de sable, l'industrie erevanaise est plus centrée sur la fabrication, la transformation et la manutention. Même si la crise des années 1990 a ravagé l'industrie du pays, il reste néanmoins quelques usines toujours en service. Le secteur pétrochimique y est particulièrement remarqué, et dans une moindre mesure, la fonte d'aluminium.

Les autres industries concernent la fabrication d'éléments automobiles, de turbines, de machines électriques, de compresseurs et de machines outils[41].

Bâtiment

Le secteur du bâtiment connaît une croissance forte et régulière depuis le début de la décennie. Le panorama de la ville inclut maintenant des dizaines de grues ponctuant l'horizon. L'occidentalisation de l'Arménie entraîne la détruction de bâtiments d'architecture trop soviétique — et notamment ceux des deux dernières décennies de l'Union soviétique — ou de certains autres trop vétustes, pour reconstruire du neuf en lieu et place. De plus, les prix de l'immobilier grimpant sans cesse, les maisons trop petites du centre-ville sont peu à peu rasées pour être remplacées par des immeubles de plusieurs étages.

Travaux publics

Les routes, les ponts, les parcs publics et le mobilier urbain, laissés à l'abandon durant la décennie 1990, sont reconstruits, voire créés, depuis quelques années. La santé de l'économie se portant mieux, les investissements augmentent et des ouvriers sont demandés par milliers pour remettre à flot un secteur délaissé pendant près de quinze ans.

Tertiaire

Tourisme

Avec 380 000 visiteurs en 2006 et plus de 450 000 prévus en 2007[42], l'Arménie met l'accent sur le secteur du tourisme. La première à en profiter est Erevan : des dizaines d'hôtels et de restaurants créés en cinq ans, extension de l'aéroport, parcs d'attraction, ouvertures d'agences de voyage et de tourisme, sans compter, de manière plus indirecte, le développement du nombre de taxis ou de boutiques prestigieuses.

Commerce

L'Arménie se rapprochant chaque jour du système économique à l'occidentale, des rues et des centres commerciaux font leur apparition dans toute la ville. Toutes les grandes marques et enseignes sont représentées à Erevan : Adidas, Lacoste, Puma, Levi's, Naf Naf, LG, Philips, Bang & Olufsen, Hertz, etc.

Services

Logo de la chaîne publique arménienne

Erevan accueille les sièges des principaux médias du pays : organes de presse (Armenian liberty, Azg, etc.), radios[43] (Radio nationale arménienne[44], Radio 2, Radio VEM[45], Radio Van[46], City FM, Radio Aurora[47], RFI, etc.) et chaînes de télévision (Arménie 1, Armenia TV, Yerevan TV, etc.).

Le bon niveau d'études et le faible coût du travail attirent fortement les investisseurs étrangers. L'informatique, entre autres, est en plein développement et, après l'installation de Lycos Europe à Erevan en juin 2005[48], c'est Microsoft qui décide d'ouvrir un bureau en Arménie[49]. D'autre part, les sociétés spécialisées dans le domaine d'Internet ou la téléphonie mobile, connaissant une forte croissance, ont installé leur siège à Erevan.

Le niveau de vie augmentant, de nouveaux besoins se font connaître et c'est ainsi que se sont ouvertes depuis la fin des années 1990 de nombreuses agences bancaires, des bureaux d'avocats ou de conseils financiers. Le secteur du bâtiment et du commerce se portant bien, ce sont également des dizaines de cabinets de notaires qui ont vu le jour.

Urbanisme

En tant que capitale de la république d'Arménie, Erevan est la plus grande ville du pays avec un peu plus d'un million d'habitants. C'est aussi la ville qui connaît le plus important développement du pays. Elle est le principal centre industriel, commercial, culturel et scientifique de l'Arménie et le centre d'un réseau étendu de voies ferrées. Les industries constituent le principal de l'architecture du sud de la ville.

Erevan est une ville faite de nombreux contrastes. La ville s'étend sur sept collines, elle est composée de vastes terrains, de larges avenues, de jardins et parcs verdoyants et de constructions de tuf rose. La ville prend sa couleur rose non seulement par la couleur du tuf, mais aussi par les couleurs rosées que lui donne le soleil couchant sur les sommets enneigés du mont Ararat, à l'ouest de la ville. Le charme d'Erevan est accentué par l'irrégularité de son réseau routier. Les urbanistes ont dû se plier aux exigences de la nature et composer avec le relief. Effectivement, la ville est étagée entre 865 et 1 390 mètres d'altitude, et s'adosse aux gorges de la rivière Hrazdan.

Centre-ville

Chantier de l'avenue du Nord, derrière la place de la République

Le centre de la ville héberge les universités, l'Académie des Sciences, les musées, les ministères, des bibliothèques publiques, des galeries d'art, des night-clubs, des salles de concerts… alors que les faubourgs sont principalement constitués d'immeubles de logement brejnevien.

Le Kentron (« centre » en arménien) se déploie principalement autour de la place de la République et de l'Opéra. Il est essentiellement composé de longues avenues ombragées aboutissant sur de grandes places bordées de constructions monumentales de type soviétique. L'originalité de ces constructions tient dans le tuf (pierre d'origine volcanique) rose et ocre qui recouvre les façades, ornées de motifs inspirés de l'architecture médiévale. Une des originalités de la ville tient aussi dans le nombre de fontaines situées au cœur d'espaces verts imbriqués dans la ville.

Nouveau visage d'Erevan

L'Erevan contemporaine

Depuis l'indépendance, Erevan se libère peu à peu des symboles du régime communiste. Les artères et les places aux noms trop marqués sont rebaptisées, les statues des héros de l'Union soviétique sont déboulonnées.

La ville est également en pleine mutation, revêtant de plus en plus des atours de capitale occidentale, malgré la crise des années 1990 : des commerces et des restaurants fleurissent un peu partout et surtout, de grands travaux transforment actuellement profondément son centre. Le plus marquant de ces travaux est sans nul doute la percée d'une avenue pietonnière - l'Avenue du Nord[50] - de près de 800 mètres de long reliant les deux points névralgiques de la capitale, l'Opéra et la place de la République.

Par ailleurs, l'augmentation constante du trafic automobile a obligé la municipalité à entreprendre des travaux de construction d'une route périphérique pour désengorger le centre-ville (voir plus bas la sous-section « Voirie erevanaise »).

Parcs et jardins

Poplavok

Erevan est une ville très verte, parsemée de parcs et de fontaines. Le centre de la ville est encerclé par une « ceinture verte », un parc long de plusieurs kilomètres, dans lequel s'enchaînent des dizaines de terrasses de café, des terrains de tennis et de basket-ball, des statues et beaucoup de zones boisées. La ceinture verte commence, au sud, au niveau de la cathédrale Sourp Krikor Loussavoritch et se termine au nord par un grand café-restaurant en forme de bateau, le Poplavok, sur l'avenue Machtots, derrière l'Opéra. Autour de ce dernier, la place de la liberté est un parc dont l'étang et la douzaine de terrasses de cafés et restaurants attirent beaucoup d'Erevanais et de touristes. Sa position centrale en fait un endroit incontournable de la ville.

Sur les premières hauteurs de la ville, le parc de la Victoire, hébergeant le monument de Mère Arménie, offre un panorama exceptionnel sur Erevan, le mont Ararat et une partie de sa plaine. On y trouve aussi un petit parc d'attraction avec une grande roue, des auto-tamponneuses et autres manèges, un étang avec des barques et des cafés et un grand hôtel de luxe, le Golden Palace[51].

D'autres grands parcs embellissent le centre-ville, et les quartiers périphériques sont aussi souvent entourés de zones naturelles, parfois très vastes. En définitive, il ne reste dans la capitale que peu de cicatrices de la crise économique de 1992 et 1993, années durant lesquelles les Erevanais durent couper la plupart des arbres de la ville et des environs pour se chauffer en hiver[52].

Monuments

La plupart des monuments d'Erevan ont vu le jour au début du XXe siècle, sous l'ère soviétique. Erevan n'était en effet jusqu'à la Première Guerre mondiale qu'une petite ville de moins de 30 000 habitants et n'est devenue une grande métropole que dans les années 1960.

Monuments de l'époque soviétique

Dans les années 1920, l'architecte Alexandre Tamanian fut chargé de dessiner les plans d'une capitale d'État. La plupart des bâtiments voient leur architecture découler de ces plans. Tamanian fut à Erevan ce que Haussmann fut à Paris.

Le monument le plus important symboliquement est le mémorial du Génocide arménien, appelé Tsitsernakapert, du nom de la colline surplombant la ville sur lequel il se situe. Sa construction a débuté en 1966 et s'est achevée en 1968.

En centre-ville, la place de la République est la place centrale de la capitale et l'un des principaux lieux de festivités et de rencontre. La plupart des ministères y ont aussi élu domicile, ainsi que la Galerie nationale d'Arménie, le principal musée du pays, riche d'une collection d'œuvres de peintres arméniens et européens parmi lesquels Aivazovsky, Ivan Chichkine, Théodore Rousseau, Monticelli et Eugène Boudin.

Non loin de là, l'opéra d'Erevan est la principale salle de spectacle de la capitale arménienne. Il abrite d'une part la salle de concert Aram Khatchatourian et, d'autre part, le théâtre national d'opéra et de ballet Alexandre Spendiarian. Quelques années après sa construction, il fut remarqué en 1937 à l'exposition internationale de Paris et remporta la Grande Médaille d'or[53]. Il est, avec la place de la République, le point névralgique des festivités érévanaises. Les deux lieux sont reliés depuis 2008 par l'avenue du Nord, artère piétonne de 800 mètres de long.

Imaginée dans les années 1970 pour être une simple œuvre ornementale, la cascade - située à la fin de la perspective République-Opéra-Cascade - a connu avec la chute de l'URSS une nouvelle jeunesse. La privatisation du monument a permis l'émergence de plusieurs projets, notamment sa restauration, la construction d'un musée d'art contemporain, la mise en place de projets immobiliers, etc. Par ailleurs, l'endroit sert parfois de salle de concert en extérieur, comme ce fut le cas en juin 2006 avec la représentation du Armenian Navy Band.

Parmi les autres monuments de la ville, on peut noter l'influence soviétique de la gare centrale (la statue de David Sassountsi trônant devant son entrée est remarquable), de l'ancien aéroport (à 20 km du centre), du Matenadaran, musée des manuscrits anciens, et l'omniprésence de statues. Comme la plupart des capitales des anciennes républiques soviétiques, Erevan possède son antenne de télévision. Avec ses 311,7 mètres de haut[54], elle l'un des monuments les plus hauts du monde. Par ailleurs, après la mort de Staline, la statue géante à son effigie, qui dominait la ville depuis le parc de la Victoire, fut démontée et remplacée en 1967 par la Mère Arménie, une représentation d'une femme tenant un glaive à la main et veillant sur la paix de la capitale[55].

Monuments religieux

Achevé en 2001, le plus grand lieu de culte chrétien de la capitale, la cathédrale Sourp Krikor Loussavoritch, a été construite pour célebrer le 1 700e anniversaire de l'adoption du christianisme comme religion d'état par l'Arménie en 301 ; elle est d'ailleurs parfois surnommée l'église de l'anniversaire. Occupant une superficie de 3 200 m², la cathédrale est en fait composée de trois églises, une principale de 1 700 places (référence à l'anniversaire) et deux autres plus petites, d'une capacité de 300 places[56].

Erevan possède aussi d'anciennes églises, dont Zoravar et Katoghiké sont les plus remarquables. Katoghiké (Sainte-Mère-de-Dieu) est la plus ancienne : coincée entre deux immeubles de l'époque soviétique, elle date du XIIIe siècle. Zoravar date quant à elle de la fin du XVIIe siècle. La capitale possède aussi d'autres églises, moins importantes et plus récentes.

L'islam possède aussi son lieu de culte : la mosquée bleue d'Erevan, bâtie en 1766, est la dernière des huit mosquées d'Erevan encore debout. Entièrement restaurée à partir de 1995 par des fonds privés iraniens, elle accueille aujourd'hui un service religieux régulier, notamment pour la population iranienne de la capitale[57].

Transports

Réseau autoroutier d'Erevan

Réseau routier

Voirie erevanaise

Petite ville ancienne, mais grande capitale récente, Erevan possède une voirie moderne, construite sur un plan géométrique. La plupart des avenues du grand centre-ville sont larges (parfois jusqu'à 2x4 voies) pour permettre un transit efficace des véhicules. Cette vingtaine d'avenues croise des rues plus petites, souvent arborées, déstinées à la circulation locale, et finit souvent sur une des dizaines de places que comptent la ville.

Parmi les artères remarquables, on peut noter la large avenue Machtots qui relie l'entrée sud de la ville et le Matenadaran ; la prestigieuse avenue du Maréchal Baghramian qui relie Barekamoutioun à la place de France, et héberge le palais présidentiel, le parlement, etc. ; la rue Sayat Nova qui est le prolongement de Baghramian après la place de France, et héberge hôtels, restaurants et boutiques ; la rue Abovian, sorte de Champs-Élysées arménien, qui finit au sud sur la plus fameuse place erevanaise, la place de la République ; l'avenue du Nord, qui traverse le centre-ville en biais par rapport aux autres rues.

Par ailleurs, pour traverser les profondes gorges de la rivière Hrazdan, il n'y a que trois ponts principaux, le pont de Davtachen, le grand pont de Hrazdan et le pont de la Victoire. Au fond du canyon, pour traverser la rivière, il y a cinq autres ponts plus petits, dont le remarquable pont Rouge qui permettait jusqu'en 1945 d'entrer dans la ville par le sud.

Autoroutes et périphérique

Outre ses grandes artères en ville — les avenues Machtots, Baghramian et Tigran Metz en premier lieu — Erevan possède plusieurs dizaines de kilomètres de voies express formant un réseau en toile d'araignée :

Par ailleurs, la forte croissance récente du parc automobile arménien — 12 000 véhicules/an[58] — a saturé le trafic au centre-ville et certaines artères subissent des bouchons parfois plus de la moitié de la journée en semaine. Pour pallier ce problème, la municipalité a décidé d'inverstir dans la construction de nouveaux réseaux routiers. Le chantier le plus visible actuellement est l'aménagement d'une ancienne voie ferrée en route péri-urbaine qui reliera les quartiers nord au centre-ville, en passant derrière une zone résidentielle de luxe en construction, puis sous le monument de la Cascade[59].

Transports en commun

Métro

Métro d'Erevan

Le métro d'Erevan (Երեւանի մետրոպոլիտեն en arménien) comprend une ligne unique de 12 kilomètres avec dix stations. Une extension de la ligne de deux nouvelles stations vers le nord-ouest est en cours de réalisation. La construction d'une première station (Ajapniak) et du tunnel d'un kilomètre pour la rejoindre coûtera 18 millions de dollars[60]. La date de fin de travaux n'est pas encore définie.

Les projets à plus long terme prévoient la construction de deux nouvelles lignes, mais le déficit de la balance budgétaire ne permet pas d'arrêter une date de début de travaux.

Bus et mini-bus

Erevan possède 46 lignes de bus et mini-bus[61] et 24 lignes de trolley bus[62]. Si de vieux bus de l'époque soviétique restent encore en fonction, la plupart d'entre eux sont toutefois peu à peu remplacés et l'on voit émerger de plus en plus de bus et mini-bus jaunes, cette couleur semblant devenir la couleur officielle des transports en commun routiers d'Erevan.

Depuis 2006, la municipalité installe des arrêts de bus dans tous les quartiers de la ville. Auparavant, seuls les locaux habitués savaient où attendre leur bus.

Outre les lignes de bus qui parcourent la ville, des cars, au départ de la gare routière centrale située dans le quartier de Nor Kilikia, desservent quasiment toutes les villes d'Arménie ainsi que d'autres à l'étranger, notamment Tbilissi en Géorgie ou Tabriz en Iran.

Tramway (jusqu'en 2004)

Le système de tramway qui équipait Erevan depuis 1906 a vu sa dernière rame rouler en janvier 2004. En effet l'exploitation ayant un coût 2,4 fois plus élevé que les recettes, la municipalité a décidé de la fermeture définitive du tramway, tentant tout de même un ultime sauvetage à la fin de l'année 2003, en vain. Depuis, les rails sont démontés et revendus au poids. En 2007, la quasi-totalité des voies avait été retirée et les rues regoudronnées.

Téléphérique d'Erevan

Téléphérique (jusqu'en 2004)

Jusqu'en 2004, un téléphérique reliait le centre-ville d'Erevan au quartier résidentiel de Nork, dans le district de Nork-Marach.

Au début du mois d'avril de cette année-là, une cabine se décroche et fait une chute de 17 mètres, tuant cinq des sept passagers[63]. Chaque jour 500 personnes empruntaient le téléphérique.

Depuis l'accident, une partie des câbles a été décrochée et l'installation laissée à l'abandon. Déjà déficitaire avant l'accident, le téléphérique cherche des financiers pour reprendre du service.

Gare centrale d'Erevan avec la statue de Savid Sassountsi

Trains

Erevan ne dispose que de sa seule seule gare centrale (certaines gares de banlieue ne sont plus utilisées depuis 1990). D'architecture typiquement soviétique — avec sa longue pointe sur le toit du bâtiment, finissant avec un sigle comportant les symboles du communisme : étoile, faucille et marteau — elle est loin d'être aux normes occidentales et, depuis les fermetures des frontières turque et azerbaïdjannaise, il n'y passe plus que quatre trains régionaux par jour et un train international, un jour sur deux, à destination de la Géorgie voisine.

Pour une somme allant de 9 000 à 18 000 drams, il est par exemple possible de rejoindre en train de nuit la capitale géorgienne, Tbilissi[64]. Ce train continue ensuite à destination de la station balnéaire de Batoumi, sur les bords de la Mer Noire.

Côté iranien, la ligne de chemin de fer traversant le Nakhitchevan azerbaïdjanais, aucun train ne quitte Erevan en direction du sud. Un projet de construction d'une nouvelle ligne reliant directement les deux pays est à l'étude.

La gare a une correspondance avec le métro à la station Sasuntsi David.

Transports aériens

L'aéroport internationnal d'Erevan se situe à 12 kilomètres à l'ouest du centre-ville. C'est le premier aéroport du pays et le hub de la compagnie Armavia.

Inauguré en 1961 sous l'ère soviétique, l'aéroport de Zvartnots fut une première fois restauré en 1985, puis une deuxième fois en 2002 pour tenter de s'adapter aux normes internationales. Depuis, la construction d'un nouveau terminal a débuté et la première phase des travaux s'est terminée en septembre 2006 avec l'ouverture de la zone d'arrivées. Une deuxième section, le hall d'embarquement, a été inaugurée en mai 2007[65].

Des vols sont assurés vers des dizaines de pays dont la France, la Russie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Autriche, les Pays-Bas, la République tchèque, l'Ukraine, Israël, le Liban, la Turquie, etc.[66]

Le deuxième aéroport d'Erevan est l'aéroport Erebouni. Depuis l'indépendance du pays en 1991, les vols commerciaux sont abandonnés au profit de vols privés. L'armée de l'air y a également installé sa base et ce sont plusieurs MIG 29 qui sont stationnés sur le tarmac d'Erebouni.

Santé

Les deux tiers[67] du système arménien de soins de santé sont centralisés à Erevan. La ville compte cinq hôpitaux généralistes, neuf centres médicaux polyvalents et plusieurs centres médicaux spécialisés[68], tant publics que privés.

Enseignement

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Nouveau bâtiment de l'Université d'État d'Erevan

Erevan, en tant que capitale d'État, rassemble le plus grand nombre de centres d'enseignement du pays. On y trouve en outre 27 collèges[69] et 12 écoles d'art[70] administrés par le minisère de l'Éducation.

Les plus grandes universités, publiques ou privées, d'Arménie sont établies à Erevan. Elles attirent énormément d'étudiants étrangers, notamment d'Inde, grâce à des prix très compétitifs et un enseignement de la médecine en langue anglaise[71].

Les plus anciennes universités d'Erevan datent de la première république (1918-1920) :

  • L'Université d'État d'Erevan (Ե.Պ.Հ. - YSU) ouvre le et accueille aujourd'hui 10 450 étudiants[72].
  • En 1921, juste avant la soviétisation du pays, ouvre le Conservatoire d'État de musique[73].

Les années 1930 voient l'ouverture des universités soviétiques :

  • L'Université d'État de médecine (Ե.Պ.Բ.Հ. - YSMU)[74] en 1930.
  • L'Université d'État d'ingénieurs[75] en 1933 (10 000 étudiants).
  • L'Université d'État de langues[76] en 1935.

Depuis l'indépendance, des universités étrangères ont également ouvert leurs portes :

  • L'Université américaine d'Arménie (Հայաստանի Ամերիյան Համալսարան)[77], qui a ouvert l'année même de l'indépendance du pays en 1991.
  • L'Université d'État arméno-russe (Հ.Ռ.Հ. - RAU), qui accueille 1 600 étudiants bilingues depuis 1997.
  • L'Université française en Arménie (UFAR)[78], qui a ouvert ses portes en 2000.

Culture et loisirs

Musées et bibliothèques

Galerie nationale d'Arménie

Le principal musée d'Erevan est la Galerie nationale d'Arménie, ouverte depuis sa construction en 1921. Elle est intégrée au musée d'Histoire d'Arménie. En plus de posséder une exposition permanente riche d'œuvres de peintres aussi célèbres qu'Aivazovsky, Kandinsky, Chagall, Théodore Rousseau, Monticelli et Eugène Boudin, elle reçoit fréquemment des expositions temporaires, telle celle de Yann Arthus-Bertrand en 2005, l'exposition Italie-Arménie en 2005 ou pour l'ouverture de l'année de l'Arménie en octobre 2006[79].

Le musée du génocide arménien, plus important pour le symbole que pour la taille de son exposition, se situe au pied du Tsitsernakapert. On y trouve de nombreux témoignages, textes et photos d'époque.

Le Matenadaran est une bibliothèque-musée regroupant 17 000 manuscrits anciens et plusieurs bibles du Moyen Âge. Il est situé dans le centre de la ville, en haut de l'avenue Mesrop Machtots. En 2007, à l'occasion de l'année de l'Arménie en France, le Matenadaran a prêté de nombreux manuscrits au musée du Louvre pour son exposition Armenia Sacra.

Surplombant la rivière Hrazdan, le musée Parajanov, complètement restauré en 2002, présente 250 œuvres, documents et photos[80] du réalisateur et peintre arménien. Son conservateur est le photographe et historien Zaven Sargsyan.

Enfin, Erevan compte d'autres musées, comme le musée du Moyen-Orient et le musée de la ville d'Erevan[81].

Cinémas, théâtres, opéra et salles de concerts

La ville d'Erevan comprend plusieurs salles de cinéma dont le célebre cinéma Moskva. La plupart des succès mondiaux y sortent en salle en même temps qu'ailleurs. Condition indispensable pour aller au cinéma à Erevan, parler le russe. En effet, tous les films projetés sont doublés en russe.

Depuis 2004, le cinéma Moskva reçoit chaque année le Festival international du film Golden Apricot. La dernière édition, présidée par Atom Egoyan, s'y est tenue du 9 au 14 juillet 2007 et a décerné l'Abricot d'or au film Import/Export du réalisateur autrichien Ulrich Seidl[82].

Le bâtiment de l'opéra d'Erevan abrite d'une part la salle de concert Aram Khatchatourian et, d'autre part, le théâtre national d'opéra et de ballet Alexandre Spendiarian. De nombreux théâtres de qualité permettent d'assister à une multitude de pièces diverses et les quelques salles de spectacle, dont le grand Hamalir, offrent parfois quelques concerts. Cependant, la douceur des étés arméniens permet l'organisation d'une majorité de concerts en extérieur.

Loisirs

Waterworld

Fondé en 1940, le zoo d'Erevan, après avoir traversé la très difficile crise des années 1990, retrouve aujourd'hui une meilleure santé économique. L'entrée à moins d'un euro permet de voir des éléphants, des aigles, des ours, des chameaux et 260 autres espèces[83].

Waterworld est un parc d'attraction aquatique situé sur les hauteurs de la ville. Il comprend plusieurs piscines, une dizaine de toboggans, des bars et des restaurants. Le parc fermait d'octobre à mai mais la construction d'une partie couverte avec jaccuzi, piscine et bains turcs permet depuis 2008 une ouverture tout au long de l'année.

Tourisme

Depuis cinq ans, le tourisme en Arménie se développe un peu plus chaque année et profite en premier lieu à Erevan qui rassemble à elle seule la majorité des hôtels, restaurants, bars et boîtes de nuit du pays. La municipalité s'adapte en faisant de nombreux travaux d'aménagement, et, de son côté, l'aéroport d'Erevan est en pleine mutation et le tout nouvel aéroport ouvrira définitivement ses portes en 2010.

Sports

Le sport le plus pratiqué dans la capitale est le football. Erevan possède sept clubs de football, dont cinq en première division et les deux autres en deuxième. Le premier club de la capitale, le Pyunik Erevan (qui est aussi le premier club arménien), est en 265e place mondiale.

Fichier:800px-Hrazdan Stadium.JPG.jpg
Stade de Hrazdan
Club Stade
Modèle:Ararat Erevan Hrazdan Stadium
Modèle:Banants Erevan Naïri Stadium
Modèle:Kilikia Erevan Hrazdan Stadium
Modèle:Uliss Erevan Kazak Stadium
Modèle:Mika Ashtarak Mika Stadium
Modèle:Pyunik Erevan Hanrapetakan Stadium
Modèle:Erevan United FC Hanrapetakan Stadium[84]

Erevan héberge cinq grands stades, le Naïri Stadium, le Kazak Stadium, le Mika Stadium, le stade de la république et le principal, le Hrazdan Stadium. Il tire son nom du cours d'eau voisin, le Hrazdan. Le stade comprend aussi un complexe sportif composé de salles d'entraînement de boxe et karaté, de terrains de basket-ball et de tennis.

L'Arménie est depuis longtemps dans le haut du tableau dans le domaine des échecs. Les bureaux de la fédération arménienne d'échecs se trouvent dans le Kentron à Erevan et de nombreux clubs existent à travers la ville. En 1996, malgré la sévère crise économique, Erevan accueille la 32e Olympiade d'échecs[85]. En 2006, les quatre Erevanais de l'équipe d'échecs d'Arménie remportent les championnats du monde à Turin.

Jumelages et partenariats

Erevan est jumelée ou en partenariat avec 27 villes dans le monde[86], principalement françaises et russes.

Personnalités

Fichier:Aram Khatchatourian.jpg
Aram Khatchatourian

Voici une liste non exhaustive de personnalités nées, ayant vécu ou vivant à Erevan :

Galeries

Vues anciennes

Vues modernes

Bibliographie

  • René Grousset, Histoire de l'Arménie, Payot, Paris, 1984 (ISBN 978-2228889124).
  • N. Beglaryan, Atlas of Armenia and adjacent countries, Noyan Tapan, Erevan, 2007 (ISBN 978-9994144556).
  • Les douze capitales d'Arménie, Éditions COFIMAG, Paris, 2006 (ISBN 2-907070-09-6).
  • V. Azatian et T. Hakopian, Երևան Ереван Yerevan, ИПО Parberakan, Erevan, 1989.
  • Taline Ter Minassian, Erevan, la construction d'une capitale à l'époque soviétique, Presses Universitaires de Rennes, 2007 (ISBN 2753503699).
  • Mariné Petrossian, Erevan, Comp'act/federation, 2003 (ISBN 2876612690).
  • D. Auzias, J.-P. Labourdette, S. Szeremeta, P. Maringe , Le Petit Futé Arménie : 2007-2008, Nouvelles Éditions Université, 2007 (ISBN 978-2746919600).
  • Scott Earle , Yerevan Journal, Larkspur Books, 2007 (ISBN 978-0615144207).
  • Philip M. Parker, The 2006 Economic and Product Market Databook for Yerevan, Armenia, ICON Group International, Inc., 2006 (ISBN 978-0497812508).

Notes et références

  1. Il existe six orthographes différentes : Erevan, Érevan, Erévan, Érévan, Yerevan, et Erivan.
  2. Les douze capitales d'Arménie, Éditions COFIMAG, Paris, 2006 (ISBN 2-907070-09-6).
  3. (en) Article 13 de la « Constitution arménienne » (consulté le ).
  4. Voir les articles Histoire d'Erevan, Histoire de l'Arménie, Urartu et Erebouni.
  5. (en) Détails sur « le site de la ville » (consulté le ).
  6. Au XIIIe siècle, l'Arménie, se tournant vers l'Occident romain, se dote cependant du lion rampant.
  7. Association culturelle de Marne-la-Vallée, « Arménie - Emblèmes » (consulté le ).
  8. (en) Détails sur « le site de la ville » (consulté le ).
  9. « Par la grandeur du dieu Haldi, Argishti, le fils de Menua, a construit cette forteresse inaccessible et l'a appelée Erebouni ». (en) Brady Kiesling, « Rediscovering Armenia », (consulté le ).
  10. Les douze capitales d'Arménie, Éditions COFIMAG, Paris, 2006 (ISBN 2-907070-09-6).
  11. (en) Tour Armenia, « Yerevan », (consulté le ).
  12. Claude Mutafian & Eric Van Lauwe, Atlas historique et culturel de l'Arménie : Proche-Orient et Sud-Caucase du VIIIe siècle av. J.-C. au XXIe siècle , Collection Atlas / Mémoires, Éditions Autrement, Paris, 2001 (ISBN 978-2746701007).
  13. a et b Encyclopædia Universalis France S.A., 1995.
  14. a b et c (hy) (ru) (en) V. Azatian et T. Hakopian, Երևան Ереван Yerevan, ИПО Parberakan, Erevan, 1989, p. 284.
  15. (en) « Site du gouvernement arménien, divisions territoriales » (consulté le ).
  16. (en) Article 108 de la « Constitution arménienne » (consulté le ).
  17. (en) BBC Weather, « Yerevan, Armenia » (consulté le ).
  18. (en) United States Geological Survey, « Iran - Seismic Hazard Map » (consulté le ).
  19. Carte des plaques sur le « site de la documentation française » (consulté le ).
  20. Voir aussi l'article Tectonique des plaques.
  21. « Encyclopédie Universalis » (consulté le )
  22. Manuelle Tilly, « Erevan risque de subir un tremblement de terre catastrophique », dans Nouvelles d'Arménie, 15 juin 2006 [lire en ligne (page consultée le 21 mars 2008)].
  23. (en) Article 108 de la « Constitution arménienne de 1995 » (consulté le ).
  24. (en) Article 117, 12) de la « Constitution arménienne » (consulté le ).
  25. (en) Article 108 de la « Constitution arménienne de 1995 » (consulté le ), qui reste d'application de manière transitoire, cf. article 117, 12) de l'actuelle « Constitution arménienne » (consulté le ).
  26. (en) Schéma précis sur le « site de la municipalité » (consulté le ).
  27. (en) Article 82 de la « Loi du 7 mai 2002 relative à l'autonomie locale » (consulté le ).
  28. (en) Article 77 de la « Loi du 7 mai 2002 relative à l'autonomie locale » (consulté le ).
  29. (en) Articles 88.1 et 108 de la « Constitution arménienne » (consulté le ).
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Voir aussi

Articles connexes

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