Hautecourt-Romanèche

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Hautecourt-Romanèche
Hautecourt-Romanèche
Église Saint-Laurent.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse
Maire
Mandat
Marc Rochet
2020-2026
Code postal 01250
Code commune 01184
Démographie
Gentilé Altacurciens
Population
municipale
758 hab. (2021 en diminution de 4,29 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 35″ nord, 5° 25′ 03″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 548 m
Superficie 21,60 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourg-en-Bresse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Étienne-du-Bois
Législatives Première circonscription
Localisation
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Hautecourt-Romanèche
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Hautecourt-Romanèche
Liens
Site web hautecourtromaneche.grandbourg.fr

Hautecourt-Romanèche est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est née à la suite de la fusion d'Hautecourt et de Romanèche le .

Les habitants d'Hautecourt-Romanèche s'appellent les Altacurciens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Territoire communal.

Hautecourt-Romanèche se situe dans le Revermont.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 322 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ceyzériat_sapc », sur la commune de Ceyzériat à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hautecourt-Romanèche est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,5 %), prairies (18 %), terres arables (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), eaux continentales[Note 3] (3,4 %), zones urbanisées (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site de la commune a révélé des traces d'occupation préhistorique.

Le prieuré du Buenc est mentionné dès le XIIe siècle.

En 1285[13], lors de la guerre delphino-savoyarde, Humbert Ier de Viennois abandonne au comte de Savoie, Buenc ainsi que des terres situées dans le Grésivaudan et dans le Viennois.

La fusion des communes d'Hautecourt et de Romanèche est devenue effective le . Romanèche devient alors une commune associée et le demeure jusqu'au , où la fusion-association est transformée en fusion simple.

Hameaux[modifier | modifier le code]

Bohan[modifier | modifier le code]

Ancienne paroisse (Ecclesia de Buenco, de Boent, Buhens, Buent, Buenc) et prieuré de Bénédictins dépendant du monastère de Nantua, qui en reçut confirmation en 1145, du pape Eugène III.

Vers la fin du XIIIe siècle, l'église paroissiale fut transférée à Hautecourt, qui jusque là n'avait été qu'un simple hameau.

Seigneurie avec château fort possédée, dès le XIIIe siècle, par des gentilshommes du nom et armes de Bohan. Le , Jean de Bohan, chevalier, reçut du comte Amédée IV de Savoie inféodation de la justice haute, moyenne et basse.

Hugonin de Bohan la vendit au comte de Savoie en 1300. Aymon de Savoie la céda, le , à Édouard Ier, sire de Beaujeu, dont le fils, Antoine de Beaujeu, l'aliéna, en 1371, à Humbert de la Baume, seigneur de Fromentes. Bon de la Baume, fils d'Humbert de la Baume, mourut sans enfant. Huguette de la Baume, sa sœur, recueillit sa succession et porta la terre de Bohan en dot à Jacquemard de Coligny, seigneur de Coligny. Elle resta dans la famille de Coligny en titre de baronnie jusqu'en 1494, qu'elle fut vendue, à grâce de réméré, puis retirée en 1497. Elle n'en sortit définitivement qu'en 1656, par vente consentie à Madeleine de Berny, veuve de François Hérard, bourgeois de Lyon, laquelle la légua, en 1660, à François Loubat, écuyer, son petit-fils, dont la postérité en jouissait encore en 1789.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Hautecourt-Romanèche est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Étienne-du-Bois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Mairie.
Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
1973 1995 Jean Rappy RPR conseiller général
1995 1999 Joël Treillon DVG fonctionnaire des impôts
1999 2008 Christian Fèvre    
2008 2014 Gérard Brevet    
2014 2020 Vincent Aznar SE Fonctionnaire
juillet 2020 En cours Marc Rochet   Retraité de l'enseignement

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 758 habitants[Note 4], en diminution de 4,29 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0621 0581 0261 0401 0559521 0521 0851 032
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 010879860804822862882753731
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
715641620524484503423347311
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
257268456549588676727731773
2015 2020 2021 - - - - - -
792756758------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Pfiffelbach-Wersdorf (de) (Allemagne) depuis 2000, dans le land de Thuringe et l'arrondissement du Pays-de-Weimar[22].

Sports[modifier | modifier le code]

Aviron[modifier | modifier le code]

Le club d'aviron RCVA (Rowing Club de la Vallée de l'Ain)[23] a vu le jour le 16 juin 2014 sur le site de l'Île Chambod-Merpuis. Avec plus de 40 adhérents, il fait partie des clubs importants parmi les 9 clubs que compte le département de l'Ain[24]. Les rameurs évoluent dans les gorges de la rivière d'Ain sur plus de 30 km entre le barrage d'Allement en aval et le viaduc de Cize-Bolozon en amont, en passant sous le pont de Serrières-sur-Ain.

Économie[modifier | modifier le code]

Village rural, activités agricoles d'élevage. Carrières de pierres et de granulats.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Paul de Romanèche.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Hautecourt-Romanèche et Ceyzériat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Ceyzériat_sapc », sur la commune de Ceyzériat - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Ceyzériat_sapc », sur la commune de Ceyzériat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN 272970762X), p. 23.
  14. « communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  15. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Hautecourt-Romanèche », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  17. Source : Dictionnaire des hommes et des femmes politiques de l'Ain de 1789 à 2003, Dominique Saint-Pierre, Musnier-Gilbert Editions, 2003
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Annuaire des communes jumelées.
  23. « Site internet du RCVA ».
  24. « Site internet du Comité Départemental d'Aviron de l'Ain ».
  25. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 17 (cf. Bohan (Tour de)).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]