Utilisateur:Yelkrokoyade/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aux origines d'une production[modifier | modifier le code]

Sites archéologiques du Néolithique, du Chalcolithique et de l'Âge du Bronze ancien ayant livré des vestiges en rapport avec la viticulture ou l'oléiculture

La production de boissons fermentées remonte probablement au Mésolithique, voire au Paléolithique[1]. Parmi ces boissons, l'hydromel est obtenu très facilement et sa production est probablement antérieure à celle du vin. Les jus de divers fruits, dont le raisin, sont également susceptibles de fermenter spontanément à la différence de la bière primitive élaborée à base de céréales sauvages pour laquelle l'amidon doit être préparé par insalivation, cuisson ou par maltage. De même la vinification a très bien pu précéder la culture de la vigne, en utilisant le jus de raisins cueilli sur des vignes sauvages, lianes naturellement présentes dans les forêts en particulier du Caucase[Note 1].

De la « bière des montagnes » aux premières routes commerciales[modifier | modifier le code]

Les plus anciens pépins de raisin cultivés connus proviennent de Shulaveris-Gora en Géorgie où se trouve un habitat néolithique du début du VIe millénaire av. J.-C.. Ce site renferme également des vases ayant contenu du vin additionné de résine[1]. Le site de Hadji Firuz Tepe, situé en Iran, a mis à jour six vases datés de 5400-5000 av.J.C présentant des dépôts de bitartrate de potassium, caractéristique de l'élaboration du vin, et de résine de térébinthe alors utilisée pour ses effets antiseptiques et gustatifs[Note 2]. Le site de Godin Tepe dans la plaine de Kangavar a livré des jarres datées de 3500-3100 av.J.-C contenant un résidu de vinification, ainsi que divers outils vinaires (bassin fouloir en argile, entonnoir, couvercle de jarre...)[1]. Le pressurage est attesté à Kurban Höyük (Turquie) par la présence d'amas de pépins datés de l'Âge du bronze.

Installation vinicole de Migdal Haemek (Israël) datée du Bronze ancien. Aire de foulage au pied et cuve de réception des jus en contrebas

Les plus anciens pépins provenant de vignes cultivées en Palestine ont été trouvés à Tell esh-Shuna dans des niveaux chalcolithiques (3700-3200 av.J.-C). Des pépins et des sarments carbonisés ont été mis à jour dans des couches de l'Âge du Bronze ancien (3200-1900 av.J.-C.) à Jéricho, Arad, Lakish, Tell es-Sa'idiyeh en Israël et Numeira en Jordanie. Le site de Tell Ta'annek présente une installation vinicole, datée vers 2700 av.J.-C, avec une aire de foulage taillée dans le roc et communiquant avec une cuve rectangulaire. Dès la fin du IVe millénaire, les vins de la côte de Palestine et d'Israël sont suffisamment réputés pour faire l'objet d'exportations, comme en attestent des amphores retrouvées dans la tombe de Scorpion Ier à Abydos[Note 3].

Les tablettes retrouvées dans la ville d'Ebla témoignent de la situation économique du royaume amorrhéen vers 2300 av.J.-C et indiquent que la viticulture et l'oléiculture sont à la fois développés et prospères. Ces textes affirment qu'à côté des céréales, l'huile et le vin sont produits dans des villages ou des domaines qui peuvent être équipés de pressoirs et de chais à vin.

Dans la seconde moitié du IVe millénaire, Uruk commerce avec la région d'Alep et importe diverses marchandises comme la pierre, le bois, les esclaves, le bitume et le vin. La vigne fut introduite en Babylonie au début du IIIe millénaire, en même temps que la figue, la pomme et la datte. La vigne est alors cultivée le plus souvent sur les digues bordant les canaux d'irrigation ou dans des jardins clos ; elle fournit des raisins qui sont consommés frais ou séchés ou encore destinés à l'élaboration de raisiné[Note 4]. Dans la première moitié du IIe millénaire, le vin aussi appelé « bière des montagnes » venait principalement de les hautes vallées du Tigre et de l'Euphrate. Dans la ville de Karanâ (littéralement La vineuse), peut-être l'antique Tell Rimah, sur les flancs du Sindjar, le vin était abondant. Les tablettes de Tell Leilan attestent l'existence de vignobles autour de Burullum.

Le trafic et l'utilisation du vin à Mari au XVIIIe siècle av.J.-C sont connus grâce aux tablettes mises à jour dans le palais de Zimrî-Lîm. Ces archives montrent l'existence de plusieurs types de vins avec une différenciation qualitative. Le meilleure correspond au tâbum qui serait une sorte de vin doux. On connait également le vin rouge, le vin « vieux », sans précision qualitative, et les vins aromatisés à la mûre et au myrthe. Les documents précisent que la table royale était toujours pourvue et qu'on réservait au souverain des jarres de bon vin rouge qui devaient être triées régulièrement parmi les vins présentés par les marchands. Les importations pouvaient être importantes en volume et les bénéfices conséquents malgré les taxes : 600 jarres en deux fois pour un batelier du nom de Ebatân, 2300 amphores pour un marchand du nom de Meptûm . À Karkemish, le vin coûtait trois fois moins cher qu'à Mari et pouvait être coupé avec des vins de la région de Terqa.

Les mots et les premières légendes du vin[modifier | modifier le code]

Le roi hittite Warpalawa offrant une grappe de raisin au dieu Tarhunta. Bas relief rupestre d'Ivriz en Turquie. Début du 1er millénaire av.J.-C.

Il est établi que le mot grec οίνός, qui donnera vinum en latin par l'intermédiaire de l'étrusque, appartient à la famille indo-européenne et remonterait à la racine *wVn qui a donné par exemple inu en akkadien, wiyana en hittite et wo(i)-no en mycénien. Les langues sémitiques l'auraient emprunté sous la forme *wayn dont dérive yn en ougaritique et ynn en hébreu judaïque. L'origine du vocable est donc probablement l'Anatolie et le Caucase où, sur les pentes du Mont Ararat, la Bible fait planter à Noé ses premières vignes après le déluge[2].

Le souvenir de cette origine ultramontaine de la viticulture s'est perpétué à travers l'épopée de Gilgamesh. Dans la versions akkadiennes, dans sa quête de la vie éternelle, le roi d'Uruk rencontre à Dilmun Siduri, la « cabaretière » qui prépare de la bière dans des cuves en or. Dans la version hittite de l'épopée elle devient « la femme du vin », celle qui le fabrique et qui le vend.

Les archives mésopotamiennes, attestent que, dans le pays entre les deux fleuves, le vin est toujours perçu comme venant d'ailleurs, des « montagnes », d'Arménie et de Syrie. À Babylone on le nommait « bière des montagnes » (šika šadî) et le plus ancien texte mentionnant le vin en Mésopotamie est une inscription du roi Lagash Urukagina datée vers 2340 av.J-C dans laquelle il indique avoir fait construire une « réserve à bière abritant des jarres de vin de la montagne ». Le vin est alors un bien de prestige, réservé aux dieux et aux princes et peut constituer une récompense comme dans le récit babylonien du Déluge dans lequel Uta-Napishtim en régale les ouvriers qui ont construit le navire. Le Code d'Hammurabi prévoit le supplice du bûcher pour les prêtresses qui ouvriraient la porte des réserves du temple.

Chez les Hittites la vigne, symbole de vitalité et de fécondité, était associée au rituel de fondation des nouveaux palais, de purification des villes et des maisons après les funérailles ou de libation. Dans la mythologie le vin est présent à l'instar d'Ullikumi qui boit du vin doux et d'Astarté qui tente de décourager Baal d'aller à la maison d'Asertu pour y boire du vin. La production de vin hittites est connue par les tablettes de Hattusha. Désigné par le terme wiyana en langue hittite et GEŠTIN dans les sumérogrammes, le vin peut être rouge (SA5 GEŠTIN), blanc (KÙ.BABBAR GEŠTIN), bon vin (DUG.GA GEŠTIN), miellé (LÀL GEŠTIN), nouveau (GIBIL) ou piqué (GEŠTIN EMSA). Le terme GEŠTIN, qui signifie littéralement « arbre du vin », indique que les mésopotamiens ont d'abord connu le produit (le vin) grâce au commerce et seulement ensuite la vigne. Ce terme signifie également « arbre de vie », préfigurant ainsi la dualité vin/vie qu'on retrouvera tout au long de l'histoire avec les mythes dionysiaques puis dans la religion chrétienne. Dans la civilisation hittite, le vin est consommé généralement coupé d'eau, parfois additionné de miel ou d'huile. L'association des mots KAŠ.GEŠTIN, littéralement la bière-vin, pourrait indiquer l'utilisation du vin comme base fermentaire pour un produit élaboré à partir de céréales, d'huile, de fruits et d'épices. La loi punit les dommages occasionnés aux vignes, ordonne de clore les parcelles et prévoit des compensations en cas d'incendie. Enfin, il semble que la production locale était insuffisante de sorte que le royaume devait s'approvisionner en Cilicie, à Karkemish et Ougarit.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Brun. Archéologie du vin et de l'huile. De la préhistoire à l'époque hellénistique. Éditions errance, 2004 (ISBN 2-87772-285-6)
  • Jean-Pierre Brun. Archéologie du vin et de l'huile dans l'Empire romain. Éditions errance, 2004 (ISBN 2-87772-293-7)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'origine orientale d'une partie des cépages modernes est aujourd'hui connue sous le nom de Prole orientalis
  2. Une réminiscence de cette pratique est toujours visible aujourd'hui avec la production de Retsina grec
  3. L'analyse des résidus de ces amphores montre la présence de tartrate de calcium, caractéristique du vin, et de résine de thérébinthe comme pour les vins du Caucase
  4. Ce sirop obtenu par réduction à la chaleur d'un moût non fermenté est toujours élaboré en Turquie sous le nom de Pekmez. Le produit est généralement obtenu après deux chauffes successives. À l'issue de la première chauffe, un petite quantité de terre argileuse et calcaire est ajoutée au sirop. Après refroidissement et décantation de 24 heures, on récupère le jus clair puis on procède à une réduction plus poussée. Cette technique est considérée comme étant à l'origine de deux pratiques œnologiques majeures : le collage et la désacidification

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Jean-Pierre Brun. Archéologie du vin et de l'huile. De la préhistoire à l'époque hellénistique.
  2. Génèse 8,4



Paon dans l'art nouveau[modifier | modifier le code]

Heu... je suis le seul à ne rien comprendre sur ce sujet ???[modifier | modifier le code]

Voici les points qui me chagrinent :


J'ai l'impression de me retrouver face à 3 sujets :

  • la connaissance technique, très brièvement évoquée puis vite évacuée;
  • l'histoire des techniques, survolée;
  • l'évaluation de la maturité d'un sujet, que je ne peux pas appeler "connaissance technique", grâce à la description de critères "sortis du chapeau" et à la présentation d'un diagramme.


De mon point de vue, ceci crée un article qui veut démontrer quelque chose, sans source citée (donc TI) et exposant une méthode d'évaluation (Recette).
Je veux préciser aussi que, bien qu'étant d'accord avec la méthode d'évaluation sous-entendue à la fin de l'article, celle-ci n'est pas la seule qui existe (voir en:Technology readiness level - qui existe sur WP:FR aussi - ou bien encore le cycle de maturité du Gartner Group et son mode d'évaluation, ou bien les fameuses 4 cases de McKinsey - qui peuvent très bien s'appliquer aux techniques -).
En passant, encore un mode d'évaluation de la maturité technique, sans doute plus pertinent : http://www.gartner.com/technology/research/methodologies/hype-cycle.jsp Le premier exemple que j'ai cité est censé s'appliquer à l'industrie informatique, tandis que celui-là est prévu pour les nouvelles technologies (depuis le moteur à hydrogène jusqu'aux fibres de nanocarbone, en passant par les OGM...). --Zeugma fr (discuter) 26 octobre 2013 à 14:07 (CEST)

Réponse de Yelkrokoyade[modifier | modifier le code]

Cet article est basé un chapitre de Bertrand Gille (s. dir.), Histoire des techniques, Gallimard, coll. « La Pléiade », 1978 intitulé « Essai sur la connaissance technique ». Qui dit essai, dit « œuvre de réflexion portant sur un sujet précis et exposé de manière personnelle, voire subjective par l’auteur », ce que Bertrand Gille précise d'entrée :

« Il s'agit véritablement, pour terminer cet ouvrage d'un essai, avec toutes les insuffisances et tous les scrupules que ce terme comporte. Le sujet a été rarement abordé, obnubilé que l'on était par des idées reçues, admises sans discussions. Le problème, en fait, n'a donc jamais été posé »

— Bertrand Gille - Histoire des techniques p 1416

Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que des lecteurs venant de spécialités différentes ne partagent pas directement cette vision d'historien, n'y retrouvant pas « en:Technology readiness level ou bien encore le cycle de maturité du Gartner Group et son mode d'évaluation, ou bien les fameuses 4 cases de McKinsey ». Il conviendrait donc ici de compléter autant que possible plutôt que de substituer.

Concernant les points précisément évoqués plus haut :

  • Les titres de sections ne sont pas explicites, ni homogènes. Il y a un mélange entre des morceaux de phrases démonstratives, et des termes esseulés.
    • On peut toujours faire mieux. Que proposez-vous ?
  • Les quelques liens externes sont malheureusement faux. exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Connaissance_technique#cite_note-Halleux-11
    • Effectivement, le lien donné dans l'article est mort et l'émission n'est plus disponible à l'écoute. On en retrouve des traces ici et . A remplacer par Le savoir de la main : savants et artisans dans l'Europe pré-industrielle, Robert Halleux, Armand Colin, 2009
  • Connaissance technique#Connaissance technique et développement : un paragraphe qui est une citation ? aucune explication ? (et en plus, sans traduction)
    • Je ne suis pas l'auteur de ce paragraphe [1] qui est de Pautard (d · c · b). Il faudrait donc directement lui demander quel était son projet. Pour être franc, je ne trouve pas forcément ce texte, sous cette forme et à cet endroit du moins, d'une grande pertinence. Vous noterez tout de même que je ne l'ai pas supprimé, ceci me permettant au passage de répondre à une légère accusation d'appropriation de l'article [2] Émoticône sourire
  • Connaissance technique#Le champ d’application : "Le cadre de l’action technicienne" : donc on vient de définir un cadre. Mais je n'en vois pas les limites...
    • On précise ici les principaux domaines dans lesquels s'exercent l'action technicienne, regroupés autour de quatre grands thèmes. Je ne comprend pas vraiment cette notion de « limite »... La seule limite que je vois c'est bien l'imagination des techniciens dans les domaines considérés.
  • Connaissance technique#Une technique a-scientifique : "a-scientifique" est le terme défini et utilisé par B.G. Il n'est pas d'usage courant, ni reconnu comme "le terme de référence".
    • « Une technique a-scientifique » est le titre d'un paragraphe de l'Essai sur la connaissance technique évoqué plus haut[1]. Le terme est utilisé pour qualifier toutes les connaissances mises en œuvre en dehors d'une démarche purement scientifique, sans l'aide de la mathématisation et de la mesure. De nombreux exemples : la tricoteuse, le potier, le sabotier, les Arts du feux... Le terme « a-scientifique » permet de s'affranchir du lien de dépendance implicitement introduit avec « science appliquée », et de rendre compte du fait qu'il a existé, et qu'il existe encore, une activité technicienne qui s'en passe tout à fait. Le lien étroit entre science et technique s'avère historiquement récent, à tel point que la relation semble aller naturellement de soit pour le technicien contemporain, alors qu'elle n'est pas constitutive de l'action technicienne, celle-ci s'étant souvent développée indépendamment de toute démarche véritablement scientifique.
  • Connaissance technique#Les carnets d’ingénieurs : "ces quelques 150 carnets" ??? d'où vient ce nombre ?
    • Le savoir de la main : savants et artisans dans l'Europe pré-industrielle, Robert Halleux, Armand Colin, 2009. Cité ici et . Effectivement, le lien donné dans l'article est mort (l'émission n'est plus disponible à l'écoute)
  • Connaissance technique#Les traités : "Progressivement apparaissent de nouveaux ouvrages"... oui, mais quand ? dans l'antiquité ? pendant la révolution industrielle ?
    • Le paragraphe en question est un sous paragraphe de Connaissance technique#La description et le dessin qui commence par « à partir des œuvres du Moyen Âge » : il est donc question ici des traités qui apparaissent à partir de cette période, se multiplient avec les ingénieurs de la Renaissance[2] et se généralisent avec le capitalisme industriel au XVIe siècle.
  • Fichier:Evaluation vecteurs connaissance technique.jpg :
    • Dans cet article, le terme « recette » fait l'objet d'un paragraphe spécial : il revêt un sens précis et non péjoratif, à la différence du sens qu'il prend sous votre plume. C'est aussi un des enseignements de l'article.
    • Ce graphique n'utilise pas des critères « sortis du chapeau » puisque, si vous êtes observateur, les différents axes ne font que reprendre les titres de principaux paragraphes de l'article. Ce n'est qu'une illustration du texte, un résumé, sans introduction de notions supplémentaires. L'échelle correspond à l'importance relative du vecteur de connaissance considéré pour une discipline donnée (on pourrait mettre simplement un axe orienté à défaut d'une échelle). Le verrier d'Art comme le fondeur de cloche, l'informaticien comme le spécialiste de la résistance des structures, n'apprendront pas leur métier, ne le transmettrons pas, par les mêmes voies. C'est ce que montre l'analyse historique de Gille, et c'est la raison pour laquelle l'article utilise une trame historique. Enfin, parler d' « évaluation de la maturité technique », c'est introduire de fait une hiérarchie entre ces techniques et les savoir-faire associés, considérer qu'un programme informatique demande plus d'intelligence que de couler une cloche ou un canon et introduit par là même un point de vue scientiste mais aussi évolutionniste.

En résumé, cet article était sans doute trop ambitieux et le sujet ne convient-il pas pour un traitement encyclopédique qui demande à être essentiellement factuel. Je vous remercie pour votre lecture détaillée et néanmoins constructive, l'une des rares depuis 8 ans. Deux questions pour finir :

  1. Si vous deviez réécrire l'article, quelles seraient votre bibliographie idéale ?
  2. Quel serait, selon vous, le plan de l'article à retenir ?

Bien cordialement. --Yelkrokoyade (discuter) 27 octobre 2013 à 22:25 (CET)

« C'est la honte qui domine chez moi. Voilà le bilan que je tire des trois années de travail sur Mein Kampf. Le fait qu'un peuple comme le peuple allemand qui était considéré non sans raisons comme le peuple des poètes et des penseurs, soit tombé dans le piège de cet homme ne m'inspire finalement qu'un grand sentiment de honte. Je ne peux pas le formuler autrement. »

— Christian Hartmann (de) de l'Institut d'Histoire contemporaine de Munich[3]


  1. Histoire des techniques p 1423
  2. Bertrand Gille, Les Ingénieurs de la Renaissance, Thèse Histoire, Paris, 1960 ; Seuil, coll. « Points Sciences » 1978
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Oldenburg