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Blue Jeans

Single de Lana Del Rey
extrait de l'album Born to Die
Sortie
(Voir l'historique des sorties)
Enregistré 2012
Durée 3:30
Genre Pop, indie pop, hip-hop
Format Physique, vinyle, numérique
Auteur Lana Del Rey, Emile Haynie, Dan Heath
Producteur Emile Haynie
Label Polydor, Interscope

Singles de Lana Del Rey

Born to Die
(2011) Summertime Sadness
(2012)

Pistes de Born to Die

Off to the Races Video Games

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Blue Jeans est une chanson de l'auteure-compositrice-interprète américaine Lana Del Rey, issue de son premier album studio, Born to Die. Le titre est composé par Del Rey, Dan Heath ainsi qu'Emile Haynie et est produit par ce dernier. Il est commercialisé comme le troisième single du LP dans la plupart de l'Europe de même que dans certains pays outremers. La piste, mêlant divers styles musicaux, tels la pop, l'indie pop et le hip-hop, relate l'histoire d'une relation complexe engendrant de nombreux problèmes.

La presse reçoit la chanson de façon généralement positive, encensant son puissant refrain et ses sonorités hip-hop. Quant au public, celui-ci réserve un accueil plus froid au morceau, ce dernier obtenant un succès modéré en Israël et en France, en plus de se hisser au sein de certains hit-parades, notamment ceux de la Suisse et du Royaume-Uni.

Afin de promouvoir la pièce, trois vidéoclips sont produits, un mis sur pieds par Del Rey elle-même, un autre montrant la chanteuse interprétant une édition acoustique de la piste et un dernier réalisé par le cinéaste français Yoann Lemoine. Cette ultime version de la vidéo, tournée en noir et blanc, est saluée par la critique, récoltant deux nominations aux UK Music Video Awards. Toujours dans le but de soutenir la chanson, Del Rey interprète le titre dans de nombreux programmes télévisés, entre autres dans la variante britannique de The Voice, dans l'émission française Le Grand Journal ainsi que dans la série américaine Saturday Night Live.

Genèse et composition[modifier | modifier le code]

Une femme d'origine afro-américaine, Azealia Banks, tenant un microphone dans ses mains. Elle est vêtue d'une jeans bleu foncé de même que d'un soutien-gorge noir et porte un chapeau de la même couleur.
Le rappeuse américaine Azealia Banks figure sur l'un des remixes du morceau.

La chanson est d'abord publiée sur un maxi intitulé Blue Jeans / Video Games sur lequel figure les deux titres énumérés[1]. Par la suite, elle est se voit rééditée dans un nouvel EP portant le nom de l'interprète, Lana Del Rey. Celui-ci fait une brève apparence dans le Billboard 200 en janvier 2012 après s'être écoulé à 14 000 exemplaires[2]. Ultérieurement, la piste, qui est comprise dans l'album Born to Die, fait office de face B au single premier single du LP[3]. Le morceau se voit finalement exploité comme le troisième extrait du disque[4]. Sa pochette, révélée le 13 mars 2012, précède sa sortie, qui se déroule le 8 avril de la même année[5].

À la suite de la sortie officielle de la chanson, un maxi contenant plusieurs remixes de Blue Jeans est mis en vente sur l'iTunes Store[6]. Parmi eux, on retrouve une édition, divulguée au courant de 2011, mise sur pieds par Penguin Prison[7]. Se trouve également sur l'EP une version mettant en scène le rappeuse américaine Azealia Banks[8],[6]. Mark Foster, vocaliste de la formation Foster the People, est à l'origine de cette collaboration, intitulant le projet Sim & Belle[9]. Durant le processus de création du remixe, Del Rey et Banks font également appel à Ryan Tedder du groupe OneRepublic, celui-ci ayant déjà travaillé sur des titres tels que Bleeding Love de Leona Lewis et Halo de Beyoncé[10]. Au cours de la 52e cérémonie des Grammy Awards, Tedder, dans le cadre d'une interview pour le périodique Billboard, déclare qu'il a dû « annuler plusieurs sessions d'enregistrement et d'écriture pour [se] concentrer sur des projets qui [l]'attirent et qu'[il] considère comme motivants, dont ce remixe. Azealia Banks [l]'effraie. Lana Del Rey [l]'effraie un peu. Mais pas d'une façon négative »[10],[11]. Au niveau musical, cette dernière version remixée du morceau omet les nuances sombres et mélodramatiques initialement au centre du titre afin de laisser place à une touche plus électronique. Elle incorpore aussi des rythmes house dans lesquels Banks psalmodie sur « la vie de gangster »[12].

Blue Jeans est composée par Lana Del Rey, Dan Heath ainsi qu'Emile Haynie, et est produite par ce dernier[13]. La chanson est enregistrée dans le chalet personnel de Heath, situé à Santa Monica. Là-bas, Del Rey et Dan composent la mélodie de la piste, mettant sur pieds une progression d'accords qui plus tard devient le refrain du titre[14]. Celui-ci comprend des instruments à cordes lo-fi recouvant la voix de Del Rey lorsqu'elle fredonne « Je t'aimerai jusqu'à la fin des temps »[Note 1],[15]. La piste, bénéficiant d'un rythme minimaliste, rappelle les pièces du producteur américain Timbaland[16]. Au niveau des paroles, le morceau relate l'histoire d'une relation complexe qui engendre de nombreux problèmes[17],[18]. D'une part, plusieurs de ses lignes sont inspirées par un mouvement hip-hop. Ces nuances peuvent notamment être perçues dans les couplets « Tu es aussi frais que la mort et malade que le cancer / Je t'aime plus que ces garces d'avant » et « J'ai grandi dans le hip hop »[Note 2],[16]. D'une autre part, une forte influence de pop baroque est perceptible au sein du morceau, entre autres à travers l'utilisation de la guitare sèche et la ligne « L'amour est dur et l'amour blesse / Mais je me souviens encore de ce jour de décembre où nous nous sommes rencontrés »[Note 3],[15]. En ce qui concerne l'instrumentation du morceau, celle-ci est bâtie à partir de batteries, de guitares ainsi que de claviers. Selon la fiche musicale publiée par Universal Music Publishing Group sur Musicnotes Inc, le titre possède un métronome de 60 battements par minutes et est composé dans la clef de Fa mineur[13].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Une femme d'origine afro-américaine, Azealia Banks, tenant un microphone dans ses mains. Elle est vêtue d'une jeans bleu foncé de même que d'un soutien-gorge noir et porte un chapeau de la même couleur.
Blue Jeans entraîne plusieurs comparaisons avec les pièces de l'auteure-compositrice-interprète britannique Adele.

Blue Jeans est généralement bien accueillie par la presse. Robert Copsey, rédacteur à la publication Digital Spy, affirme que le titre est « empli d'une grandeur américaine vintage ainsi que d'un ton menaçant livré par Del Rey, qui, elle, exprime les sentiments qu'elle voue à son amoureux James Dean-esque »[15]. Quant à elle, la journaliste à la chaîne télévisée musicale MTV Nicole James compare le morceau à la noyade de Rose dans le film Titanic, se questionnant sur la positivité que renferme les pièces de Del Rey : « Comment Lana explique-t-elle les contes de fées aux enfants qu'elle garde ? Et alors le prince charmant embrassa La Belle au bois dormant et ils vécurent heureux pour toujours... jusqu'à ce que celui-ci devienne paresseux, arrête de se laver régulièrement puis se mute en un obsédé maladif à World of Warcraft »[19]. De son côté, Gazelle Emani, écrivant pour le Huffington Post, encense la formule nostalgique et réaliste combinée aux paroles artistiques et profondes qu'adopte Del Rey dans sa musique.[20]. D'autre part, dans une critique publiée sur le site web So So Gay, la piste se voit vanter de « contenir des lignes qui pourraient tout juste avoir été extraites d'un succès rap ». Ces paroles concentrées vers une style plus hip-hop sont saluées pour le fructueux mariage qu'elles effectuent avec la tragique promesse du refrain (« Je t'aimerai jusqu'à la fin des temps / J'attendrais un million d'années »). Les responsables du billet compare l'œuvre aux populaires succès des années 90 d'Aaliyah ainsi qu'aux pièces de The Weeknd[16].

Sur une note tout aussi positive, Sal Cinquemani, chroniqueur au magazine Slant, note que Del Rey met à profit « son impressionnante gamme de tournures vocales, celle-ci comparant son amoureux délinquant à la fois au cancer et à son pull préféré dans ce qui semble être un souffle d'évanouissement »[21]. Quant à lui, Alex Denney, journaliste au périodique NME, déclare que « la fraîche piste rappelle musicalement les morceaux de Chris Isaak et visuellement le reflet de l'océan sur les cuisses nues d'Helena Christensen »[22]. Nommant Blue Jeans comme une des meilleures pièces de l'album, la publication Sputnikmusic remarque ses références à l'œuvre de Quentin Tarantino tandis que Philip Cosores de la revue spécialisée Beats per Minute affirme qu'elle est un « spaghetti gangsta western »[23]. Ce dernier ajoute que la chanson marque une tournure originale et « possède un air unique, voire inspiré »[24]. Établissant un bref résumé de la piste, le magazine musical DOA indique que « les paroles de Blue Jeans sont portées par un rythme délibérément entraînant. [...] Les sonorités s'accélèrent et Del Rey se lance dans de nouvelles lignes [...] jusqu'à ce que le tout se dissipe dans un refrain dans lequel l'interprète proclame qu'elle aimera son copain jusqu'à les fins des temps »[25]. Dans un article publié sur le site web No Ripcord, il est souligné que Del Rey semble être plus à l'aise lorsqu'il lui est offert d'utiliser ses aptitudes d'auteure-compositrice avérée, comme c'est le cas dans Blue Jeans[26]. Outre cela, John Murphyl, éditorialiste à la revue Music OMH, bien que déplorant les fortes similarités entre la pièce et le travail d'Adele, certifie que le titre est « douloureusement splendide, s'amalgamant à la plus triste des chansons d'amour jamais écrites »[27]. Sur un ton plus négatif, Lindsay Zoladz, opérant pour la publication Pitchfork Media, regrette la pente hyper-sexualisée qu'a prise l'album Born to Die et son single Blue Jeans, attestant : « Vous auriez beaucoup de difficulté à trouver une chanson dans laquelle Del Rey explore ses émotions ou tout simplement aborde quelque chose de plus complexe qu'une langue léchant sensuellement un cornet de crème glacée — dans laquelle elle ne se transforme pas en un objet de désir masculin ». Zoladz, consternée, certifie que le morceau résume approximativement 65% du contenu lyrique du LP[28].

Performance dans les hit-parades[modifier | modifier le code]

Au sein du continent européen, Blue Jeans obtient un léger succès. En France, la chanson se hisse à la 16e position du hit-parade national à la conclusion de 2011 à la suite de la sortie du maxi Video Games, tandis qu'en Suisse elle atteint le 39e rang du Schweizer Hitparade au courant du mois de février, en 2012[29],[30]. Sur le territoire belge, le morceau fait une courte apparition dans le Ultratop, au 106e échelon en Flandres et au 104e en Wallonie[31],[32]. Il effectue un parcours similaire en Croatie, où il se classe brièvement à la 51e place du palmarès[33]. Au Royaume-Uni, le titre touche la 32e position du UK Singles Chart après y avoir oscillé pendant une dizaine de semaines[34].

Outre-mer, Blue Jeans parvient à s'imposer timidement, notamment en Amérique, en Asie ainsi qu'en Océanie. Aux États-Unis, la pièce pénètre dans les hit-parades réservés à la musique rock et alternative, respectivement à la 41e et à la 24e place[35],[36]. Similairement, au Brésil, la chanson réussit à entrer dans différents palmarès : elle touche la 60e position du classement pop et la 94e du hit-parade radiophonique[37],[38]. Sur le continent asiatique, le titre atteint le 10e rang du Media Forest, en Israël, alors qu'en Océanie, il touche la 13e position du palmarès hitseekers australien, classement réservé aux artistes n'ayant obtenu encore aucun succès significatif en Australie[39],[40].

Vidéoclip[modifier | modifier le code]

Développement[modifier | modifier le code]

Le vidéoclip de Blue Jeans est réalisé par l'artiste français Yoann Lemoine, ayant précédemment collaboré avec la chanteuse sur la vidéo de Born to Die[41]. Le , Del Rel tweete un message spécifiant que la sortie de la vidéo approche, accompagné de la couverture du single, issue du clip[41]. Celle-ci montre l'interprète étendue sur le sol et vêtue d'un justaucorps blanc. Son cou est saisi par une main sur laquelle est inscrite le mot « Fuck »[5]. Le jour suivant, Del Rey dévoile deux nouvelles images de la vidéo. La première dépeint la chanteuse debout portant un maillot de bain une pièce alors que Bradley Soileau, mannequin également présent dans le clip de Born to Die, caresse son corps tout en embrassant sa nuque. Dans le second cliché, Del Rey fume une cigarette en fixant Soileau[42]. Au cours d'une interview accordée au magazine américain Billboard, celui-ci décrit le tournage du clip, affirmant :

« J'ai été sélectionné parce que le photographe Armen Djerrahian, qui m'avait déjà rencontré lors d'une séance pour le Wild Magazine, connaissait le réalisateur de la vidéo, Yoann Lemoine. […] Lana a été une collègue brillante, tout comme le reste de l'équipe, d'ailleurs. […] Dans la vidéo, je n'étais qu'un objet — seule mon allure avait de l'importance. Cela ne me fâche pas ; ça ne fait qu'exprimer la superficialité de cette industrie »[43]

Trois jours après le dévoilement des images, une ébauche du vidéoclip apparaît sur le web. Cette version pirate inachevée ayant fuité sur la plateforme Twitvid est rapidement retirée suite à une réclamation de droits d'auteurs émise par Universal Music[44],[45]. La version officielle est révélée le jour suivant, le , sur Vevo[46].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le vidéoclip monochromatique est une préquelle à la vidéo de Born to Die. Il s'entame avec un plan montrant le visage de Del Rey flottant sur l'eau tandis qu'une pièce de violon est jouée. La chanson s'entame ensuite tandis qu'une homme tatoué, interprété par le mannequin Bradley Soileau, apparaît fumant une cigarette face à une piscine retro située dans une maison hollywoodienne des années 1960. Celui-ci retire ses vêtements et se dirige sur le corps de Del Rey, la caressant et insérant ses doigts dans la bouche de cette dernière. Par après, il plonge dans la piscine, et est rapidement rejoint par la chanteuse, vêtue d'un maillot de bain une pièce blanc. Elle s'enfonce sous l'eau, et, soudainement, quatre alligators émergent et entourent la nageuse. Celle-ci revient conséquemment à la surface, puis embrasse Soileau, qui se trouve en fait à être un des reptiles. Del Rey poursuit ses caresses jusqu'à ce qu'elle devienne inconsciente. Subséquemment, l'homme saisit la chanteuse, inanimée, dans ses bras, avant de s'emparer de son cou et de la noyer, l'amenant aux profondeurs de la piscine avec lui. Le clip se termine avec une séquence montrant Del Rey et Soileau immobiles, toujours sous l'eau[47].

Réception[modifier | modifier le code]

La presse reçoit le vidéoclip de façon partagée, certains saluant sa simplicité, d'autres la citant comme étant une lacune. Alsin Taylor, rédacteur au Daily Mail, louange « l'ambiance rêveuse du clip », encensant sa cinématographie et sa touche dramatique. De plus, il compare l'allure de Del Rey à celle d' « une pin-up de l'ancien temps »[48]. Plus mitigé, Gill Kaufman de la chaîne américaine MTV considère la vidéo comme étant « classique » tandis que Jason Lipshutz, journaliste pour le périodique musicale Billboard, affirme qu'elle offre une fine interprétation visuelle du morceau, la décrivant de « frappante et cinématographique »[49],[50]. Similairement, Daniella Graham, rédactrice à l'édition britannique du journal Metro, décrit le clip comme étant « glamour vintage », à l'instar d'Ethan Sacks, écrivant pour le New York Daily News, qui affirme que sa puissance réside en son atmosphère rétro[51]. Sur une note positive, Amanda Dobbins, opérant pour le blog Vulture, éloge les décors du clip, déclarant : « Le tout est très chic, mais c'est triste ! »[52]. X. Alexander, rédacteur au site web Idolator, souligne également le chagrin dont fait part Del Rey au cours du court-métrage. D'autre part, il complimente « la cinématographie de la vidéo, qui permet même à une magnifique piscine lors d'une journée ensoleillée de paraître sinistre »[53]. Dans un billet singulièrement critique, Jeff Daily travaillant pour la revue Spacelab estime que le clip est mal ficelé, voire ennuyeux, tout comme la chanson en elle-même.[54] D'autre part, le vidéoclip est bien accueilli par le public. Son impact, évalué par Yahoo! Philippines, est particulièrement conséquent sur les médias sociaux. Le périodique rapporte qu'après sa sortie, il est devenu le dixième sujet le plus abordé sur le site de microbloage Twitter, derrière des thèmes tels que Tokyo Drift et Sweeney Todd[55].

Autres versions[modifier | modifier le code]

Une version alternative de la vidéo est mise en ligne sur le compte YouTube de Del Rey avant la publication du clip officiel, le . Tout comme dans le clip de son premier single, Video Games, le court-métrage montre des vielles scènes de tout genre ainsi que des plans de la chanteuse filmé avec une webcam[56],[57]. Cette édition de la vidéo inclut aussi des séquences d'un projet réalisé par le photographe australien Nirrimi Joy Firebraca intitulé « Cœur tendre ». Les différentes images du clip sont sous forme Super 8 ou VHS[58]. La presse reste indifférente face à la vidéo, la comparant aux œuvres précédentes de Del Rey, tandis que le public lui offre un accueil plus chaleureux, celle-ci comptant plus de 10 millions de visionnements en date de mars 2012[52],[59].

Une seconde version alternative de la vidéo, intitulée Blue Jeans (Live at the Premises), est dévoilée sur la chaîne YouTube de Del Rey [60]. Celle-ci montre la chanteuse face à un microphone et accompagnée d'un guitariste interprétant une version acoustique du titre[61]. Le clip est généralement bien accueilli par la presse. Malika Rao, rédactrice au Huffington Post, affirme que « la voix de Del Rey y est étonnement profonde, celle-ci s'inspirant de Nancy Sinatra et du gloomy jazz »[62]. Quant à lui, Alex Yound, journaliste au site web Consequence of Sound, salue la vidéo, attestant qu'elle confère une crédibilité supplémentaire à Del Rey[61].

Interprétations scéniques[modifier | modifier le code]

Le , Lana Del Rey interprète Blue Jeans pour la première fois dans l'émission comique Saturday Night Live, diffusée sur la chaîne américaine NBC[63]. Sa performance reçoit de nombreuses critiques, celles-ci déplorant sa nervosité et les habiletés de sa voix[64],[65]. Les mécontentements vont même jusqu'à inclure le chef d'antenne de NBC, Brian Williams. Celui-ci décrit la performance comme étant « l'une des pires jamais présentée sur SNL »[66]. L'acteur Daniel Radcliffe, ayant animé le programme la soirée où Del Rey était présente, prend rapidement la défense de celle-ci, affirmant que les critiques à son égard concernent plus « son passé et sa famille » que ses capacités vocales en elles-mêmes[67]. Le 30 du même mois, une autre interprétation est donnée, cette fois en France, dans le programme Le Grand Journal[68]. Ultérieurement, le 13 avril, la chanteuse interprète Blue Jeans dans le talk show italien Le invasioni barbariche[69]. Plus tard, le 28 avril, elle joue le titre dans le cadre d'un épisode de la compétition The Voice UK, enregistrant le tout un jour avant la diffusion officielle, sur BBC[70]. Toujours au Royaume-Uni, Del Rey interprète le morceau au festival London Lovebox le 16 juin et quelques jours plus tard à l'événement Hackney Weekend, créé par la station de radio BBC 1[71]. À cette dernière occasion, la chanteuse offre des adaptations de sept pistes différentes, dont Blue Jeans[72]. De plus, le titre faisant officiellement partie des programmations du Born to Die Tour et du Paradise Tour, il est interprété un peu partout en Amérique du Nord, en Europe ainsi qu'en Océanie au cours des années 2011, 2012 et 2013[73],[74].

Crédits[modifier | modifier le code]

Les crédits sont issus du livret de notes de l'album Born to Die[75].

Formats et éditions[modifier | modifier le code]

  1. Blue Jeans – 3:30
  2. Blue Jeans (Club Clique Nothing Is Real Remix ) – 4:11
  3. Blue Jeans (Smims & Belle Remix — avec Azealia Banks) – 3:01
  4. Blue Jeans (Gesaffelstein Remix) – 4:35
  5. Blue Jeans (Odd Future's The Internet Remix) – 4:00
  6. Blue Jeans (Kris Menace Remix) – 6:41
  7. Blue Jeans (Penguin Prison Remix) – 5:36
  8. Blue Jeans (RAC Remix) – 3:38
  9. Blue Jeans (Blood Orange Remix) – 3:31
  1. Blue Jeans – 3:30
  2. Carmen – 4:08
  1. Blue Jeans (Smims & Belle Remix — avec Azealia Banks) – 3:01
  2. Blue Jeans (Smims Gesaffelstein Remix) – 4:35
  3. Blue Jeans (RAC Mix) – 3:38
  4. Blue Jeans (Club Clique Nothing Is Real Remix ) – 4:11
  5. Blue Jeans (Kris Menace Remix) – 6:41
  6. Blue Jeans (Penguin Prison Remix) – 5:36

Classements[modifier | modifier le code]

Classement par pays
Pays Position
Drapeau de l'Australie Australie (hitseekers)[40] 13e
Drapeau de la Belgique Belgique (Fr)[32] 104e
Drapeau de la Belgique Belgique (Nl)[31] 106e
Drapeau du Brésil Brésil (pop)[37] 60e
Drapeau du Brésil Brésil (radio)[38] 94e
Drapeau de la Croatie Croatie[33] 51e
Drapeau des États-Unis États-Unis (rock)[35] 41e
Drapeau des États-Unis États-Unis (alternatif)[36] 24e
Drapeau de la France France[29] 16e
Drapeau d’Israël Israël[39] 10e
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni[34] 32e
Drapeau de la Suisse Suisse[30] 39e

Historique des sorties[modifier | modifier le code]

Pays Date Format
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni[77] Vinyle
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni[79] Radio
Drapeau de l'Australie Australie[78] Numérique
Drapeau de la Belgique Belgique[80]
Drapeau du Brésil Brésil[81]
Drapeau du Canada Canada[82]
Drapeau des États-Unis États-Unis[83]
Drapeau de l'Espagne Espagne[84]
Drapeau de la Finlande Finlande [85]
Drapeau de la France France[86]
Drapeau de la Grèce Grèce[87]
Drapeau du Japon Japon [88]
Drapeau du Luxembourg Luxembourg [89]
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande[90]
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas[91]
Drapeau du Portugal Portugal [92]
Drapeau de la Suède Suède[93]
Drapeau des États-Unis États-Unis[94] Radio
Drapeau de la France France[76] Physique
Drapeau des États-Unis États-Unis[Note 4],[95] Numérique

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Ces paroles sont originellement composées en anglais, étant initialement rédigées ainsi : « I will love you 'til the end of time ».
  2. ↑ Ces paroles sont originellement composées en anglais, étant initialement rédigées ainsi : « You so fresh to death and sick as cancer / Love you more than those bitches before » et « I grew up on hip hop ».
  3. ↑ Ces paroles sont originellement composées en anglais, étant initialement rédigées ainsi : « Love is mean and love hurts / But I still remember that day we met in december ».
  4. ↑ Cette seconde sortie numérique aux États-Unis fait allusion à un maxi contenant sept remixes de Blue Jeans réalisés par le DJ britannique-iranien Omid 16B.

Références[modifier | modifier le code]

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  3. ↑ (en) Robbie Daw, « Lana Del Rey Shines Among The Footage In Her Video For B-Side “Blue Jeans” », Idolator, Buzz Media,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ (pt) « Próximo single de Lana Del Rey será 'Blue Jeans' », MTV Brasil, Viacom,‎ (lire en ligne, consulté le )
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