Aller au contenu

Myriam Mechita

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 octobre 2021 à 20:50 et modifiée en dernier par Lomita (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Myriam Mechita
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (50 ans)
Strasbourg
Nationalité
Activités
Formation
Site web

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Myriam Mechita, née le à Strasbourg, est une artiste plasticienne (peintre, dessinatrice, céramiste, lithographe) française qui vit et travaille à Berlin et Paris. Elle enseigne l’art plastique à l’École supérieure d'arts et médias de Caen - Cherbourg

Biographie

Née en 1974 de l'union d'un père émigré d'Algérie et d'une mère française, Myriam Mechita situe son origine dans « une famille pauvre » et restitue un rapide éveil à l'histoire de l'art et un intérêt particulier pour les femmes peintres, très tôt stimulés par la fréquentation de la bibliothèque scolaire[1]. Après l'obtention du DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) aux l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, elle est diplômée en 2000 du CFPI (Centre de formation des plasticiens intervenants). En 2003, elle obtient l'agrégation d’arts plastiques à l’université Marc-Bloch de Strasbourg où lui est offert de s'intéresser également à l'ethnologie[1].

En 2006, elle effectue une résidence d'artiste au Québec[2], plusieurs autres se situant ensuite à la Manufacture de Sèvres entre 2006 et 2011, à New York en 2011[1], à Lisbonne en 2015, à Adélaïde (Australie) en 2017[3].

Elle est professeur de pratiques artistiques à l'école supérieure d'arts et médias de Caen - Cherbourg[4].

En 2008, elle expose au musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg[5].

Expositions

Expositions personnelles

  • juillet-octobre 2021 : L'or perlé de tes doigts m'a fait creuser jusqu'au bleu , artothèque de Caen [6]
  •  : Le feu se répand à nouveau, ou mouiller ses yeux de courage, artothèque de Miramas[7].
  • Février- : Je cherche des diamants dans la boue, Transpalette, Bourges[8],[9],[10],[1],[11],[12].
  • Mai- : La magie de ton ombre, Centre d'art de la ville de Dudelange[13].
  •  : Darkness with blue sky, Greenlease Gallery, Rockhurst University (en), Kansas City (Missouri)[14].
  • 2017 : Mama Gallery, Los Angeles[15].
  • 2017 : Myriam Mechita - Roses don't have hearts, but my eyes will find, Gag Gallery, exposition dans le cadre de Fran Fest avec le soutien de l'Ambassade de France en Australie, Adélaïde (Australie)[16].
  • Janvier- :Myriam Mechita - Her story, Maison des arts - Centre d'art contemporain de Malakoff.
  • Janvier- : Les pleureuses invisibles, ou tenir la route entre ses mains, École supérieure d'art et design Le Havre-Rouen / Galerie 65, Le Havre, exposition dans le cadre de Art Sequana[17],[18].
  • 2013 : La chambre 14, performance dans le cadre du Musée de l'invisible, Palais de Tokyo, Paris.
  • Septembre- : Myriam Mechita - The blood and flesh of life, Urdla, Villeurbanne[19],[20].
  • Mars- : Je suis le phoenix ou l'amour en collier, Galerie Eva Hober, Paris[21].
  • 2013 : Les naufrages invisibles, Fondation Jean-Marc et Claudine Salomon, Annecy.
  • Mars- : La fourmi, le vison et le buffle, ou voir les morceaux manquants, Nosbaum et Reding, Luxembourg[22].
  • -  : My name is nobody, Cité de la céramique - Sèvres et Limoges, Sèvres[23],[24].
  • 2011 : L'infini en plus, Galerie de Sèvres, Paris[25] ; Galery Fons Welters, Amsterdam ; Playstation, Bloomberg Space, Londres.
  • - : Lettre à l’inconnu, Le Parvis, Tarbes[26],[27].
  • 2010 : Galerie La Manufacture de Sèvres, Paris ; Bloomberg Space, Londres.
  • mai- : Dream time : art contemporain et transhistoire, Les Abattoirs, Toulouse[28].
  • 2009 : Les semblants à découverts ou I’m an animal without fear, Micro-onde, Centre d’art de Vélizy.
  • 2008 : Fonds régional d'art contemporain de Basse-Normandie ; Galerie Nosbaum et Reding, Luxembourg ; Gag Gallery, Adélaïde (Australie).
  • janvier- : Myriam Mechita rencontre Marie Gautheron, La Galerie, Noisy-le-Sec[29].
  • 2006 : La Galerie, Centre d´art contemporain, Noisy-le-Sec ; centre d’art du Lac-Saint-Jean, Québec ; Formica blues 2 et le soulagement des fils, exposition avec Richard Fauguet, galerie de l'école régionale des beaux-arts de Rouen ; Désirer la flamme avant le brasier, galerie Eric Dupont, Paris.
  • 2005 :La mesure du sens ou l'exécution calibrée, Nosbaum & Reding, Luxembourg ; La suprématie du savoir ou l'œuvre révélée, Open Space, Art Cologne, Cologne.
  • juillet- : Les décisions définitives ou la suprématie du savoir, Centre d’art contemporain de Saint-Cyprien[30].
  • 2005 : La superforme ou le retour de la langue, Galerie Éric Dupont, Paris ; Festival Plein les sens, hommage à John Cage, Mulhouse.
  • 2005 : L'œuvre levée ou la mesure du temps, Musée Baron-Martin, Gray[31].
  • Janvier- : Centre d'arts plastiques de Saint-Fons.

Expositions de groupe

L'artiste a participé à de nombreuses expositions de groupe de 2003 à 2020.

Réception critique

« L'étrangeté et la fragilité de la vie sont pour Myriam Mechita sources de réflexion. La création lui permet d'interroger le temps qui passe. La vie, la mort, la souffrance, le plaisir sont des notions ambivalentes qui se heurtent dans ses œuvres, tour à tour sophistiquées et radicales, dans la tradition des vanités. »

— Paul Ardenne[32]

« Sensualité et violence, séduction et répulsion, comédie et drame sont tour à tour les vecteurs d'une œuvre très personnelle qui se présente volontiers sous la forme d'installations aux allures de petites saynètes improbables, issues d'un imaginaire fantasmé, tout à la fois curieux et merveilleux. Si celles-ci mêlent l'humain et l'animal, ce n'est jamais de manière littérale et toujours de façon tronquée. Myriam Mechita cultive le non-dit, le supposé, la syncope. Elle fait volontiers usage de matériaux souvent clinquants tels perles, paillettes, broderies et autres éléments de parure qui participent à perturber le regard et à brouiller les pistes entre apparence et profondeur. Quelque chose d'une mélancolie exubérante associée à l'idée d'un théâtre de la cruauté faisant la part belle à la décapitation, à l'amputation et au meurtre — façon iconographie symboliste de Saint Jean Baptiste — prévaut chez elle contre toute autre considération. »

— Philippe Piguet[33]

« Myriam Mechita déroule le fil d'une narration convulsive où les fulgurances de la beauté côtoient la noirceur absolue de l'âme. »

— Julie Crenn[34]

« Par les dessins, les céramiques, les œuvres en bronze ou en verre, Myriam Mechita donne corps à ces violences. Les œuvres convoquent une palette d'émotions extrêmes, intensité, beauté, peur, colère, magie, merveilleux, amour, mort, bestialité, douceur, explosion, jouissance et solitude. »

— Connaissance des arts[35]

« Julie Crenn, pour évoquer le travail de Myriam Mechita, emploie le terme de tellurique, superbe adjectif, notamment parce que le temps de la Terre n'est pas celui des hommes. On retrouve ce temps d'un dépassement, ce temps dont on ne peut sentir que les traces dans les matériaux utilisés par Myriam Mechita, fruits de la Terre et de ses énergies - terre des céramiques, mine de graphite, bronze, verre. Le tellurisme, aussi, c'est la spiritualité profonde, mais immanente, qui affleure dans son travail. Tout cela sonne comme un hommage presque rituel au monde, pas un double du monde, le monde lui-même, qui se joue dans l'économie entre l'artiste et ses matériaux, et se joint d'un versant plus mystique, portant sur la vue. »

— Clément Thibault[11]

Collections

Collections publiques

États-Unis

France

Luxembourg

  • Collection de la ville de Dudelange, The witch of love, peinture, 2016[42].

Collections privées

Hôtel d'Agar, Cavaillon

Contributions bibliophiliques

  • Virginia Woolf (traduction et préface de Jacques Aubert), Enfin, lithographies originales de Myriam Mechita, Urdla, Villeurbanne, 2013[19]
  • Marc Molk, Les gâteaux jetés, livre d'artiste en coffret avec œuvres originales de Myriam Mechita, exemplaire unique, A/Over Édition, 2016[44].

Références

  1. ↑ a b c et d Samantha Deman, « Myriam Mechita, l'intranquille », Arts Hebdo Médias, 8 mars 2019.
  2. ↑ FRAC Alsace, Sélestat, « Myriam Mechita : j'ai rêvé cet endroit sans en connaître son nom et quand je me suis réveillée, j'étais en feu », Résidences croisées Alsace-Québec, n°11, 2007.
  3. ↑ a b et c « Myriam Mechita », Aeroplastics, 2019
  4. ↑ E.S.A.M. Caen/Cherbourg, Myriam Mechita.
  5. ↑ « Myriam Mechita », dans Les collections du Musée d'art moderne et contemporain de la ville de Strasbourg, , 326 p. (lire en ligne), p. 315.
  6. ↑ arto, « Myriam Mechital'or perlé de tes doigts m'a fait creuser jusqu'au bleu 3 juillet > 9 octobre 2021 – L'artothèque, espaces d'art contemporain » (consulté le )
  7. ↑ « Miramas : Myriam Mechita à l'artothèque », Maritima Médias, 27 septembre 2019.
  8. ↑ Julie Crenn, commissaire d'exposition, Myriam Mechita - Je cherche des diamants dans la boue, Transpalette, 2019.
  9. ↑ Charles Launay, « La prolifique Myriam Mechita au Transpalette de Bourges », France-TV Info, 14 février 2019.
  10. ↑ Maïlys Celeux-Lanval, « Myriam Mechita, contorsionniste sous tension », Beaux Arts magazine, 6 mars 2019.
  11. ↑ a et b Clément Thibault, « Myriam Mechita - L'œil, la vision, le regard », Jeunes critiques d'art, 26 mars 2019.
  12. ↑ Sabrina Silamo, « Myriam Mechita face à la violence du monde », Le Quotidien de l'art, 24 février 2019.
  13. ↑ Centre d'art de la ville de Dudelande, La magie de ton ombre, présentation de l'exposition, 2018
  14. ↑ Annie Raab, « At Greenlease Gallery, Myriam Mechita's "Darkness with blue sky" addresses ecstasy, miracles and beheadings », The Pitch, 8 mars 2018
  15. ↑ Galerie Eva Hober, Myriam Mechita.
  16. ↑ Gag Gallery, Myriam Mechita - Roses don't have hearts, but my eyes will find, présentation de l'exposition, 2017
  17. ↑ École supérieure d'art et design Le Havre-Rouen, Art Sequana, dossier de presse, 2015
  18. ↑ « L'École d'art du Havre accueille une expo de Myriam Mechita », Paris-Normandie, 14 janvier 2015
  19. ↑ a et b Urdla, The blood and flesh of life - Myriam Mechita, 2013.
  20. ↑ Fabien Giacomelli, « Myriam Mechita - Troublants désirs sous le signe de Virginia Woolf », Le Progrès, 17 septembre 2013
  21. ↑ Vanessa Desclaux, « Myriam Mechita : je suis le phoenix ou l'amour en collier », Slash Paris, 23 mars 2013
  22. ↑ Nosbaum et Reding, La fourmi, le vison et le buffle ou voir les morceaux manquants, présentation de l'exposition, 2012
  23. ↑ a et b Cité de la céramique - Sèvres et Limoges, Myriam Mechita
  24. ↑ Marika Prévoto, Myriam Mechita, extrait de dossier de presse, Sèvres - Cité de la céramique, 2011
  25. ↑ « Myriam Mechita - L'infini en plus », Design Boom, 2010
  26. ↑ Évelyne Toussaint, professeur d'histoire de l'art et d'esthétique, Myriam Mechiba : une mélancolie exubérante, Université de Pau et des pays de l'Adour, mai 2011
  27. ↑ Caroline Hattiger, « Myriam Mechita - Le désir ou mourir dans les bras de la foudre », Art Absolument, 2010
  28. ↑ Ouvrage collectif, Dream time : art contemporain et transhistoire, éditions FRAC Occitanie, 2011.
  29. ↑ « La Galerie : Myriam Mechita et Marie Gautheron », Paris Art, janvier 2007.
  30. ↑ Sandra Cattini et Sébastien Planas, Myriam Mechita - Les décisions définitives ou la suprématie du savoir, éditions des Collections de Saint-Cyprien, 2005.
  31. ↑ Sylvie Zavatta, Myriam Mechita - L'œuvre levée ou la mesure du temps, éditions FRAC Franche-Comté, 2005.
  32. ↑ Paul Ardenne, Macropoétique, dossier de presse, musée d'art contemporain de Lyon, 2014.
  33. ↑ Philippe Piguet, « Myriam Mechita - Désir de foudre », L'Œil, février 2013.
  34. ↑ Marie de La Fresnaye, « Rencontre avec Julie Crenn, commissaire associée au Transpalette, critique d'art et auteure », Fear of missing out, février 2019
  35. ↑ « Myriam Mechita - Je cherche des diamants dans la boue », Connaissance des arts, février 2019.
  36. ↑ Museum od Arts and Design, Myriam Mechita dans les collections
  37. ↑ Ouvrage collectif, Catalogue de la collection du FRAC Normandie-Caen, éditions Dilecta, Paris, 2018
  38. ↑ Vent des forêts, Myriam Mechita dans les collections
  39. ↑ Vent des Forêts, Huit nouvelles œuvres en cours de réalisation à Vent des Forêts, communiqué de presse, 2019
  40. ↑ Carole Boulbès, « Myriam Mechita - Les territoires rêvés ou le solstice nouveau », Arts visuels Seine-Saint-Denis, 2013
  41. ↑ Frédéric Baylot, « Collection François Desnoyer - Saint-Cyprien », Passejada Catalana, 17 mars 2015
  42. ↑ Collection de la ville de Dudelange, Myriam Mechita
  43. ↑ Château du Rivau, Myriam Mechita dans les collections.
  44. ↑ Marc Molk, Lancement du coffret "Les gâteaux jetés", novembre 2016

Annexes

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().

Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.

Bibliographie

  • Myriam Mechita, « Entretien avec Méthyl Phénisdare », Aventures Magazine, (lire en ligne).
  • Thierry Raspail, Paul Ardenne et Barbara Polla, Monopoétique, Musée d'art contemporain de Lyon / Somogy Éditions d'art, 2014.
  • Marta Gnyp, Myriam Mechita, Alice Motard et Jean-Roch Bouiller (préface de David Cameo), L'Infini en plus, ou my name is nobody, éditions de la Manufacture nationale de Sèvres, 2011 (texte d'Alice Motard en ligne).
  • Michel Boccara, Jean Clottes, Yannick Le Guillou, Yves Linès, Jean-Luc Parant, Frédéric Pertusa, Pascal Pique et Nathalie Thibat, Dream time - Art contemporain et transhistoire, éditions FRAC Occitanie, 2011.
  • Myriam Mechita : catalogue de l'exposition à La Galerie, Centre d’art contemporain, Noisy-le-Sec, 2006/2007.
  • Myriam Mechita : édition Résidences croisées Alsace – France. Frac Alsace 2007.
  • Christelle Kreder, Myriam Mechita, Langage Plus / Agence culturelle d'Alsace, 2006.
  • Myriam Mechita, Flux’s, compte rendu de résidence, Maison des arts Georges-Pompidou de Cajarc, 2006.
  • Myriam Mechita, Michael Quistebert et Régis Le Bras, Armpit of the mole : recueil de dessins de différents artistes, édition Fundació Trenta quilometres per segon, Barcelone, 2005.
  • Myriam Mechita, fac-simile d’un carnet de dessins, éditions La Chaufferie, 2005.
  • Sandra Cattini et Sébastien Planas, Myriam Mechita - Les décisions définitives ou la suprématie du savoir, catalogue de l’exposition au centre d’art de Saint-Cyprien, éditions Collections de Saint-Cyprien, 2005.
  • Sylvie Zavatta, L'Œuvre levée ou la mesure du sens, éditions FRAC Franche-Comté, 2005.
  • Jean-Claude Guillaumon, Myriam Mechita, éditions du Centre d'arts plastiques de Saint-Fons, 2004.
  • Philippe Cyroulnik et Thierry Combret, Et toutes elles réinventent le monde, éditions du Centre régional d'art contemporain de Montbéliard, 2003.
  • APSV-La Villette, édition d'une carte postale.

Filmographie

Radiophonie

Discographie

  • Myriam Mechita et Leonard de Leonard, Les Loups – Au-delà du miroir, vinyl, Franciscopolis Editions, 2015.

Liens externes

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Myriam_Mechita&oldid=186965489 ».