Honoré Jean Riouffe

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Honoré Jean Riouffe
Fonctions
Préfet de la Meurthe
-
Préfet de la Côte-d'Or
-
Membre du Tribunat
-
Député français
Titre de noblesse
Baron de l'Empire (d)
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
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NancyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/172/10)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Honoré Jean Riouffe, né le à Rouen et mort le à Nancy, est un homme politique français.

Sous la Révolution[modifier | modifier le code]

Né dans une famille originaire du Languedoc, il perd son père, chirurgien, de bonne heure. Il devient avocat et, porté vers la littérature, compose quelques poèmes dont l'un avait trait au centenaire de Corneille.

Il adopte les idées de la Révolution française et se lie d'amitié avec les Girondins. Il fait présenter le , sur le théâtre de la Nation une pièce politique en collaboration avec Dugazon.

Il suivit les Girondins à Caen, puis à Bordeaux, après leur proscription en 1793. Il est arrêté le sur ordre de Tallien et est emprisonné. Ramené à Paris et enfermé à la Conciergerie, il est libéré après le 9 thermidor an II. Il fait paraître une relation de son incarcération, Mémoires d'un détenu, qui connaît un grand succès.

Seule la charité que Germaine de Staël lui accorde lui permet alors de vivre. Il s'attache à Napoléon Bonaparte, de retour d'Égypte.

Sous le Consulat et le Premier Empire[modifier | modifier le code]

Bonaparte le nomme membre du Tribunat le (4 nivôse an VIII) ; il en devient secrétaire puis président.

Chevalier de la Légion d'honneur le (4 frimaire an XII), il est nommé le (19 pluviôse an XII) préfet de la Côte-d'Or. Il quitte brusquement ce poste au bout de peu de temps. Malgré cela, Napoléon le nomme préfet de la Vienne (1807), mais il préfère décliner l'offre pour raison de santé. Le , il devient préfet de la Meurthe.

Il est fait baron de l'Empire le (lettres patentes du ).

Visitant les hôpitaux de Nancy où s'entassent les malades depuis la Campagne de Russie (1812), il contracte le typhus qui l'emporte le .

Il fut membre de l'Académie de Stanislas[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_1023 » (consulté le )
  2. (fr) « RIOUFFE Honoré, Jean », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) (consulté le )

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]