Droué

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Droué
Droué
La façade de la mairie de Droué.
Blason de Droué
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes du Perche et Haut Vendômois
Maire
Mandat
Catherine Monnier
2020-2026
Code postal 41270
Code commune 41075
Démographie
Gentilé Drouésiens
Population
municipale
1 017 hab. (2021 en augmentation de 3,14 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 02′ 29″ nord, 1° 04′ 38″ est
Altitude 158 m
Min. 143 m
Max. 214 m
Superficie 24,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Droué
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Droué
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Droué
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Droué
Liens
Site web [1]

Droué est une commune française rurale et un chef-lieu de canton. Elle est située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Ses habitants s'appellent les Drouésiennes et les Drouésiens.

La commune fait partie de l'unité de paysage du Perche, caractérisé par une forme mouvementée de relief. Elle est drainée par l'Egvonne (5,277 km), le Droué les Laurières et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 46 en 1988 à 22 en 2010.

Le territoire communal est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP), les Volailles de l'Orléanais, les Volailles du Maine et les vins du Val de Loire.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : la Pierre Cochée, classée en 1889, le château de Droué, inscrit en 2004 et classé en 2007, et l'église Notre-Dame de Boisseleau, inscrite en 1973.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Droué se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la région agricole du Perche[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 53,4 km de Blois[3], préfecture du département, à 27,3 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 26,8 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cloyes-sur-le-Loir[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Le Poislay (3,2 km), Bouffry (3,8 km), La Fontenelle (4,7 km), Boisgasson (5,8 km) (28), Ruan-sur-Egvonne (6 km), Saint-Pellerin (6 km) (28), La Chapelle-Vicomtesse (6,2 km), Courtalain (6,4 km) (28) et Fontaine-Raoul (7 km).

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage du « Perche Gouët », au sein du Perche[10].

Le Perche Gouët présente des successions de vallons et de collines, dégageant des vues alternativement intimes et ouvertes et offrant de riches paysages, contrastant avec les autres paysages du département, marqués par de grandes étendues des plateaux et de larges vallées, et constituant ainsi une exception. Cette forme mouvementée des reliefs s'explique par la nature argileuse des sols dans lesquels les rivières et ruisseaux y ont facilement sculpté des vallons et vallées successives aux profils arrondis[11].

L'altitude du territoire communal varie de 143 mètres à 214 mètres[12],[13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Droué.

La commune est drainée par l'Egvonne (5,277 km), le Droué les Laurières et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 25,74 km de longueur totale[14].

L'Egvonne traverse la commune du nord-ouest vers le sud-est . D'une longueur totale de 24,2 km, il prend sa source dans la commune de La Fontenelle (41) et se jette dans le Loir à Cloyes-les-Trois-Rivières (28), après avoir traversé 7 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 788,8 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Statistiques 1991-2020 et records DROUE - MORACHE (41) - alt : 206m, lat : 48°00'58"N, lon : 1°01'53"E
Records établis sur la période du 01-11-1992 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,2 2,8 4,7 8,2 11,4 13 12,9 10,2 7,8 4,1 1,9 6,6
Température moyenne (°C) 4,1 4,6 7,3 10 13,6 17,1 19 18,9 15,6 11,9 7,2 4,6 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,1 11,8 15,3 18,9 22,7 25 24,9 21,1 16 10,3 7,3 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−13,5
07.01.09
−14,5
07.02.12
−10
01.03.05
−4
09.04.03
0
07.05.19
3,5
01.06.06
6
12.07.00
5,5
29.08.1998
3
26.09.18
−4
29.10.1997
−8
30.11.10
−11,5
30.12.1996
−14,5
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
15
28.01.02
21,5
27.02.19
24,3
31.03.21
28
30.04.05
31,5
27.05.05
37,1
18.06.22
40,5
25.07.19
39,5
10.08.03
34,2
09.09.23
29,2
02.10.23
21,5
01.11.15
17
07.12.00
40,5
2019
Précipitations (mm) 76,2 60 60,8 58,5 66,9 59,2 59,4 51,6 53,3 76,1 75,7 91,1 788,8
Source : « Fiche 41075003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[22],[23],[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Droué est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[25],[26],[27]. La commune est en outre hors attraction des villes[28],[29].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Droué.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,3 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante[14] :

  • terres arables (79,3 %) ;
  • zones agricoles hétérogènes (8,7 %) ;
  • prairies (3,6 %) ;
  • forêts (4,8 %) ;
  • zones urbanisées (3,7 %).

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[30],[31].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[32]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois a été prescrit le [33].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Droué en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,4 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Droué en 2016.
Droué[34] Loir-et-Cher[35] France entière[36]
Résidences principales (en %) 73,6 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,4 18 9,6
Logements vacants (en %) 15,0 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Droué est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[37],[38].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[37]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[40].

Histoire[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[41], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Droué devient formellement « commune de Droué »[41],[42].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Droué et au district de Mondoubleau[42]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[43],[44]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[43]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[45]. Droué est alors rattachée au canton de Droué et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[46],[42],[47]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'une des principales rues de Droué, qui borde l'église Saint-Nicolas.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Droué est membre de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [48].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[49] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[50].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Droué, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[51] avec liste ouvertes et panachage[52]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1919 1928 Victorien Triaureau du Saussay - Maire
1928 1945 Félix Silly - Maire
1945 1947 Robert Darlet - Maire
1947 1968 Henri Mérillon - Maire
1968 1977 René Béranger - Maire
1977 1983 André Vasseur - Maire
1983 1989 Jacky Mercier - Maire
1989 2020 Yves Bertouy   Maire
2020 En cours Catherine Monnier   Maire
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[54].

Alimentation en eau potable[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[55]. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie[56].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune de Droué gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[57]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[58] : « Boisseleau Nord », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement et déphosphatation physico-chimique, dont la capacité est de 6 000 EH, mis en service le [59].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[60]. La communauté de communes du Perche et Haut Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[61].

Sécurité, justice et secours[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Droué qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[62].

En matière de justice, Droué relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[63], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[64].

Droué dispose de son propre centre de secours[65].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[67].

En 2021, la commune comptait 1 017 habitants[Note 3], en augmentation de 3,14 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8458007949429611 0161 0211 0841 049
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0801 1001 0371 0051 0211 0491 1021 1191 172
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1641 1681 2391 0861 1451 1321 0911 0591 013
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0221 0651 2911 3221 3531 2051 1511 1341 079
2014 2019 2021 - - - - - -
9901 0091 017------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 49,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 499 hommes pour 501 femmes, soit un taux de 50,1 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
4,2 
90 ou +
9,6 
16,1 
75-89 ans
17,8 
26,2 
60-74 ans
25,7 
17,1 
45-59 ans
15,4 
11,1 
30-44 ans
10,7 
9,1 
15-29 ans
11,3 
16,3 
0-14 ans
9,5 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Droué selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[72] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[73]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 100 100,0 (100) 64 29 3 2 2
Agriculture, sylviculture et pêche 23 23,0 (11,8) 20 3 0 0 0
Industrie 8 8,0 (6,5) 0 5 1 1 1
Construction 9 9,0 (10,3) 6 3 0 0 0
Commerce, transports, services divers 48 48,0 (57,9) 33 13 1 1 0
dont commerce et réparation automobile 20 20,0 (17,5) 14 5 1 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 12 12,0 (13,5) 5 5 1 0 1
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (48 entreprises sur 100) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (23) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 100 entreprises implantées à Droué en 2016, 64 ne font appel à aucun salarié, 29 comptent 1 à 9 salariés, 3 emploient entre 10 et 19 personnes.2 emploient entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[74].

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[75]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[76]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 46 en 1988 à 32 en 2000 puis à 22 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 51 ha en 1988 à 105 ha en 2010[75]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Droué, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Droué (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[75]
Nombre d'exploitations (u) 46 32 22
Travail (UTA) 83 52 41
Surface agricole utilisée (ha) 2 358 2 549 2 306
Cultures[77]
Terres labourables (ha) 2 058 2 380 2 181
Céréales (ha) 1387 1238 1208
dont blé tendre (ha) 999 978 949
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 204 67 38
Tournesol (ha) 49
Colza et navette (ha) 95 s 472
Élevage[75]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 1640 1646 1971

.

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[78], les volailles de l’Orléanais[79] et les volailles du Maine[80],[81].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La Pierre Cochée : polissoir classé au titre des monuments historiques par liste en 1889[82].
  • Église Saint-Nicolas de Bourguérin (fin XVe ou début XVIe siècle, vers 1631, XIXe siècle) : Droué désignait le château situé entre deux paroisses, Bourguérin et Boisseleau, qui avaient chacune leur seigneur, un à Bourguérin et l'autre à Droué, et chacune leur église, dépendant l'une et l'autre de l'abbaye de Saint-Avit de Châteaudun ; la bulle de 1177, confirmant les bien de cette abbaye, mentionne : « Ecclesiam Beatae Mariae de Boisselis et in eadem parrochia capellam Sancti Nicholai »[83]. Depuis le XVIIe siècle, le curé réside à Boisseleau et le vicaire à Bourguérin. L'église actuelle de Droué est celle de la paroisse de Bourguérin, dont l'origine serait la chapelle du château de Bourguérin, qui aurait remplacé l'église tombée en ruine, le saint patron de la paroisse étant conservé, selon la coutume. L'église fut rebâtie fin XVe ou début XVIe siècle, et allongée en 1631 d'une travée à l'ouest avec le portail, comme en témoigne l'inscription, aux frais d'Isaac du Raynier qui avait réuni les seigneuries de Droué et de Bourguérin. De chaque côté se trouve une chapelle fin XIXe siècle.
  • Église Notre-Dame de Boisseleau (XIIe siècle, 1537, 1572) : l'église est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du .
  • Château de Droué (XVIIe siècle) : les travaux réalisés en 1855-1869 modifièrent la distribution intérieure. L'escalier monumental a conservé son emplacement, ainsi que le niveau semi-enterré des offices.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Droué se blasonnent ainsi :

D'or chapé d'azur chargé en chef de deux étoiles du champ.

Armes de la famille Raynier, seigneurs de Droué aux XVIe et XVIIe s.

Transports[modifier | modifier le code]

Droué est desservie par la ligne 14 de Route 41, le réseau de transport interurbain du Loir-et-Cher.

La gare ferroviaire de Droué, sur la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean, est à présent fermée.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Droué" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Droué" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Droué" et "Savigny-sur-Braye" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. a b et c « Métadonnées de la commune de Droué », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches de Droué »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Le Perche Gouët - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Le Perche Gouët - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  13. Carte de Droué, sur Géoportail, consulté le .
  14. a et b « Fiche communale de Droué », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  15. Sandre, « l'Egvonne ».
  16. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  19. « Station Météo-France « Droué - Morache », sur la commune de Montrieux-en-Sologne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  20. « Station Météo-France « Droué - Morache », sur la commune de Montrieux-en-Sologne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Droué » (consulté le ).
  23. « Liste des ZNIEFF de la commune de Droué » (consulté le ).
  24. « Liste des espaces protégés sur la commune de Droué » (consulté le ).
  25. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  27. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur scottgv.wordpress.com (consulté le ).
  31. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
  32. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Les PLUi (Plans locaux d'urbanisme intercommunaux) de Loir-et-Cher », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Droué », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  35. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  36. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  37. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  38. « Rapport présentant les risques affectant la commune », sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  39. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  40. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Droué », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  41. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  42. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Droué », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  43. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  44. « Historique de la décentralisation », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  45. Christian Poitou 1997, p. 48.
  46. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  47. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  48. « CC du Perche et Haut Vendômois - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté en ).
  49. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  50. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  51. Article L. 252 du Code électoral
  52. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  53. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  54. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  55. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  56. « Droué - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  57. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 », sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  58. « Catalogue des stations d'épuration en service en Loir-et-Cher au 31 janvier 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  59. « Fiche descriptive de l'ouvrage « Boisseleau Nord » », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  60. « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  61. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 », sur services.eaufrance.fr, (consulté en ).
  62. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  63. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  64. « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Droué », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  65. [PDF]« Répartition des Centres de Secours », sur le site du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) 41 (consulté le ).
  66. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  67. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  68. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  69. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  70. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Droué (41075) », (consulté le ).
  71. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  72. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Droué (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  73. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  74. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  75. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Droué », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  76. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  77. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Droué », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  78. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  79. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  80. « Fiche produit - les volailles du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  81. « Liste des produits par commune - Droué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  82. « Polissoir dit La Pierre Cochée », notice no PA00098431, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  83. Chartes vendômoises, no 102. Les pouillés citent Bourguérin.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule - Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France - Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978 2 862 53226 4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui - Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]