Communauté de Taizé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 janvier 2015 à 15:43 et modifiée en dernier par 81.164.33.46 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Croix de Taizé

La Communauté de Taizé est une communauté monastique chrétienne œcuménique basée à Taizé en France. Fondée en 1940 par Frère Roger, elle rassemble aujourd'hui une centaine de frères venant du monde entier et qui ont choisi de vivre ensemble une vie de prière et de célibat dans la simplicité. L'unité des confessions chrétiennes et l'accueil des jeunes adultes font partie des engagements de la Communauté depuis sa fondation.

Fondation

Frère Roger

La Communauté de Taizé est fondée dans le village de Taizé en 1940 par le Suisse Roger Schutz (frère Roger), futur pasteur protestant, avec pour but de « construire une vie commune dans laquelle la réconciliation selon l’Évangile serait une réalité vécue concrètement »[1]. Et le choix du lieu de cette implantation ne tient pas du hasard. Pendant la guerre, Taizé se situe en effet en zone libre, mais tout près de la ligne de démarcation. Le frère Roger fait œuvre de résistance en hébergeant avec sa sœur Geneviève des réfugiés, notamment des juifs fuyant la zone occupée[2]. En novembre 1942, alors qu'il se trouve en Suisse après où il vient d'aider quelqu'un à franchir la frontière, il apprend que la Gestapo a visité sa maison de Taizé[3]. Il décide alors de prolonger son séjour en Suisse jusqu'à la fin de la guerre. Il réside à Genève, où se forme une première vie communautaire avec quelques amis, organisée autour d'une spiritualité vivante[4].

Après la Libération, en automne 1944, Roger Schutz retourne à Taizé où le rejoignent bientôt trois frères, également protestants. Leur vie est partagée entre la prière et le travail (essentiellement agricole et artisanal). Ils qualifient leur existence de clunisienne. Ils sont cependant ancrés dans leur temps : ils viennent en aide à des prisonniers de guerre allemands et s'occupent d'enfants abandonnés et d'orphelins de guerre[5].

En 1949, ils sont sept frères à s'engager à se consacrer à vie au Christ et à la communauté, à renoncer à toute propriété personnelle et à faire vœu de chasteté. C'est là un évènement inédit : d'une part parce que depuis la Réforme protestante, ils sont les premiers hommes de cette obédience à fonder une communauté de type monacal ; d'autre part, parce que cette communauté embrasse dès le départ une vocation oecuménique[6].

Dès les années 1940, des contacts étroits sont noués avec des laïcs et des religieux catholiques. La communauté organise de nombreuses rencontres œcuméniques. Dans cet esprit, les frères Roger et Max participent ainsi aux travaux du Concile de Vatican II en tant qu'observateurs non catholiques[7]. En 1964, les autorités catholiques autorisent leurs fidèles à prier l'Office de Taizé[8]. En 1969, le premier frère catholique rejoint la communauté de Taizé, après avoir obtenu l'autorisation spéciale de l'archevêché[9].

Dès les années soixante, la communauté de Taizé accueille des milliers de jeunes chaque année qui viennent prier et méditer. Frère Roger dit de lui-même : « J’ai trouvé mon identité de chrétien en réconciliant en moi-même la foi de mes origines évangéliques avec le mystère de la foi catholique »[10].

Communauté de Taizé

Grès émaillés de la Communauté de Taizé
L'église de la Réconciliation

Au fil des ans s'est développée la communauté de Taizé et des compagnons se sont joints à frère Roger. La communauté compte une centaine de frères, dont 80 vivant à Taizé, venant d'une trentaine de nations et de diverses origines chrétiennes.

Certains frères vivent également dans de petites fraternités, en Asie, en Afrique ou en Amérique du Sud, auprès des plus pauvres. En 2014, il existe cinq de ces fraternités, au Kenya, au Sénégal, au Bangladesh, en Corée et au Brésil.

La communauté n'accepte pour elle-même aucun don. Les frères gagnent leur vie par leur travail : ils fabriquent des poteries, des bijoux (croix de Taizé en pendentif), des vitraux qu'ils vendent dans une boutique située dans la communauté. Leurs héritages personnels sont offerts aux plus démunis. Selon la règle, ils se sont engagés pour la vie, et ont fait vœu d'obéissance au prieur de la communauté.

Les chants de Taizé sont chantés par la communauté priante, avec reprises et traductions en diverses langues. Les célébrations comprennent de longs moments de silence pour la méditation[11],[12].

Des milliers de jeunes du monde entier et de toutes confessions chrétiennes visitent Taizé depuis plusieurs décennies. Taizé leur offre l'hospitalité et ils peuvent s'intégrer à des groupes de réflexion, d'étude biblique et de prière commune.

L'église de la Réconciliation a été bâtie en 1962 à l'initiative d'une organisation allemande souhaitant faire un geste symbolique de réconciliation franco-allemande.

En 2005, à la mort de frère Roger, Frère Alois, désigné par frère Roger de son vivant (selon la règle de la communauté), lui succède en tant que prieur.

Concile des jeunes

Prière à Taizé

À la fin des années soixante et surtout après les mouvements de mai 1968, de nombreux jeunes viennent à Taizé. À Pâques, à partir de 1970, ils sont jusqu'à 40 000 à se rassembler autour de la communauté. On commence à agrandir l'église de Taizé par des chapiteaux. Les Français s'y trouvent nombreux surtout durant la période des vacances de la Toussaint, le reste de l'année les frères accueillent des jeunes du monde entier.

Chacun est invité à participer au Concile des jeunes, dans la « dynamique du provisoire »[13]. Ce concile fut non institué, mais relayé auprès des Églises pour que les structures religieuses s'ouvrent à ces nouvelles aspirations.

Vie à Taizé

Les horaires de la vie commune :

  • 8 h 15 : Prière du matin suivie du petit déjeuner
  • 10 h : Introduction biblique puis partage en groupe
  • 12 h 20 : Prière de midi suivie du repas
  • 15 h 15 : Travail en équipe
  • 17 h 15 : Goûter
  • 17 h 45 : Carrefours
  • 19 h : Dîner
  • 20 h 30 : Prière du soir.

La vie à Taizé est rythmée par les prières. La forme de ces prières convient particulièrement aux jeunes[14]. Les frères et les jeunes présents sont assis sur la moquette dans l'église de la Réconciliation. Ce bâtiment modulaire comporte des cloisons coulissantes afin de s'adapter au nombre de participants. Des chants de Taizé, un passage de l'évangile[15], un temps de silence, des méditations[16], des prières s'enchaînent pendant 40 à 50 minutes.

Frère Alois, prieur de Taizé depuis 2005.

Les introductions bibliques[17] sont préparées par des frères et suivent un cheminement sur une semaine complète. Il peut s'agir d'un parcours sur un évangile au complet en prenant différents passages, ou sur un thème précis de la Bible. Le frère présente une explication du texte en le rendant le plus accessible possible aux jeunes. Étant donnée la population internationale, les frères parlent le plus souvent en anglais et organisent des traductions pour ceux qui maîtrisent moins bien la langue. Après une explication de 30 à 60 minutes, le frère organise des petits groupes de discussion (entre 5 et 15 personnes) pour que les jeunes partagent et échangent sur ce qu'ils comprennent du texte et comment ils le vivent au quotidien. Les groupes sont organisés pour que les jeunes de différentes nationalités, langues ou confession chrétienne se rencontrent. Les échanges sont souvent en anglais mais des solutions sont toujours trouvées pour permettre à tous de participer.

Les carrefours sont des temps d'échange sur un thème spécifique : sujet de société, question de foi ou rencontre d'une culture. Ils sont souvent présentés par des personnes expertes dans le domaine.

Le travail est distribué en fonction des besoins de la semaine à l'arrivée des jeunes. Ce sont des travaux de groupe qui permettent encore une fois de faire se rencontrer des jeunes de différents pays. Mais c'est aussi essentiel pour le fonctionnement de l'accueil de tous les jeunes. Vaisselle, poubelles, organisation du repas, nettoyage… sont des tâches d'intérêt général ainsi que des temps de partage.

En fonction du nombre de jeunes présents, les participants sont logés dans des baraques pour 6 et 12 personnes, ou sous des tentes. Les repas sont distribués par des volontaires aux jeunes disposés en files pour permettre une distribution rapide.

Les frères conseillent de séjourner du dimanche au dimanche suivant, ce qui permet de vivre une semaine complète pour la rencontre de Dieu et des autres. De ce fait, le dimanche est une journée particulière qui est complètement tournée vers l'accueil des nouveaux arrivants, surtout dans les mois d'été où il faut accueillir entre 1 000 et 4 000 jeunes dans la journée.

En outre, les jeunes qui le souhaitent peuvent vivre une expérience de silence une semaine durant. Chacun accompagné par un frère référent et logés au sein d'une bâtisse située à l'entrée du village, ils participent aux prières quotidiennes et reçoivent également une introduction biblique. Le reste de la journée est consacré à la prière et aux méditations personnelles, à Taizé ou aux alentours à la faveur de promenades.

Certains jeunes passent également un séjour plus long à Taizé, choisissant de consacrer quelques semaines ou quelques mois afin d'aider la communauté dans l'accueil des jeunes[18].

Les rencontres internationales de Taizé

Les 36e rencontres internationales de Taizé à Strasbourg en décembre 2013.
Frère Alois lors des 36e rencontres internationales de Taizé.
Rencontres à Zagreb en 2006
Rencontres à Zagreb en 2006

Avant la chute du mur de Berlin, les frères de Taizé allaient discrètement dans les pays d'Europe de l'Est rencontrer des jeunes, d'où le contact privilégié de Taizé avec l'Europe de l'Est[19],[20]. Des frères rendent régulièrement visite aux différentes communautés chrétiennes à travers le monde, afin de les soutenir dans leur recherche de la paix et de la réconciliation[21].

Depuis 1978, Taizé organise pour le Nouvel An des rencontres de cinq jours dans une ville d'Europe sous le nom de Pèlerinage de Confiance sur la Terre. Des dizaines de milliers de jeunes y assistent et sont hébergés dans les familles ou les centres communautaires. Le pèlerinage est structuré sur la vie de Taizé.

Liste des Rencontres internationales de Taizé

La communauté organise également tous les ans des rencontres internationales de moindre ampleur. Ce sont des rencontres qui concernent particulièrement les jeunes du continent où se trouve la rencontre. Elles sont souvent organisées dans des pays qui vivent des difficultés économiques ou politiques. De tels rassemblements sont alors un soutien pour les églises locales. La présence de jeunes des autres continents, même en petit nombre, montre donc le soutien des jeunes du monde entier.

Étapes hors Europe du Pèlerinage de Confiance sur la Terre organisées par Taizé :

Lors de ces rencontres hors Europe, frère Alois, le prieur de la communauté, dans la continuation de frère Roger, écrit chaque année une Lettre de Taizé. Il s'agit d'une méditation sur le monde, sur la foi et sur l'Église. Ces lettres sont distribuées à Taizé toute l'année pour permettre à chacun de les reprendre pour soi et s'y appuyer dans la vie quotidienne. Frère Alois y encourage souvent les jeunes à être plus ouverts sur le monde et à être acteurs dans le monde qui les entoure, autant dans l'Église que dans la société[47].

En 2009, la communauté a décidé de soutenir l'Église de Chine qui est soumise à une forte pression du pouvoir chinois. Après un voyage de frère Alois pour rendre visite à ces églises chrétiennes, la communauté de Taizé a commencé l'impression d'un million de bibles en chinois[48].

Les relations avec le protestantisme

Les malentendus

Fondée par des protestants, la communauté de Taizé a été appréciée de nombre de pasteurs et de penseurs protestants[49] et membre de la Fédération protestante de France. Cependant l'évolution personnelle du prieur Roger Schutz a interpellé à plusieurs reprises ses coreligionnaires protestants[50].

  • Le monachisme : la Réforme avait dès ses début critiqué voire refusé toute forme de monachisme. Martin Luther était particulièrement virulent à son encontre tant pour des raisons morales (vie scandaleuse de certains moines) que théologiques (volonté de salut par les œuvres). La démarche de frère Roger pose donc problème dès son origine, en 1949, lorsqu'il décide de s’engager à vie dans la communauté qu’il vient de fonder. Se pose en effet la question de ses liens avec la compagnie des pasteurs de Genève dont il dépendait jusqu’alors.
  • Le crypto-catholicisme : la conversion au catholicisme d'abord restée secrète du frère Max Thurian, l’un des fondateurs de la communauté de Taizé, suivie de son ordination comme prêtre à Naples en 1987 elle-même restée secrète pendant plus d'un an alors que frère Max continuait de représenter les positions protestantes au sein du Groupe des Dombes, le fait que frère Roger ait reçu l’eucharistie lors des funérailles de Jean-Paul II à Rome en avril 2005, le fait que la communauté ait été confiée à frère Aloïs, un frère catholique, ont choqué les protestants, nombreux à estimer que Taizé est quasiment rallié au catholicisme et participe à un projet de dissolution du protestantisme dans une atmosphère ambigüe[50].
  • Le ralliement à la papauté : dès 1970, frère Roger écrit « Dans le cheminement œcuménique, la conspiration du silence maintenue autour du ministère du pape n'a-t-elle pas en partie gelé un processus ? L'œcuménisme pourra-t-il se débloquer sans en appeler à un ministère pastoral d'unanimité, au plan universel ? »[51] Ce retour à la papauté est interprété par les protestants comme un manque d'ancrage biblique[52].
  • Le rituel : le choix d'un rituel axé sur le silence, la méditation, l'abondance des bougies, de chants liturgiques répétitifs évoque davantage le catholicisme que le protestantisme et met mal à l'aise certains protestants. S'ajoute à cela le rituel eucharistique qui est entièrement catholique (voir ci-après).
  • L'intercommunion incomplète : dans le domaine de la communion, frère Roger considère comme impossible que les frères de la communauté aillent à des tables de communion différentes. L'hospitalité eucharistique accordée par l’évêque du lieu, monseigneur Bourgeois, lui permet inviter tous les frères et tous les participants aux offices à la même communion. Cette hospitalité eucharistique sera confirmée par le concile de Vatican II mais pas étendue au delà de Taizé[50]. C'est donc un œcuménisme à la fois déséquilibré et très limité qui s'organise autour de la communauté de Taizé.

Les perspectives

Pour rétablir la compréhension et la confiance, les démarches se sont multipliées:

Les relations entre Taizé et le protestantisme sont donc maintenues et permettent d'envisager l'avenir de témoignage œcuménique de la communauté avec sérénité, notamment en faveur des jeunes[50].

Notes et références

  1. L'unité espérance de vie, 1962.
  2. Histoire de Taizé, p. 27-28
  3. Histoire de Taizé, p. 31
  4. Histoire de Taizé, p. 31-32
  5. Histoire de Taizé, p. 37-39
  6. Histoire de Taizé, p. 45-48
  7. Histoire de Taizé, p. 64-65
  8. Histoire de Taizé, p. 69
  9. Histoire de Taizé, p. 93-94
  10. http://unitedeschretiens.fr/frere-Alois.html
  11. Chants méditatifs sur le site de la communauté
  12. La valeur du silence sur le site de la communauté
  13. La dynamique du provisoire, Frère Roger, Presses de Taizé, 1965
  14. Les jeunes et la prière à Taizé sur le site de la communauté
  15. Lecture biblique du jour sur le site de la communauté
  16. Courte méditation du jour sur le site de la communauté
  17. Textes bibliques commentés sur le site de la communauté
  18. http://www.taize.fr/fr_article14412.html
  19. http://www.lavie.fr/religion/taize-laboratoire-d-une-autre-europe-23-12-2013-48106_10.php
  20. Choisir d'aimer, Frère Roger de Taizé 1915-2005, Les presses de Taizé, 2006, p. 97
  21. http://www.taize.fr/fr_article16533.html
  22. Philippe Bernard, « Taizé-sur-Seine », Le Monde,‎
  23. Henri Tincq, « La longue marche de Taizé », Le Monde,‎
  24. « Pour un "printemps de l'Église" », Le Monde,‎
  25. Henri Tincq, « L'Europe à mains jointes », Le Monde,‎
  26. « Le réveil des jeunes chrétiens de l'Est », Le Monde,‎
  27. Jérôme Fenoglio, « L'oecuménisme de Taizé face aux divisions de l'Europe », Le Monde,‎
  28. Barily Waltraud, « Le "pèlerinage de confiance à travers la Terre" », Le Monde,‎
  29. Michel Castaing, « Engranger du courage pour un an... », Le Monde,‎
  30. Michel Castaing, « Cent mille jeunes chrétiens participent à la dix-septième rencontre européenne de Taizé », Le Monde,‎
  31. Michel Castaing, « L'Europe œcuménique de Taizé », Le Monde,‎
  32. « Attentat contre un bâtiment français aux Pays-Bas », Le Monde,‎
  33. « 70 000 jeunes chrétiens réunis à Stuttgart », Le Monde,‎
  34. « 80 000 jeunes ont participé aux rencontres de Taizé, à Vienne », Le Monde,‎
  35. Henri Tincq, « À Milan, 100 000 jeunes chrétiens plaident pour une « Europe spirituelle » », Le Monde,‎
  36. « Pologne : rencontres de Taizé », Le Monde,‎
  37. « 80 000 jeunes ont fêté les 60 ans de la communauté de Taize », Le Monde,‎
  38. Xavier Ternisien, « L'Europe de Taizé prie à Paris « pour que se lève la confiance sur la terre » », Le Monde,‎
  39. « Repères – Lisbonne », Le Monde,‎
  40. « Opération militaire à Tijuana contre les narcotrafiquants », Le Monde,‎
  41. Philippe Ricard, « « L'Europe solidaire » de Taizé à Bruxelles », Le Monde,‎
  42. « Taizé poursuit son « pèlerinage de confiance » à Berlin », La Croix, (consulté le )
  43. « Rencontre de Taizé: affluence à Rome », Le Figaro,
  44. « Religion: la rencontre de Taizé attire près de 30.000 jeunes à Strasbourg », Libération, (consulté le )
  45. Rencontre de Santiago du Chili sur le site de la communauté
  46. Pèlerinage de confiance sur la terre au Mexique sur le site de la communauté
  47. [PDF] Lettre du Chili
  48. Taizé a fait imprimer un million de Bibles en Chine sur le site de la communauté
  49. voir le témoignage de Paul Ricœur dans l'hebdomadaire Réforme du 29 avril 2013 [1]
  50. a b c d et e Nathalie Leenhardt, Taizé et son lien avec le protestantisme, Article du Journal Réforme du 29 avril 2013 [2]
  51. Frère Roger, Lutte et contemplation, 1970, cité dans l'article d'Henri-Paul Viaud [3]
  52. Blog d'Henri-Paul Viaud (de tendance évangélique) [4]

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Jean-Claude Escaffit et Moïz Rasiwala, Histoire de Taizé, Paris, Editions du Seuil, , 215 p. (ISBN 978-2-02-095341-2)
  • (en) Nancy Sanders Gower, Reformed and ecumenical : the foundations of the community of Taize, ProQuest, Ann Arbor, Mich., 2010, 389 p. (thèse de Philosophie)
  • (it) Silvia Scatena, Taizé : le origini della comunità e l'attesa del concilio, LIT, Zürich, 2011, 143 p. (ISBN 978-3-643-90127-9)

Articles connexes

Liens externes