Collonges-au-Mont-d'Or
Collonges-au-Mont-d'Or | |||||
Vue générale du début du XXe siècle | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Claude Reynard 2014-2020 |
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Code postal | 69660 | ||||
Code commune | 69063 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Collongeards[1] | ||||
Population municipale |
3 961 hab. (2014) | ||||
Densité | 1 048 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 49′ 29″ nord, 4° 50′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 165 m Max. 360 m |
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Superficie | 3,78 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Liens | |||||
Site web | [1] | ||||
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Collonges-au-Mont-d'Or est une commune française intégrée à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon, en région Rhône-Alpes.
Géographie
Situation
Lovée dans une boucle de la Saône, la commune s'étage sur le flanc oriental du mont Cindre, dessinant une conque qui s'adoucit en plateau puis s'étale dans la plaine de Varennes dont le coude s'accompagne d'un croissant vert, l'île Roy.
Lieux-dits et écarts
Communes limitrophes
et sur la rive gauche de la Saône :
Relief
Hydrographie
La commune est bordée à l'est par la Saône.
Climat
Voies de communication et transports
Desserte routière
La commune est desservie dans sa partie basse par la départementale 51, qui longe la Saône, et dans sa partie haute par la départementale 89, qui relie Saint-Cyr à Saint-Romain. La départementale 51 comprend des bandes cyclables dans les deux sens sur toute sa longueur dans la traversée de la commune.
Transports ferroviaires
La commune abrite la gare de Collonges-Fontaines permettant d'assurer une desserte de type banlieue aux horaires cadencés depuis le 9 décembre 2007, et qui relie la commune à Vienne, via la gare de Lyon-Perrache et Mâcon, via Villefranche-sur-Saône, toutes les heures et à la demi-heure en période de pointe, et les gares de Lyon-Part-Dieu et la ville de Roanne.
Transports en commun
La commune est sur le trajet de la ligne de bus 43 des TCL (Gare de Vaise à Genay Proulieu), qui emprunte la départementale 51 le long de la Saône. La ligne 31 (Perrache-Cité Edouard-Herriot) s'arrête à la limite de la commune.
Toponymie
Le nom de la paroisse de Collonges fait son apparition sous la forme de Colonias en 1004[CAG 69 1], de Colungiis en 1176, de Colungias en 1201, pour arriver aux altas et bassas Colungias, « hautes et basses Colonges », puis à la forme plus récente de Colonge et enfin Collonges.
Héraldique
Histoire
Époque romaine et Bas Empire
Depuis le Tourvéon, longeant le chemin de Poizat jusqu'à la rue Gayet, l'aqueduc traverse la commune de part en part. On a trouvé, sous la fontaine d'Epeluis à Chavannes, un buste d'officier romain et à la Chaux, un bronze de Tibère ainsi qu'une plaque mortuaire. Le tracé orthogonal des principaux chemins semble lui-même conserver la trace de cette colonisation romaine qui a imprimé sur le territoire gaulois sa géométrie. Au Bas Empire, les grands propriétaires, souvent des vétérans, font cultiver leur terre par des paysans libres ou « colons ».
Renaissance carolingienne
Lorsque sont créés les chapitres des chanoines, un inventaire dressé par l'archevêque Leidrade énumère encore ces colonges qui deviendront les tenures féodales, parcelles soumises à redevance. Ce même Leidrade est à l'origine de la restauration de la puissante abbaye bénédictine de l'Île Barbe, dont dépendra juridiquement une grande partie de Collonges.
Moyen Âge
La mise en valeur du terroir doit beaucoup aux moines qui poursuivent les défrichements gallo-romains et plantent ces champêtres haies d'aubépine, peu à peu remplacées par les murs des clos bourgeois. Parmi les familles qui jouent un rôle important à cette époque, citons les Mont-d'Or[note 1], les Collonges[note 2], les Tourvéon et les Chavannes[note 3].
En 1183, le pape Lucius III confirme l'abbé Guichard dans sa possession de l'église Saint-Nizier tandis que les villageois de Saint-Cyr sèment le trouble chez les Collongeards, lorsqu'ils célèbrent la fête de leur patron Saint Clair, associé aux vertus de l'eau. En 1388, la livre de la taille payée par les bourgeois, appelée ici le vaillant, enregistre une dizaine de tenanciers lyonnais détenant maison et hommées de vigne à Colonges les Autes. En 1486, le sire de Beaujeu ayant installé une benne (pêcherie clayonnée de pieux) dans la Saône, se voit intenter un procès pour avoir manqué de causer le naufrage d'un bateau chargé de saule à paisseler les vignes, appartenant au Collongeard C. Vignat.
Du XVIe siècle à la Révolution française
Au XVIe et XVIIe siècles, les habitants sont laboureurs, vignerons et parfois tisserands. Dès 1790, le corps municipal élit le premier maire de la commune avant d'envisager la construction d'une maison commune.
XIXe siècle
La population est descendue grossir le hameau de Trèves-Pâques où se regroupent les premiers commerçants, et celui de Basses-Collonges qui verra naître un vrai centre municipal avec une mairie-école. La construction de la nouvelle église en 1842 suscite le délaissement de celle du vieux Collonges avec descente de la cloche, ce qui n'est pas sans causer des tensions. La révolution des transports, train, bateaux à vapeur, facilite la venue des marins d'eau douce que débarque une flottille de mouches et de guêpes. Avec ses guinguettes, dont l'une entame un glorieux destin, celle de la famille Paul Bocuse, Collonges est devenu faubourg de Lyon. c'est aussi le « paradis terrestre » de riches négociants qui le constellent de manoirs de tous styles.
XXe siècle
On procède à divers aménagement comme l'adduction d'eau, les égouts, l'éclairage public, qui apportent la modernité tandis que l'industrie chimique investit la plaine de Varennes. Peu à peu s'effacent les cultures maraîchères et fruitières, la vigne, qui couvrait encore 6 hectares en 1970, tandis que les lotissements rongent les grandes propriétés. Une nouvelle école est construite en 1997 et le hameau de Trèves-Pâques accueille un programme de petits immeubles collectifs et de nouveaux commerces pour conforter le centre du village.
XXIe siècle
Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la Métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[2].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Intercommunalité
Depuis 1969, la commune fait partie du Grand Lyon dont elle représente moins de 0,72 % du territoire et 0,31 % de la population en 2007[note 4]. Elle est également membre du syndicat mixte des Monts d'Or[3].
Budget et fiscalité
Jumelages
- Illhaeusern (France) depuis 1967
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 3 961 habitants, en augmentation de 4,05 % par rapport à 2009 (Rhône : 5,17 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
Collonges-au-Mont-d'Or est située dans l'académie de Lyon.
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Cadre de vie
Environnement
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église romane Saint-Nizier, dans le Vieux Collonges
- Nouvelle église, construite en 1842.
- Maison forte de Chavannes (dont il reste une ancienne porte) ; remaniée au XVIe siècle.
- Château-Perret
- Château du Tourvéon
- Domaines bourgeois :
- Montgelas (XVIIe siècle)
- Maison Michel, dite « Le Pavillon » (XVIIe siècle): des quatre pavillons qu'avait fait élever C. Josserand, un seul subsiste, couronné d'une balustrade et de pots à feu dans le style versaillais
- la Plassonnière (1785) : confortable maison de plaisance de C. Rocher, châtelain de l'abbaye de l'Île Barbe
- la Pelonnière (1804) : de la construction d'origine également baptisée « Ermitage du Mont d'Or » ou « Folie Guillaud », du nom de son commanditaire, il reste un grand bâtiment mansardé, une colonne torsadée sommée de la statue de Marc Aurèle, une arche en blocs de tuf et un obélisque en pierre ocre et brique
- le Grand Port (1810): ce clos fut bâti par le distillateur et maire J. Bergier; c'est le soyeux Chomer qui fit dessiner la grande allée carrossable menant jusqu'au perron et sans doute le parc, dans la seconde moitié du XIXe siècle ; en 1945, le domaine est transformé en maison de repos.
- Maison Fenet (1997) : dessinée par C. Miguet, elle se présente comme un ample vaisseau curviligne porté par de grands poteaux de bois
- Croix de fer, dite « des deux Valensot » (famille de tailleurs de pierre), au socle daté de 1609.
- Lavoirs de Braizieux et de Chavannes
- Île Roy
- Source de Montgelas
- Le lavoir de Braizieux a fait l’objet d’une restauration dans les années 1990. Le sol du lavoir est carrelé comme dans tous les lavoirs des Mont d’Or. Il y a une galerie de dérivation qui alimente le lavoir en eau à partir de deux puits source. L’eau suinte le long des parois et est collectée par un bassin qui déborde dans une rigole. À l’origine le toit était en impluvium, à la mode romaine (quatre pans tournés vers l’intérieur ce qui envoie l’eau de pluie dans le bassin). Le lavoir gênait le passage des chars, au XIXe siècle il a été raccourci pour élargir le chemin de Braizieu.
- La croix au-dessus de la fontaine, est là pour bien signaler qu’il ne s’agit pas d’une source, mais d’eau captée par l’homme depuis un sous-sol aquifère. Le site a été aménagé depuis très longtemps mais la configuration actuelle date de la fin du XIXe siècle. L’eau de cette fontaine a la réputation de guérir les maladies des yeux, d’où le nom de Braizieux (Brai- Zieux).
- La galerie est colonisée par un papillon de nuit : Scoliopteryx libatrix. Il passe huit à dix mois dans la grotte.
- Anciennes carrières
- Le principal restaurant de Paul Bocuse se trouve à Collonges-au-Mont-d'Or, sur les quais de la Saône. Il est régulièrement inondé lors des crues de la rivière.
-
Saint-Nizier. -
Maison forte. -
Tourvéon. -
Maison bourgeoise. -
Lavoir de Chavannes. -
Lavoir de Braizieu. -
Fontaine miraculeuse qui guérirait toutes les maladies de yeux.
Personnalités liées à la commune
- Paul Bocuse (1926), grand chef cuisinier, né à Collonges-au-Mont-d'Or ;
- Aimé Lepercq (1889-1944), homme politique et résistant français, né à Collonges-au-Mont-d'Or.
- Théo Bancilhon (1995), réalisateur
Cultes
- Catholique : appartenant au diocèse de Lyon, à l'archidiaconé du Rhône-Vert et au doyenné de Fontaines-sur-Saône, Collonges est rattachée à la paroisse Saint-Roch en Val de Saône qui regroupe huit communes. La messe est célébrée un dimanche sur deux en l'église de la commune. Un petit pèlerinage marial a lieu à l'église du Vieux Collonges le 15 août.
- Église adventiste du Septième jour : lieu de culte situé au 1, rue du Pont de Collonges.
Bibliographie
- Collonges, Histoire d'un village des Monts d'Or lyonnais, Thérèse Duc, éditons Égé, Lyon, 1984.
- Collonges-au-Mont-d'Or, S. Piloix, brochure éditée par le Syndicat Mixte des Monts-d'Or
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Guy de Mont-d’Or qui fait hommage en 1254 à l’abbé de l’Île Barbe de tout ce qu’il tenait de lui, depuis le ruisseau de Traranceu (Montgelas) jusqu’à la Saône)
- à qui appartient Guillaume de Collonges, un doyen de la Primatiale de Lyon
- Vers 1450, Marie de Mont-d’Or, à qui appartenait un château à Collonges, se marie avec un comte de Chavannes venant du Dauphiné
- Calcul basé sur les données de l'INSEE
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, Paris, , 611 p. (ISBN 2-87754-096-0)
- p. 194
- Autres références :
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008
- Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
- « Syndicat mixte des Monts d'Or », sur le site officiel (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .