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Charles Frédéric Chassériau

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Charles Frédéric Chassériau
Autoportrait de Charles-Frédéric Chassériau en 1825.
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Père
Mère
Elisabeth Ranson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Joséphine Warrain (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
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Charles-Frédéric Chassériau du Chiron, né le à Port-au-Prince et mort le à Vars-sur-Roseix, est un architecte et un artiste français. Comme architecte en chef de la ville d’Alger, il est l'auteur de son majestueux front de mer et du boulevard de l'Impératrice, connu aujourd'hui sous le nom de boulevard Che-Guevara.

Ses parents, propriétaires de l'habitation Le Beau à Saint-Domingue, fuirent Port-au-Prince en 1802, quelques mois seulement après la naissance de Charles-Frédéric Chassériau. Il ne durent leur survie que grâce à une domestique noire qui les alerta de l'imminence d'un danger.

Orphelin de mère et d'un père général mort à la bataille de Waterloo, il fut recueilli dans la famille de son oncle Benoît Chassériau au côté du peintre Théodore Chassériau.

Dès l'enfance, son rêve fut d'entrer à l'École navale pour laquelle il s'était préparé avec acharnement. Son tuteur n'ayant pas fait en temps utile les démarches nécessaires, il ne pût se présenter aux examens. Ce fut une déception profonde pour lui de renoncer à sa vocation préférée et c'est alors qu'après ses études au lycée Henri-IV, il se tourna vers l'École spéciale militaire de Saint-Cyr où il fut reçu le 27e, à l'âge de 16 ans, le 15 octobre 1819. Il ne put cependant suivre les cours de cette école, sa famille, ruinée par la révolte de Saint-Domingue, n’ayant pas assez de ressources pour payer sa pension. Les généraux Jean-Baptiste Milhaud et Augustin-Daniel Belliard, en témoignage de l’affection qu’ils portaient au général Chassériau, offrirent à Charles-Frédéric tout juste admis à Saint-Cyr de lui payer la pension que l’État lui refusait. Par fierté et bien que reconnaissant, il ne crut pas devoir accepter et ne devint pas soldat.

Après quelques mois passés chez un notaire, il se décida à devenir architecte et rejoignit pendant 6 mois l'atelier de Jean-François-Julien Mesnager en 1823. Le , il est reçu comme élève-titulaire de l’École des beaux-arts de Paris[1] et débuta la même année, auprès du peintre François Édouard Picot. S’ensuivirent 6 mois auprès de l’architecte Jacques Lacornée qui le fit collaborer à la construction de la Cour des comptes, dont l'escalier d'honneur serait décoré vingt ans plus tard par son cousin Théodore Chassériau.

Collaborateur de François Mazois pour les relevés des ruines de Pompéi (1820)

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Coupe sur le xyste de la même maison d’Actéon, décoration têtes de lion - Pompéi (ca. 1820) par Charles Frédéric Chassériau (1802-1896), collaborateur de François Mazois pour son ouvrage Les ruines de Pompéi (XXXVII de la partie 2).
Détails du péristyle de la maison de campagne (maison de Diomède), Mosaïques à Pompéi (ca. 1820) par Charles Frédéric Chassériau (1802-1896), collaborateur de François Mazois pour son ouvrage Les ruines de Pompéi (planche XLVI et planche XLIX de la partie 2).

Chassériau entra par la suite dans l’agence de François Mazois, inspecteur général des bâtiments civils auquel il était apparenté depuis que Mazois avait épousé la nièce d'Amaury Duval. En 1824, il revint travailler auprès de Mazois sur le chantier du passage Saint-Denis et 9 mois sur celui du passage du Bourg-l'Abbé.

Chassériau était bon dessinateur aussi Mazois le fit travailler sur son projet de publication consacré aux ruines de Pompéi. Plusieurs dessins de Chassériau furent repris dans le grand ouvrage de Mazois Les ruines de Pompéi publié en 1824, principalement dans la partie 1 (planches XVIII, XXVI, XIV) et la partie 2 (planches XXXVII, XXXVIII, XLVI, XLIX).

L’aquarelle de Chassériau représentant la maison dite d'Actéon à Pompéi, aujourd’hui conservée au Metropolitan Museum of Art de New York, figure dans la partie 2 de l’ouvrage Les ruines de Pompéi (1824) de François Mazois (Part.2, planche XXXVIII Triclinium découvert de la maison dite d'Actéon[2]).

Architecte à Paris et combattant en Espagne (1830)

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Chassériau est inspecteur de la Grande Voirie de la Ville de Paris en 1828 et obtint l'année suivante sa patente d'architecte. Le 15 juillet 1830, il demanda son congé de la Garde nationale dont il était sous-lieutenant[3]. Repris par ses velléités militaires, il partit faire campagne dans l’armée républicaine espagnole comme aide de camp du général Antonio Quiroga grâce à l'introduction de Felix Lepeletier de Saint Fargeau.

Architecte au Caire (Égypte) de 1830 à 1832

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En Égypte de 1830 à 1833, il fut architecte du Lazaret d’Alexandrie et dressa les plans du consulat à Alexandrie sur la demande du vice-consul Ferdinand de Lesseps, puis rentra en France. Le consulat de France, situé sur la célèbre place des Consuls, sera entièrement détruit lors du bombardement d’Alexandrie par les Anglais en [4].

Architecte en chef de la ville de Marseille de 1833 à 1839

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Il devint en 1833, architecte adjoint de la ville de Marseille puis rapidement architecte en chef jusqu'en 1839. Il y construisit notamment l’hôpital des Aliénés, la halle des Capucins, les hangars du Frioul, ainsi que le petit arc de triomphe blanc de la porte d'Aix.

En 1840, Charles-Frédéric Chassériau tout comme son cousin le peintre Théodore Chassériau[5], proposa son projet pour le tombeau de l’Empereur Napoléon Ier à l’Hôtel des Invalides, projet inspiré de l’œuvre d’Horace[6].

À cette même époque, Charles-Frédéric Chassériau était proche du roi Joseph Bonaparte, frère de l'empereur Napoléon, qui habitait rue Provence à Paris et avec lequel il visitait les ateliers d'artistes voisins dont celui d'Eugène Delacroix ou François-Édouard Picot[7].

Architecte en chef de la ville d'Alger de 1849 à 1882 (avec interruptions)

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Chassériau avait quitté Marseille pour Alger depuis 1845. Nommé architecte en chef d’Alger en 1849, Chassériau abandonna ses fonctions pour édifier, sur ses plans et avec le concours de MM. Sarlin et Ponsard, le théâtre municipal d’Alger qui s'élève sur la place Bresson. En 1869. il reprit son emploi d'architecte en chef, et le conserva jusqu'en 1870, époque où il fut licencié avec une partie de son service par suite d'une nouvelle organisation.

Il conservera toujours le goût des armes puisqu'en , on le trouve encore capitaine adjudant-major de la Légion d'Alger.

À Alger, il sera nommé à trois reprises architecte en chef de la ville d'Alger (1849, 1859 et 1874) et prit sa retraite en 1882. Il y est principalement connu comme étant l'auteur du boulevard de l'Impératrice[8] et du front de mer d'Alger qui furent inaugurés en 1865 par l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie.

Rentré à Paris depuis 1882, Charles-Frédéric Chassériau meurt à l'âge de 94 ans, époque à laquelle il est le doyen des Saint-Cyriens.

Principaux travaux

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Charles-Frédéric Chassériau du Chiron, architecte au Caire en 1831, portrait au crayon par le comte Adolphe de Trobriand[9].
  • Lazaret d’Alexandrie - L’année 1831 est marquée par une terrible épidémie de choléra qui fait 35 000 morts au Caire. En , Frédéric Chassériau envoya au géographe Edme François Jomard et à Boglios-Bey, ministre du Commerce de l'Égypte, un rapport complet intitulé De la nécessite d'établir l'administration de la voirie en Égypte sous le rapport de la sûreté, de la salubrité publique et de l'embellissement de la ville. Le , Frédéric Chassériau présente au vice-roi Mehmet Ali son projet de lazaret pour Alexandrie.
  • Consulat général de France à Alexandrie pour le consul-général Jean-François Mimaut et son vice-consul Ferdinand de Lesseps
  • Projet de construction d'un hôpital et de l'École de médecine au Caire - En 1833, Edme François Jomard soutient activement les projets de Frédéric Chassériau auprès du Docteur Antoine Clot dit Clot-Bey de l'hôpital de la charité du Caire. Ce projet comprenait notamment la construction d'un hôpital et de l'École de médecine au Caire. Le projet d’hôpital modèle est salué par le docteur Antoine Clot qui le décrit comme l’ « un des plus grandioses et des plus utiles de notre époque »[10]. L’architecte Chassériau a, selon Antoine Clot, vu l’Égypte en « observateur, qui l’a admiré en poète dans ses vieux monuments, qui eut voulu, architecte philanthrope, lui en laisser de plus utiles[10] ».
Halle des capucins (1837) construite par Charles-Frédéric Chassériau (1802-1896), Metropolitan Museum of Art.

Parmi les travaux dus à cet architecte, on cite, à Marseille :

C’est en Algérie qu’il exécuta ses principaux travaux comme architecte en chef de la ville d’Alger.

  • Le boulevard de l’impératrice Eugénie, sur le front de mer (aujourd'hui le boulevard Che-Guevara[12]) : Frédéric Chassériau dessina l’ensemble de la structure soutenant le boulevard et les rampes entre les quais et la ville. Il prend le nom de boulevard de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III qui l’inaugure en 1865 (avant son achèvement)[13]. L'entrepreneur et bailleur de fonds était la société anglaise de sir Monton Peto, détenteur des concessions pour 99 ans. Chassériau en avait le contrôle général. L’œuvre de Chassériau dans la 2e moitié du XIXe siècle inspira ces quelques lignes de Jean de Maisonseul : « il n’y a rien dans la fin du XIXe siècle qui soit égal à ce projet. Les fonctions définies par les CIAM et par Le Corbusier dans la charte d’Athènes : habiter, circuler, travailler, cultiver le corps et l’esprit, y sont réunies. Le projet de Chassériau est la traduction du concept global du boulevard. C’est la rue de Rivoli donnant sur la mer, mais les automobiles circulent sur le toit des voûtes habitées par le trafic portuaire (entrepôts d’épices, marchands de vins, etc.). Des rampes mènent à ces activités. »[14]. Les arcades du front de mer ont par la suite inspirées d'autres architectes dont notamment Le Corbusier pour son projet de viaduc, le Pont Butin en Suisse (1915)[15]
  • Le théâtre impérial d’Alger, achevé en 1853 en collaboration avec Sorlin et Ponsard. Les plans se trouvent à la Bibliothèque nationale d'Algérie.
Théâtre impérial d'Alger, photographie par Félix-Jacques Moulin vers 1856-1858
  • Aménagement des abords et des contreforts du port, réalisés entre 1860 et 1865
  • Église Notre-Dame du Mont-Carmel d'El Biar[16]
  • Gare d'Alger
  • Restauration et construction d'une partie de l'ancienne mairie d'Alger
  • Mont-de-piété,
  • Abattoir,
  • Le grand égout de l'Agah,
  • Un projet de boulevard remplaçant le ravin du Centaure
  • Les villas Saulière dans le quartier de l’Agha, Morris et Sarlande

Projets inachevés en Algérie

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  • Cité Napoléon-Ville : Frédéric Chassériau a publié en 1858 une Étude pour l’avant-projet d’une Cité Napoléon-Ville visant à établir sur la plage de Mustapha à Alger une ville résolument moderne : « Pour nous, il nous faut de l’air, du soleil, des boulevards plantés d’arbres et des rues à galeries couvertes ». Ce projet a fait l'objet d'une publication de Frédéric Chassériau sous le nom d'Étude pour l'avant-projet d'une cité Napoléon-Ville, à établir sur la plage de Mustapha à Alger, publiée aux Éditions Dubos frères, 1858[17].
  • Palais impérial : il travailla également sur le projet de construction d'un palais impérial situé sur le boulevard de l'Impératrice et faisant face à la mer.
  • Palais de justice : les plans du Palais de justice conçus par Chassériau sont aujourd'hui conservés au Musée national des beaux-arts d'Alger (donation de la Société des Amis de Chassériau en 2014). Le livre d'Octave Teissier Napoléon III en Algérie raconte que Chassériau eut l'occasion de s'entretenir avec Napoléon III à deux reprises lors de son second voyage en Algérie. Le , Chassériau présenté à l'Empereur par le Préfet et le Maire d'Alger avait soumis le plan de la façade du Boulevard de l'Impératrice, dont il est l'auteur. L'Empereur le félicita et lui dit que ce travail lui faisait honneur. À cette occasion l'Empereur a entretenu le Maire d'Alger et Chassériau des projets relatifs au square à établir sur l'emplacement actuel de l'arsenal, conformément au tracé fait de sa propre main, sur le plan qui lui avait été remis. Il chargea également Chassériau de préparer un projet et un plan pour l'emplacement à choisir pour la construction du palais de justice. Le , Chassériau soumit à l'Empereur le plan par lui proposé pour le palais de justice dont l'emplacement a été définitivement fixé place Napoléon. L'Empereur après s'être fait donner toutes les explications utiles a approuvé et signé le plan, et a adressé des éloges à cet habile architecte[18]. La construction de ce palais de justice ne se fit pas. Les différents projets qu'il réalise dans cette ville pour l'aménagement du front de mer permettront à Frédéric Chassériau de faire fortune, laquelle richesse sera ensuite utilisée par son fils Arthur Chassériau pour former la première collection des œuvres de son oncle Théodore Chassériau.

Dessins conservés dans les musées

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Charles-Frédéric Chassériau était le fils du général Victor Frédéric Chassériau, mort à Waterloo et d'Elisabeth Ranson issue d'une famille d'armateurs protestants de La Rochelle. Créole, il était cousin germain du peintre Théodore Chassériau et de l'écrivain Louise Swanton Belloc. À la mort de son père en 1815, il fut recueilli par deux oncles également revenus de Saint-Domingue après que la partie française de l'île soit devenue Haiti. L'un des oncles était l'aventurier et diplomate Benoît Chassériau.

Portrait de son épouse, baronne Joséphine Chassériau, née Warrain par Théodore Chassériau (The Art Institute of Chicago).

Il épousa Joséphine Warrain, fille de l'armateur et maire de Marseille, Alexandre Warrain. Son portrait, exécuté en 1846 par Théodore Chassériau (conservé à l'Art Institute of Chicago), témoigne de sa beauté. Une beauté évoquée par le conseiller d'État Frédéric-Victor Chassériau dans une lettre à son frère Théodore Chassériau : « 18 ans, de la beauté, un excellent naturel, peu de fortune mais d’une famille extrêmement considérée à Marseille, son père a refusé la mairie et la députation [...] le cousin paraît fort épris. »

Charles-Frédéric Chassériau et son épouse habitaient la villa Mahieddine à Alger, une dépendance de la résidence d'été du dey Mustapha, et une maison rue Michelet, devenue par la suite l’Hôtel oriental. De son mariage, il eut trois enfants :

Distinctions

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Bibliographie

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  • « Le Glaive et le Compas - Charles-Frédéric Chassériau (1802-1896), de Pompéi à Alger, le parcours d’un architecte français » par Jean-Baptiste Nouvion, Préface de Dominique de Font-Réaulx, LAC Editions, 2022
  • « La Cour des comptes au Palais d'Orsay. Chronique d'un drame de pierre » par Jean-Michel Leniaud, directeur d’études à l’École pratique des hautes études et professeur à l’École nationale des chartes, La Documentation Française, 2021 (p. 77-79)
  • « Alger, Paysage urbain et architures, 1800-2000 » par Jean-Louis Cohen (dir), Nabila Oulbsir et Youcef Kanoun, Paris, L'imprimeur, 2003
  • « Architecture urbaine et urbanisme en Algérie sous le Second empire : le cas de l’architecte Charles-Frédéric Chassériau (1802-1896) » par Gérard Monnier, (Culture et création dans l’Architecture provinciale de Louis XIV à Napoléon III) – Travaux et colloques de l’Institut d’Art, Aix-en-Provence, Publications de l'université de Provence, 1983
  • « A Drawing by Chassériau » par Joan R. Mertens, Metropolitan Museum Journal, Vol. 15, éd. The University of Chicago Press on behalf of The Metropolitan Museum of Art, 1980 (p. 153-156)[25]
  • « Une façade pour Alger : le boulevard de l’Impératrice », Catalogue de l'exposition par Federico Cresti, Paris, Palais de la Porte Dorée -, Les éditions de l’Imprimeur, 2003
  • « Alger : Ville & architecture 1830-1940 » par Claudine Piaton, Juliette Hueber, Boussad Aiche et Thierry Lochard ; avec les contributions de Malik Chebahi et Nabila Cherif ; photographies d'Arnaud du Boistesselin. Arles : Éditions Honoré Clair ; Alger : Éditions Barzakh, 2016 (p. 334-335)
  • « Destin d’Alger » par Jean Alazard, Revue des Deux Mondes (15 février 1951) (p. 692-698)[26]
  • « Die Bildenden Künstler aller Zeiten und Völker » Register zu den Bänden 11-20, K.G. Saur Verlag, München, 1998 (p. 257 Haiti Architekt 1802 Chassériau, Charles)
  1. Louis Thérèse David de Pénanrun, Edmond Augustin Delaire, Louis François Roux, Les Architectes élèves de l'École des beaux-arts 1793-1907, Librairie de la construction moderne, 1907.
  2. planche XXXVIII Triclinium découvert de la maison dite d'Actéon dessinée par F. Chassériau[1]
  3. Congé obtenu du colonel de Beaumont le 15 juillet 1830. Chassériau appartenait au 3e bataillon de la 3e légion (garde nationale)
  4. Site du Ministère des Affaires Etrangères lire en ligne
  5. Théodore Chassériau concourût pour un projet de sculpture
  6. (en) Michael Paul Driskel, As Befits a Legend : Building a Tomb for Napoleon, 1840-1861, Kent State University Press, 1993.
  7. D’après les notes laissées par son fils le baron Arthur Chassériau.
  8. Boulevard Che Guevara - site de la bibliothèque du Massachusetts Institute of Technology (MIT) [2]
  9. Adolphe de Trobriand (1800-1874) un temps le plus jeune capitaine de l'armée française fut blessé lors de la prise d'Alger. Fervent légitimiste, il refusa de prêter serment en 1830 et quitta l'armée pour retourner sur ces terres et se consacrer notamment à la peinture et à la poésie. Chateaubriand dans sa correspondance datée de 1832 avec Adolphe de Trobriand mentionne les portraits que ce dernier fit de sa sœur Madame de Marigny et de sa nièce.
  10. a et b Antoine Clot-Bey, Compte rendu des travaux de l'École de médecine d'Abou-Zabel... pour les 3e et 4e ("sic" pour 4e et 5e) années de sa fondation 1245-1246, 1246-1247 (hégire) 1830-1831, 1831-1832, suivi de l'exposé de la conduite et des travaux de l'auteur lui-même en Égypte depuis 1240 à 1248 (hégire) 1825 à 1832, éd. Feissat aîné et Demonchy, 1833, p. 162.
  11. Répertoire numérique concernant l’hôtel de ville de Marseille - Marseille, la passion des contrastes. Ouvrage publié par l’Institut français d’architecture et l’Atelier du patrimoine de la ville de Marseille
  12. « Le front de mer, boulevards Ernesto-Che-Guevara et Zighout-Youssef (anciens boulevards de l'Impératrice et de la République) », elconum.huma-num.fr, consulté le 21 octobre 2021.
  13. L'Histoire d'Alger
  14. Cf. extrait de Notices biographiques d’architectes français par Mathilde Dion, Paris : cité de l’architecture-Institut français d’architecture/Archives d’architecture du XXe siècle, 1991. 2 vol. (rapport dactyl. pour la direction du Patrimoine)
  15. Pont Butin, Genève, Suisse, 1915 : Esquisse d'un projet soumis au concours ouvert à l'occasion de la construction de ce pont. Le programme interdisait l'emploi du béton armé ou du fer et exigeait l'emploi de la pierre. Il comportait une chaussée de 24 mètres de large au niveau supérieur et, au-dessous, le passage des trains franco-suisses sur deux lignes parallèles. (Fondation Le Corbusier)
  16. « ARCHI MAG | Prémices de l’architecture néo-mauresque et arabisante dans les édifices religieux chrétiens d’Alger au XIXe siècle », sur archi-mag.com (consulté le )
  17. Étude pour l'avant-projet d'une cité Napoléon-Ville, à établir sur la plage de Mustapha à Alger par Charles-Frédéric Chassériau https://books.google.fr/books?id=QxZXAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
  18. Henri Klein, Feuillets d'El-Djezaïr, Alger, Édition L. Chaix, 1937, p. 123.
  19. site de la collection du Metropolitan Museum of Art - Charles Frédéric Chassériau "Triclinium, Excavated in the House of Actaeon, Pompeii"
  20. Rampe Frédéric Chassériau
  21. Chassériau occupait le fauteuil 33 de Académie des Sciences, Lettres et Arts de Marseille
  22. Revue africaine : journal des travaux de la Société historique algérienne, mai 1860(p. 315) [3]
  23. Revue africaine : journal des travaux de la Société Historique Algérienne, Volume 6, 1862 (p. 72) [4]
  24. Le Comité des travaux historiques et scientifiques, créé en 1834, est depuis 2007 un « institut » rattaché à l'École nationale des chartes
  25. Metropolitan Museum Journal, Vol. 15[5]
  26. Revue des Deux Mondes 1951 Alazard[6]

Liens externes

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