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Base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey

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Détachement Air 278 Ambérieu-en-Bugey
Image illustrative de l’article Base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey
Base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Ville Ambérieu-en-Bugey
Coordonnées 45° 58′ 24″ nord, 5° 20′ 32″ est
Altitude 251 m (823 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA pas de code
Code OACI LFXA
Type d'aéroport militaire
Gestionnaire Armée de l'airVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web gestionnaire Consulter
Pistes
Direction Longueur Surface
01/19 2 000 m (6 562 ft) Asphalte
02/20 800 m (2 625 ft) Gazon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
pas de code
NA T-6G n° 5114688 présenté en stèle à l'entrée de la base.

La Base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey de l'Armée de l'air française est située à environ cinq kilomètres au nord-nord-ouest d'Ambérieu-en-Bugey dans le département de l'Ain dans l'est de la France. Depuis 1982, elle porte le nom du Colonel Chambonnet.

La base aérienne d'Ambérieu-en-Bugey est principalement un centre d'approvisionnement et de réparation d'équipements électroniques de bord d'avions et matériels de détection de télécommunications au sol et d'aide à la navigation et centre de fabrication d'équipements simples. Elle assure aussi l'étalonnage et la réparation de tous les dispositifs de mesure de la force aérienne ainsi que la fabrication et la réparation d'équipements de sécurité, de sauvetage et de survie des pilotes.

Historique

Un Dassault Super Mystère B2 gardant l'entrée de la base aérienne 278.

L'Armée de l'air étant créée en  l’École Bressane d’Aviation s'installe sur le terrain d'aviation, viendra ensuite l'École d’Aviation Militaire qui formera des pilotes militaires sur avions Voisin, Caudron G3, Caproni pour la première guerre mondiale[1].

Vue générale de la base aérienne depuis le Mont Luisandre.

La base aérienne a été construite pendant la Seconde Guerre mondiale comme terrain temporaire tous temps par l'United States Air Force XII Engineer Command fin , après que les forces allemandes se soient retirées de la zone. Des plaques métalliques perforées (de type Marsden Matting) ont été utilisées pour les pistes, les aires de stationnement et les voies d'accès. En outre, des tentes ont été utilisées pour le cantonnement et les installations de soutien. Ont été aussi construits une route d'accès pour rejoindre le réseau routier existant, un dépôt pour les fournitures, munitions et fûts d'essence, avec eau potable et réseau électrique minimal pour les communications et l'éclairage. L'aérodrome est connu sous le nom Ambérieu Airfield ou Advanced Landing Ground Y-5.

La base a été confiée pour une utilisation opérationnelle à la douzième Force aérienne, le . Le 324e Fighter Group, volait sur Curtiss P-40 Warhawk depuis ce terrain en , après quoi il fut transféré à Tavaux. Dès que les P-47 ont déménagé de l'aérodrome d'Ambérieu, celui-ci est devenu une base de soutien de la zone arrière, géré par le 1er Escadron de service aérien, pour les mouvements d'avions de transport apportant fournitures et équipement au front.

Avec la fin de la guerre en Europe en , les Américains ont commencé à retirer leurs avions et personnels. Le contrôle de l'aérodrome a été remis aux autorités françaises le .

1945 - 1966[2]

En 1945, la compagnie de réparation no 91 s'installe sur le terrain jusqu'à sa dissolution en 1946. Elle devient alors un entrepôt de l'Armée de l'air sous la désignation EAA 11-601. Elle change de nouveau de nom en 1951 pour devenir EAA 11-611. De 1945 à 1957, la base aérienne mène plusieurs activités liées à la logistique et au soutien : stockage de pièces détachées, réparation de certains aéronefs tels les Republic P-47 Thunderbolt. En 1957, l'EAA 11-611 devient atelier de réparation de l'armée de l'air no 624 (ARAA 624) pour devenir quelques années plus tard, en 1959, atelier de révision de l'armée de l'air no 624. Jusqu'en 1966, l'ARAA poursuit sa mission de réparation en étant orienté vers les équipements de bords et la réparation de certains aéronefs, comme le North American T-6.

1966 - 2010

En 1966, l'atelier de révision cesse d'œuvrer au profit des avions pour recueillir les ateliers spécialisés des télécommunications air (ASTA) d'Orléans et d'Aix-en-Provence.

Au cours des années, la base a reçu d'autres missions liées à la maintenance :

  • soutien des matériels de communication et des équipements de bord
  • étalonnage des appareils de mesures (métrologie)
  • confection et maintenance de matériels de sécurité - sauvetage - survie (dont les sièges éjectables)
  • entretien des équipements de détection radar

En , l'ARAA 624 devient l'Atelier industriel de l'aéronautique au sein du Service industriel de l'aéronautique.


2014 - ...

La base aérienne 278 devient détachement air 278 en .

Missions

La base aérienne assure essentiellement des missions de soutien logistique et de réparation :

Elle accueille un centre du Service Militaire Volontaire.

Organisation

Commandants

  • colonel Gilles Gaillot ( - )
  • colonel Thierry Marzocchi ( - )[3]
  • colonel Philippe Pillon ( - 27 juin 2019)
  • colonel Emmanuel Taboni (27 juin 2019 - 07 septembre 2021)
  • colonel Frédéric Gonzales (07 septembre 2021 - actuel)

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Maurer Maurer, Air Force combat units of World War II : history and insignia, Washington, Zenger Pub. Co, (1re éd. 1961), 506 p. (ISBN 978-0-89201-092-9, OCLC 8266990).
  • (en) Maurer Maurer, Combat squadrons of the Air Force in World War II : history and insignia, Washington, Zenger Pub. Co, (1re éd. 1969), 841 p. (ISBN 978-0-89201-097-4, OCLC 8267008).
  • Johnson, David C. (1988), U.S. Army Air Forces Continental Airfields (ETO), D-Day to V-E Day ; Research Division, USAF Historical Research Center, Maxwell AFB, Alabama.

Notes et références

  1. « La BASE AERIENNE d'AMBERIEU », sur Musée d'Histoire Militaire (consulté le )
  2. « Site de la base aérienne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  3. « Prises de commandement à Amberieu et Saintes », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )