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Aéroport de Wallis-Hihifo

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Aéroport de Wallis-Hihifo
Entrée de l'aéroport
Entrée de l'aéroport
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Collectivité d'outre-mer Drapeau de Wallis-et-Futuna Wallis-et-Futuna
Ville Mata Utu
Coordonnées 13° 14′ 18″ sud, 176° 11′ 57″ ouest
Altitude 24 m (79 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA WLS
Code OACI NLWW
Nom cartographique WALLIS
Type d'aéroport Civil, ouvert à la CAP
Gestionnaire SEAC des îles Wallis-et-Futuna
Pistes
Direction Longueur Surface
08/26 2 100 m (6 890 ft) Asphalte
Géolocalisation sur la carte : Wallis
(Voir situation sur carte : Wallis)
WLS
Géolocalisation sur la carte : Wallis-et-Futuna
(Voir situation sur carte : Wallis-et-Futuna)
WLS

L’aéroport de Wallis-Hihifo (code IATA : WLS • code OACI : NLWW) est un aérodrome français situé sur le district de Hihifo à 5,6 km au nord-ouest de Mata Utu sur l'île de Wallis dans la collectivité d'outre-mer de Wallis-et-Futuna.

Il dispose d'une piste de 2 100 m revêtue d'asphalte et d'orientation 08/26.

Histoire

Vue satellite de l'aéroport au sein du district de Hihifo.

L'armée américaine s'installe à Wallis en mai 1942. Le génie militaire de l'US Navy commence la construction d'une piste de 6 000 pieds (1 829 m) pour être utilisée par des bombardiers lourds Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. L'aérodrome est opérationnel à partir d'octobre 1942[1].

En 1957, la première liaison aérienne mensuelle à l'aéroport de Hihifo est effectué par un Douglas DC-3 (photo d'illustration).

En 1956, la piste américaine, laissée à l'abandon après la guerre, est débroussaillée. Le terrain fait l'objet d'une dispute entre l'administration française (représentée par le résident de France) et la reine Aloisia Brial, qui finit par accepter de céder son usage « après d’âpres marchandages »[2].

Les liaisons aériennes débutent en 1957 et ont lieu tous les mois, effectuées par un Douglas DC-3 de la compagnie française Transports aériens intercontinentaux[3]. Ces liaisons relient Wallis à Nouméa, mais également à Fidji et à Pago Pago aux Samoa américaines[3].

En 1967, la piste est étendue pour être en mesure d'accueillir les avions cargo de l'armée française lors des essais nucléaires menés en Polynésie française (1966-1996), les pays riverains d'Océanie étant hostiles à ceux-ci[1].

Le Wi-Fi y est disponible depuis les Mini-Jeux du Pacifique de 2013.

Trafic

Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.


Fréquentations[4]
Année Nombre de passagers Variation annuelle passagers Tonnes de fret Tonnes de poste Nombre de vols commerciaux
2007 40 711 N.A. N.A. N.A. 1 489
2008 39 783 en diminution -2,28 % 208 76 1 554
2009 39 315 en diminution -1,18 % 206 75 1 535
2010 41 848 en augmentation 6,44 % 204 86 1 746
2011 43 018 en augmentation 2,80 % 213 90 1 760

Compagnie et destinations

Aircalin dessert l'aéroport d'Hihifo 3 fois par semaine en Airbus A320, le lundi avec un vol Nouméa-Wallis-Nadi-Nouméa, le mercredi avec un aller-retour normal Nouméa-Wallis-Nouméa ainsi que le samedi avec un vol Nouméa-Nadi-Wallis-Nadi-Nouméa. Elle assure également un service public quotidien entre Wallis et l'aérodrome de Futuna Pointe Vele grâce à un DHC-6 Twin Otter.

CompagniesDestinations
AircalinNouméa - La Tontouta, Nadi, Futuna

Notes et références

  1. a et b (en)« Hihifo Airfield (Hi-Hifo, Wallis Airport) », sur pacificwrecks.com, (consulté le )
  2. Frédéric Angleviel, « Wallis-et-Futuna (1942-1961) ou comment le fait migratoire transforma le protectorat en TOM », Journal de la Société des Océanistes, nos 122-123,‎ , p. 70 (lire en ligne).
  3. a et b Raymond Mayer, « Le classement des archives administratives de Wallis-et-Futuna (1951-2000) de Gildas Pressensé », Journal de la Société des Océanistes, no 129,‎ , p. 305–322 (ISSN 0300-953x, lire en ligne, consulté le )
  4. Source : Site de l'UAF