Aller au contenu

32e corps d'armée (France)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

32e Corps d'Armée
Image illustrative de l’article 32e corps d'armée (France)
Création 21 septembre 1914
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Corps d'Armée
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de l'Yser
1914 - Bataille d'Ypres
1915 - 2e Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Chemin des Dames
1917 - Bataille de Verdun

Le 32e corps d'armée est une unité militaire française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations

[modifier | modifier le code]
  •  : Groupement Humbert
  •  : Renommé Corps Combiné Humbert
  •  : Renommé 32e Corps d'Armée
  •  : Renommé Groupement Berthelot
  •  : Renommé 32e Corps d'Armée
  • 1923 : renommé 32e corps de marche[1]

Les chefs du 32e corps d'armée

[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Composition

[modifier | modifier le code]
  • 40e DI (passe au CA en )
  • 42e DI (passe au CA en )
  • 165e DI (créée au CA en )
  • 46e RAC
  • 116e RAL
23 -  : attaques françaises vers Berru et le fort de la Pompelle.
12 -  : attaques françaises vers Cernay-lès-Reims et dans la région nord de Prunay.
  • -  : retrait du front et transport par V.F. en Belgique, dans la région de Beveren.
À partir du , engagement dans la bataille de l'Yser, puis dans la bataille d'Ypres. Violents combats à Ramscappelle, Nieuport, Bixschoote, Dixmude, Lombardsijde, Het-Sas et la maison du Passeur.
À partir du , stabilisation du front vers Langemark, Dixmude.
 : réduction du front à droite jusqu'à Kortekeer Cabaret.
  • 8 -  : retrait du front et mouvement vers la région d'Ypres. Occupation d'un secteur vers le château d’Herenthage et le château à 1 km à l'ouest d’Hollebeke.
10 -  : violents combats.
 : réduction du front à droite jusque vers le canal d'Ypres à la Lys et à gauche en direction de Zwarteleen.
  • -  : retrait du front. À partir du , transport par V.F. dans la région de Montdidier, puis le , dans la région de Givry-en-Argonne.
  • -  : occupation d'un secteur dans la région du Four de Paris, lieu-dit sur la commune de Vienne-le-Château, dans le massif de l'Argonne dans la Marne (guerre de mines).
 : attaque allemande au bois de la Grurie.
 : nouvelles attaques allemandes vers Bagatelle. En mars, avril et mai actions réciproques répétées.
Les pertes dans le 32e Corps d'Armée du au  : 6 082 tués, 10 636 blessés, 10148 malades évacués, et du au  : 579 tués, 2 582 blessés, 4640 malades[2].
 : réduction du front à gauche jusqu'à la route Vienne-le-Château, Binarville et contre-attaques françaises.
 : violente attaque sur Bagatelle.
6 -  : extension du front à gauche jusqu'au nord de Saint-Thomas.
13 -  : attaques allemandes au nord de la Harazée, contre-attaques françaises.
25 septembre - 6 octobre : seconde bataille de Champagne.
 : extension du front à gauche à l'ouest d'Auberive-sur-Suippe. Puis organisation et occupation du terrain conquis.
 : réduction du front à gauche jusque vers Auberive-sur-Suippe.
 : attaque allemande.
  • -  : retrait du front dans la région de Mairy-sur-Marne ; repos.
, 9, 10,  : attaques allemandes.
14 et  : attaques françaises vers le bois des Corbeaux.
29, , 8, 10 et  : attaques françaises au nord de Cumières.
20, 21, 22, 23, 24, 29 et  : attaques allemandes sur le Mort-Homme et Cumières.
22, 26, 27, 28, , 1er et  : contre-attaques françaises.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Bar-le-Duc ; puis à partir du , transport par V.F. dans la région de Rambervillers, Gerbéviller.
  • -  : occupation d'un secteur entre la forêt de Parroy et la Chapelotte.
 : extension du secteur à gauche jusqu'au Sânon.
  • -  : retrait du front, mouvement vers le camp de Saffais ; instruction.
  • 11 -  : transport par V.F. dans la région de Crèvecœur-le-Grand, Conty ; repos.
  • -  : transport par camions vers le front. Engagé dans la bataille de la Somme vers Rancourt et la ferme du Priez.
20, 22,  : attaques allemandes.
 : attaque française et prise de Rancourt.
 : extension du front à gauche jusque vers Frégicourt.
26, , 1er, 3 et  : attaques françaises sur Sailly-Saillisel et le bois de Saint-Pierre-Vaast.
 : attaque du bois de Saint-Pierre-Vaast et le de Sailly-Saillisel (prise du village).
16, 18, 20, , 1er et  : attaques allemandes sur Sailly-Saillisel.
-  : extension dur front au nord de Sailly-Saillisel.
  • -  : retrait du front et repos dans la région sud-ouest d'Amiens. À partir du , transport par V.F. dans la région de Château-Thierry, puis mouvement dans la région de Dormans ; repos et instruction au camp de Ville-en-Tardenois.
  • -  : mouvement vers la région de Fismes. À partir du , transport par V.F. dans la région de Sainte-Menehould ; repos.
  • 3 -  : occupation d’un secteur vers le Four de Paris et Maisons de Champagne.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Prouilly ; instruction et travaux en vue de l'offensive.
  • -  : occupation d'un secteur dans la région Sapigneul, la Miette.
 : violente attaque allemande vers Sapigneul.
5, 6, 7 et  : contre-attaques françaises.
 : réduction du front à droite jusqu'à l'Aisne. Organisation et occupation des positions conquises.
  • -  : retrait du front, repos vers Dormans. À partir du , mouvement par étapes vers Mailly-le-Camp ; repos et instruction.
  • -  : mouvement vers Verdun, à partir du , occupation d’un secteur vers Damloup, Louvemont.
 : attaque allemande au plateau des Caurières.
  • -  : engagé dans la bataille de Verdun. Combat des 20, 26 et  ; avance jusqu'aux abords de Beaumont. Actions violentes de part et d'autre. Organisation et défense des positions conquises.
  • -  : retrait du front ; repos et instruction dans la région de Toul.
  • -  : occupation d'un secteur vers Chenicourt, Limey-Remenauville.
 : réduction du front, à droite jusqu'à Clémery.
 : extension du front à gauche jusqu'à l'étang de Vargévaux. Actions locales fréquentes, particulièrement le .
 : extension du front à gauche jusque vers Dompcevrin.
 : limite gauche reportée à l'étang de Vargévaux.
 : actions de part et d'autre, particulièrement violentes au nord de Fey-en-Haye.
  • -  : retrait du front (relève par l'armée américaine) ; mouvement vers Essey-lès-Nancy. À partir du occupation d'un secteur vers Bezange-la-Grande, Port-sur-Seille. En octobre novembre, nombreuses reconnaissances. Préparatifs d'offensive.

Rattachement

[modifier | modifier le code]
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7 -
-
-
-
-
-
-
-
-
10 -
  • Détachement d'armée de Belgique
-
  • Détachement d'armée de Lorraine
-

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. in annuaire des contemporains
  2. « Les combats en Argonne; de mars à novembre 1915 », sur chtimiste.com (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
    • AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).

Lien externe

[modifier | modifier le code]