225e régiment d'artillerie

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225e régiment d'artillerie
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie de campagne (1917-1918)
Régiment d'artillerie lourde divisionnaire (1939-1940)
Fait partie de 56e DI (1917-1918)
12e DIM (1939-1940)
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918

Le 225e régiment d'artillerie est une unité de l’Armée de terre française, qui a combattu et existé pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale.

Le 225e régiment d'artillerie de campagne est formé à partir de l'artillerie de la 56e division d'infanterie en , avec trois groupes de canons de 75 de campagne. Il est dissout en 1919.

Le 225e régiment d'artillerie lourde divisionnaire est recréé à la mobilisation de 1939 à partir du 25e régiment d'artillerie divisionnaire. Il forme l'artillerie lourde de la 12e division d'infanterie motorisée pendant la bataille de France, à l'issue de laquelle il est dissous.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : création du 225e régiment d'artillerie de campagne (225e RAC)
  • -  : dissolution
  •  : création du 225e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (225e RALD)
  •  : dissolution

Historique des garnisons, campagnes et batailles[modifier | modifier le code]

Première Guerre Mondiale[modifier | modifier le code]

Le 225e régiment d'artillerie de campagne (225e RAC) est formé le à partir de l'artillerie divisionnaire de la 56e division d'infanterie (AD/56), constituée d'un groupe du 25e RAC, d'un groupe du 32e RAC et d'un groupe du 40e RAC[1].

Le régiment est engagé en avril 1917 dans la bataille de l'Aisne[2],[3]. Il rejoint ensuite l'Alsace en juin 1917[3].

En mars 1918, le régiment rejoint la région de Montdidier[4]. En avril, le régiment part en Lorraine[5] puis en Picardie en août[6].

Le , le régiment entre en Alsace puis passe le Rhin le 27 vers la Rhénanie. Ayant rejoint la France en janvier 1919[7], le régiment est dissout à partir de ce mois[8], jusqu'en avril 1919[9].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 225e régiment d'artillerie lourde divisionnaire est mis sur pied le au centre mobilisateur d'artillerie no 26 (Châlons-sur-Marne et Vitry-le-François) avec les éléments d'active du 25e régiment d'artillerie divisionnaire. Ces deux régiments forment l'artillerie de 12e division d'infanterie motorisé[10]. Il est formé de deux groupes de canons de 155 courts modèle 1917[réf. souhaitée] à tracteurs tous-terrains[11].

Il combat pendant la bataille de France. Il engage l'ennemi le . Le régiment se replie ensuite pour éviter l'encerclement. Le , il est en forêt de Vicoigne. Alternant combats de jour et replis de nuit, le régiment se replie avec sa division vers Dunkerque par Bruay-en-Artois, Avelin, Charleroi, Valenciennes et Lille[12]. Il disparaît dans la bataille de Dunkerque début juin 1940 et ses éléments sont capturés[13].

Quelques éléments du régiment, dont son colonel, s'échappent en zone libre et le 225e RALD est dissous le [14].

Colonels et chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1917 : lieutenant-colonel Bunoust[1]
  • 1918 : chef d'escadron puis lieutenant-colonel Touzard
  • 1940 : lieutenant-colonel Hennegrave[14]

Décorations[modifier | modifier le code]

Le 225e régiment d'artillerie de campagne est cité à l'ordre de l'armée le [9] et le [15]. Il reçoit la fourragère (aux couleurs de la croix de guerre) le [16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Historique 1914-1919, p. 3.
  2. Historique 1914-1919, p. 21.
  3. a et b Historique 1914-1919, p. 22.
  4. Historique 1914-1919, p. 23.
  5. Historique 1914-1919, p. 25.
  6. Historique 1914-1919, p. 26.
  7. Historique 1914-1919, p. 30.
  8. Historique 1914-1919, p. 36.
  9. a et b Historique 1914-1919, p. 31.
  10. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  11. Jean-Yves Mary, L'inexorable défaite : mai-juin 1940, Éditions Heimdal, (lire en ligne)
  12. Jean-Pierre Duhard, Écrits de guerre et de captivité (1939-1945): Tome 2 : Les prisonniers, Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-336-37627-1, lire en ligne), p. 29
  13. Général Huraux, « Les derniers jours de la 12e D.I.M. (26 mai-4 juin 1940) », Revue historique des armées, no 137,‎ , p. 193-220
  14. a et b Grandes unités françaises, p. 172.
  15. Historique 1914-1919, p. 32.
  16. Historique 1914-1919, p. 29.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]