242e régiment d'artillerie coloniale

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242e régiment d'artillerie coloniale
Image illustrative de l’article 242e régiment d'artillerie coloniale
Insigne du 242e RALC.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie lourde coloniale
Rôle appui feu
Guerres Seconde Guerre mondiale

Le 242e régiment d'artillerie lourde coloniale (242e RALC) est une unité des troupes coloniales de l'Armée française ayant participé à la Seconde Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

Il est créé le à Nîmes à la mobilisation, à partir du 2e régiment d'artillerie coloniale[1]. Il est affecté, avec le 42e régiment d’artillerie coloniale, à la 65e division d'infanterie puis à la 30e division d'infanterie alpine (30e DIA). Au déclenchement de l'attaque allemande le , la 30e DIA et son artillerie sont dans la région de Niederbronn-les-Bains en Alsace[2]. La division combat mi-juin dans le secteur fortifié des Vosges[3]. Le régiment est capturé par les Allemands le [1] au nord-est d'Épinal, encerclé avec sa division entre la 75e division d'infanterie allemande venant du Nord et les 6e panzerdivision et 20e division motorisée allemandes venant du sud-ouest[3].

Insigne[modifier | modifier le code]

Le blason de la ville de Nîmes, inspiration de l'insigne du 242e RALC.

Il représente un crocodile sur un palmier, rappel des armes de la ville de Nîmes[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 266
  2. F. Lebert, « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  3. a et b Gozé, « Les combats dans l'Est », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)