5e régiment d'artillerie coloniale

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5e régiment d'artillerie coloniale
Image illustrative de l’article 5e régiment d'artillerie coloniale
Insigne régimentaire du 5e régiment d’artillerie coloniale

Création 1904
Dissolution 1959
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre, Troupes coloniales
Type Régiment d'artillerie coloniale
Garnison Cochinchine française
Ancienne dénomination Régiment d'artillerie coloniale de Cochinchine
Couleurs rouge et bleu
Inscriptions
sur l’emblème
Sontay 1883
Bac-Ninh 1884
Cambodge 1885
Laos 1893-1895
Tien-Tsin 1900
Pékin 1900
Anniversaire Bazeilles

Le 5e régiment d'artillerie coloniale était une unité de l'armée de terre française, de l'artillerie de marine. Il est chargé de la défense de l'Indochine française de 1904 à 1945.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1858 : création des batteries d'artillerie de marine d'Annam et de Cochinchine
  • 1900 : régiment d'artillerie coloniale de Cochinchine
  • 1904 : 5e régiment d'artillerie coloniale
  • 1945 : dissolution du régiment
  • 1958 : création du 5e régiment d’artillerie de marine (5e RAMa) à partir du régiment d'artillerie coloniale de Tunisie
  • 1959 : dissolution du 5e RAMa
  • De 1959 à 1964, l’étendard est confié au groupe d’instruction du service des bâtiments et du matériel des troupes de marine puis reversé au service historique des armées. Le , le 3e régiment du service militaire adapté (Guyane) reçoit la garde de l’étendard du 5e régiment d’artillerie colonial.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Origines du 5e RAC[modifier | modifier le code]

En 1858, l’empereur Napoléon III fait mettre sur pied des compagnies d’artillerie de marine (batteries) en Annam et en Cochinchine. Sept batteries participent aux divers combats en Extrême-Orient et se « couvriront de gloire ».

Le , toutes les batteries sont rassemblées pour constituer le régiment d’artillerie colonial de Cochinchine.

Jusqu'à la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , le régiment d’artillerie colonial de Cochinchine devient le 5e régiment d’artillerie colonial, constitué de 12 batteries. En 1904 il sera en garnison à Saïgon puis au Cap Saint-Jacques[1].

Le , le 5e RAC reçoit son étendard des mains du président Raymond Poincaré[1].

De 1914 à 1940[modifier | modifier le code]

De 1914 à 1918, le 5e RAC est maintenu en Indochine[1].

En 1918, une batterie de 75 constituée avec des éléments des 4e régiment d’artillerie colonial et 5e régiment d’artillerie coloniale forme un élément du bataillon colonial sibérien qui lutte contre les bolcheviks en Sibérie.

Pendant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1941, il participe à la guerre contre la Thaïlande[1].

Le , le régiment est dissous à la suite de sa destruction totale au cours du coup de force japonais du [1].

Recréation en Tunisie, 1958-1959[modifier | modifier le code]

Insigne d'épaule de l'artillerie de marine.

En 1958, le régiment d'artillerie coloniale de Tunisie (RACT) change de nom et devient le 5e régiment d'artillerie de marine[2]. Il opère en Tunisie puis dans la région Khenchela en Algérie.

En 1959, le 5e RAMa est dissous[2].

Insigne du 5e régiment d'artillerie coloniale[modifier | modifier le code]

L'insigne du 5e régiment d'artillerie coloniale montre un nâga à cinq têtes (référence au Cambodge) et deux dragons (Annam)[3]

De 1958 à 1959, le régiment garde un insigne dérivé de celui du RAC-Tunisie[2].

Devise du 5e régiment d'artillerie coloniale[modifier | modifier le code]

Étendard du régiment[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions[4] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate ne porte aucune décoration[1].

Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Jacques Marquet et Richard Villeminey, Insignes et historiques des formations de l'Artillerie Coloniale et de Marine, .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Marquet et Villeminey 2002, p. ?
  2. a b et c Marquet et Villeminey 2002, p. 11
  3. Pierre Lang, Le bestiaire de la Coloniale, 2e éd. (1re éd. 2013) (lire en ligne), p. 59, 64
  4. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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