115e régiment d'artillerie

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115e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 115e régiment d'artillerie
Artilleurs du 115e RAL à Nîmes début 1916.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'artillerie lourde
Rôle appui feu
Garnison Nîmes
Castres
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
L'Aisne 1917
Picardie 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Le 115e régiment d'artillerie est un régiment de l'armée de terre française ayant participé aux deux guerres mondiales comme régiment d'artillerie lourde.

Historique[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Fanion du VIe groupe du 115e RAL.

Le 115e régiment d'artillerie lourde en créé en novembre 1915, avec son dépôt à Nîmes[1].

Le 1er groupe (I/115e RAL) est créé le 6 décembre 1915 par décision ministérielle à partir du groupe de 95 du 20e régiment d'artillerie de campagne (RAC)[2]. Les autres groupes ont été créés le par changement de nom d'unités existantes :

Les 7e et 8e groupes est sont formés en janvier 1916 au dépôt régimentaire[7],[8]. Le 9e est formé au dépôt en novembre 1916[9]. Le 10e groupe est équipé de 155 C Saint-Chamond en décembre 1916-janvier 1917[10]. Le XIe/115e RAL est formé le à partir d'une batterie d'artillerie à pied et de deux escadrons de chasseurs à cheval[11]. Le 12e groupe est constitué à partir du VI/138e RAL, rééquipé en 155 C Saint-Chamond à Sézanne le [12].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

En mai 1919, le 315e RAL est fusionné à Nîmes avec le 115e RAL. Il stationne de 1929 à 1939 à Castres au quartier de Lardaillé[réf. souhaitée].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Affecté au 16e corps d'armée en 1939, le 115e régiment d'artillerie lourde hippomobile est constitué deux groupes de canons de 105 L 1913 Schneider et de deux groupes de canons de 155 L 1917 Schneider, soit deux fois 24 canons[13]. Il combat dans les Flandres et à Dunkerque, où il est capturé[14].

Étendard et décorations[modifier | modifier le code]

L'étendard du régiment et ses inscriptions au revers.

Étendard[modifier | modifier le code]

Il porte les inscriptions[15] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Le 6e groupe est cité à l'ordre de l'armée le [16]. Le 5e l'est le [17].

Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Historique anonyme 1919, p. 32.
  2. Historique anonyme 1919, p. 3.
  3. Historique anonyme 1919, p. 12.
  4. Historique anonyme 1919, p. 10.
  5. Historique anonyme 1919, p. 25.
  6. Historique anonyme 1919, p. 26.
  7. Historique anonyme 1919, p. 39.
  8. Historique anonyme 1919, p. 50.
  9. Historique anonyme 1919, p. 57.
  10. Historique anonyme 1919, p. 60-61.
  11. Historique anonyme 1919, p. 68.
  12. Historique anonyme 1919, p. 69.
  13. Jean-Yves Mary, L'inexorable défaite : mai-juin 1940, Éditions Heimdal, (lire en ligne)
  14. Viala 1999.
  15. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 97
  16. Historique anonyme 1919, p. 34.
  17. Historique anonyme 1919, p. 31.
  18. Jean-Louis Ponnavoy, « GUILLERMET Gabriel », sur maitron.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]