111e régiment d'artillerie coloniale

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111e régiment d'artillerie lourde coloniale
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'artillerie lourde hippomobile
Ancienne dénomination 1er régiment d'artillerie coloniale
Inscriptions
sur l’emblème
Aucune
Guerres Seconde Guerre mondiale

Le 111e régiment d'artillerie lourde coloniale (111e RALC) est un régiment d'artillerie des troupes coloniales de l'Armée française. Il est créé en 1924 par changement de nom du 1er régiment d'artillerie coloniale puis reprend son nom initial en 1929. Recréé en 1939, il disparaît au début de la bataille de France.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Lors de la réorganisation des corps d'artillerie décidée en 1923, le 1er régiment d'artillerie coloniale (1er RAC) devient 111e régiment d'artillerie lourde (hippomobile) colonial à Lorient. Il est rattaché au 11e corps d'armée[1] et rejoint Libourne. Le , le 111e RALC reprend le nom de 1er RAC[2].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le régiment est recréé le [3], à la mobilisation à Nantes. Sous le commandement du lieutenant-colonel David, il est le régiment d'artillerie lourde du 11e corps d'armée. Il est constitué de deux groupes de canons de 105 long modèle 1913 et de deux groupes de canons de 155 long modèle 1917[4]. Hippomobile, sa batterie hors-rang est motorisée en avril 1940[5]. Au , il stationne près d'Étréaupont dans l'Aisne[4].

Il disparait entre le 14 et le 15 mai[5], sans avoir vraiment combattu, à la suite des mouvements de replis causés par la bataille de Dinant[6].

Étendard[modifier | modifier le code]

Il ne porte aucune inscription[7].

Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  2. « Histoire détaillée du 1er Régiment d'Artillerie de Marine », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  3. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  4. a et b F. Lebert, « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  5. a et b Service historique de l'Armée, Les grandes unités françaises: historiques succincts (en), Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 255, 260
  6. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille des Ardennes (10 mai - 10 juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-35 (lire en ligne)
  7. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 120
  8. « Blayo Francis », sur Patrimoine de Lorient (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]