312e régiment d'artillerie

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312e régiment d'artillerie
Création 1918
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie lourde (1918)
Régiment d'artillerie portée (1924-1940)
Rôle Artillerie
Ancienne dénomination 50e régiment d'artillerie de campagne porté
Inscriptions
sur l’emblème
La Marne 1914-1918
Verdun 1916
Les Monts 1917
Flandres 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères aux couleurs de la médaille militaire
Décorations croix de guerre 1914-1918

Le 312e régiment d'artillerie est un régiment de l'Armée de terre française.

Le 312e régiment d'artillerie lourde existe brièvement à la fin de la Première Guerre mondiale, de mars à août 1918. Le 312e régiment d'artillerie portée est créé en 1924 puis dissous en 1926. Il est recréé en 1939 et combat pendant la bataille de France de 1940.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • mars 1918 : création du 312e régiment d'artillerie lourde
  • août 1918 : dissolution
  • janvier 1924 : création du 312e régiment d'artillerie portée à partir du 50e régiment d'artillerie de campagne portée
  • octobre-novembre 1926 : dissolution
  • septembre 1939 : nouvelle formation 312e régiment d'artillerie portée
  • mai 1940 : transformation en régiment d'artillerie tractée
  • juin 1940 : dissolution

Historique des combats et garnisons[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 312e RAL existe brièvement de mars à août 1918, dans le cadre de la réorganisation de l'artillerie lourde hippomobile[1].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Le 312e régiment d'artillerie portée est créé à l'Armée du Rhin le à partir du 50e régiment d'artillerie de campagne portée[2]. Formé de trois groupes canons de 75 modèle 1897 portés, il est en garnison à Troisdorf (deux groupes et état-major) et Wahn (de) (un groupe), avec dépôt à Sarrebourg[3],[4],[5], puis il rejoint Coblence en 1925 (la ville du dépôt devenant Vendôme[6]) et finalement à Châlons-sur-Marne à partir du . Il est dissous le [3] (ou le [7]).

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 312e régiment d'artillerie portée est mis sur pied le par le centre de mobilisation de l'artillerie no 29 de Tours[8]. Il est formé de trois groupes de canons de 75 modèle 1897 portés[9], avec des camions porteurs datant des années 1910-1920, complétés par la réquisition de véhicules civils[10].

Mi-mai 1940, il est depuis le en soutien de la 103e division d'infanterie de forteresse. Pendant le mois de mai 1940, il est rééquipé avec des camions américains Studebaker K25 pour devenir un régiment d'artillerie tractée, où les pièces ne sont plus emportées sur le plateau de camions mais remorquées par des camions et des tous-terrains P107[10].

À partir du , le régiment est rattaché à des unités de la 10e armée[10].

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1924 : lieutenant-colonel Mengin[4]
  • 1924 - 1926 : lieutenant-colonel Bon[5],[6]
  • 1939 - 1940 : lieutenant-colonel L'Hote[10]

Traditions[modifier | modifier le code]

Étendard[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues dans ses plis, les inscriptions[11] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Le 312e RAP garde la fourragère aux couleurs de la médaille militaire gagnée par le 50e régiment d'artillerie de campagne[7].

Insigne[modifier | modifier le code]

L'insigne du régiment des années 1920 est une cigogne sur une cheminée[3]. L'insigne de 1939-1940 est inconnu[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Kauffer, « L'artillerie », dans Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre : Série N 1872-1919, vol. 1 : Introduction, guide des sources, bibliographie, Troyes, Imprimerie La Renaissance, (lire en ligne), p. 149
  2. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  3. a b et c François Vauvillier et Guy François, « L'artillerie de campagne de 75 portée, 3e partie : En métropole et sur le Rhin », Histoire de guerres, blindés et matériels, no 142,‎ , p. 27-40.
  4. a et b Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. LXVI & 211
  5. a et b Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. LXX & 211
  6. a et b Annuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 72 & 280
  7. a et b Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 224-225
  8. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  9. Jean-Yves Mary, L'inexorable défaite : mai-juin 1940, Éditions Heimdal, (lire en ligne)
  10. a b c d et e François Vauvillier, Rémy Scherer et Nicolas Palmier, « Les régiments d'artillerie de 75 portée en campagne, 4e partie », Histoire de guerres, blindés et matériels, no 143,‎ , p. 40-54
  11. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]