Église Saint-Romain de Saint-Romain-d'Ay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Église Saint-Romain
Image illustrative de l’article Église Saint-Romain de Saint-Romain-d'Ay
Présentation
Nom local Église de Saint-Romain
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Romain
Type Église paroissiale
Rattachement Paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne) - Diocèse de Viviers
Début de la construction après 1832
Fin des travaux avant 1906
Style dominant Néogothique
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Ville Saint-Romain-d'Ay
Coordonnées 45° 10′ 03,45″ nord, 4° 39′ 55,51″ est
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
(Voir situation sur carte : Ardèche)
Église Saint-Romain
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Église Saint-Romain

L'église Saint-Romain est érigée dans la commune de Saint-Romain-d'Ay, département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Son architecture est de style néogothique. Des éléments peuvent être inspirés de l’église de Quintenas. L'édifice est situé au cœur du chef-lieu de la commune.

Historique[modifier | modifier le code]

Les documents cités dans la bibliographie de l'article permettent d'établir la chronologie suivante :

  • 776 : Donation de l’église à l’abbaye de Saint-Claude (Jura) ().
  • 1184 : Confirmation de la donation de 776 par l'empereur Frédéric Barberousse ().
  • 1523 : Mention écrite de l’église dans le « Pouillé de l’Eglise de Vienne ». Saint-Romain-d'Ay et l’ensemble des paroisses vivaroises situées au nord du Doux dépendent alors de l’archidiocèse de Vienne (Isère).
  • XVIIe siècle : L’archevêque de Vienne nomme à la cure.
  • 1789 : Révolution
  • 1793 : Fermeture de l’église au culte ?
  • 1802 : Réouverture officielle au culte : l’église demeure paroissiale dans le cadre de la mise en place de l’organisation temporelle concordataire.
  • 1832 : Constitution du cadastre « napoléonien » de Saint-Romain-d'Ay. L’église apparaît sur le plan. Elle se situe au même emplacement que l’église actuelle et est entourée par le cimetière communal.
  • 18?? : Reconstruction de l’église Saint-Romain en style néogothique.
  • 1906 : Inventaire de l’église dans le cadre de la Loi de séparation des Églises et de l'État. La Croix de l’Ardèche du rapporte : « Saint-Romain-d'Ay - Le percepteur de Satillieu, M Brisset s’est borné à constater que les portes de l’église étaient fermées». Le Journal d’Annonay du indique qu’il a été procédé à l’inventaire de l’église.
  • 1972 : Campagne de travaux.
  • 1994 : La paroisse de Saint-Romain-d'Ay, les autres paroisses catholiques du canton de Satillieu et celle de Lafarre forment l’« Ensemble Inter Paroissial de Satillieu ».
  • 2003 : Création de la paroisse « Saint-François Régis des vals d’Ay et de la Daronne », par fusion des paroisses catholiques situées sur les territoires des cantons de Satillieu et de Saint-Félicien à l’exception d’Arlebosc (1er janvier) [1].

Description générale[modifier | modifier le code]

Composée d’un clocher sur la façade principale surmontant le portail d’entrée, l’église est à une seule nef voûtée en croisées d’ogive. Son plan suite celui d’une croix latine[2].

Vocable[modifier | modifier le code]

Visite de l'édifice[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'église

Le sanctuaire[modifier | modifier le code]

Plusieurs éléments aux fonctions liturgiques précises :

  • le siège de présidence,
  • la Croix du Christ, se trouvant au dessus du tabernacle,
  • l’ambon : un lutrin décoré d’un voile dont la couleur est choisie en fonction du temps liturgique. Il peut donc être vert, blanc, rouge ou violet,
  • l’autel,
  • le tabernacle, placé au centre de l’abside.

Contemporains avec leurs lignes épurées, l’ambon et l’autel ont été placés à l’issue du Concile Vatican II (deuxième partie du XXe siècle) pour permettre la célébration « face au peuple ».

Vitraux[modifier | modifier le code]

Certains vitraux représentent des portraits de saints en pieds.

Élément sculpté[modifier | modifier le code]

Le chœur a conservé l’ancien maître-autel en marbre comme décoration centrale et qui sert de support au tabernacle.

Tableaux[modifier | modifier le code]

Tableau[modifier | modifier le code]

L’abside décorée par un tableau représentant La crucifixion.

Chemin de croix[modifier | modifier le code]

Le Chemin de Croix rappelle différents épisodes en quatorze stations du premier vendredi saint : la Passion du Christ.

Cloches[modifier | modifier le code]

Plusieurs cloches assurent ici les sonneries civiles (heures) et religieuses.

Chronologie des curés[modifier | modifier le code]

? – 1994[modifier | modifier le code]

Un curé, aidé parfois d'un vicaire a la charge de la paroisse dont le territoire correspond approximativement à celui de la commune.

1994 – 2003[modifier | modifier le code]

Une équipe presbytérale dont les membres sont « curés in solidum » (responsables solidairement) a la charge de l’ensemble des paroisses catholiques du canton de Satillieu et de celle de Lafarre (Ensemble Inter Paroissial de Satillieu).

Depuis 2003[modifier | modifier le code]

Avec la création de la paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne) dont le territoire comprend les cantons de Satillieu et de Saint-Félicien à l’exception d’Arlebosc, soit les vallées de l’Ay et de la Daronne, une Équipe d’Animation Pastorale (E.A.P.) composée de laïcs en mission et de prêtres nommés « curés in solidum » à la charge de la paroisse nouvelle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Archives départementales de l’Ardèche :
    • Cadastre napoléonien de Saint-Romain-d'Ay.
    • La Croix de l’Ardèche.- années consultées 1906.
    • Le Journal d'Annonay.- années consultées 1865 - 1884 et 1906.
  • Églises en Ardèche, Service diocésain de la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse de l’Ardèche et de la Commission d’art sacré, 2010.
  • Abbé Filhol.- Histoire religieuse et civile d’Annonay et du Haut – Vivarais depuis l’origine de cette ville jusqu’à nos jours.- Tome 1, 2, 3 et 4.- Moussy ainé.- 1882.
  • Alice Lacour, L’Ardèche… d’une église à l’autre, Aubenas, Imprimerie Fombon, 2013, 375 p.
  • Michel Faure,Notre-Dame d'Ay Hier et aujourd’hui, Art et Tradition, Imprimerie Beau’lieu, Lyon, 1996, 31 p.
  • Jacques Perrier, Visiter une église, Paris, Centurion, 1993, 143 p.
  • Réveil (Le) Vivarais - Vallée du Rhône - Pilat.- Hebdomadaire local paraissant depuis 1944.
  • Ribon Jean.- Reflets de l’Ardèche, Pages d’histoire civile et religieuse.- Édition et Région, La bouquinerie, Valence.- 2007.- 376 p.