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Il est utilisé comme agent de [[sapidité]] dans certaines [[margarine]]s.
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En tant que [[métabolite]] endogène dérivé de l'[[alcool]] dans notre organisme, c'est un produit toxique et un [[cancérigène suspecté]]<ref name="INRS">(pdf) [http://www.inrs.fr/dms/ficheTox/FicheFicheTox/FICHETOX_120-3/FicheTox_120.pdf Fiche toxicologique N° 120] de l'INRS, consultée le 24 juin 2017</ref>. Il endommage les [[cellules souches]] [[hématopoïétiques]] (chargées de constamment renouveler le [[sang]]) ; d'une part il est source de cassures de l'ADN double-brin de ces cellules (ce qui favorise leur déclin et crée des [[réarrangement chromosomique|réarrangements chromosomiques]]), et d'autre part il empêche la bonne réparation ([[p53]]) de ces dommages, ce qui provoque des malignités<ref>Juan I. Garaycoechea & al. (2018) ''Alcohol and endogenous aldehydes damage chromosomes and mutate stem cells'' | Nature |doi:10.1038/nature25154|publié en ligne le 03 Janvier 2018|[https://www.nature.com/articles/nature25154 résumé]</ref>.
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== Propriétés chimiques ==
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2 CH<sub>2</sub> = CH<sub>2</sub> + O<sub>2</sub> → 2 CH<sub>3</sub>CHO
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Un autre procédé consiste en une [[hydratation]] en présence de [[sulfate de mercure]], HgSO<sub>4</sub>, à partir de l'[[acétylène]]:
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C<sub>2</sub>H<sub>2</sub> + H<sub>2</sub>O → CH<sub>3</sub>CHO
C<sub>2</sub>H<sub>2</sub> + H<sub>2</sub>O → CH<sub>3</sub>CHO


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|consulté le=05/02/2008
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Certains auteurs estiment qu'il est responsable du [[Exposition prénatale à l'alcool#Expériences sur animaux|syndrome d'alcoolisation fœtale]]<ref>Blakley PM, Scott WJ Jr - Determination ot the proximate teratogen of the mouse fetal alcohol syndrome. 2 Phamacokinetics of the placental transfer of ethanol and acetaldehyde. Toxicology and Applied Pharmacology, 1984. 72, pp 364-371</ref>.
Certains auteurs estiment qu'il est responsable du [[Exposition prénatale à l'alcool#Expériences sur animaux|syndrome d'alcoolisation fœtale]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Determination of the proximate teratogen of the mouse fetal alcohol syndrome: 2. Pharmacokinetics of the placental transfer of ethanol and acetaldehyde|url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0041008X84903211|site=www.sciencedirect.com|périodique=Toxicology and Applied Pharmacology|date=February 1984|consulté le=2019-04-29|page=364-371 - Volume 72, Issue 2}}</ref>.


Une partie de la population humaine (en particulier des groupes présents en Asie et Extrême-Orient) ne disposerait pas de gènes codant l'enzyme capable de dégrader l'acétaldéhyde en acide acétique, ce qui provoquerait chez elle des symptômes graves et immédiats et aggraverait les effets délétères de l'alcool qu'elle boirait.
Une partie de la population humaine (en particulier des groupes présents en Asie et Extrême-Orient) ne disposerait pas de gènes codant l'enzyme capable de dégrader l'acétaldéhyde en acide acétique, ce qui provoquerait chez elle des symptômes graves et immédiats et aggraverait les effets délétères de l'alcool qu'elle boirait.
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L'acétaldéhyde est un [[cancérigène]] animal établi.
L'acétaldéhyde est un [[cancérigène]] animal établi.
* Il conduit, par inhalation, à l'apparition de [[tumeur]]s de la [[trachée]] chez le [[hamster]]<ref>Garnier R, Chataignier D, Efthymiou ML, ''Aldéhydes'', In : Encyclopédie médico-chirurgicale, Intoxications, pathologie du travail, 16048 A 50, 9-1990, 13 p</ref>{{,}}<ref>Woutersen R.A et al. ''Inhalation toxicity of acetaldehyde in rats II. Carcinogenicity study : interim results after 15 months'', Toxicologgy, 1984, 31, pp 123-133</ref>{{,}}<ref>Woutersen R.A et al. Inhalation toxicity of acetaldehyde in rats III. Carcinogenicity study. Toxicologgy, 1986, 41, pp 213-231</ref>{{,}}<ref>Feron VJ, Kruysse A, Woutersen RA, ''Respiratory tract tumours in hamsters exposed to acetaldehyde vapour alone or simultaneously to benzol[a]pyrene or diethylnitrosamine''. European Jouranl of Cancer and Clinical Oncology, 1982, 18, pages 13 à 31</ref>.
* Il conduit, par inhalation, à l'apparition de [[tumeur]]s de la [[trachée]] chez le [[hamster]]<ref>Garnier R, Chataignier D, Efthymiou ML, ''Aldéhydes'', In : Encyclopédie médico-chirurgicale, Intoxications, pathologie du travail, 16048 A 50, 9-1990, 13 p</ref>{{,}}<ref>Woutersen R.A et al. ''Inhalation toxicity of acetaldehyde in rats II. Carcinogenicity study : interim results after 15 months'', Toxicologgy, 1984, 31, pp 123-133</ref>{{,}}<ref>Woutersen R.A et al. Inhalation toxicity of acetaldehyde in rats III. Carcinogenicity study. Toxicologgy, 1986, 41, pp 213-231</ref>{{,}}<ref>Feron VJ, Kruysse A, Woutersen RA, ''Respiratory tract tumours in hamsters exposed to acetaldehyde vapour alone or simultaneously to benzol[a]pyrene or diethylnitrosamine''. European Journal of Cancer and Clinical Oncology, 1982, 18, pages 13 à 31</ref>.
* Son inhalation accroit chez les rats des deux sexes l'incidence des [[Carcinome spinocellulaire|carcinomes spinocellulaires]] qui affectent de nombreuses muqueuses à [[épithélium malpighien]] et des carcinomes et [[adénocarcinome]]s de la muqueuse nasale
* Son inhalation accroît chez les rats des deux sexes l'incidence des [[Carcinome spinocellulaire|carcinomes spinocellulaires]] qui affectent de nombreuses muqueuses à [[épithélium malpighien]] et des carcinomes et [[adénocarcinome]]s de la muqueuse nasale


C'est un cancérigène humain présumé en raison des effets [[mutagène]]s, [[embryotoxique]]s et [[tératogène]]s démontré chez l'animal.
C'est un cancérigène humain présumé en raison des effets [[mutagène]]s, [[embryotoxique]]s et [[tératogène]]s démontré chez l'animal.

Version du 29 avril 2019 à 13:35

Éthanal
Image illustrative de l’article Acétaldéhyde
Formule semi-développée de l'éthanal
Identification
Nom UICPA éthanal
Synonymes

acétaldéhyde
aldéhyde acétique
aldéhyde éthylique

No CAS 75-07-0
No ECHA 100.000.761
No CE 200-836-8
FEMA 2003
SMILES
InChI
Apparence gaz ou liquide incolore, d'odeur âcre[1].
Propriétés chimiques
Formule C2H4O  [Isomères]
Masse molaire[3] 44,052 6 ± 0,002 2 g/mol
C 54,53 %, H 9,15 %, O 36,32 %,
Moment dipolaire 2,750 ± 0,006 D [2]
Propriétés physiques
fusion −123,37 °C [4]
ébullition 20,1 °C [4]
Paramètre de solubilité δ 21,1 MPa1/2 (25 °C)[5]
Miscibilité dans l'eau : miscible[1]
Masse volumique 0,783 4 g·cm-3 à 18 °C [4]
d'auto-inflammation 185 °C[1]
Point d’éclair −38 °C (coupelle fermée)[1],
−50 °C (coupelle ouverte)[7]
Limites d’explosivité dans l’air en % volume dans l'air : 4 - 60[1]
Pression de vapeur saturante à 20 °C : 101 kPa[1]
Viscosité dynamique ~0,215 à 20 °C
Point critique 192,85 °C, 5,55 MPa, 0,154 l·mol-1[8]
Thermochimie
Cp
PCS 1 166,9 kJ·mol-1 (25 °C, liquide)[10]
Propriétés électroniques
1re énergie d'ionisation 10,229 ± 0,000 7 eV (gaz)[11]
Propriétés optiques
Indice de réfraction  1,331 6 [12]
Précautions
SGH[15]
SGH02 : InflammableSGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotiqueSGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxique
Danger
H224, H319, H335 et H351
SIMDUT[16]
B2 : Liquide inflammableD2A : Matière très toxique ayant d'autres effets toxiques
B2, D2A,
NFPA 704
Transport
   1089   
Classification du CIRC
Groupe 2B : Peut-être cancérogène pour l'homme[14]
Écotoxicologie
LogP 0,63[1]
Seuil de l’odorat bas : 0,002 8 ppm
haut : 1 000 ppm[17]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'éthanal (Nomenclature IUPAC), aussi appelé acétaldéhyde, aldéhyde acétique, éthyl aldéhyde ou oxoéthane, est un composé chimique, un aldéhyde de formule chimique CH3CHO.

Naturellement produit par les plantes, c'est un composant volatil trouvé à faibles doses dans les fleurs et feuilles du coton, dans les feuilles de chêne et de tabac, dans les fruits mûrs, le café et le pain frais. Il contribue à l’odeur du romarin, des jonquilles, de l’orange amère, du camphre, du fenouil, de la moutarde et de la menthe. Il servait autrefois de matière première de base pour la synthèse de l’acide acétique et de l’anhydride acétique. Il est utilisé comme agent de sapidité dans certaines margarines.

En tant que métabolite endogène dérivé de l'alcool dans notre organisme, c'est un produit toxique et un cancérigène suspecté[7]. Il endommage les cellules souches hématopoïétiques (chargées de constamment renouveler le sang) ; d'une part il est source de cassures de l'ADN double-brin de ces cellules (ce qui favorise leur déclin et crée des réarrangements chromosomiques), et d'autre part il empêche la bonne réparation (p53) de ces dommages, ce qui provoque des malignités[18].

Propriétés chimiques

L'éthanal est un liquide incolore, volatil et miscible à l'eau et à presque tous les solvants organiques.

L'odorat humain le perçoit à très faible dose (0,05 ppm suffisent) comme une odeur fruitée (pomme verte) et il devient suffocant et piquant à forte teneur.

Il est très réactif et inflammable (point d'ébullition: 20,2 °C). Il peut vivement réagir avec, par exemple, des oxydants, halogènes, ammoniac et amines, alcools, cétones, phénols, anhydrides d'acide, sulfure d'hydrogène, cyanures. En contact avec le cuivre ou des alliages en contenant (bronze, laiton, ...), il peut former des composés explosifs. Il ronge le caoutchouc.

Comme tous les aldéhydes, c'est un réducteur. Son oxydation, très facile puisqu'elle peut même se produire au contact de l'air, donne de l'acide acétique, de l'anhydride acétique et de l'acide peroxyacétique instable susceptible de spontanément exploser.

L'hydrogénation de l'éthanal donne de l'éthanol.

Trois molécules d'acétaldéhyde peuvent former un paraldéhyde cyclique. Quatre molécules d'acétaldéhyde peuvent former un tétramère d'acétaldéhyde cyclique, le métaldéhyde.

Production et synthèse

Il est obtenu par oxydation catalytique directe de l’éthylène selon le procédé Wacker en présence de chlorure de palladium(II) comme catalyseur. 2 CH2 = CH2 + O2 → 2 CH3CHO

Un autre procédé consiste en une hydratation en présence de sulfate de mercure, HgSO4, à partir de l'acétylène: C2H2 + H2O → CH3CHO

Liens avec l'alcool

Dans le foie

Dans les hépatocytes du foie, l'enzyme alcool déshydrogénase (ADH, EC 1.1.1.1) convertit l'éthanol en éthanal qui est ensuite converti en acide acétique inoffensif par l'acétaldéhyde déshydrogénase (EC 1.2.1.10). L'éthanal est plus toxique que l'éthanol et pourrait être responsable de nombreux symptômes de la gueule de bois, même s'il n'est pas présent dans le sang pendant les symptômes[19]. Certains auteurs estiment qu'il est responsable du syndrome d'alcoolisation fœtale[20].

Une partie de la population humaine (en particulier des groupes présents en Asie et Extrême-Orient) ne disposerait pas de gènes codant l'enzyme capable de dégrader l'acétaldéhyde en acide acétique, ce qui provoquerait chez elle des symptômes graves et immédiats et aggraverait les effets délétères de l'alcool qu'elle boirait.

Lors de la fermentation alcoolique

Les dernières étapes de la fermentation alcoolique des bactéries, plantes et levures impliquent la conversion du pyruvate en acétaldéhyde par l'enzyme pyruvate décarboxylase (EC 4.1.1.1), suivie de la conversion de l'acétaldéhyde en éthanol. La dernière réaction est de nouveau catalysée par la déshydrogénase d'alcool, fonctionnant dans la direction opposée. L’éthanal semble jouer un rôle important dans l’évolution de la couleur des vins rouges au cours de leur conservation.

Toxicité, cancérogénicité

L'acétaldéhyde est un cancérigène animal établi.

C'est un cancérigène humain présumé en raison des effets mutagènes, embryotoxiques et tératogènes démontré chez l'animal.
La fumée de cigarette en contient d'importantes quantités (de l'ordre du milligramme par cigarette).
On pense qu'il explique le fait que tous les alcools (bière, vin, alcools forts) soient des facteurs de risque accru de cancer en particulier de cancer du sein chez la femme (via la dégradation de l'alcool en acétaldéhyde par l'organisme).

Impact sur l'environnement

Atmosphère

L’acétaldéhyde ne contribue pas à la destruction de la couche d'ozone stratosphérique et n’est pas non plus un facteur important du changement climatique. À cause de sa photoréactivité et des concentrations modérées présentes dans l’air urbain, il joue un rôle dans la synthèse photochimique d’ozone troposphérique. L'acétaldéhyde peut aussi participer à des processus mineurs dont la photolyse directe, la réaction avec les radicaux nitrate (NO3) et hydropéroxyle (HO2) et la réaction avec l’ozone (O3).

Des valeurs limites (indicatives) pour l'air ont été établies dans certains pays, par exemple 100 ppm (ou 180 mg·m-3 (VME) en France, 25 ppm aux USA (ACGIH) et 50 ppm, soit 91 mg·m-3 en Allemagne.

Eau

Seules de très petites quantités se retrouvent dans l’eau. Lorsque l’acétaldéhyde est rejeté dans l’eau, il s'y dégrade complètement et ne pollue pas d’autres milieux. Dans l’eau, l’acétaldéhyde peut réagir avec les radicaux hydroxyle.

Références

  1. a b c d e f et g ACETALDEHYDE, Fiches internationales de sécurité chimique
  2. (en) David R. Lide, Handbook of chemistry and physics, CRC, , 89e éd., 2736 p. (ISBN 978-1420066791), p. 9-50
  3. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  4. a b et c (en) W. M Haynes, CRC Handbook of chemistry and physics, Boca Raton, CRC Press/Taylor and Francis, , 91e éd., 2610 p. (ISBN 978-143982-077-3), p. 3-4
  5. (en) James E. Mark, Physical Properties of Polymer Handbook, Springer, , 2e éd., 1076 p. (ISBN 0387690026, lire en ligne), p. 294
  6. a b et c (en) Robert H. Perry et Donald W. Green, Perry's Chemical Engineers' Handbook, USA, McGraw-Hill, , 7e éd., 2400 p. (ISBN 0-07-049841-5), p. 2-50
  7. a et b (pdf) Fiche toxicologique N° 120 de l'INRS, consultée le 24 juin 2017
  8. (en) Claudio A. Faúndez et José O. Valderrama, « Activity Coefficient Models to Describe Vapor-Liquid Equilibrium in Ternary Hydro-Alcoholic Solutions », Chinese Journal of Chemical Engineering, vol. 17, no 2,‎ , p. 259-267 (DOI 10.1016/S1004-9541(08)60203-7)
  9. (en) Carl L. Yaws, Handbook of Thermodynamic Diagrams, vol. 1, Huston, Texas, Gulf Pub. Co., (ISBN 0-88415-857-8)
  10. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, Boca Raton, CRC Press, , 83e éd., 2664 p. (ISBN 0849304830, présentation en ligne), p. 5-89
  11. (en) David R. Lide, Handbook of chemistry and physics, CRC, , 89e éd., 2736 p. (ISBN 9781420066791), p. 10-205
  12. (en) J. G. Speight et Norbert Adolph Lange, Lange's handbook of chemistry, McGraw-Hill, , 16e éd., 1623 p. (ISBN 0071432205), p. 2.289
  13. « acétaldéhyde », sur ESIS, consulté le 15 février 2009
  14. IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, « Evaluations Globales de la Cancérogénicité pour l'Homme, Groupe 2B : Peut-être cancérogènes pour l'homme », sur monographs.iarc.fr, CIRC, (consulté le )
  15. Numéro index 605-003-00-6 dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du règlement CE N° 1272/2008 (16 décembre 2008)
  16. « Acétaldéhyde » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 23 avril 2009
  17. « Acetaldehyde », sur hazmap.nlm.nih.gov (consulté le )
  18. (en) Ketan J. Patel, Michael R. Stratton, Serena Nik-Zainal et Sophie Roerink, « Alcohol and endogenous aldehydes damage chromosomes and mutate stem cells », Nature, vol. 553, no 7687,‎ , p. 171–177 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/nature25154, lire en ligne, consulté le )
  19. Robert Swift (M.D., Ph.D.) et Dena Davidson (Ph.D), « Science: Aches, pains and dehydration: the science of a hangover », NIAAA, (consulté le )
  20. (en) « Determination of the proximate teratogen of the mouse fetal alcohol syndrome: 2. Pharmacokinetics of the placental transfer of ethanol and acetaldehyde », sur www.sciencedirect.com, Toxicology and Applied Pharmacology, (consulté le ), p. 364-371 - Volume 72, Issue 2
  21. Garnier R, Chataignier D, Efthymiou ML, Aldéhydes, In : Encyclopédie médico-chirurgicale, Intoxications, pathologie du travail, 16048 A 50, 9-1990, 13 p
  22. Woutersen R.A et al. Inhalation toxicity of acetaldehyde in rats II. Carcinogenicity study : interim results after 15 months, Toxicologgy, 1984, 31, pp 123-133
  23. Woutersen R.A et al. Inhalation toxicity of acetaldehyde in rats III. Carcinogenicity study. Toxicologgy, 1986, 41, pp 213-231
  24. Feron VJ, Kruysse A, Woutersen RA, Respiratory tract tumours in hamsters exposed to acetaldehyde vapour alone or simultaneously to benzol[a]pyrene or diethylnitrosamine. European Journal of Cancer and Clinical Oncology, 1982, 18, pages 13 à 31

Voir aussi

  • Liste des substances d'intérêt prioritaire, rapport d'évaluation, Acétaldéhyde, du ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux Canada de mai 2000, (ISBN 0-662-84418-1).

Liens externes