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Utilisateur:Leonard Fibonacci/Esséniens

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L'article en cours d'écriture: Esséniens

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Le livre complet

- l'analyse par activation neutronique des jarres provenant des grottes 6, 8 et 39 a révélé la même origine locale, que les jarres du même type trouvées dans la fouiile de l'établissement - le fragemnt d'inscription sur vase KhQ 1313 révélerait, selon André Lemaire, la main d'un scribe habitué à écrire sur un manuscrit - on a retrouvé (où ?) 5 encriers voir 8.

Mouvements baptistes
    1. Présentation des mouvements baptistes
    2. Un rituel Elkasaïtes rapporté dans l'Élenchos ou Réfutation attribué parfois à Hippolyte de Rome

Les Esséniens (du grec : Εσσήνοι, Εσσαίοι, ou Οσσαίοι; Essēnoi, Essaioi ou Ossaioi[N 1]) appartenaient à un mouvement du judaïsme pendant la période du Second Temple qui a prospéré à partir du IIe siècle av. J.-C. et dont l'existence est attestée au Ier siècle en Palestine et en province romaine de Syrie.

Pour Flavius Josèphe, les Esséniens sont la troisième « secte » de la société juive de Palestine, derrière les pharisiens et les sadducéens. Il classe à part ce qu'il appelle la IVe philosophie, le mouvement Galiléen (futur mouvement Zélote). Selon lui, les Esséniens vivaient dans des villes différentes, mais rassemblés dans la vie communale dédiée à l'ascèse, volontairement pauvres, pratiquant l'immersion quotidienne et l'abstinence des plaisirs du monde. Dans certains groupes, les membres devant même rester célibataire. Flavius Josèphe et Philon d'Alexandrie rapportent qu'il existait des Esséniens en grand nombre, et que des milliers vivaient dans la Judée romaine. Philon parle de « plus de quatre mille » « Essaioi » vivant en « Palestine et en Syrie ». Il en mentionne aussi « dans de nombreuses villes de Judée et dans de nombreux villages, groupés en grandes sociétés comprenant de nombreux membres ».

Les Esséniens ont acquis une renommée dans les temps modernes à la suite de la découverte à partir de 1947, d'un vaste groupe de documents religieux connus sous le nom de Manuscrits de la mer Morte, dont une centaine (sur 900) pourraient être Esséniens, ou d'un mouvement proche se donnant, dans une trentaine de manuscrits, le nom de « Yahad » (« Unité », « Alliance ») . Toutefois, cette identification ne fait pas consensus.

Ancienne intro

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Les Esséniens (du grec : Εσσήνοι, Εσσαίοι, ou Οσσαίοι; Essēnoi, Essaioi ou Ossaioi [1]) appartenaient à un mouvement du judaïsme pendant la période du Second Temple qui a prospéré à partir du IIe siècle av. J.-C. et dont l'existence est attestée au Ier siècle en Palestine et selon Philon d'Alexandrie, dans la province romaine de Syrie[2].

Flavius Josèphe situe les Esséniens comme la troisième « secte » de la société juive de Palestine, derrière les pharisiens et les sadducéens. Il classe à part ce qu'il appelle la IVe philosophie, le mouvement Galiléen (futur Zélote). Selon lui, les Esséniens vivaient dans des villes différentes, mais rassemblés dans la vie communale dédiée à l'ascèse, volontairement pauvre, pratiquant l'immersion quotidienne et l'abstinence des plaisirs du monde, y compris le célibat, tout au moins pour certains groupes. Différents des groupes religieux de cette époque, mais liés à ceux qui partageaient certains aspects de leur mystique, leur eschatologie, leur messianisme et certaines pratiques ascétiques. Ces groupes sont désignées collectivement par les différents spécialistes sous le nom d'« Esséniens ». Flavius Josèphe et Philon d'Alexandrie rapportent qu'il existait des Esséniens en grand nombre, et que des milliers vivaient dans la Judée romaine. Philon parle de « plus de quatre mille » Essaioi vivant en « Palestine et en Syrie, « dans de nombreuses villes de Judée et dans de nombreux villages et groupés en grandes sociétés comprenant de nombreux membres »<ref>Les Esséniens sont toutefois moins nombreux que les Pharisiens dont six milles avaient refusé de prêter serment à Hérode, cf. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, XVII, II, 4 (42).</ref>.

Les Esséniens ont acquis une renommée dans les temps modernes à la suite de la découverte à partir de 1947, d'un vaste groupe de documents religieux connus sous le nom de Manuscrits de la mer Morte, dont une centaine (sur 900) pourraient être Esséniens, ou d'un mouvement proche appelé « Yahad » (« Unité », « Alliance ») dans une trentaine de manuscrits. Toutefois, cette identification ne fait pas consensus.

Ces documents comprennent conservés plusieurs copies de la Bible hébraïque intactes à partir dès 300 avant notre ère jusqu'à leur découverte en 1946. Certains chercheurs, cependant, la notion des différends que les Esséniens a écrit les manuscrits de la mer Morte[3]. Rachel Elior , une éminente chercheuse israélienne, remet même en question l'existence des Esséniens[4],[5],[6].

Sources, dénomination et étymologie

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L’origine du terme « essénien », pour lequel une dizaine d'étymologies[N 2] ont été proposées[7], n’est pas connue[8], ou reste obscur[7],[9].

Le terme essénien n’est mentionné ni dans les Manuscrits de la mer Morte, ni dans la littérature talmudique, ni dans le Nouveau Testament[7]. Au Ier siècle, les éléments connus sur ce groupe viennent de Flavius Josèphe (+38, +95) et de Philon d'Alexandrie (-30, +45)[N 3]. Il existe aussi une courte mention au sujet d'Esséniens célibataires « retirés au-dessus d'Engaddi, au bord de la mer morte » chez Pline l’Ancien (+23, +79). Après que les Manuscrits de la mer Morte découverts aux alentours de Khirbet Qumrân aient été attribués « aux Esséniens », cette dernière mention est devenue très célèbre. Flavius Josèphe, Philon d'Alexandrie et Pline l'Ancien les mentionnent sous des noms différents: Essēnoï (Εσσήνοι), Essaioï (Εσσαίοι), ou Ossaioï (Οσσαίοι) et que l'on rassemble sous le nom d'Esséniens[N 4]. Il faut toutefois noter qu'au IVe siècle, l'évêque catholique Epiphane de Salamine, spécialiste des « hérésies », c'est-à-dire des autres groupes religieux proches du christianisme, parle des Essaioï et des Ossaioï comme de deux groupes différents. Selon Emile Puech, les Esséniens sont aussi connus par les écrits de Dion Chrysostome et Hippolyte de Rome[10].[beaucoup plus ancien]

Pour André Dupont-Sommer, le radical dont est formé le mot Essénien (Essēnoï, Essaioï) « est manifestement ess-, qui transcrit sûrement un mot sémitique[9]. »

Conservé à part

Le mot syriaque Asaya, médecins, convient mieux, en grec: "thérapeutes", car leur seul ministère avoué vis-à-vis du public était celui de guérir les maladies physiques et morales[réf. nécessaire]. "Ils étudiaient avec grand soin, dit Josèphe, certains écrits de médecine qui traitaient des vertus occultes des plantes et des minéraux." (Josèphe, guerre des juifs,II, etc. Antiquités, XIII, 5-9; XVIII)

« Yahad »

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Les données relatives aux Esséniens

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À deux reprises, Flavius Josèphe qui est notre principale source à ce sujet, situe les Esséniens comme étant la troisième « secte » de la société juive de Palestine, derrière les pharisiens et les sadducéens. Il classe à part ce qu'il appelle la IVe philosophie, le mouvement Galiléen, futur mouvement Zélote. Selon lui, les Esséniens vivaient dans des villes différentes, mais rassemblés dans la vie communale dédiée à l'ascèse, volontairement pauvre, pratiquant l'immersion quotidienne et l'abstinence des plaisirs du monde, y compris (pour certains groupes) le célibat. Très différents des groupes religieux de cette époque, mais liés à ceux qui partageaient certains aspects de leur mystique , leur eschatologie , leur messianisme et certaines pratiques ascétiques. Ces groupes sont désignées collectivement par les différents spécialistes sous le nom d'« Esséniens ». Flavius Josèphe rapporte qu'il existait des Esséniens en grand nombre, et que des milliers vivaient dans la Judée romaine. Philon d'Alexandrie parle de « plus de quatre mille » Essaioi vivant en « Palestine et en Syrie, « dans de nombreuses villes de Judée et dans de nombreux villages et groupés en grandes sociétés comprenant de nombreux membres »

L’œuvre de Josèphe s’adresse à un public romain auquel il souhaite faire connaître la nation juive dont il fait partie. Il y décrit l'existence de trois mouvements au sein de la population juive : les sadducéens, les pharisiens et les esséniens. Emile Puech indique aussi que pour Flavius Josèphe ces trois grands courants religieux juifs apparaissent au « milieu du IIe siècle av. J.-C., lorsque Jonathan Maccabée reçoit la charge du grand sacerdoce (-152)[10] ». Lors de sa description, Flavius Josèphe {{incise|imitant [[Philon d'Alexandrie}} présente les esséniens comme vertueux, en insistant sur les détails qui semblent « exotiques » pour ses lecteurs romains[11]. Son témoignage est cependant intéressant car il explique qu'il a personnellement fréquenté ce mouvement. Josèphe mentionne aussi « trois prophètes esséniens: Judas, sous le règne d'Aristobule Ier (-104 à -103), Manaem, sous Hérode Ier le Grand (-40 à -4), et Simon sous Hérode Archélaos (-4 à +6)[10]. »

Localisations

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Les localisations des Esséniens par les auteurs antiques

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Selon Flavius Josèphe, les Esséniens étaient installés « non pas dans une seule ville », mais « en grand nombre dans toutes les villes »[12],[13]. Philon d'Alexandrie parle de « plus de quatre mille » Essaioi vivant en « Palestine et en Syrie[14] », et aussi, « dans de nombreuses villes de Judée et dans de nombreux villages et groupés en grandes sociétés comprenant de nombreux membres »[15]. Les Esséniens formaient à l'intérieur des villes juives de Palestine des communautés soudées et fermées[13]. Ceux dont parle Pline l'Ancien se trouvent « sur la côte ouest de la mer Morte, bien loin du rivage... [au-dessus] de la ville d'Engaddi »[N 5],[16].

Flavius Josèphe fait référence à une « porte des Esséniens » dans sa description du parcours « du plus ancien » des trois murs de Jérusalem[17], qu'il situe sur le mont Sion[18]. Il y avait peut-être une communauté essénienne dans ce quartier de la ville.

Les localisations du « Yahad »

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Certains chercheurs modernes et archéologues ont fait valoir que les Esséniens habitaient l'établissement de Qumrân, un plateau dans le désert de Judée le long de la Mer Morte, citant Pline l'Ancien à l'appui, et d'accréditer que les Manuscrits de la Mer Morte sont le produit des Esséniens. Ce point de vue, mais pas encore prouvé de façon concluante, est venu à dominer la discussion savante et la perception du public des Esséniens[19].

Roland de Vaux — et à sa suite André Dupont-Sommer Emile Puech ainsi que beaucoup d'autres — « pensait que les auteurs des manuscrits trouvés dans les grottes étaient des esséniens, et considéraient que ces derniers avaient vécu à proximité, à Qumrân même. Cette question divise aujourd'hui encore biblistes et archéologues[7]. »

Les ruines de Qumrân, la « secte » du Yahad et les Esséniens

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Localisation de Qumrân, d'Engaddi, de Massada, du Nahal Hever (grottes), de Murabba'at (grotte), de Jéricho, où des manuscrits de la même époque ont été trouvés, parfois dans des grottes.

Les manuscrits de la mer Morte

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Le professeur Eleazar Sukenik a été, en 1948, le premier à proposer d'identifier les auteurs des sept premiers rouleaux achetés à des bédouins, comme pouvant être l'œuvre des Esséniens, mentionnés dans la littérature ancienne[20]. Par la suite, en 1952, après la découverte des cinq premières grottes à manuscrits (sur 11) aux alentours de Khirdet Qumran, le père Roland de Vaux attribua ces écrits aux habitants du site, qu'il voyait comme une communauté retirée, avec un scriptorium où avait été édité les Manuscrits de la mer Morte[21]. « Roland de Vaux et d'autres avec lui s'efforcèrent de montrer que l'établissement de Qumrân abritait une « communauté » d'ascètes qui s'adonnaient à des bains rituels fréquents, à la prière et aux repas en commun, à l'étude des livres saints et à l'écriture. En bon religieux, il identifia même un scriptorium — ce qui relève de l'équipement monastique médiéval[22]. » Cette vision a eu un immense succès et n'a commencé à être sérieusement contestée que dans les années 1990, lorsque à la suite de diverses actions des chercheurs spécialistes du sujet, ceux-ci sont enfin parvenus à accéder aux textes de l'ensemble des manuscrits. Depuis, on a constaté qu'aucun lien n'a pu être établi entre le site de Qumrân et les manuscrits. Aujourd'hui, la majeure partie des chercheurs s'interrogent sur la nature de ce lien, voire sur son existence, à part la proximité de certaines grottes[N 6].

Depuis la découverte des Manuscrits de la mer Morte en 1947-1956, près de 900 manuscrits ont été découverts dans onze grottes situées aux alentours des ruines. La plupart ont été écrits sur parchemin et une centaine sur papyrus[23]. Un peu moins de 15% sont écrits en Araméen, la langue courante du pays depuis l'occupation perse[23]. L'immense majorité est en Hébreu, la langue littéraire et doctrinale que l'on disait « sainte »[24]. Certains des manuscrits sont en Grec, l'idiome de la diaspora hellénique. Certains des textes hébraïques ont une écriture cryptée[23]. Ces écritures cryptées ont bien sûr été décodées[25]. À l'exception d'une douzaine, les 900 rouleaux (ou fragments de rouleaux) ont été copiés par des scribes différents[26].

Le Yahad et les Esséniens

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Une trentaine de Manuscrits de la mer Morte mentionnent le « Yahad » (« Unité », « Alliance »), un mouvement religieux derrière lequel bon nombre de chercheurs, reconnaissent les groupes mentionnés par les trois auteurs antiques sous des noms très proches et que l'on regroupe sous le nom d'Esséniens. Dans d'autres manuscrits qui ne mentionnent pas le Yahad, on repère un vrai système de mots ou de formules qui les font classer également parmi les écrits sectaires. Ils sont à eux tous une bonne centaine[23]. Plusieurs points de convergence entre la description des esséniens chez les auteurs antiques et la doctrine décrite dans les manuscrits semblent effectivement permettre d'identifier avec eux, les membres de la communauté du Yahad. Toutefois, d'autres éléments ne correspondent pas. Les membres du Yahad sont littéralement obsédés par les « féroces Kittim[27] », derrière lesquels on reconnaît aisément les Romains, de nombreux écrits parlent de guerres apocalyptiques (en) qu'il faudra mener contre eux, or Philon d'Alexandrie et Flavius Josèphe insistent sur la doctrine des Esséniens que l'on pourrait qualifier de « non-violente », allant même jusqu'à refuser de posséder des armes. Selon Norman Golb, lorsqu'ils voyageaient, les Esséniens n'emportaient que des armes défensives[16]. Toutefois un des généraux de la Grande révolte de 66-70 est appelé « Jean l'éssénien » par Flavius Josèphe[16]. Les guerres apocalyptiques qu'il va falloir mener selon plusieurs écrits du mouvement du Yahad, sont conduites par le Messie et ont pour but d'instaurer le Royaume de Dieu.

Jean le Baptiste et l'essénisme

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Si Jean le Baptiste n'apparaît d'aucune façon dans les Manuscrits de la mer Morte, il se pourrait qu'il ait, un temps appartenu au groupe des Esséniens[28] (Yahad)[29], « pour le moins jusqu'à sa vocation (Lc 3,2), lui qui était de famille sacerdotale. Cet apparentement ne peut toutefois être ni récusé, ni confirmé[30]. » Pour André Paul, « il n'est pas adéquat de présenter les groupes d'ascètes des environs occidentaux de la mer Morte comme réellement baptistes. Il y avait cependant de vrais groupes baptistes à l'époque[31]. »

François Blanchetière note que « l'existence d'un essénisme chrétien a été postulé » par certains chercheurs et « relève de l'éventualité envisageable[30] », même si elle demeure hypothétique. « D'abord parce qu'il existe une parenté indéniable entre les mouvements baptistes, dont celui de Jean le cousin de Jésus et le nazaréisme primitif. Ensuite parce qu'on retrouve tout un ensemble d'idées communes aux milieux esséniens ou péri-esséniens et à la « communauté johanique », enfin parce que l'on a identifié une parenté d'idées entre ces mêmes milieux des écrits de la mer Morte et l'épître aux Hébreux[30]. » De même, la Didachè et l'Épître de Barnabé, un temps incluses dans le canon du Nouveau Testament, « reprennent à leur manière la thématique des deux voies, celle du bien et celle du mal, qui figure déjà dans le Manuel de Discipline[32] » retrouvé à Qumran. On retrouve aussi dans les deux mouvements une exaltation du « désert », ainsi que certains thèmes présents dans les évangiles synoptiques, comme la lignée davidique du Messie. Trois éléments du document appelé 4QApocalypse araméenne (4Q246), appliqués à un « héros aux traits royaux et victorieux[33] », se retrouvent littéralement dans la première page de l'évangile selon Luc[33]: « (1) « Il sera grand » ; (2) « fils du très haut ils l'appelleront » et (3) « son règne sera un règne éternel »[33]. » Dans l'Annonce faite à Marie de l'évangile selon Luc, ces traits s'appliquent bien-sûr à Jésus. Dans l'écrit de Qumran, ils s'appliquent à un personnage inconnu, qu'il soit réel ou qu'il s'agisse d'une figure céleste, peut-être le roi-Messie intervenant à la fin des temps[33]. Le personnage est aussi appelé « fils de Dieu », une expression que l'on retrouve de nombreuses fois dans les évangiles[34]. Selon André Paul, « Les similitudes sont pour le moins frappantes[33]. » On trouve aussi dans les manuscrits, des expressions comme celle de « pauvres en esprit », présentes à la fois dans le passage de l'évangile selon Matthieu appelé « les Béatitudes » et dans certains fragments retrouvés à Qumrân où elle désigne les fidèles observateurs de la loi[35]. De plus, le terme de notzri (nazôréen) apparaît à plusieurs reprises dans les textes du mouvement du Yahad, notamment dans les Hymnes, pour symboliser la communauté de la Nouvelle Alliance[36]. Pour André Paul, le sens du mot était gardien et associé à Yahad (unité, alliance) pouvait se traduire par « gardien de [la nouvelle] Alliance »[37]. C'est la formulation qu'utilise le christianisme qui énonce qu'avec la venue de Jésus, une « Nouvelle Alliance » a été formée avec Dieu. Pour Étienne Nodet et J. Taylor, l'origine du baptême et de l'eucharistie « se rattache aux esséniens, chez qui le baptême sanctionne un parcours d'initiation, et dont le geste communautaire essentiel est un repas eschatologique où domine le pain et le vin, mais en quantité symbolique[38]. »

Se fondant sur les écrits de certains Pères de l'Église, sur l'« Écrit de Damas » du mouvement du Yahad et sur les découvertes archéologiques de Claudine Dauphin, François Blanchetière estime que « Kokaba, non loin de Damas a pu constituer l'un des points de contact entre les Esséniens et les proto-nazaréens[30]. » « Reste qu'un essénisme proto-nazaréen demeure, faute de preuves suffisantes, une simple hypothèse[30], » précise-t-il.

Certains chercheurs ont proposé d’identifier les fragments 7Q5 et 7Q4 comme étant des extraits de l'évangile de Marc et d'une lettre à Timothée. Toutefois ceux-ci ne comportent que moins de cinq morceaux de mots non significatifs et non consécutifs. Il a été démontré que l'on pouvait retrouver cet agencement de mots dans de multiples écrits antiques, dont par exemple l'Illiade.

Après Mogador

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Ainsi que l'explique Pierre Geoltrain, « bien des hypothèses avançant une influence directe de l'essénisme sur Jean-Baptiste (...), Jésus ou Paul de Tarse sont moins que probables et indémontrables »[39]. Jean le Baptiste, n'apparaît d'aucune façon dans les Manuscrits de la mer Morte[40]; néanmoins certains chercheurs ont émis l'hypothèse de son appartenance au courant essénien ou à un courant proche dit Yahad[41], « pour le moins jusqu'à sa vocation (Lc 3,2), lui qui était de famille sacerdotale. Cet apparentement ne peut toutefois être ni récusé, ni confirmé »[30]. Pour André Paul, spécialiste des fouilles et des manuscrits de Qumrân, « il n'est pas adéquat de présenter les groupes d'ascètes des environs occidentaux de la mer Morte comme réellement baptistes. Il y avait cependant de vrais groupes baptistes à l'époque »[31].

François Blanchetière note que « l'existence d'un essénisme chrétien a été postulé » par certains chercheurs et « relève de l'éventualité envisageable[30] », même si elle demeure hypothétique. Selon lui, « d'abord parce qu'il existe une parenté indéniable entre les mouvements baptistes, dont celui de Jean le cousin de Jésus et le nazaréisme primitif. Ensuite parce qu'on retrouve tout un ensemble d'idées communes aux milieux esséniens ou péri-esséniens et à la « communauté johanique », enfin parce que l'on a identifié une parenté d'idées entre ces mêmes milieux des écrits de la mer Morte et l'épître aux Hébreux[30]. » De même, la Didachè et l'Épître de Barnabé, un temps incluses dans le canon du Nouveau Testament, « reprennent à leur manière la thématique des deux voies, celle du bien et celle du mal, qui figure déjà dans le Manuel de Discipline[32] » retrouvé à Qumran.

Se fondant sur les écrits de certains Pères de l'Église, sur l'« Écrit de Damas » du mouvement du Yahad et sur les découvertes archéologiques de Claudine Dauphin, François Blanchetière estime que « Kokaba, non loin de Damas a pu constituer l'un des points de contact entre les Esséniens et les proto-nazaréens »[30]. « Reste qu'un essénisme proto-nazaréen demeure, faute de preuves suffisantes, une simple hypothèse[30] » précise-t-il.

Depuis 2008, André Paul met en doute la présence même des esséniens sur le site de Qumrân et considère que les manuscrits révèlent les prémices d'une gnose pré-chrétienne que l'on retrouve dans les manuscrits de Nag Hammadi, voire même les germes de la tradition rabbinique[42].

Certains chercheurs ont proposé d’identifier les fragments 7Q5 et 7Q4 comme étant des extraits de l'évangile de Marc et d'une première épître à Timothée. Toutefois ceux-ci ne comportent que moins de cinq morceaux de mots non significatifs et non consécutifs. Il a été démontré que l'on pouvait retrouver cet agencement de mots dans de multiples écrits antiques, dont par exemple l'Iliade.

Old version

Si Jean le Baptiste n'apparaît d'aucune façon dans les Manuscrits de la mer Morte, il se pourrait qu'il ait, un temps appartenu au groupe des Esséniens[43] (Yahad)[44], « pour le moins jusqu'à sa vocation (Lc 3,2), lui qui était de famille sacerdotale. Cet apparentement ne peut toutefois être ni récusé, ni confirmé[30]. » Pour André Paul, « il n'est pas adéquat de présenter les groupes d'ascètes des environs occidentaux de la mer Morte comme réellement baptistes. Il y avait cependant de vrais groupes baptistes à l'époque[31]. »

François Blanchetière note que « l'existence d'un essénisme chrétien a été postulé » par certains chercheurs et « relève de l'éventualité envisageable[30] », même si elle demeure hypothétique. « D'abord parce qu'il existe une parenté indéniable entre les mouvements baptistes, dont celui de Jean le cousin de Jésus et le nazaréisme primitif. Ensuite parce qu'on retrouve tout un ensemble d'idées communes aux milieux esséniens ou péri-esséniens et à la « communauté johanique », enfin parce que l'on a identifié une parenté d'idées entre ces mêmes milieux des écrits de la mer Morte et l'épître aux Hébreux[30]. » De même, la Didachè et l'Épître de Barnabé, un temps incluses dans le canon du Nouveau Testament, « reprennent à leur manière la thématique des deux voies, celle du bien et celle du mal, qui figure déjà dans le Manuel de Discipline[32] » retrouvé à Qumran. On retrouve aussi dans les deux mouvements une exaltation du « désert », ainsi que certains thèmes présents dans les évangiles synoptiques, comme la lignée davidique du Messie. Trois éléments du document appelé 4QApocalypse araméenne (4Q246), appliqués à un « héros aux traits royaux et victorieux[33] », se retrouvent littéralement dans la première page de l'évangile selon Luc[33]: « (1) « Il sera grand » ; (2) « fils du très haut ils l'appelleront » et (3) « son règne sera un règne éternel »[33]. » Dans l'Annonce faite à Marie de l'évangile selon Luc, ces traits s'appliquent bien-sûr à Jésus. Dans l'écrit de Qumran, ils s'appliquent à un personnage inconnu, qu'il soit réel ou qu'il s'agisse d'une figure céleste, peut-être le roi-Messie intervenant à la fin des temps[33]. Le personnage est aussi appelé « fils de Dieu », une expression que l'on retrouve de nombreuses fois dans les évangiles[45]. Selon André Paul, « Les similitudes sont pour le moins frappantes[33]. » On trouve aussi dans les manuscrits, des expressions comme celle de « pauvres en esprit », présentes à la fois dans le passage de l'évangile selon Matthieu appelé « les Béatitudes » et dans certains fragments retrouvés à Qumrân où elles désignent les fidèles observateurs de la loi[46]. De plus, le terme de notzri (nazôréen) apparaît à plusieurs reprises dans les textes du mouvement du Yahad, notamment dans les Hymnes, pour symboliser la communauté de la Nouvelle Alliance[47]. Pour André Paul, le sens du mot était gardien et associé à Yahad (unité, alliance) pouvait se traduire par « gardien de [la nouvelle] Alliance »[48]. C'est la formulation qu'utilise le christianisme qui énonce qu'avec la venue de Jésus, une « Nouvelle Alliance » a été formée avec Dieu. Pour Étienne Nodet et J. Taylor, l'origine du baptême et de l'eucharistie « se rattache aux esséniens, chez qui le baptême sanctionne un parcours d'initiation, et dont le geste communautaire essentiel est un repas eschatologique où domine le pain et le vin, mais en quantité symbolique[49]. »

Se fondant sur les écrits de certains Pères de l'Église, sur l'« Écrit de Damas » du mouvement du Yahad et sur les découvertes archéologiques de Claudine Dauphin, François Blanchetière estime que « Kokaba, non loin de Damas a pu constituer l'un des points de contact entre les Esséniens et les proto-nazaréens[30]. » « Reste qu'un essénisme proto-nazaréen demeure, faute de preuves suffisantes, une simple hypothèse[30], » précise-t-il.

Certains chercheurs ont proposé d’identifier les fragments 7Q5 et 7Q4 comme étant des extraits de l'évangile de Marc et d'une lettre à Timothée. Toutefois ceux-ci ne comportent que moins de cinq morceaux de mots non significatifs et non consécutifs. Il a été démontré que l'on pouvait retrouver cet agencement de mots dans de multiples écrits antiques, dont par exemple l'Illiade.

Poursuite de l'article

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Ce qui précède a déjà été reporté dans l'article essénien. À partir d'ici, poursuite de la rédaction.

Épiphane de Salamine (Panarion)

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Le Père de l'Eglise Épiphane de Salamine (écrit au IVe siècle) semble faire une distinction entre deux principaux groupes au sein des Esséniens[50]. Parlant d'Elkasaï et de son groupe, il cite: « Parmi ceux qui sont venus à son époque et pendant celle-ci, les Osséens et les Nazôréens ...[51] Epiphane décrit chaque groupe comme suit:

« Les Nazaréens - ils appartenaient à la nation juive - originaie de Gileaditis (?), Bashanitis (?) et de Transjordanie... Ils reconnaissaient Moïse et croyaient qu'il avait reçu la loi - toutefois pas cette loi, mais un autre. C'étaient donc des Juifs qui avaient gardé toutes les observances juives, mais ils ne voulaient pas offrir de sacrifice ou manger de la viande. Ils considèrent qu'il est illégal de consommer de la viande ou de l'offrir en sacrifices. Ils prétendent que ces livres sont des fictions, et qu'aucune de ces coutumes n'a été instituée par les Pères. C'est la différence entre les Nazaréens et les autres...[52] »

« Ensuite cette secte des Nazaréens vient à son tour d'une autre étroitement liée à elle, appelée les Osséens. Ce sont des Juifs comme les précédents... originaire de Nabatée, d'Iturée, de Moabitide et Arielis, les territoires situés au-delà du bassin de ce que l'Ecriture Sainte appelle la mer Salée... Bien qu'elle soit différente des six autres de ces sept sectes, il provoque le schisme en interdisant les livres de Moïse comme les Nazaréens (it causes schism only by forbidding the books of Moses like the Nazarean)[51]. »

Fin de la notice 20 (Hérodien)

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Traduction

« 03:01 En tout cas , ce sont les sept sectes en Israël, à Jérusalem et en Judée , et les quatre que j'ai mentionnés dans (la notice sur les ?) « Samaritains » en Samarie. Mais la plupart d'entre elles ont été éliminées. Il n'y a plus de Scribes depuis longtemps, plus de Pharisiens , de Sadducéens, d'Hemerobaptists ou d'Hérodiens .

03:02 Il y a seulement une poignée de Nasarenes , peut-être un ou deux (groupes ?), au-dessus de la Thébaïde supérieure et au-delà en Arabie, et le reste des Osséens, ne pratique plus le judaïsme mais se sont joints aux Sampséens, qui à leur tour, vivent sur le territoire au-delà de la mer Morte. Maintenant, cependant, ils ont été réunis avec la secte des Ebionites .

3:3 par conséquent, ils sont devenus caducs du judaïsme , comme si la queue ou le corps d'un serpent avaient été coupés et un serpent à deux têtes et pas de queue avaient germé il , poussé sur et attaché à un corps coupé en deux.

03:04 Voilà pour ma discussion des quatre Samaritain et les sept sectes juives , dont aucune ne plus exister , sauf seulement trois forces Samaritain , je veux dire ceux de la Gorothenes , Dosithéens et Sebuaeans , mais aucun Esséniens du tout , comme si elles ont été enterrés dans l'obscurité. Et il n'y a pas plus de sectes parmi les Juifs , sauf ceux des Ossaeans , et quelques Nasaraeans isolés. Mais Ossaeans ont abandonné le judaïsme pour la secte des Sampsaeans , qui ne sont plus ni juifs ou chrétiens. Cela va faire pour eux . »

Les différentes « sectes » existantes au Ier siècle

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La structure de la société juive à la fin de la période du Second Temple était plus complexe que la division en trois ou quatre groupes énoncée par Flavius Josèphe. Lui même parle d'un stage qu'il aurait effectué chez un Baptiste appelé Bannus. De plus, la simple lecture de Flavius Josèphe, les seules œuvres qui sont parvenues jusqu'à l'époque moderne pour raconter cette histoire, nous montre que le nombre de groupes et de tendances étaient au contraire, très nombreux. Ainsi, les Talmud et les sources juives font état par exemple d'une opposition entre disciples d'Hillel et de Shammaï, qu'il est bien difficile de reconnaître parmi les groupes décrits par Flavius Josèphe.

Dès le IIe siècle, les évêques chrétiens spécialistes de ce qu'ils appellent des hérésies, énumèrent sept « sectes » juives existants après la crucifixion de Jésus. Sept est bien entendu un nombre symbolique, ainsi les sept sectes énoncées par Hégésippe ne sont pas les mêmes que celles énoncées par Justin de Naplouse. [[énumérer les sectes]

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mais en revanche cela montre qu'il y avait au moins sept mouvements dans le judaïsme de l'époque et probablement beaucoup plus. Parmi ceux qui étaient à la fois baptistes et gnostiques, Justin de Naplouse mentionne les Baptistaï, « Baptistes » (v. 160), Hégésippe parle des Masbothaïoï (qui veut aussi dire Baptistes à partir de l'Araméen masbûtâ)[N 7] (v. 180), vers 200 Tertullien parle des Hémérobaptistaï (Hémérobaptistes), c'est-à-dire qu'ils se baptisaient tous les jours[N 8].

Plusieurs mouvements plus ou moins sectaires cohabitaient, tout en se divisant sur l’interprétation de la Torah et sur la manière de réagir face à l’hellénisme. Dans ce contexte, la « secte » du Yahad peut être l’un de ces groupes, il est même possible que le « Yahad » soit les « Esséniens ». Mais ils ne s’identifient pas nécessairement avec la description simpliste et apologétique de Flavius Josèphe. De nombreux chercheurs estiment aussi que la vision de Roland de Vaux, qui faisait d'un petit groupe de sectaires repliés à Qumrân, les auteurs ou les scribes de la quasi totalité de la littérature apocalyptique juive, ne peut plus être soutenu aujourd'hui tant au regard du contenu des textes que des découvertes archéologiques effectuées depuis l'énoncé de sa thèse[53].

Les Esséniens selon les auteurs antiques

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Les Esséniens étaient « plus ascétiques et plus ésotériques que les Pharisiens ou les Sadducéens, et cela les rendait plus intéressants pour l'ancien public hellénisé à qui s'adressaient Flavius Josèphe et Philon d'Alexandrie. Ainsi si cette communauté était plus réduite que les deux autres (selon ces deux auteurs elle comptait environ 4000 membres), ils la décrivent plus en détail[13]. »

La version citée par Héricher

« La Syrie palestinienne non plus n'est pas stérile en hautes vertus, c'est là que se trouve disséminée une partie nullement faible de la nation juive, extrêmement nombreuse en hommes. Certains de ceux-ci sont appelés du nom d'esséens. Ils forment une foule de plus de 4000 personnes[7],[54]. »

La version citée par Dupont-Sommer

« La Syrie Palestine, qu'occupe une partie importante de la nation très nombreuse des juifs, n'est pas, elle non plus, stérile en vertu. Certains d'entre-eux, au nombre de plus de quatre mille, sont appelés du nom d'Esséens[N 9]; ce nom, à mon avis, bien qu'il ne soit pas à strictement parler un mot grec, peut être rapproché du mot « sainteté »[N 10]: ...[55],[9]. »


« Pour Philon, les esséniens sont des juifs. Ils composent une société idéale, habitant les campagnes et fuyant les villes considérées comme des lieux de perdition. Vivant sans argent, ce sont des modèles de piété et de sainteté: ils renoncent aux richesses et vanités de ce monde, partagent tout, ne fabriquent, ni n'utilisent d'armes, ne parlent pas sans rien dire. Eusèbe de Césarée suit de près Philon, mais s'en éloigne parois aussi. Ainsi, pour lui, les esséniens ne sont pas nécessairement juifs[7]. »

Pline l'Ancien (m. 79), est le seul à signaler des esséniens « vivent sur les bords de la mer Morte, bien qu'il n'ait jamais visité ces lieux. Comme Philon d'Alexandrie, il fait l'apologie de leur mode de vie frugal, soulignant le fait qu'ils vivent sans femmes et s'accroissent donc grâce aux vocations. Pline connaît le goût de son auditoire pour le pittoresque[7]. »

Pour Flavius Josèphe, « les esséniens mènent une vie itinérante (?), ils possèdent dans chaque ville des maisons communes où ils prennent leurs repas en communauté. Certains préfèrent rester célibataires, tandis que d'autres pratiquent le mariage à l'essai. Ils méprisent les richesses; les postulants doivent abandonner leur fortune et leur héritage à la communauté. Ils ne pratiquent aucun commerce. Ils sont vétus de blanc et, à la cinquième heure, après un bain rituel, se rendent au réfectoire pour y consommer le repas de pain et de vin, en silence et en commun[7]. »

Le Yahad d'après ses propres sources

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Le Yahad étaient une « secte » du judaïsme du Second Temple qui a prospéré à partir du IIe siècle av. J.-C. jusqu'au Ier siècle dont certains érudits affirment qu'ils ont fait sécession de la caste des prêtres Sadocites[56].

L'appellation

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Flavius Josèphe utilise le nom Esséniens dans ses deux principales relations[57],[58], ainsi que dans d'autres contextes (« un récit Esséniens[59] »; « la porte des Esséniens (Ἐσσηνῶν)[17] »; « Judas de la race des Esséniens[60] », mais certains manuscrits ont à cet endroit Essaion; « tenir les Esséniens, en honneur[61] »; « un essénien, nommé Manaemus[62] »; « de tenir tous les Esséniens, en honneur[63] »; « les Esséniens »[64],[65],[66]. En plusieurs endroits, cependant, Josèphe a Essaios, qui est généralement supposé signifier Esséniens (« Judas de la race des Essaios »[67]; « Simon, Essénien de race Essaios » (Σίμων ἀνὴρ γένος Ἐσσαῖος)[68]; « Jean l'essénien » (Essaios)[69]; « ceux qui sont appelés par nous Essaioi »[70]; « Simon, un homme de la race des Essaios[71] »). Philon d'Alexandrie utilise Essaioi, bien qu'il admette cette forme grecque du nom d'origine que, conformément à son étymologie signifie «sainteté» d'être inexacte. [25] texte latin Pline a Esseni. [6] [26] Josèphe a identifié les Esséniens comme l'un des trois principales sectes juives de l'époque. [27 ]

Gabriele Boccaccini implique qu'une convaincante étymologie pour les Esséniens le nom n'a pas été trouvé, mais que le terme s'applique à un plus grand groupe au sein de la Palestine qui comprenait également la Qumrân communauté. [28]

Il a été proposé avant les Manuscrits de la Mer Morte ont été découverts que le nom est entré en plusieurs grecs orthographe à partir d'une auto-désignation hébreu retrouvé plus tard dans certains manuscrits de la mer Morte, "osey HaTorah," les observateurs de la Torah ». [29] Bien que des dizaines de suggestions étymologie ont été publiés, c'est la seule étymologie publié avant 1947 qui a été confirmé par Qumran texte auto-désignation des références, et il gagne du terrain parmi les savants. [30] Il est reconnu comme l'étymologie du Ossaioi forme (et notez que Philon également a offert une orthographe O) et des variantes orthographiques et Essaioi Esseni ont été examinées par VanderKam, Goranson et d'autres. En hébreu médiéval (p. ex Sefer Yosippon ) Hassidim («les pieux") remplace "Esséniens". Bien que ce nom hébreu n'est pas l'étymologie du Essaioi / Esseni, l'araméen Hesi'im équivalent connu de l'Est araméen textes a été suggérées. [31] D'autres suggèrent que essénien est une translittération du mot hébreu Chitzonim (chitzon = extérieur), ce qui la Mishna (par exemple Megila 4:8) utilise pour décrire les différents groupes sectaires.

Un courant essénien au sein du proto-nazaréisme ?

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Selon François Blanchetière, il faut s'interroger sur l'origine de certaines influences qui ont pu s'exercer sur le mouvement nazôréens et qui peuvent être décelées. Jésus et certains des siens ont-ils fréquentés les milieux esséniens ou para-esséniens au sein desquels ont été rédigés les manuscrits trouvés dans le désert de Juda ? Certains esséniens ou apparentés ont-ils rejoint le proto-nazaréisme ? Faut-il parler d'dées courantes et en appeler au Zeitgeist ? Certains pensent que l'épître aux Hébreux attribuée par la tradition chrétienne à saint Paul, pourrait avoir été adressée à des esséniens s'étant agrégés au courant nazôréen, de même que d'autres les retrouvent à Kokaba au pays de Damas où ils pourraient avoir rejoint les disciples du Nazaréen. La Didaché 1-6 et l'Épître de Barnabé reprennent à leur manière la thématique des deux voies, celle du bien et du mal, qui figure dans le Manuel de discipline trouvé à Qumrân (IQS 3, 13-4, 26). L'historien ne dispose d'aucune donnée précise pour trancher ces questions qu'...

Si Jean le Baptiste n'apparaît d'aucune façon dans les écrits du désert de Juda, il se pourrait qu'il ait, un temps, appartenu au groupe des esséniens comme il en fut peut-être pour Flavius Josèphe, tout au moins si l'on en croit son auto-biographie (Vita, 2, 10-12), tout au moins jusqu'au début de sa vocation que l'évangile attribué à Luc fixe en 29 (Lc, 2, 2), lui qui était de famille sacerdotale. Cet apparentement ne peut toutefois ni être confirmé, ni être récusé.

L'existence d'un essénisme chrétien a été postulé par le cardinal Jean Daniélou (Daniélou, 1961a, p. 125s) et relève de l'éventualité envisageable.

Kaukab « au pays de Damas »

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Carte du Liban et de la Syrie avec Damas (CIA 2002)

Il a été avancée l'idée que la communauté qui a rédigé le fameux Document de Damas et n'a pas résidé à Damas, mais « au pays de Damas »[72] aurait précisément vécu à Kokaba/Kaukab près de Damas, du fait de la réminiscence messianique du toponyme en rapport avec le prophétie de Balaam[S 1] utilisée à plusieurs reprises dans les écrits de la secte du Yahad dont une cinquantaine d'écrits ont été retrouvés dans des grottes près de Qumrân[73]. Ce serait selon cette hypothèse, parmi ces sadocites que se serait constitué une Qehila (communauté) nazôréenne dans les premières années qui suivirent la disparition du Rabbi Jésus. Dans la même ligne, certains y ont localisé la « conversion » de Paul, suivant en cela Jean Danielou. Les sources littéraires chrétiennes, en l'occurrence Jules l'Africain[S 2] et Épiphane, évoquent le site de Kokaba comme lieu d'habitation des parents de Jésus[74].

Ce Kokaba qu'Épiphane localise auprès de Karnaïm et d'Asteroth au pays de Bashân[S 3] sur la plateau du Golan est probablement le lieu appelé aujourd'hui Kaukab, à 18 km au sud-ouest de Damas. En effet, dans son Onomasticon[S 4], Eusèbe cite le village de Kauba près de Damas « où il y a des juifs appelés ébionites qui croient en Jésus Christ »[75].

Bagatti relève aussi dans la région de Damas, un certain nombre de villages dénommés Menim, toponyme qui pourrait renvoyer à des communautés de minim[76]. Kaukab aurait constitué aux Ier et IIe siècle une place forte des disciples de Dosithée et de Simon le Mage[75].

Richard Bauckham fait remarquer que les nazôréens se sont établis dans des lieux dont les noms possèdent des résonances messianiques : Nazareth en référence à netzer[S 5] et Kokhav qui veut dire étoile[N 11], évoque celle de la prophétie de Balaam[S 1] et doit être rapproché du leader de la seconde révolte, Shimeon bar Kokhba. Il rejoint ainsi ce qu'avait noté Jean Danielou pour plusieurs sites s'appelant Kokhav et où les écrivains chrétiens semblent situer la présence de nazôréens ou d'ébionites[77],[75].

François Blanchetière conclut en rappelant « dans ce contexte ce verset de l'Apocalypse de Jean à forte coloration messianique : « Je suis le rejeton-(nètzer) de la race de David, l'étoile-(kokhav) radieuse du matin[S 6] »[75]. »

Les théories spéculatives

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lien sur l'article en Allemand
Les Esséniens sont dans la fiction populaire et ésotérique littérature est souvent utilisé pour les données Testament de Jésus de Nazareth supplément de réinterpréter la spéculation et la remplacer par une autre image de Jésus. Cela concerne l'origine de Jésus, comme le non-juif, l'autre sa mort sur la croix pour être révélée être suspendu animation.

Johann Peter Wachter (1673-1757) la première fois en 1713 sur la théorie selon laquelle Jésus était un élève de les Esséniens étaient[78].

Le théologien protestant Karl Heinrich Georg Venturini (1768-1849) représentée à partir de 1800 sous les anciens rationalistes tentatives, l' miracles et la résurrection de Jésus pour expliquer d'une manière naturelle, la théorie que les Esséniens étaient très bien informés de guérison juive société secrète était. Jésus a grandi avec eux et les a formés dans sa jeunesse été un guérisseur. Grâce à leur guérison supérieure qu'il avait accompli le miracle apparent et a survécu à la crucifixion[79].

En 1849, à Leipzig, un livre sans auteur ont le droit importants révélations historiques sur la cause réelle de la mort de Jésus. Selon un vieux, dans Alexandrie, un contemporain de Jésus trouve dans les manuscrits de l'Ordre Saint des Esséniens. Traduit partir d'une copie de l'original latin. La bibliothèque a été détenue par la branche égyptienne des Esséniens, l' aryenne d'origine avait été. La famille de Jésus lui avait appartenu et ont fui après la naissance de Jésus il. Après la mort de présumée de Jésus, les Esséniens avaient demandé après lui. L'Ordre des Sages à Jérusalem ont répondu par une lettre: il avait été témoin la crucifixion de Jésus comme un témoin oculaire. Jésus était dans le processus dans un coma et abandonnée par la suite par les arts médicaux de deux esséniens - Joseph d'Arimathie et Nicodème - a été relancé secrètement. Cependant, il était six mois plus tard, à la suite de la torture est mort. Le livre a été dit dans les deux ans, sept points et marcha un dans de nombreux écrits ultérieurs de ce genre[80]. Dès 1849 l'auteur était un professeur de médecine Philippe Frédéric Klencke Hermann (1813-1881) a estimé qu'il était connu comme un plagiaire. Klencke à 1851, a écrit neuf livres sur d'autres les Esséniens, où il leur est vrai, se retourna sur ce côté d'une communauté axée sur le rendement et socialement injuste et despotique Église[81].

Publié en 1867 sous le pseudonyme de Friedrich Clemens Gierke Friedrich Clemens un «Evangile d'origine des Esséniens," dont il a également passé une découverte sensationnelle. Il revendique une première personne narrateur connaissance précise détaillée de la crucifixion de Jésus: lui-même, le remède a été prise, avec qui elle avait sauvé la vie de Jésus[82]. Le livre a été en 1868 s'est avéré être le Essäerbuch de 1849 faux basé sur[83]. La théorie a néanmoins été prise encore et encore, varie ainsi avec la fameuse déclaration "Jésus dans l'Inde "[84]. Elle a également servi plusieurs précurseurs des chrétiens allemands à un «Jésus aryen» à dire[85].

Edmond Bordeaux Szekely (1905-1979) était depuis 1968 dans les nouvelles éditions d'un «évangile secret» ou un «Évangile essénien de la paix" dehors, il fait un dans les archives du Vatican a découvert manuscrits araméens veut faire traduire. Il s'agit d'une forme particulière de végétarisme , de blé germé, et la nourriture ne cuit, présentée comme une doctrine des Esséniens[86].

Bibliographie

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  • Écrits intertestamentaires (Écrits qoumrâniens, Pseudépigraphes de l'Ancien Testament), Gallimard, coll. "Pléiade", 2064 pages, sous la direction d'André Dupont-Sommer et Marc Philonenko.
  • Les Manuscrits de la mer Morte, Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Paris, éd. Perrin, 2003, (ISBN 2-262-02082-5)
  • Philon d'Alexandrie, Quod omnis probus liber, traité 28, paragraphe 75, trad. Roger Arnaldez, éd. Cerf, 1974.

Panarion en anglais

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Esséniens et christianisme
  • The Dead sea scrolls and the first christians, Robert Eisenman, 1996
  • Jehoshuah L'Essénien, Michel Coquet (Broché - 5 octobre 2006)
  • De mémoire d'Essénien, l'autre visage de Jésus, Daniel MEUROIS et Anne GIVAUDAN, [Le Passe-Monde] 1986

Notes et références

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  1. En Hébreu moderne Esséniens s'écrit אִסִּיִים, Isiyim. Cette graphie ne correspondrait pas à l'Hébreu ancien.
  2. Selon Emile Puech, « Essénien vient de l'Araméen hasaya (« les pieux »)/hasîn (« des pieux »), transcrit directement dans les sources par les termes grecs essaioi/essènoi (esseni en Latin). Philon d'Alexandrie les nomme hosioi « saints », traduisant l'Hébreu hasidîm, transcrit en Grec par hasidaioi, « les pieux », connus des livres des Macchabées. cf. Emile Puech, Esséniens et interprétations, dans Qumrân le secret des manuscrits de la mer Morte, Paris, BNF, 2010, p. 136.
    Philon d'Alexandrie propose une étymologie: « Essaioi, ce nom, à mon avis, bien qu'il ne soit pas à strictement parler un mot grec, peut être rapproché du mot « sainteté » ». Pour André Dupont-Sommer, « Philon semble jouer sur la ressemblance entre les termes grecs Essaioi « Esséens » et osioi « saints, purs ». » Dupont-Sommer souligne toutefois que « le radical dont il est formé est manifestement ess-, qui transcrit sûrement un mot sémitique. » Il propose « d'y reconnaître le mot hébreu 'ésah « conseil, parti »: les esséniens dans les textes de Qumrân, sont « les hommes du Conseil (ou du Parti) de Dieu ». » cf. André Dupont-Sommer, op. cit., p. 31.
  3. « C'est Philon d'Alexandrie qui nous a laissé les deux notices les plus anciennes sur la secte essénienne. L'une se lit dans son traité intitulé Quod omnis probus liber sit (§§ 75-91); l'autre dans son Apologie des Juifs, livre aujourd'hui perdu, mais dont Eusèbe de Césarée, dans la Preparatio evangelica (livre VIII, chap. XI), a conservé le passage sur les Esséniens. La date exacte de ces deux notices n'est pas connue. » André Dupont-Sommer, Les écrits esséniens, découverts près de la mer Morte, Paris, 1983, éd. Payot, p. 31.
  4. Flavius Josèphe utilise même deux formes de ce nom (Essēnoï (Εσσήνοι) et Essaios).
  5. (en) Historia Naturalis, v, 17 or 29; in other editions v,(15).73; the passage in question: "ab occidente litora esseni fugiunt usque qua nocent, gens sola et in toto orbe praeter ceteras mira, sine ulla femina, omni venere abdicata, sine pecunia, socia palmarum. in diem ex aequo convenarum turba renascitur, large frequentantibus quos vita fessos ad mores eorum fortuna fluctibus agit. ita per saeculorum milia — incredibile dictu — gens aeterna est, in qua nemo nascitur. tam fecunda illis aliorum vitae paenitentia est! infra hos engada oppidum fuit, secundum ab hierosolymis fertilitate palmetorumque nemoribus, nunc alterum bustum. inde masada castellum in rupe, et ipsum haut procul asphaltite. et hactenus iudaea est." cf. English translation.
  6. « Le lien entre le site de Qumrân et l'origine des rouleaux devient désormais problématique. La connaissance large et approfondie de l'ensemble des écrits invite à contester le bien-fondé de la thèse essénienne, « sectaire » ou « communautaire », de l'origine des manuscrits. De leur côté et récemment, les archéologues « de la nouvelle vague » sont intervenus pour eux-mêmes désenclaver, décommunautariser et désacraliser le fameux site. On ne sait trop en définitive d'où viennent les manuscrits, qui les a écrits ou pour le moins collectés. » André Paul, Qumrân et les esséniens - L'éclatement d'un dogme, Paris, Cerf, 2008, pp. 165-166.
  7. « On peut assimiler ces Baptistes aux Masbothaïoï que signale l'historien Hégésippe vers 180, dans ses Hypomnemata ou « Mémoires » contre les Gnostiques. Les deux noms ont en effet le même sens, l'araméen masbûtâ signifiant « immersion » ou « baptême ». Hégésippe implique les Masbothéens dans la naissance de sectes gnostiques. » cf. André Paul, Les mouvements baptistes, mai 2005.
  8. « Comme le dit l'étymologie – hêméra, « jour » et baptisma, « baptême » –, ceux-ci s'adonnent à des immersions quotidiennes. On sait peu de choses sur eux également. Épiphane, le grand chasseur d'hérésies, nous dit d'eux au IVe siècle qu'ils se plongeaient entièrement dans l'eau chaque jour, été comme hiver. À cette condition, ils seront purifiés au point de plaire à Dieu qui les mènera jusqu'au salut éternel. » cf. André Paul, Les mouvements baptistes, mai 2005.
  9. Au lieu d'Esséens, Josèphe dit généralement Esséniens; c'est la forme courante du mot en Français. cf. André Dupont-Sommer, op. cit., p. 31.
  10. Philon semble jouer sur la ressemblance entre les termes grecs Essaioi « Esséens » et osioi « saints, purs ». L'étymologie exacte du mot Esséen ou Essénien reste obscure; le radical dont il est formé est manifestement ess-, qui transcrit sûrement un mot sémitique. J'ai proposé d'y reconnaître le mot hébreu 'ésah « conseil, parti »: les esséniens dans les textes de Qumrân, sont « les hommes du Conseil (ou du Parti) de Dieu ». cf. André Dupont-Sommer, op. cit., p. 31.
  11. Kokhav ou Kochab veut dire étoile et ce nom a d'ailleurs été donné à Beta Ursae Minoris.

Sources antiques

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  1. a et b Bible, Livre des Nombres, 24, 17.
  2. Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, 1, 7, 14.
  3. Épiphane de Salamine, Panarion, 29, 7-8.
  4. Eusèbe de Césarée, Onomasticon, 172, 1.
  5. Bible, Isaïe, Is 11. 1
  6. Nouveau Testament, Apocalypse de Jean, 22, 16.

Références

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  1. En Hébreu moderne Esséniens s'écrit אִסִּיִים, Isiyim. Cette graphie ne correspondrait pas à l'hébreu ancien.
  2. Philon d'Alexandrie (circa 20–54), Quod Omnis Probus Liber, XII, 75.
  3. Hillel Newman, Ph.D Bar Ilan University : Proximity to Power and Jewish Sectarian Groups of the Ancient Period Brill (ISBN 90-04-14699-7).
  4. (en) Ofri Ilani, « Scholar: The Essenes, Dead Sea Scroll 'authors,' never existed », Haaretz,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Tim McGirk, « Scholar Claims Dead Sea Scrolls 'Authors' Never Existed », Time,‎ (lire en ligne)
  6. « Rachel Elior Responds to Her Critics », Jim West, (consulté le )
  7. a b c d e f g et h Laurent Héricher, Les esséniens entre mythe et réalité, dans Qumrân le secret des manuscrits de la mer Morte, Paris, BNF, 2010, p. 130.
  8. Bruno Bioul, Qumrân et les manuscrits de la mer Morte, Paris, Bayard, (ISBN 286839938X), « Le débat - les Esséniens »
  9. a b et c André Dupont-Sommer, Les écrits esséniens, découverts près de la mer Morte, Paris, 1983, éd. Payot, p. 31.
  10. a b et c Emile Puech, Esséniens et interprétations, dans Qumrân le secret des manuscrits de la mer Morte, Paris, BNF, 2010, p. 135.
  11. Jodi Magness, Que sait-on de Qumrân, Paris, Bayard, (ISBN 2-227-47206-5), « Les manuscrits de la mer Morte et la communauté de Qumrân »
  12. Flavius Josèphe (c. 75). Guerre des Juifs. 2.124.
  13. a b et c Norman Golb, Qui a écrit les manuscrits de la mer Morte ?, Paris, 1998, Plon, p. 3.
  14. Philon d'Alexandrie (c. 20–54). Quod Omnis Probus Liber. XII.75.
  15. Philon d'Alexandrie. Hypothetica. 11.1. in Eusèbe de Césarée. Praeparatio Evangelica. VIII.
  16. a b et c Norman Golb, Qui a écrit les manuscrits de la mer Morte ?, Paris, 1998, Plon, p. 15.
  17. a et b Flavius Josèphe (v. 75). Guerre des Juifs. 5.145.
  18. cf. carte de Jérusalem à l'époque du siège de Titus (70).
  19. Ellegård, Alvar; Jesus – One Hundred Years Before Christ: A Study In Creative Mythology, (London 1999).
  20. André Paul, Qumrân et les ésseniens - L'éclatement d'un dogme, Paris, Cerf, 2008, pp. 13-15.
  21. Norman Golb, Qui a écrit les manuscrits de la mer Morte ?, Paris, 1998, Plon, p. 5.
  22. André Paul, Qumrân et les ésseniens - L'éclatement d'un dogme, Paris, Cerf, 2008, p. 20.
  23. a b c et d André Paul, Qumrân et les ésseniens - L'éclatement d'un dogme, Paris, Cerf, 2008, p. 26.
  24. C'est ce qui est exprimé dans le Livre des Jubilés dès le IIe siècle av. J.-C. et que l'on trouve aussi dans un des manuscrit de la mer Morte, quasi contemporain et retrouvé dans la grotte n°4 (4QExposition sur les Patriarches ou 4Q464). cf. André Paul, op. cit., p. 26.
  25. Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Les Manuscrits de la mer Morte, Paris, éd. Perrin, 2003, p. .
  26. Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Les Manuscrits de la mer Morte, Paris, éd. Perrin, 2003, pp. 34-35.
  27. Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Les Manuscrits de la mer Morte, Paris, éd. Perrin, 2003, p. 28.
  28. Flavius Josèphe pourrait avoir temporairement appartenu, lui aussi, aux Esséniens, ainsi qu'il le revendique dans son autobiographie (Vita, 2, 10-11), cf. François Blanchetière, op. cit., p. 213.
  29. Dans les Manuscrits de la mer Morte une centaine d'écrits est attribué à un groupe qui se désigne sous le nom de Yahad. Il est souvent assimilé aux Esséniens dont parlent essentiellement Flavius Josèphe et Philon d'Alexandrie, ou pour le moins à un groupe très proche.
  30. a b c d e f g h i j k l m n et o François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, éd Cerf, Paris, 2001, p. 213. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Blanchetière_213 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
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  32. a b et c François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, éd Cerf, Paris, 2001, p. 212. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Blanchetière_212 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  33. a b c d e f g h i et j André Paul, La Bible avant la Bible, Cerf, Paris, 2005, p. 140.
  34. Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Les Manuscrits de la mer Morte, Paris, éd. Perrin, 2003, p. 329.
  35. cf. par exemple 4Q171 dans lequel « les membres du yahad se présentent comme les « pauvres », dont il est dit qu'ils « posséderont la terre ». On croirait entendre Jésus de Nazareth (selon Mt. 5, 3-4) », André Paul, La Bible avant la Bible, Cerf, Paris, 2005, p. 155-156.
  36. André Paul, Encyclopædia Universalis, Article « Nazaréens, religion ».
  37. André Paul, Qumran et les Esséniens. L’éclatement d’un dogme, Cerf, 2008.
  38. Étienne Nodet et J. Taylor, Essai sur les origines du christianisme, la secte éclatée, Paris, 1998, VII, cité par François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, éd Cerf, Paris, 2001, p. 80.
  39. Pierre Geoltrain, « Les origines du christianisme : Comment écrire l'histoire », in Aux origines du christianisme, éd. Gallimard, 2000, p. VI
  40. Flavius Josèphe pourrait avoir temporairement appartenu, lui aussi, aux Esséniens, ainsi qu'il le revendique dans son autobiographie (Vita, 2, 10-11), cf. François Blanchetière, op. cit., p. 213.
  41. Dans les Manuscrits de la mer Morte une centaine d'écrits est attribué à un groupe qui se désigne sous le nom de Yahad. Il est souvent assimilé aux Esséniens dont parlent essentiellement Flavius Josèphe et Philon d'Alexandrie, ou pour le moins à un groupe très proche.
  42. André Paul, Qumrân et les Esséniens. L'éclatement d'un dogme, éd. Cerf, 2008
  43. Flavius Josèphe pourrait avoir temporairement appartenu, lui aussi, aux Esséniens, ainsi qu'il le revendique dans son autobiographie (Vita, 2, 10-11), cf. François Blanchetière, op. cit., p. 213.
  44. Dans les Manuscrits de la mer Morte une centaine d'écrits est attribué à un groupe qui se désigne sous le nom de Yahad. Il est souvent assimilé aux Esséniens dont parlent essentiellement Flavius Josèphe et Philon d'Alexandrie, ou pour le moins à un groupe très proche.
  45. Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Les Manuscrits de la mer Morte, Paris, éd. Perrin, 2003, p. 329.
  46. cf. par exemple 4Q171 dans lequel « les membres du yahad se présentent comme les « pauvres », dont il est dit qu'ils « posséderont la terre ». On croirait entendre Jésus de Nazareth (selon Mt. 5, 3-4) », André Paul, La Bible avant la Bible, Cerf, Paris, 2005, p. 155-156.
  47. André Paul, Encyclopædia Universalis, Article « Nazaréens, religion ».
  48. André Paul, Qumran et les Esséniens. L’éclatement d’un dogme, Cerf, 2008.
  49. Étienne Nodet et J. Taylor, Essai sur les origines du christianisme, la secte éclatée, Paris, 1998, VII, cité par François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, éd Cerf, Paris, 2001, p. 80.
  50. (en) Joseph Barber Lightfoot, St. Paul's epistles to the Colossians and to Philemon: a revised text with introductions, notes, and dissertations, London, Macmillan Publishers, (OCLC 6150927), « On Some Points Connected with the Essenes »
  51. a et b Épiphane de Salamine (c. 378), Panarion, 1:19..
  52. Épiphane de Salamine (c. 378), Panarion, 1:18.
  53. André Paul, Qumrân et les esséniens - L'éclatement d'un dogme, Paris, Cerf, 2008, pp. 165-166.
  54. Philon d'Alexandrie, traduit par E. del Medico, Le Mythe des esséniens des origines à la fin du Moyen-âge, Paris, Plon, 1958.
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  56. F.F. Bruce, Second Thoughts On The Dead Sea Scrolls. Paternoster Press, 1956.
  57. Flavius Josèphe (v. 75). Guerre des Juifs. 2.119 Ἐσσηνοὶ, 158, 160.
  58. Flavius Josèphe (v. 94). Antiquités judaïques. 13.171-2.
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  61. Josephus (c. 94). Antiquities of the Jews. 15.372.
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  74. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 122.
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  76. BAGATTI, 1966, 21.
  77. BAUCKAM, 1990, 62-70 ; DANIELOU, 1961a, 123-127.
  78. Johann Peter Wachter: De primordiis Christianae religionis libri dua, quorum prior agit de Essaeis Christianorum inchoatoribus, alter de Christianis, Essaerum posteris („Zwei Bücher über die Ursprünge der Christlichen Religion, deren erstes von den Essäern handelt, die den Grund für die Christen legten, das andere von den Christen, den Nachfolgern der Essäer“). 1713; erweitert 1716 und 1717.
  79. Karl Heinrich Venturini: Natürliche Geschichte des großen Propheten von Nazareth. Kopenhagen 1800–1802; dargestellt bei Joachim Finger: Jesus – Essener, Guru, Esoteriker? Neuen Evangelien und Apokryphen auf den Buchstaben gefühlt. Mainz/Stuttgart 1993, S. 37–47.
  80. Zum Beispiel Hermann Kissener (Hrsg.): Wer war Jesus? Der Essäer-Brief aus dem Jahre 40 n. Chr. Authentische Mitteilungen eines Zeitgenossen Jesu über Geburt, Jugend, Leben und Todesart, sowie über die Mutter des Nazareners. Drei Eichen Verlag, Engelberg/München, 1. Auflage 1968; 11. Auflage 1993, (ISBN 3-7699-0452-4).
  81. Richard Beiderbeck: Zweifel am Kreuzestod Jesu. Abgerufen am 22. November 2011.
  82. Friedrich Clemens (Pseudonym): Jesus, der Nazarener. Des Weisesten der weisen Leben, Lehre und natürliches Ende. Der Wirklichkeit nacherzählt und dem deutschen Volke gewidmet. Hamburg 1868.
  83. Rainer Henrich: Rationalistische Christentumskritik in essenischem Gewand. Der Streit um die „Enthüllungen über die wirkliche Todesart Jesu“. Zürich 1988.
  84. Heinzpeter Hempelmann: Das Jesusgrab in Shrinagar und andere Blüten der Scheintodtheorie. Ockhams Rasiermesser an die Wurzel wuchernder Hypothesenbildung gelegt.
  85. Norbert Klatt: Der Essäerbrief. Zur geistesgeschichtlichen Einordnung einer Fälschung. In: Zeitschrift für Religions- und Geistesgeschichte 38, 1986. Brill, Leiden, ISSN 0044-3441, S. 32–48.
  86. Edmond Bordeaux Szekely: Das geheime Evangelium der Essener. Neue Erde GmbH, 2003, (ISBN 3-89060-130-8); Das Friedensevangelium der Essener, (ISBN 3-921786-01-0) und andere Ausgaben.